|
|
| Contrat: droits d'adaptation, de reproduction et de diffusion | |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 35 Date d'inscription : 19/10/2023 | Aliuska222 / Homme invisible Jeu 2 Mai 2024 - 19:12 | |
| Bonjour,
Je signe avec une maison d'édition pour la publication d'un roman (compte d'éditeur), et dans le contrat il est indiqué que je cède les droits d'adaptation, de reproduction et de diffusion de l'ouvrage. La dimension qui m'intéresse le plus est la traduction (le roman ne se prête vraiment pas à une adaptation cinématographique...). Je me demandais si cette clause était classique, surtout pour un premier roman? Quel est le risque à céder les droits de traduction? J'ai cherché une réponse à cette question, mais je n'ai rien trouvé...
Merci beaucoup!
|
| | Nombre de messages : 370 Âge : 33 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 31/01/2017 | Lilia / Tapage au bout de la nuit Jeu 2 Mai 2024 - 19:39 | |
| Il me semble que c'est une clause de base, que la plupart des ME mettent dans leurs contrats, y compris alors qu'elles n'ont jamais fait de traduction. J'imagine que l'idée, c'est que dans le cas où tu deviennes hyper célèbre par la suite, elles puissent vendre les droits des livres précédents. Dans le cas où il s'agit d'une petite ME, qui ne ne cherche pas à vendre des trads ou autre, il n'est pas très très compliqué de demander à ce que cette clause soit retirée du contrat.
Perso, je ne l'ai pas fait, parce que je n'aurai personnellement rien fait de ce droit de traduction, mais possible que je fasse modifier des trucs sur cette partie, la prochaine fois : "traduction de tout ou d'une partie de l'oeuvre"... Heu, bah non ! La prochaine fois, je ferrai gaffe et, dans le doute, ça sera traduction de toute l'oeuvre ou rien. Pour mes livres en cours, ça me ferait un peu chier qu'on me traduise (je peux rêver), mais sans les passages queer explicites, par exemple. |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 35 Date d'inscription : 19/10/2023 | Aliuska222 / Homme invisible Jeu 2 Mai 2024 - 19:49 | |
| D'accord, merci! Je me demandais si l'éditeur ne fait rien pour trouver une piste pour la traduction, est-ce que je peux porter l'initiative de mon côté... Mais comme tu dis, les traductions sont rares de toute façon! En l'occurrence c'est un gros éditeur mais les premiers romans ne sont presque jamais traduits chez eux. |
| | Nombre de messages : 36 Âge : 16 Date d'inscription : 18/04/2024 | Lectrice / Petit chose Jeu 2 Mai 2024 - 19:57 | |
| Peut on savoir de quel éditeur il s'agit ? |
| | Nombre de messages : 370 Âge : 33 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 31/01/2017 | Lilia / Tapage au bout de la nuit Jeu 2 Mai 2024 - 20:05 | |
| Pour un gros éditeur, je ne sais pas si j'y toucherai (mais bon, on voit déjà que j'y touche pas chez mes petits éditeurs). Parce que s'il leur arrive de vendre des trad, même s'il ne vendent pas les droits du premier roman, si tu continue chez eux et que ça marche, ils peuvent vouloir vendre les droits du deuxième ou du troisième, puis ceux du 1er, par exemple.
Après, je dis ça, je ne m'y connais pas du tout en droit de trad. Mais comme je sais que je n'ai pas de contact dans le milieu, je peux bien céder mes droits, je ne saurai pas quoi en faire. Ou alors, je viens d'y penser, dans le cas où tu souhaites passer par un agent littéraire par la suite, ça peut valoir le coup de garder tes droits de trad, si ton agent peut s'en occuper pour toi. |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 35 Date d'inscription : 19/10/2023 | Aliuska222 / Homme invisible Jeu 2 Mai 2024 - 20:06 | |
| Pour l'instant j'évite par superstition, mais j'ouvrirai un sujet pour raconter le processus éditorial quand ça sera plus concret! Lire ceux qui ont été publiés sur le forum m'avait aidée |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 35 Date d'inscription : 19/10/2023 | Aliuska222 / Homme invisible Jeu 2 Mai 2024 - 20:10 | |
| - Lilia a écrit:
- Pour un gros éditeur, je ne sais pas si j'y toucherai (mais bon, on voit déjà que j'y touche pas chez mes petits éditeurs). Parce que s'il leur arrive de vendre des trad, même s'il ne vendent pas les droits du premier roman, si tu continue chez eux et que ça marche, ils peuvent vouloir vendre les droits du deuxième ou du troisième, puis ceux du 1er, par exemple.
Après, je dis ça, je ne m'y connais pas du tout en droit de trad. Mais comme je sais que je n'ai pas de contact dans le milieu, je peux bien céder mes droits, je ne saurai pas quoi en faire. Ou alors, je viens d'y penser, dans le cas où tu souhaites passer par un agent littéraire par la suite, ça peut valoir le coup de garder tes droits de trad, si ton agent peut s'en occuper pour toi. Ah oui, bien vu pour les droits des futurs textes (si futurs textes il y a!). Merci, c'est utile, honnêtement je voulais juste savoir si c'était la norme dans l'édition. Je me vois pas chipoter pour quelque chose qui risque de ne jamais se matérialiser. Et bien vu aussi pour les agents, même si là encore, à mon stade, j'en suis loin! Ce qui est drôle c'est que les personnes du milieu juridique auquel j'ai montré le contrat butent plutôt sur les droits cinématographiques. Il doit y avoir un roman sur ... un million qui est adapté? |
| | Nombre de messages : 370 Âge : 33 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 31/01/2017 | Lilia / Tapage au bout de la nuit Jeu 2 Mai 2024 - 20:43 | |
| A priori, ça me semble la norme (mais j'ai pas eu tant de contrats que ça, d'autres diront peut-être l'inverse). Après, c'est pas du chipotage : je connais quelqu'un, ventes à priori modestes, qui a vu son roman re-publié dans une maison canadienne et qui avait été approchée pour une BD. Une de mes amies, c'est aussi une adaptation en BD qui est à l'étude, sans aucune certitude bien sûr. Bon, évidemment, ce sont les ME qui ont géré/gèrent le truc, mais ça existe.
En revanche, ouais, les droits ciné... xD Enfin, on peut rêver, hein ! ^^ Quoi que... Je dis ça, mais je me suis intéressée pendant des années à l'écriture de scénario pour le grand et le petit écran. J'avais déjà biiiien potassé le sujet, suivis une formation (enfin, le début de la formation), commencé un traitement, attaqué la continuité dialoguée d'un court... Réussir à placer un scénario un jour est un peu un rêve de gamine. Dans ce cadre-là, *possible* que sur certaines histoire, je puisse demander les droits cinématographique. Bon, pas pour ma trilogie de fantasy, mais j'ai de la cosy mystery en stock et ça peut faire une mini-série assez sympa. Mais bon, on en est pas là, évidemment. |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 35 Date d'inscription : 19/10/2023 | Aliuska222 / Homme invisible Jeu 2 Mai 2024 - 20:58 | |
| Ca dépend des oeuvres bien sûr, si les tiennes peuvent se prêter au cinéma et que tu affectionnes l'écriture de scénario, c'est normal d'y songer! Perso je rêverais de faire de la traduction vers le français . Je sais aussi que la logique des traductions est parfois mystérieuse (ce qui la rend si belle), des livres qui sont traduits alors qu'ils ne se vendaient pas en France, et qui deviennent des succès à l'étranger. Mais au Canada, toujours en français du coup? Ou en anglais? |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Jeu 2 Mai 2024 - 21:16 | |
| Je me posais la même question il y a peu... plus pour les droits d'adaptation, en fait. Et j'ignore si c'est une bonne chose d'avoir ainsi "signé les yeux fermés", avec l'idée que de toutes les façons, bah, jamais une adaptation ne serait proposée... alors qu'en fait, on ne sait jamais. POUR INFO en spoiler quand même : - Spoiler:
Je sais de source sûre que le roman d'Agnès Ledig, "Marie d'en haut", a eu des propositions d'adaptation avec de très bons acteurs en plus, et que ça n'a pas pu se faire parce que les droits sont restés bloqués chez son premier éditeur, les Nouveaux Auteurs de mémoire....
Donc voilà, on signe les yeux fermés mais parfois, à tort...
|
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Ven 3 Mai 2024 - 0:36 | |
| Attention, à ma connaissance, "droits d'adaptation" ça inclut l'adaptation en livre audio, et ça, ça peut concerner n'importe quelle oeuvre.
Et puis la question importante : tu cèderais ces droits... mais avec quelle contrepartie ? Quelle rémunération en cas de traduction ou d'adaptation ?
D'une manière générale, je pense que c'est bien d'essayer de faire retirer les clauses dont l'éditeur n'a pas l'intention de faire usage.
"Vous avez prévu de publier une traduction de mon roman ?"
"Non".
"Bon, ça ne vous dérangerait pas de retirer cette clause du contrat, dans ce cas ?" |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 35 Date d'inscription : 19/10/2023 | Aliuska222 / Homme invisible Ven 3 Mai 2024 - 8:18 | |
| Le livre audio, c'est à part dans le contrat! En théorie, ils sont censés chercher à le traduire justement (j'ai juste peur qu'ils ne le fassent pas: je pourrai en effet leur poser la question de façon plus explicite). Et oui, le pourcentage est bien indiqué (et il est plutôt bon!). |
| | Nombre de messages : 1055 Âge : 40 Localisation : Au pays de l'Oiseau d'Or Date d'inscription : 12/07/2023 | Sarashina / Effleure du mal Jeu 23 Mai 2024 - 23:17 | |
| Je connais un auteur qui a une de ses nouvelles qui intéresse un réalisateur pour adaptation en film. A ce que je sais, il négocie lui même directement avec les personnes intéressées car il n'a pas cédé les droits d'adaptation à la ME, néanmoins comme il est reconnaissant à son éditeur d'avoir publié son recueil de nouvelles, il veut leur donner une part de ses bénéfices. |
| | Nombre de messages : 127 Âge : 34 Date d'inscription : 29/12/2023 | Le Manticore / Barge de Radetzky Ven 24 Mai 2024 - 5:40 | |
| Pour les droits d'adaptation de toute façon, on est pas censé faire un contrat à part? |
| |
|
|