J'écris sur ordinateur, avec de la musique sur les oreilles (généralement des musiques de type Two Steps From Hell). Je profite des moments où je suis seule, donc quand les enfants et le mari ne sont pas là (sinon c'est trop bruyant dans la maison).

J'y pense constamment ; l'histoire se construit dans mon esprit ou part en vrille, et lorsque l'ennui me gagne, je me mets à écrire.

Alors à la lecture de ce topic je me suis poser beaucoup de question comme d'habitude:
Faut-il être en condition pour écrire?
Ce conditionner comme si fallait ce forcer (c'est le sentiment que cela m'a donner)
A première vue j'aurais dis que peut-importe en vérité puisque même dans un mauvais jour avec que des mauvaise pensée l'écriture peut aider à mon sens à mettre des mots sur vos maux...
Mais au fond même dans ces jours mauvais il faut avoir l'idée d'écrire cela, de getter cela sur du papier et rassembler ce qu'on à getter éventuellement.
Quand à savoir si on va trouver un bout de papier, ou pour ma part je donne l'astuce du téléphone et l'appli notes (merci cette appli), pour getter ces idées pour soit pour les livrée tel quel ou en faire quelque chose plus tard (poème roman etc.
Et plus à mon sens ce qu'on va en faire est un projet long (roman) plus à il faut essayer de rassemblé ses idées qui s'ajoute à ce qu'on veut essayer de faire.
J'essaye de pas trop me conditionner et j'essaye de mener un projet par un projet correctement de A jusqu'à Z.
C'est mon coté homme des Cro-Magnon un seul truc à la fois sinon cela sera mal fait..
Cela doit-être pour cela que je reviens à la poésie le plus facilement parce que c'est vite terminé en fin en ce qui me concerne.
Espérant avoir fait avancé le débat.
MCJ

Hello, les JE ! Je reviens ici après quelques longs moins d'absence et je me dis que je vais faire un petit commentaire pour fêter ça :-)
J'adore écrire quand tout est calme, que j'ai de grandes plages horaires vides devant moi et que je me sens inspirée par l'univers Mais j'avoue qu'entre le boulot et le quotidien familial, ça devient de moins en moins le cas.
J'écris bien dans deux situations : sur mon téléphone portable quand je suis dans le train vers ou au retour du boulot (et que je suis assez réveillée le matin, je suis plus encline à sortir ledit téléphone le soir au trajet du retour) ou en après-soirée au moment où toute la ville s'endort et que ayant descendu un mug de thé, je me dis que ce serait bien d'avancer un peu sur l'oeuvre.
En général, je n'attends plus l'inspiration car j'ai remarqué que parfois ça décolle le mieux au moment où je n'ai pas fait de plan et où Netflix me fait de l'oeil. Donc j'ouvre mon fichier de façon assez régulière le soir et je tente d'avancer (en rédigeant la suite ou en revenant sur des passages problèmatiques). Marie Vareille que j'apprécie énormément considère qu'il ne faut pas attendre l'inspiration (que c'est une vision très francophone). Je me suis rendue compte qu'elle a raison avec toutefois un petit bémol personnel : à la place de l'inspiration, je parle plutôt de disponibilité d'esprit. Si je ne me sens pas un minimum "cool" et "alerte", je sais que je ferai mieux de faire autre chose ou je vais creuser ma dette de sommeil pour pas grand chose.  
Bonne semaine !

Bien le bonjour / bonsoir,
Merci pour ce sujet, qui ici résisterait à l'envie de s'épancher face à une telle question ?
Longtemps, j'ai cherché les conditions idéales de l'écriture, jusqu'à ce que la Muse descende des cieux (à moins que ça ne soit la dépression) pour me faire remarquer qu'on n'écrit jamais "grâce à", mais presque toujours "en dépit de".
C'est à dire que, partant du principe qu'il n'y a ni le temps, ni l'espace, ni le calme, ni le matériel souhaité et que le monde n'attend pas nos écrits pour tourner, l'activité en elle-même a quelque chose de clandestin. D'une certaine façon, c'est une bonne chose.
Pour répondre plus précisément, j'écris quand je n'ai pas le temps, dans une petite pièce où je n'ai pas de place, sur beaucoup de supports que je lie entre eux par des systèmes de renvois et de liens personnels. Les contraintes que je définis pour chaque texte sont une condition sine qua non pour me mettre rapidement au travail, peu importe le reste. La musique, évoquée par beaucoup, est souvent l'heureuse formule qui transforme la citrouille de la réalité en carrosse idéal du bébé écrivain.

Zinzol a écrit:

l'activité en elle-même a quelque chose de clandestin. D'une certaine façon, c'est une bonne chose.

Complètement d'accord ! Quand on écrit, on est seul face à son écran (ou sa feuille) avec nos idées, nos pensées, on choisit librement ce qu'on veut partager ou non. C'est une activité clandestine et libre.

En ce qui me concerne, j'écris au calme, souvent le matin quand j'ai les idées claires. Lorsque je suis tranquille, je me fais des sessions d'écriture l'après-midi avec un bon café. Ça peut arriver que je me pose sur mon PC portable au milieu du brouhaha, mais c'est rare, car je dois m'interrompre toutes les cinq minutes, ce n'est pas l'idéal.