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| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Lun 5 Fév 2024 - 10:52 | |
| Coucou ! Alors voilà, j'ai écrit un synopsis pour mon roman Viridia et je pense qu'il bloque quant aux soumissions. En tout cas, les murmures littéraires ne l'avaient pas du tout aimé en 2022... Donc j'aimerais avoir votre avis - Synopsis:
Dans un monde plus avancé technologiquement que le nôtre, Méthan est en guerre contre Viridia, un pays étrange où les soldats de Méthan disparaissent pour revenir chez eux l'esprit complètement annihilé. Le Colonel de Méthan est prêt à tout pour découvrir les raisons de cette perte d'esprit. Edon, le fils du Colonel et schizophrène, est choisi pour infiltrer Viridia afin d’enquêter sur le devenir des soldats de Méthan. Une mission suicide organisée par son père pour se débarrasser de celui qui entache sa réputation. Viridia s’organise autour d’une politique méritocratique organisée de trois classes sociales parfaitement équilibrées ; méritant, inconvenant et déviant. Edon est frappé par une flore étouffante à chaque recoin de vie et une odeur de pollen qui lui brûle les poumons. Une fois devenu membre officiel de Viridia, Edon est immédiatement immergé dans le système viridien, où des points lui sont attribués en fonction de ses actions afin de déterminer son statut social, représentatif de son mérite. À sa plus grande horreur, Edon découvre que les citoyens de Viridia sont tellement engoncés dans le système qu’ils ne voient pas ses failles, persuadés que tous sont effectivement jugés de manière impartiale. Peut-être qu’Edon hallucine, que ses sens le trompent, que toutes ses interprétations sont la matérialisation d'un chagrin. Ses repères n'existent plus, il se sent fou. La vérité n'est plus synonyme de la réalité. Jusqu’au jour où il rencontre Zelo, un soldat méritant de Viridia, à la nationalité tout autant étrangère que la sienne. Quand Edon découvre que le pollen qui imprègne ses poumons est une drogue et que la viande est imbibée d’une substance aliénante, il ne s’agit plus seulement de propagande, mais d'asservissement par la médecine calmante. Il est déjà trop tard. Viridia sait tout depuis toujours. Une longueur d'avance grâce à des micros cachés qui trahissent Edon. Il est emprisonné à son tour, tout comme ses anciens alliés, et la vérité s'offre à lui. Ils sont victimes d’une expérience scientifique visant à transformer l’ADN de ses prisonniers pour créer des armes de guerre humaines. L’objectif est de leur conférer une force surhumaine aux prisonniers et de les contrôler mentalement. Mais les chercheurs ne parviennent qu’à des échecs, renvoyant leurs ennemis avec le cerveau lavé afin de dissimuler ce secret au reste du monde. Une réussite signifie la mort du cobaye. Un échec entraîne la suppression de sa mémoire. Edon est une réussite. Mais étant considéré comme un ennemi, le risque qu’il utilise sa puissance contre eux persiste. Il est fusillé et laissé pour mort dans une forêt, là où sont disposés les cadavres à l’existence effacée. Son pays d’origine le récupère le cœur encore battant. C'était sa chance de tout dénoncer. Une fois revenu à lui, Edon raconte tout ce qu'il a vu à ses supérieurs et à son père. Mais personne ne le croit : son père se moque de lui, expliquant qu’il est sans intérêt et psychologiquement endommagé. Alors, ils l'envoient dans un hôpital psychiatrique, une nouvelle prison supposée bienveillante. C'est la fin, il ne croit plus en lui-même et se pense fou. Mais la réalité le rattrape lorsque Zelo le libère de ce calvaire et lui avoue tout. Il avait raison depuis le premier jour, sur tout. Enfin, à quoi bon ? Ils ne peuvent pas changer le monde à deux, alors tant pis. Si toutefois, il n'hallucinait pas.
Merci !! |
| | Nombre de messages : 3772 Âge : 40 Pensée du jour : /kick lundi Date d'inscription : 19/03/2018 | Mardi / Panda de Bibliothèque Lun 5 Fév 2024 - 11:02 | |
| Il y aurait sûrement deux-trois petites choses à corriger mais globalement ton syno me semble bien en termes de structure, du moins je n'y ai rien vu, hormis dans le dernier paragraphe, qui justifierait objectivement un tel rejet. Ce qui me pose question, c'est la fin : est-ce bien la fin de ton roman ? Si oui, on a donc un roman qui se finit par "bon, on peut rien faire, tant pis", puis par "haha mais en fait, si ça se trouve toute cette histoire était une hallu !!"... euh, non ? Et qu'est-ce que Zelo lui avoue quand il le libère ? Tu ne parles pas de ce que Zelo aurait pu faire dans son dos où connaître sur Viridia. Enfin pour moi, c'est surtout le dernier paragraphe qui pose souci, il crée des questions auxquelles il ne répond pas, en plus de décrire une fin qui me semble vraiment bancale.
| Ta gueule, c'est cosmique. |
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| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Lun 5 Fév 2024 - 11:18 | |
| En fait, je finis le roman sur une explication de la liberté, parce qu'ils sont enfin libres, loin de Viridia et Méthan, ils ne se préoccupent plus de ces pays. Et j'explique que même s'il était bien mort dans la forêt d'Hulon, ou bien s'il était encore enfermé dans l'HP, il était libre. Mais je crois que c'est une fin un peu pourrie finalement - Citation :
- Et qu'est-ce que Zelo lui avoue quand il le libère ? Tu ne parles pas de ce que Zelo aurait pu faire dans son dos où connaître sur Viridia.
Oui c'est vrai ça ! Je vais arranger ça Merciiii pour ton avis ! |
| | Nombre de messages : 3772 Âge : 40 Pensée du jour : /kick lundi Date d'inscription : 19/03/2018 | Mardi / Panda de Bibliothèque Lun 5 Fév 2024 - 11:22 | |
| - hodobema a écrit:
- En fait, je finis le roman sur une explication de la liberté, parce qu'ils sont enfin libres, loin de Viridia et Méthan, ils ne se préoccupent plus de ces pays. Et j'explique que même s'il était bien mort dans la forêt d'Hulon, ou bien s'il était encore enfermé dans l'HP, il était libre. Mais je crois que c'est une fin un peu pourrie finalement
Décrite comme ça elle a l'air beaucoup plus intéressante et travaillée en tout cas, et je ne l'avais pas du tout comprise comme ça dans ton synopsis...
| Ta gueule, c'est cosmique. |
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| | Nombre de messages : 1265 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2022 | Mika / Tentatrice chauve Lun 5 Fév 2024 - 11:25 | |
| Coucou Hodobema, Je n’ai pas bien compris non plus certains points de ton synopsis. Voici ce que je retravaillerais : - L’introduction des noms : j’ai d'abord cru que Méthan était un personnage, puis une ville avant de comprendre que c’était un pays. De plus, je pense qu'il est inutile d’introduire le colonel car tu n’y fais plus référence par la suite. - Je ne comprends pas ce que fait Edon une fois sur place ni comment il réussit à s’infiltrer parmi les rangs ennemis. - Je n’ai pas compris non plus comment il est démasqué. - Ensuite Edon est un échec du programme ce qui implique qu’on lui efface la mémoire. Pourquoi ne le font-ils pas ? Comment peut-il tout raconter ensuite ? - À la fin, pourquoi personne ne le croit ? Je n’ai pas compris. Ils devraient se dire qu’il a subi le même trauma que les autres soldats non ? Pourquoi ils l'enferment en HP sans se poser de questions ? Mes notes de lecture : - Spoiler:
Dans un monde plus avancé technologiquement que le nôtre, Méthan [qu’est-ce que Méthan ? Un pays ? J’ai cru que c'était le nom de ton héros principal en lisant pénard] est en guerre contre Viridia, un pays étrange [pourquoi étrange ?] où les soldats de Méthan disparaissent pour revenir chez eux l'esprit complètement annihilé [comment ça disparaissent puis réapparaissent ? Je reformulerais, car ce n’est pas clair à mes yeux]. Le Colonel [pas de majuscule, majuscule seulement dans les dialogues ou quand on s’adresse au colonel] de Méthan est prêt à tout pour découvrir les raisons de cette perte d'esprit.
Edon, le fils du Colonel et schizophrène, est choisi pour infiltrer Viridia afin d’enquêter sur le devenir des soldats de Méthan. Une mission suicide organisée par son père pour se débarrasser de celui qui entache sa réputation. Viridia s’organise autour d’une politique méritocratique organisée de trois classes sociales parfaitement équilibrées ; méritant, inconvenant et déviant. [à remonter plus haut ? Car là tu as ici la raison de pourquoi ce pays est étrange]
Edon est frappé par une flore étouffante à chaque recoin de vie et une odeur de pollen qui lui brûle les poumons [je comprends qu'il découvre les propriétés de ces fleurs plus loin, mais je pense que cette phrase est inutile dans le syno]. Une fois devenu membre officiel de Viridia [inutile aussi car tu dis qu’il s’infiltre juste avant donc je me dis que tu te répètes], Edon est immédiatement immergé dans le système viridien, où des points lui sont attribués en fonction de ses actions afin de déterminer son statut social, représentatif de son mérite. À sa plus grande horreur, Edon découvre que les citoyens de Viridia sont tellement engoncés dans le système qu’ils ne voient pas ses failles, persuadés que tous sont effectivement jugés de manière impartiale. [inutile]
Peut-être qu’Edon hallucine, que ses sens le trompent, que toutes ses interprétations sont la matérialisation d'un chagrin. Ses repères n'existent plus, il se sent fou. [inutile, j’avancerais dans l’histoire. Ici tu as trois phrases qui ne la font pas avancer. Je veux savoir ce que fait Edon une fois infiltré ?] La vérité n'est plus synonyme de la réalité. Jusqu’au jour où il rencontre Zelo, un soldat méritant de Viridia, à la nationalité tout autant étrangère que la sienne. Quand Edon découvre [comment ?] que le pollen qui imprègne ses poumons est une drogue et que la viande est imbibée d’une substance aliénante, il ne s’agit plus seulement de propagande, mais d'asservissement par la médecine calmante. Il est déjà trop tard.
Viridia sait tout depuis toujours [le pays le sait ? La formulation est étrange]. Une longueur d'avance grâce à des micros cachés qui trahissent Edon [phrase sans verbe]. Il est emprisonné à son tour [comment ? Il était avec un autre soldat juste avant. Et que faisait-il avec cet autre soldat ? Tu ne le dis pas], tout comme ses anciens alliés, et la vérité s'offre à lui. Ils sont victimes d’une expérience scientifique visant à transformer l’ADN de ses prisonniers pour créer des armes de guerre humaines. L’objectif est de leur conférer une force surhumaine aux prisonniers [leur en trop] et de les contrôler mentalement. Mais les chercheurs ne parviennent qu’à des échecs, renvoyant leurs ennemis avec le cerveau lavé afin de dissimuler ce secret au reste du monde. [pourquoi ne les tuent-ils pas ?]
Une réussite signifie la mort du cobaye [cohérence ? tu viens de dire qu’ils les relâchaient la phrase d’avant, pas qu’ils mourraient]. Un échec entraîne la suppression de sa mémoire [tu as plusieurs phrases là-dessus, c’est confusant]. Edon est une réussite. Mais étant considéré comme un ennemi [ah ils l’ont démasqué ?], le risque qu’il utilise sa puissance contre eux persiste. Il est fusillé et laissé pour mort dans une forêt, là où sont disposés les cadavres à l’existence effacée.
Son pays d’origine le récupère le cœur encore battant [comment ? S’ils connaissent l’existence de cette fosse, pourquoi n’agissent-ils pas avant ?]. C'était sa chance de tout dénoncer. Une fois revenu à lui [revenu à lui ? Il était juste évanoui ? Tu dis laissé pour mort avant], Edon raconte tout ce qu'il a vu à ses supérieurs et à son père. Mais personne ne le croit : son père se moque de lui, expliquant qu’il est sans intérêt et psychologiquement endommagé. Alors, ils l'envoient dans un hôpital psychiatrique, une nouvelle prison supposée bienveillante. C'est la fin, il ne croit plus en lui-même et se pense fou. Mais la réalité le rattrape lorsque Zelo le libère de ce calvaire et lui avoue tout. Il avait raison depuis le premier jour, sur tout. Enfin, à quoi bon ? Ils ne peuvent pas changer le monde à deux, alors tant pis. Si toutefois, il n'hallucinait pas. [Je ne comprends rien à la fin - tu veux dire que tout ça, tout le livre n'était qu'un rêve ?]
Ce n'est que mon humble avis pour te donner quelques pistes. N'hésite pas à revenir vers moi si tu as des questions |
| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Lun 5 Fév 2024 - 16:03 | |
| Merciii pour les critiques ! Je l'ai corrigé mais je ne suis toujours pas super satisfaite : - Synopsis:
Dans un monde plus avancé technologiquement que le nôtre, le pays de Méthan est en guerre contre Viridia – un pays étrange, dirigé par une politique méritocratique organisée de trois classes sociales parfaitement équilibrées ; méritant, inconvenant et déviant – où les soldats de Méthan sont capturés puis relâchés l'esprit complètement annihilé. Méthan est prêt à tout pour découvrir les raisons de cette perte d'esprit. Edon, soldat de Méthan et schizophrène, est choisi pour infiltrer Viridia afin d’enquêter sur le devenir de ses alliés. Une mission suicide organisée par son père toxique, colonel de Méthan, pour se débarrasser de celui qui entache sa réputation. Edon est frappé par une flore étouffante à chaque recoin de vie et une odeur de pollen qui lui brûle les poumons. Il est immédiatement immergé dans le système viridien, où des points lui sont attribués en fonction de ses actions afin de déterminer son statut social, représentatif de son mérite. À sa plus grande horreur, Edon découvre que les citoyens de Viridia sont tellement engoncés dans le système qu’ils ne voient pas ses failles. Peut-être qu’Edon hallucine, que ses sens le trompent, que toutes ses interprétations sont la matérialisation d'un chagrin. Ses repères n'existent plus, il se sent fou. La vérité n'est plus synonyme de la réalité. Jusqu’au jour où il rencontre Zelo, un soldat méritant de Viridia, à la nationalité tout autant étrangère que la sienne, avec lequel il se rapproche. Edon est certain : Zelo sait la vérité sur la politique répressive de Viridia. Mais celui-ci ne cède pas, fidèle à son pays d’accueil. Lorsqu'Edon réalise que le pollen qui imprègne ses poumons est une drogue, et que la viande est saturée d'une substance aliénante, son éveil survient un jour où il prend conscience de son obsession pour la viande. À ce stade, il ne s'agit plus seulement de propagande, mais d'un asservissement orchestré par une médecine aux propriétés apaisantes. Malheureusement, il est déjà trop tard. Les dirigeants de Viridia savent tout depuis toujours. Une longueur d'avance grâce à des micros cachés qui trahissent Edon. Il est emprisonné à son tour – après qu’une de ses collègues l’ait dénoncé – tout comme ses anciens alliés, et la vérité s'offre à lui. Ils sont victimes d’une expérience scientifique visant à transformer l’ADN de ses prisonniers pour créer des armes de guerre humaines. L’objectif est de conférer une force surhumaine aux prisonniers et de les contrôler mentalement. Mais les chercheurs ne parviennent qu’à des échecs, renvoyant leurs ennemis avec le cerveau lavé afin de dissimuler ce secret au reste du monde. Une réussite signifie la mort du cobaye. Edon incarne cette réussite. Mais étant considéré comme un ennemi, le risque qu’il utilise sa puissance contre eux persiste. Il est fusillé et laissé pour mort dans une forêt, là où sont disposés les cadavres à l’existence effacée. Lors d’une bataille entre Méthan et Viridia, son pays d’origine le récupère le cœur encore battant. C'était sa chance de tout dénoncer. Edon raconte tout ce qu'il a vu à ses supérieurs et à son père. Mais personne ne le croit : son père se moque de lui, expliquant qu’il est sans intérêt et psychologiquement endommagé. Alors, ils l'envoient dans un hôpital psychiatrique, une nouvelle prison supposée bienveillante. C'est la fin, il ne croit plus en lui-même et se pense fou. Mais la réalité le rattrape lorsque Zelo le libère de ce calvaire et lui avoue tout : Viridia drogue bien ses citoyens pour les asservir. Il avait raison depuis le premier jour, sur tout. Enfin, à quoi bon ? Ils ne peuvent pas changer le monde à deux, alors tant pis.
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| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 6 Fév 2024 - 12:30 | |
| J'ai écrit aussi sur l'univers et les perso de mon roman pour le formulaire du concours Big Bang, dites moi ce que vous en pensez - Spoiler:
L’univers de Viridia
L'environnement de Viridia est singulier, un pays gouverné par la végétation qui s'étend de manière étouffante sur le sol, les murs et les toits. Les lierres, les lobélies, les feuilles d'ambroisie et les hortensias créent une atmosphère tropicale, même à l'intérieur des bâtiments où des peintures d'oiseaux de paradis, des strelitzias, symboles de la liberté, ornent les murs. Une humidité persistante donne l'impression d'une pluie constante, propice à l'épanouissement des fleurs.
L'histoire de Viridia remonte à plusieurs années lorsque le pays a acquis son indépendance, brisant les liens qui le liaient à Méthan. Depuis lors, le mystère entoure les événements à l'intérieur de Viridia. Les tentatives de Méthan pour reprendre ce territoire se soldent par le retour de soldats au cerveau lavé. La méthode militaire demeure une énigme.
La politique de Viridia se structure en une méritocratie divisée en trois classes sociales distinctes. Les "méritants" forment l'élite sociale, adulée par tous. Les "inconvenants", équivalents de la classe moyenne, représentent la majorité de la population et servent les méritants. En bas de l'échelle sociale, les "déviants" servent les inconvenants et exécutent des tâches ingrates. Les instructeurs, au-dessus des méritants socialement, dirigent la population.
Pour évoluer dans cette hiérarchie sociale, Viridia a mis en place un système de points. Chaque tâche accomplie, notamment au travers du travail, permet de gagner des points, tandis que chaque infraction aux règles fait perdre des points. Lors d'un bilan semestriel, ceux ayant cinquante points ou plus montent d'une classe sociale, tandis que ceux avec zéro points ou moins rétrogradent socialement, se retrouvant avec seulement dix points.
Le système totalitaire de Viridia maintient sa domination en utilisant la flore comme moyen de contrôle. Le pollen, véritable drogue, se diffuse dans l'air, asservissant les citoyens. Ces derniers deviennent dociles, perdent leur individualité et adoptent la politique spécifique de Viridia. Seuls les instructeurs, conscients de cette pratique, portent des masques lorsqu'ils se déplacent à l'extérieur. De manière supplémentaire, les dirigeants de Viridia introduisent la drogue dans la viande, anéantissant ainsi tout moyen de rébellion pour les citoyens.
Les personnages de Viridia
Edon Dahl, le protagoniste de Viridia, est un jeune homme d'une vingtaine d'années, luttant depuis plusieurs années contre la schizophrénie et ses hallucinations auditives et visuelles quotidiennes. Bien que sa maladie compromette son rôle de soldat dans l'armée, où il est envoyé de force par son père toxique, dirigeant de l'armée de Méthan (ennemi de Viridia), Edon est déterminé et courageux. Contraint d'agir en tant qu'espion à Viridia, il aspire à réussir sa mission pour prouver à son père sa valeur. Malgré la maladie qui le consume, Edon se bat avec résolution. Cependant, la schizophrénie, flirtant avec la dépression, le pousse à remettre en question ses choix. Entre l'abandon et la persévérance pour son père, il est déchiré. Lorsqu'il est laissé pour mort, Edon se trouve confronté à un choix crucial : succomber ou survivre. Optant pour la survie, il cherche à démontrer au monde sa valeur et son droit à une existence significative. Malgré sa survie physique, son père, refusant de reconnaître son courage, le pousse à bout mentalement. Heureusement, Zélo, son unique ami rencontré à Viridia, le soutient, lui permettant de s'épanouir. En quittant Méthan et Viridia pour une nouvelle vie, Edon se libère de l'emprise de son père grâce à l'amitié et à la possibilité d'un avenir différent. Par ailleurs, Edon, étant végétarien, s'abstient de consommer de la viande. Cette particularité confère à sa résistance à la drogue de Viridia une robustesse bien supérieure à celle que les dirigeants auraient souhaitée. Cependant, un jour, Edon cède à la tentation et décide de goûter à la viande, commettant ainsi une grave erreur. Il se retrouve aliéné, tout comme les autres citoyens, à l'exception de Zelo, son ami et instructeur à Viridia, qui l'assiste pour le sortir de cet état et dénoncer la politique répressive de Viridia.
Zelo Vester réside à Viridia depuis de nombreuses années, bien qu'il soit originaire d'un autre pays. Malgré son statut de l'un des meilleurs soldats de Viridia et sa réussite en tant qu'instructeur malgré ses origines, ses collègues le craignent en raison de la méfiance qu'ils éprouvent à son égard. Prêt à tout pour s'intégrer, Zelo accepte la politique répressive de Viridia et garde secrètes ses propres luttes intérieures. Cependant, lors de sa rencontre avec Edon, Zelo découvre en lui une résonance particulière, notamment en observant les cicatrices de scarification sur le poignet d'Edon. Il réalise immédiatement que Edon traverse une période de dépression, une épreuve qu'il connaît bien. Alors qu'Edon insiste pour comprendre la politique énigmatique de Viridia, Zelo finit par succomber à sa propre volonté de rester silencieux et développe un lien étroit avec Edon au fil des épreuves qu'ils affrontent ensemble. En constatant qu'Edon tombe sous l'emprise de la drogue, Zelo l'aide à prendre conscience des pratiques immorales de Viridia envers ses citoyens. Lorsqu'Edon retourne dans son pays d'origine, Zelo le rejoint, cherchant à le sauver aussi bien sur le plan physique (de l'hôpital psychiatrique) que psychologique (en le libérant de l'emprise de son père). Zelo se trouve ainsi déchiré entre son désir de fuir son passé, de s'intégrer dans une nouvelle société, et l'amitié profonde qu'il ressent pour Edon, qui le pousse à dénoncer la politique oppressive de Viridia. Malgré ces conflits internes, Zelo demeure une personne guidée par la morale et le courage, cherchant avant tout le bien-être de son ami.
Octave, un soldat étranger arrivé à Viridia, est confronté au rejet en raison de ses origines. Malgré cette adversité, il conserve un optimisme qui le distingue en tant que bon soldat. Avec près de soixante-dix points, surpassant le seuil requis de cinquante pour devenir instructeur, ses aspirations sont entravées par ses origines, mais sa persévérance demeure inébranlable. Malheureusement, sa totale aliénation se manifeste par une passion démesurée pour la viande de Viridia, révélant des signes de dépendance à la drogue qui le domine. Octave tente avec difficulté de s'intégrer à la société viridiane, mettant tout en œuvre pour accumuler le plus de points possible et obsédé par l'idée de gravir les échelons. Malgré ces aspirations, il reste avenant et sociable, particulièrement envers Edon. Les deux deviennent rapidement amis, Octave mettant tout en œuvre pour que Edon se sente bien au sein de Viridia. Lors d'une bataille entre Méthan et Viridia, Octave disparaît, laissant Edon persuadé de sa mort au front. Cependant, à son retour à Méthan, Edon découvre avec surprise qu'Octave est présent. En réalité, Octave était un espion envoyé par Méthan, ayant une mission similaire à celle d’Edon. Asservi par Viridia, Octave ne perçoit pas la politique du pays comme répressive et défend l'État, allant à l'encontre des paroles d'Edon qui n'est pas pris au sérieux. Octave, se montrant égoïste, trahit Edon et le rejette pour plaire au dirigeant de l'armée de Méthan, le père d’Edon, qui discrédite son propre fils.
Ashia, instructrice émérite de Viridia, se distingue par son attitude hautaine et détachée, arborant un caractère bien trempé qui intimide Edon dès le premier abord. Leur relation débute sur des bases peu amicales, Edon ne l'apprécie guère, et elle s'en accommode parfaitement. Cependant, malgré son indifférence affichée, elle organise des sessions d'entraînement avec Edon comme sanction, créant une proximité inattendue entre eux. Au fil du temps, Ashia apprend à connaître Edon et ressent le désir sincère de l'aider à s'intégrer dans la société viridiane. Cependant, elle conditionne son aide à une condition précise : Edon doit s'éloigner des étrangers, y compris Octave et Zelo. Ashia nourrit une aversion envers les étrangers, les considérant comme une menace pour l'équilibre de Viridia. Leur expérience d'un régime politique différent leur permet, selon elle, de déceler l'objectif répressif de Viridia. Elle tente alors de convaincre Edon de se tenir à l'écart de la politique viridiane afin de ne pas perturber l'ordre établi. En réalité, Ashia est fermement convaincue de la cohérence de la politique répressive de Viridia. Cette politique lui accorde des privilèges, et égoïstement, elle fait tout en son pouvoir pour la maintenir en place, même au détriment de rendre Edon complètement aveuglé et soumis.
Miciiii |
| | Nombre de messages : 832 Âge : 59 Localisation : A l'ouest Pensée du jour : Le passé n'existe plus, le futur pas encore: il faut vivre au présent ! Date d'inscription : 29/08/2023 | Maxaler / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 6 Fév 2024 - 13:54 | |
| - Le synopsis du 05/02 à 10h52:
A la lecture du synopsis, je comprends bien les différents éléments.
J'ai quelques interrogations relatives aux tenants et aboutissants.
Le premier paragraphe indique que 2 pays sont en guerre et que les soldats de Méthan disparaissent pour revenir amnésiques. Du coup je visualise une occupation de Viridia par Méthan (comme la France était occupée par l'Allemagne entre 39 et 45). Si c'est le cas, tu pourrais ajouter cette information, genre: Dans un monde plus avancé technologiquement que le nôtre, le pays de Méthan a envahi celui de Viridia. Lorsque les occupants reviennent chez eux, ils ont l'esprit complètement annihilé. Le Colonnel... Plus loin, avec le paragraphe sur les expériences, je comprends plutôt que c'est une guerre de type tranchées avec des prisonniers et que les prisonniers deviennent des cobayes. Du coup tu pourrais préciser en remplaçant "où les soldats de Méthan disparaissent " par "où les soldats de Méthan faits prisonnier sont renvoyés chez eux... "
La phrase: Edon est frappé par une flore étouffante à chaque recoin de vie et une odeur de pollen qui lui brûle les poumons. me parait un peu trop forte pour que le lecteur ne se dise pas: dès que tu pénètres dans le territoire de Viridia tu es agressé par une odeur qui te brûle les poumons: du coup c'est facile de comprendre que le souci vient de là et en plus, si c'est invivable, tu reste pas dans le pays. Tu pourrais nuancer en disant au contraire que le pollen n'a pas d'odeur (c'est beaucoup plus insidieux) donc les soldats ne se méfient pas, perdent petit à petit la mémoire sans comprendre d'où ça vient et ensuite c'est trop tard.
Quelques détails: quand tu dis "et que la viande est imbibée", pourquoi juste la viande et pas toute la nourriture? Si c'est la nourriture, autant écrire nourriture... Viridia sait tout depuis toujours. Un pays ne sait pas: les dirigeants de Viridia savent depuis toujours (serait mieux je pense) Une réussite signifie la mort du cobaye. Un échec entraîne la suppression de sa mémoire. Donc un échec signifie le renvoi du prisonnier à Méthan pour être en raccord avec le 1er paragraphe. Du coup, pourquoi tu dis "là où sont disposés les cadavres à l’existence effacée."? Ce serait pas mieux "là où sont disposés les cadavres dont l'expérience a échouée"?
Idem pour la fin que des remarques précédentes: à deux, ils peuvent faire quelque chose. Et si Zelo était originaire de Viridia mais disposait d'un ADN qui lui permettait de ne pas être comme les autres? Il fait semblant d'être soumis. En rencontrant Edon, il comprend que ses dirigeants sont malveillants et du coup il vient en aide à Edon. Ensemble, ces deux personnes exclues de leur société vont s'allier pour faire éclater la vérité.
- L'univers de Viridia du 06/02 à 12h30:
J'ai du mal à comprendre le système de points. Selon moi, il faudrait que tu complètes avec un seuil minimum/maximum plus facile à comprendre. Lors d'un bilan semestriel, les habitants dont le nombre de points se situe entre 50 et 100 restent dans leur classe sociale. Ceux dont le nombre de points dépasse 100 montent dans la classe supérieure et ceux dont le nombre de points est inférieur à 50 descendent. Ainsi, un individu qui est inconvenant avec 65 points au compteur, s'il gagne 40 points, va passer méritant avec 105 points. Le semestre suivant, s'il perd 10 points, il redevient inconvenant avec 95 points mais proche de remonter méritant s'il gagne des points. Tu vois si ça te va.
Le personnage d'Edon n'est pas de Méthan? Du coup comment est-il protagoniste de Viridia?
Ashia nourrit une aversion envers les étrangers: attention, une aversion devrait l'empêcher de devenir amie d'Edon: peut-être une méfiance/suspicion/surveillance serait moins marqué et permettrait au lecteur d'accepter qu'elle change d'avis? (ou alors elle tombe amoureuse d'Edon mais je ne vois nulle part de liens amoureux entre les personnages)
- Le synopsis du 05/02 à 16h03:
Du coup celui là est bon et je n'ai juste que des détails organisée de trois classes sociales: en trois classes il se sent fou.: il se sent devenir fou (en principe, quand on est fou, on ne le sent plus...) Edon est certain : Zelo sait la vérité : mettre un "que" à la place des ":" rendrait la phrase plus fluide à lire et "connaît" plutôt que "sait" Lorsqu'Edon réalise ... son éveil survient un jour où : un peu déséquilibré: Le jour où il prend conscience de son obsession pour la viande, Edon réalise... Une longueur d'avance : Ils ont une longueur... l’ADN de ses prisonniers: leur ADN suffit puisqu'on sait qu'il est prisonnier avec les autres (phrase précédente et suivante) psychologiquement endommagé.: j'associe davantage endommagé à un mécanisme: instable, dérangé, incontrôlable ...? Enfin, à quoi bon ? Ils ne peuvent pas changer le monde à deux, alors tant pis.: je proteste énergiquement! Cette fin n'est pas acceptable. Haut les cœurs les gars, à vous deux vous pouvez dénoncer le système et vous en sortir par la même occasion. Vive la révolution !!!
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| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 6 Fév 2024 - 16:12 | |
| Coucou Max, merci pour tes remarques ! Je viens de me rendre compte d'une giga incohérence dans mon synopsis : ils font des tests sur les prisonniers et tuent les réussites... Genre à quoi sert les tests alors ? Bref, je voulais dire que les tests se font sur les prisonniers puis quand ils auront réussi leurs tests, le "vaccin" (je sais pas comment appeler ça) sera donné aux soldats alliés. - Citation :
- Et si Zelo était originaire de Viridia mais disposait d'un ADN qui lui permettait de ne pas être comme les autres?
Oui alors peut-être pour un tome 2 si celui-là fonctionne (je n'avais pas prévu de faire une suite) mais là, dans ce roman, je préfère laisser cette fin ou ils sont désespérés et ne se préoccupent plus de cette guerre - Citation :
- Le personnage d'Edon n'est pas de Méthan? Du coup comment est-il protagoniste de Viridia?
Si, il vient de Méthan, il est envoyé à Viridia. Mais en fait c'est plus compliqué dans le roman il vient d'un autre pays que Méthan et Viridia, mais à la suite de la mort de sa mère, il quitte son pays pour rejoindre son père à Méthan, puis il est envoyé à Viridia comme espion parce qu'il n'a pas le physique des habitants de Méthan - Citation :
- (ou alors elle tombe amoureuse d'Edon mais je ne vois nulle part de liens amoureux entre les personnages)
Dans la V1 c'était le cas mais j'ai changé ça finalement - Citation :
- je proteste énergiquement! Cette fin n'est pas acceptable. Haut les cœurs les gars, à vous deux vous pouvez dénoncer le système et vous en sortir par la même occasion. Vive la révolution !!!
Encore merci pour ton aide |
| | Nombre de messages : 242 Âge : 35 Date d'inscription : 14/10/2023 | Calathea / Autostoppeur galactique Mar 6 Fév 2024 - 23:11 | |
| Hello ! Voici ce que j'aurais à dire : - Citation :
- organisée de trois classes
En trois classes comme dit plus haut - Citation :
- Méthan est prêt à tout pour découvrir les raisons de cette perte d'esprit.
Je mettrais bien "Les habitants de Méthan", ou "la classe dirigeante de Méthan" ou quelque chose comme ça. Comme le synopsis commence et que le nom fait un peu humain, je trouve que ce serait plus clair. - Citation :
- Il est emprisonné à son tour – après qu’une de ses collègues l’ait dénoncé – tout comme ses anciens alliés, et la vérité s'offre à lui. Ils sont victimes d’une expérience scientifique visant à transformer l’ADN de ses prisonniers pour créer des armes de guerre humaines.
C'est juste depuis qu'il est prisonnier, du coup ? - Citation :
- je voulais dire que les tests se font sur les prisonniers puis quand ils auront réussi leurs tests, le "vaccin" (je sais pas comment appeler ça) sera donné aux soldats alliés.
Ah oui, je n'avais pas forcément compris ça. D'où vient le vaccin, on le donne à qui ? Si on le donne aux soldats alliés, pourquoi craindre qu'Edon se retourne contre eux ? (puisqu'il est prisonnier et cobaye, non ?) Je m'embrouille. - Citation :
- Enfin, à quoi bon ? Ils ne peuvent pas changer le monde à deux, alors tant pis.
La fin en elle-même n'est pas illégitime, c'est la façon de formuler qui fait un peu plouf. Il faudrait le tourner de façon plus positive, comme un choix assumé, plutôt que comme un choix par dépit. Là, on se dit "C'est ballot". Mais avec quelque chose du genre "Il ne peuvent pas changer le monde à deux, alors ils préfèrent vivre ensemble et fuir pour profiter de la liberté à laquelle ils n'ont jamais pu goûter" ou autre, ça passerait mieux. Pour l'univers : - Citation :
- Lors d'un bilan semestriel, ceux ayant cinquante points ou plus montent d'une classe sociale, tandis que ceux avec zéro points ou moins rétrogradent socialement, se retrouvant avec seulement dix points.
Pour Maxaler, ce n'est pas assez détaillé, je dirais que ça l'est peut-être trop. En gros, à chaque bilan semestriel, ils peuvent monter ou descendre en grade selon leur nombre de points. Dans les personnages : - Citation :
- Il réalise immédiatement que Edon
qu'Edon - Citation :
- Avec près de soixante-dix points, surpassant le seuil requis de cinquante pour devenir instructeur, ses aspirations sont entravées par ses origines, mais sa persévérance demeure inébranlable.
Je dirais que le début de la phrase n'est pas nécessaire, et qu'elle pourrait commencer à "ses aspirations sont entravées..." Mais du coup, ces pays n'étaient-ils pas en guerre ? Octave était à fond avec Viridia, du coup, et c'est bien cet État-là qu'il défend ? - Citation :
- Asservi par Viridia, Octave ne perçoit pas la politique du pays comme répressive et défend l'État, allant à l'encontre des paroles d'Edon qui n'est pas pris au sérieux. Octave, se montrant égoïste, trahit Edon et le rejette pour plaire au dirigeant de l'armée de Méthan, le père d’Edon, qui discrédite son propre fils.
Comment se fait-il que le père prenne le parti de l'ennemi, dans ce cas ? Je veux bien qu'il ait honte de son fils et veuille s'en débarrasser, mais dans ce cas, il me semble quand même que d'autres devraient voir la situation de façon plus objective et prendre la menace en considération. Ou j'ai mal compris et malgré sa volonté de s'intégrer, Octave est de nouveau du côté de Méthan et fait du zèle ? Mais même dans ce cas, pourquoi ne dit-il pas simplement la vérité ? - Citation :
- même au détriment de rendre Edon complètement aveuglé et soumis.
"quitte à rendre Edon...", ou alors, juste "au détriment d'Edon" Sinon, ça a l'air pas mal en fait ! |
| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mer 7 Fév 2024 - 11:36 | |
| Coucou ! Merci pour tes suggestions. Je corrige ça vite ! - Citation :
- D'où vient le vaccin, on le donne à qui ? Si on le donne aux soldats alliés, pourquoi craindre qu'Edon se retourne contre eux ?
Le vaccin est créé par les dirigeants de l'armée Viridiane, et non, ils le donnent pas aux soldats alliés pour le moment parce qu'il n'est pas abouti. Ils le donnent aux prisonniers le temps que ça aboutisse. Ouais, c'est vraiment pas clair Voici mon synopsis corrigé : - Synopsis:
Dans un monde plus avancé technologiquement que le nôtre, le pays de Méthan est en guerre contre Viridia – un pays étrange, dirigé par une politique méritocratique organisée en trois classes sociales parfaitement équilibrées ; méritant, inconvenant et déviant – où les soldats de Méthan sont capturés puis relâchés l'esprit complètement annihilé. Les dirigeants de Méthan sont prêts à tout pour découvrir les raisons de cette perte d'esprit. Edon, soldat de Méthan et schizophrène, est choisi pour infiltrer Viridia afin d’enquêter sur le devenir de ses alliés. Une mission suicide organisée par son père toxique, colonel de Méthan, pour se débarrasser de celui qui entache sa réputation. Edon est frappé par une flore étouffante à chaque recoin de vie et une odeur de pollen qui lui brûle les poumons. Il est immédiatement immergé dans le système viridien, où des points lui sont attribués en fonction de ses actions afin de déterminer son statut social, représentatif de son mérite. À sa plus grande horreur, Edon découvre que les citoyens de Viridia sont tellement engoncés dans le système qu’ils ne voient pas ses failles. Peut-être qu’Edon hallucine, que ses sens le trompent, que toutes ses interprétations sont la matérialisation d'un chagrin. Ses repères n'existent plus, il se sent devenir fou. La vérité n'est plus synonyme de la réalité. Jusqu’au jour où il rencontre Zelo, un soldat méritant de Viridia, à la nationalité tout autant étrangère que la sienne, avec lequel il se rapproche. Edon est certain que Zelo connait la vérité sur la politique répressive de Viridia. Mais celui-ci ne cède pas, fidèle à son pays d’accueil. Le jour où il prend conscience de son obsession pour la viande, Edon réalise que le pollen qui imprègne ses poumons est une drogue, et que la viande est saturée d'une substance aliénante. À ce stade, il ne s'agit plus seulement de propagande, mais d'un asservissement orchestré par une médecine aux propriétés apaisantes. Malheureusement, il est déjà trop tard. Les dirigeants de Viridia savent tout depuis toujours. Ils ont une longueur d'avance grâce à des micros cachés qui trahissent Edon. Il est emprisonné à son tour – après qu’une de ses collègues l’ait dénoncé – tout comme ses anciens alliés, et la vérité s'offre à lui. Ils sont victimes d’une expérience scientifique visant à transformer l’ADN pour créer des armes de guerre humaines. L’objectif est de conférer une force surhumaine aux soldats alliés, une fois que le vaccin est validé, et de les contrôler mentalement. Mais les chercheurs ne parviennent qu’à des échecs, renvoyant leurs ennemis avec le cerveau lavé afin de dissimuler ce secret au reste du monde. Une réussite sur un prisonnier signifie la mort du cobaye, du moins, jusqu’à être certain que l’expérience fonctionne correctement. Edon incarne cette réussite. Mais étant considéré comme un ennemi, le risque qu’il utilise sa puissance contre eux persiste. Il est fusillé et laissé pour mort dans une forêt, là où reposent les cadavres des individus dont l'expérience a réussi. Lors d’une bataille entre Méthan et Viridia, son pays d’origine le récupère le cœur encore battant. C'était sa chance de tout dénoncer. Edon raconte tout ce qu'il a vu à ses supérieurs et à son père. Mais personne ne le croit : son père se moque de lui, expliquant qu’il est sans intérêt et psychologiquement instable. Alors, ils l'envoient dans un hôpital psychiatrique, une nouvelle prison supposée bienveillante. C'est la fin, il ne croit plus en lui-même et se pense fou. Mais la réalité le rattrape lorsque Zelo le libère de ce calvaire et lui avoue tout : Viridia drogue bien ses citoyens pour les asservir. Il avait raison depuis le premier jour, sur tout. Enfin, à quoi bon ? Ils ne peuvent pas changer le monde à deux, alors ils choisissent de vivre ensemble et de fuir pour savourer la liberté qu'ils n'ont jamais connue. - Citation :
- Pour Maxaler, ce n'est pas assez détaillé, je dirais que ça l'est peut-être trop. En gros, à chaque bilan semestriel, ils peuvent monter ou descendre en grade selon leur nombre de points.
Ah ben du coup je sais pas quoi faire - Citation :
- Mais du coup, ces pays n'étaient-ils pas en guerre ? Octave était à fond avec Viridia, du coup, et c'est bien cet État-là qu'il défend ?
En gros, c'est un soldat de Méthan envoyé à Viridia, mais il s'est fait brainwashed par Viridia donc quand il revient à Méthan, il dit que la politique de Viridia est correcte etc - Citation :
- Comment se fait-il que le père prenne le parti de l'ennemi, dans ce cas ? J
Il prend pas parti de l'ennemi mais il a la version d'Octave et celle d'Edon qui se contredisent, son père préfère croire celle d'Octave Encore merci ! |
| | Nombre de messages : 752 Âge : 24 Localisation : France Date d'inscription : 06/07/2016 | Trôme / Le Chevalier sans épines Ven 9 Fév 2024 - 12:31 | |
| Coucou hodo Je ne suis pas un grand lecteur de dystopies ni un grand connaisseur de ses codes. Toutefois, comme tu as récemment pris la peine de commenter mon synopsis, il m'a semblé logique de lire le tien. Mon avis est à prendre avec des pincettes ! De plus, je n'ai pas lu toutes les réponses apportées ci-dessus. Il est possible que je répète certaines remarques. - Citation :
- Dans un monde plus avancé technologiquement que le nôtre,
À titre personnel, je ne suis pas friand des comparaisons avec notre propre monde lorsque l'histoire se déroule entièrement dans un univers secondaire. C'est sûrement un sujet fort intéressant à débattre. Je propose de reformuler ainsi : "Dans un monde technologiquement avancé" ou "Dans un monde aux avancées technologiques". - Citation :
- Viridia s’organise autour d’une politique méritocratique organisée de trois classes sociales parfaitement équilibrées ; méritant, inconvenant et déviant.
Je pinaille sur la forme, mais 'une politique méritocratique organisée en trois classes sociales" passerait mieux à mon sens. Sur le fond, la réponse se trouve sûrement dans le roman avec davantage de contexte, mais pour l'instant, à la seule lecture du synopsis, j'ai du mal à voir la distinction entre les inconvenants et les déviants. Pour moi, ces deux termes signifient la même chose, dans le sens où je vois les individus classés en tant que tels comme des marginaux, des rebelles, des bannis, des gens que la société rejette. Pour moi, ce sont deux catégories similaires. Pourquoi ne pas les regrouper en une seule catégorie, dans ce cas ? À moins que le terme "inconvenants" désigne les ennemis politiques de Viridia, et le mot "déviants" soit pris dans un contexte clinique/médical. - Citation :
- L’objectif est de leur conférer une force surhumaine aux prisonniers et de les contrôler mentalement.
Puisque tu mentionnes déjà les prisonniers dans cette phrase, le pronom "leur" me semble redondant. - Citation :
- Mais la réalité le rattrape lorsque Zelo le libère de ce calvaire et lui avoue tout. Il avait raison depuis le premier jour, sur tout. Enfin, à quoi bon ? Ils ne peuvent pas changer le monde à deux, alors tant pis. Si toutefois, il n'hallucinait pas.
"Ils ne peuvent pas changer le monde à deux, alors tant pis" Cette phrase respire l'optimisme Je trouve la phrase finale assez intriguante : et si toute cette histoire n'était en définitive qu'une hallucination ? Toutefois, je rejoins Mardi sur le dénouement bancal ou, du moins, expéditif. J'ai l'impression que certaines questions restent en suspens. |
| | Nombre de messages : 108 Âge : 33 Date d'inscription : 03/01/2024 | Raven Twelve / Barge de Radetzky Sam 10 Fév 2024 - 15:59 | |
| Hello ! Si d'autres expériences de lecture t'intéressent, j'ai pris le temps de lire ton synopsis une fois, et pas les commentaires annexes, pour être sûr de te livrer "mon" expérience de cette lecture unique. Pour ma part, j'ai eu l'impression de passer à côté des 3/4 de ce que tu as écrit. J'ai globalement compris qu'il a y avait une guerre entre deux pays, dans le futur, et qu'un schizophrène fils de colonel est envoyé dans le camp adverse pour... infiltrer... un laboratoire qui laverait les cerveaux de soldats avant de les renvoyer chez eux ? Je suis passé à côté de tout le reste car j'ai eu l'impression d'être noyé dans des détails sans importance pour un synopsis. Aussi : - Je n'ai pas correctement appréhendé la structure de ton récit - Je n'ai pas compris la question narrative / le message. - Je suis passé à côté du thème. - Je ne suis pas sûr que la fin de ton synopsis soit la fin de ton récit. - Je ne suis pas sûr d'avoir compris quels étaient les enjeux. Dès le début, j'étais perdu : - Citation :
- Le Colonel de Méthan
Si Méthan est un pays, alors je ne vois pas pourquoi il n'y aurait qu'un colonel (pour moi, faisant fonction du soldat le plus haut gradé possible sur le terrain - mais je suis peut-être biaisé par Stargate). À titre d'exemple, il y a 5000 lieutenants-colonels en France. À la limite, dire "un colonel" ou "Le Maréchal des Armées" ou "un Amiral". - Citation :
- le fils du Colonel et schizophrène, est choisi pour infiltrer Viridia afin d’enquêter sur le devenir des soldats de Méthan.
Alors, je ne suis ni soldat, ni réserviste, ni psychologue, mais de choisir d'envoyer un schizophrène pour une mission d'espionnage et d'infiltration me semble être la palme d'or des mauvaises idées, devançant même le coup d'un soir sans protection avec la vieille garde des travailleuses du sexe. C'est dire. - Citation :
- Viridia s’organise autour d’une politique méritocratique organisée de trois classes sociales parfaitement équilibrées ; méritant, inconvenant et déviant.
Edon est frappé par une flore étouffante à chaque recoin de vie et une odeur de pollen qui lui brûle les poumons. - Ici, je n'ai pas compris pourquoi tu assembles ces deux idées : d'un côté, tu parles de politique, de l'autre de la nature ? Ces deux phrases sont structurées comme une comparaison, mais elles n'en sont pas une. - De plus, je doute fortement que trois classes sociales soient parfaitement équilibrées surtout quand elles semblent inclure une classe "parias". Pour le reste, je suis passé à côté parce que ces quelques éléments m'ont tellement '"surpris" que j'ai attendu une réponse à ces questions jusqu'au bout. J'espère que ce retour t'aidera |
| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Lun 12 Fév 2024 - 19:47 | |
| Eh bien... Merci ! - Citation :
- Alors, je ne suis ni soldat, ni réserviste, ni psychologue, mais de choisir d'envoyer un schizophrène pour une mission d'espionnage et d'infiltration me semble être la palme d'or des mauvaises idées, devançant même le coup d'un soir sans protection avec la vieille garde des travailleuses du sexe. C'est dire.
Mais je l'explique dans la phrase d'après. Puis, ce n'est pas parce qu'on est schizophrène qu'on ne peut pas faire correctement son travail - Citation :
- De plus, je doute fortement que trois classes sociales soient parfaitement équilibrées surtout quand elles semblent inclure une classe "parias".
C'est le principe d'une dystopie, que d'apparence, ça paraisse équilibré et parfait mais qu'au fond, ça ne l'est pas |
| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Jeu 7 Mar 2024 - 13:46 | |
| Bon, je ne sais pas où poser cette question et j'ai pas envie de ouvrir un topic pour ça donc je le demande ici : d'après vous, combien doit-on mettre de prénoms dans un synopsis maximum ? Je suis en train de refaire un synopsis pour mon projet fantastique, et j'ai quand même 13 perso tous plus ou moins principaux. C'est difficile d'écrire le synopsis sans mettre les prénoms mais je sais aussi qu'il ne faut pas trop en mettre, au risque de perdre le lecteur/l'éditeur. Donc voilà, je me demandais. |
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