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 Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...

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Plumerose
   
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Sans vouloir citer aucun nom de ME, je tiens vraiment à ce que le noms de la ME reste anonyme" :


- la ME a lu le manuscrit envoyé, semble être à la fois emballée mais pas vraiment. Le considère publiable mais semble s'en foutre un peu en même temps...

- mais qui, suite à la demande de l'auteur, donne des conseils précis pour l'amélioration du roman (sans quoi, il ne sera pas publié de toutes les façons). Ce n'est pas un travail trop difficile, en fait, mais il y a une partie à rédiger. Clairement.

- si l'auteur ne le fait pas, la ME ne va pas lui courir après, alors qu'elle a tenu des propos presque dithyrambiques au sujet de la plume de l'auteur).

- l'auteur trouve que c'est difficile de retravailler son manuscrit pour une ME qui semble s'en foutre un peu, mais l'acceptera peut-être si retravail, et encore ce n'est pas sûr, et la réponse n'arrivera sans doute qu'au bout de six mois après retravail et ré-envoi du manuscrit.

QUESTION : je fais ou pas ? J'avoue que j'ai du mal à m'y remettre, car j'aurais eu besoin d'être "un peu portée", de savoir que la ME tient à ce roman, et "croit en lui".
Spoiler:

LE TRUC : bon, c'est une ME qui place bien, qui vend bien, donc je me dis que je DOIS tenter, mais le coeur n'y est pas, n'y est plus...


Je veux bien vos avis, conseils, etc...  sachant que bien sûr, la décision finale me revient.

PS : c'est pas tellement la somme de retravail qui me rebute, mais le manque d'enthousiasme de la ME + le risque d'un second refus de publication malgré le retravail en fonction des directives.

Spoiler:

Merci de m'avoir lue (et désolée pour les ( ) ouvertes et souvent mal refermées Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...  1f62c Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...  1f605 !!)

 
Azaby
   
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Salut

Pour me trouver à peu près dans la même situation, tout dépend de mon interlocuteur.

Si c'est une petite maison ou une maison que je ne connais pas trop, je ne retravaillerais pas sans contrat. Si c'est une maison en laquelle j'ai confiance et que j'ai discuté au téléphone avec l'éditeur, je pose un compromis : une partie du retravail se fait sans contrat, mais j'attends un contrat avant de terminer la refonte.

L'idée est de minimiser ton investissement personnel, tout en considérant que l'éditeur n'a pas à s'engager sur ton texte s'il n'y croit pas en l'état.
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Azaby a écrit:
Salut

Pour me trouver à peu près dans la même situation, tout dépend de mon interlocuteur.

Si c'est une petite maison ou une maison que je ne connais pas trop, je ne retravaillerais pas sans contrat. Si c'est une maison en laquelle j'ai confiance et que j'ai discuté au téléphone avec l'éditeur, je pose un compromis : une partie du retravail se fait sans contrat, mais j'attends un contrat avant de terminer la refonte.

L'idée est de minimiser ton investissement personnel, tout en considérant que l'éditeur n'a pas à s'engager sur ton texte s'il n'y croit pas en l'état.

C'est une ME d'assez bonne taille, mais pas non plus la grosse énorme ME...

Oui, c'est ça : "minimiser l'investissement", car en l'état, la ME ne croit pas trop en mon texte (sinon, elle serait plus engageante), mais elle y croit un peu quand même, sinon, elle m'aurait dit "non" clairement, y'a trop de retravail, trop de choses qui ne vont pas... (du moins, je le suppose... )

En fait, c'est l'élan qui me manque, du coup.
Spoiler:

_________________________________

EDIT :

Purée, si la ME devait passer par là...   je crois qu'elle se dirait direct : "bon, celle-là, on va pas la signer du tout !!!" Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...  1f605  Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...  1f606
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


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Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Jimilie Croquette a écrit:
Spoiler:

Ah mince... je me disais aussi que c'était pas sûr, côté discrétion, mon truc...  Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...  1f606  Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...  1f60e

Spoiler:
 
K.Holmes
   
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K.Holmes  /  Autostoppeur galactique


Je préfère envoyer mon manuscrit a 200 ME plutôt que le retravailler pour une ME sans aucune garantie.

Je ne le ferai que si j'étais entièrement d'accord avec l'ensemble des retours de la ME. En gros si je traitais leur retour et demande comme une bêta lecture.
Si ils me proposent de changer des trucs qui, pour moi-même, semble améliorer l'histoire, alors oui, puisque je ne fais que y gagner. En revanche si c'est juste pour qu'il le publie je ne le ferai jamais.

Après, moi je fais pas d'envoie donc avis à prendre avec d'énormes pincettes lol
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Je crois bien qu'on est embarquées dans la même galère. C'est ça poulette. Moi j'ai fait ce qu'on m'a dit et j'attends la réponse depuis 4 mois. C'est franchement pas cool.
 
Liréo
   
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Coucou
à mon avis, tu devrais te poser et réfléchir à ce que tu veux pour ton roman: tes aspirations en terme de publication et en terme d'amélioration du manuscrit. Si, comme le dit K.Holmes, tu considères que ce qu'ils te proposent ajouterait objectivement de la valeur à ton texte et que ça te plait, fonce, et retravailles-le pour le rendre meilleur, tu ne feras qu'y gagner. Mais si c'est une orientation particulière que l'éditeur souhaite donner au texte, mais que tu ne juges pas spécialement indispensable, alors, va peut-être voir ailleurs si ton roman ne plait pas tel qu'il est. De mon expérience quand ça n'a été "ni un oui ni un non", ça a été un "non" au final, même après un retravail (sur conseils de la ME) et 6 mois d'attente.
Spoiler:
Ton manuscrit est visiblement plus ou moins "publiable" en l'état, il n'a peut-être juste pas encore rencontré la maison qui saura le défendre à sa juste valeur.
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Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


My two cents, c'est mon intuition, elle est peut-être fausse, mais comme tu nous demandes notre ressenti...

Je pense que cette ME ne va pas te signer, parce qu'ils ne font pas de thriller "normalement". Leur marché c'est la Romance. Quand ils font des concours thriller, ils s'associent avec des partenaires commerciaux pour sortir des one-shot avec une énorme com et un gros tirage. Mais hors de ces opérations fulgurantes, je ne pense pas qu'un thriller intéresse leur lectorat.
Je pense donc qu'au fond, ils n'ont pas vraiment envie de sortir ton roman. T'as pas gagné, next-.

A mon avis tu as davantage de chances d'être publiée ailleurs. Regarde les ME spécialisées thriller ?
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Ahava-brumes
   
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Si tu attends le soutien et l'enthousiasme d'un éditeur pour te lancer, tu risques d'attendre longtemps. Ça arrive, bien sûr, mais la plupart du temps, il faut nager dans le vide.
À mon avis, ton meilleur allié dans cette aventure, c'est toi, pas la ME. Donc à toi de voir si tu te sens l'envie, le panache, la motivation de continuer sans placer non plus trop d'espoirs en un aboutissement heureux avec l'éditeur.

Mettons que tu retravailles ton texte à mort, sans trop d'envie, mais parce qu'il le faut, que la ME l'accepte, que tu le publies. Tu pourrais tout autant être écoeuré d'avoir produit une histoire forcée et qui au fond ne te ressemble pas, ou ne corresponde pas à tes ambitions, tes affinités créatives.

Le point déterminant dans cette situation, c'est vraiment toi, ton rapport au texte et à l'écriture. Si ça marche avec l'éditeur, c'est tout bénef, si ça ne marche pas, tant pis. Veux-tu retravailler ton thriller ? Acceptes-tu de lui donner une fin autre que prévue ? Que vas-tu gagner de cette expérience ? Penses-tu qu'elle va t'enrichir?
Si tu pars démoralisée, ce n'est pas la peine. Réfléchie à tes propres ambitions et vois dans quelle mesure cela pourrait s'accorder avec une nouvelle soumission.

Ton texte a été remarqué, et pour cela je te félicite. Mais là aussi, attention. Un texte remarqué, ce n'est pas une déclaration d'amour, encore moins un souhait de mariage. Derrière, il y a des contraintes économiques, un catalogue à respecter, une chaîne de livres capricieuse, et un espace de publication limité. Donc les éditeurs peuvent très bien remarquer un texte, reconnaitre ses qualités, le sélectionner en tant que finaliste d'un concours et puis ne pas le publier, même après re-travail. Ça ne change rien à leurs compliments, mais il faut contextualiser ces compliments, les ancrer dans une réalité et une situation.

Si c'est la ME à laquelle je pense, elle me semble coutumière d'égrener des retours encourageants à sa communauté car c'est cette communauté qui lui assure (entre autre) une certaine assise sur les réseaux sociaux. Les retours sont là pour émuler l'audience. Oui, c'est génial d'être finaliste et cela montre que ton texte a un certain potentiel, mais cela ne modifie en rien les contraintes du marché.

On choisit 3, 4 ou 5 finalistes, parce que dans un concours, il faut bien des concurrents; il n'y a pas de promesse de publication derrière, à part à l'égard du lauréat. Si une publication ultérieure se concrétise, il faut un texte béton, qui justifie une publication (sans le tremplin d'un prix) et un investissement commercial. Être finaliste ne suffit pas. Je pense que ça te permet juste d'être lu avec un peu plus d'attention qu'un nobody lors de la phase de re-soumission.

Force à toi! Ce n'est pas facile, mais je t'envoie pleins de bonnes ondes.  I love you
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Un peu pareil et pas vraiment pareil.
Le "pas vraiment pareil" : moi j'ai eu un retour vraiment impliqué, et bien communicatif du plaisir ressenti à la lecture de mon texte. Une vraie lecture donc, avec des remarques intéressantes, qui ont abouti à une étape correction que j'ai menée jusqu'au bout. Je précise que l'éditrice s'est montrée très impliquée là aussi, elle est d'un excellent niveau de français, ce qui a rendu les choses agréables y compris en cas de désaccord (elle est assez intégriste, très académique, et je ne voulais pas adhérer à tous ses avis, sinon le texte n'avait plus aucune saveur (par ailleurs, parfois elle se trompait, c'est moi qui avais raison, gnarf gnarf, gnarf  :mrgreen: )

Le "un peu pareil", c'est que pour moi aussi c'est une "petite maison" (beaucoup plus petite que celle dont il est question dans ce fil) mais surtout, là où je me retrouve par rapport à la situation évoquée, c'est que ce vrai plaisir de lecture que j'avais ressenti de la part de l'éditrice me semble s'être totalement évanoui. Je devais être éditée en septembre, mais en juin  la maison d'édition m'a annoncé ne pas pouvoir éditer 2 livres de front, et qu'ils en avaient déjà un en cours, et que donc le mien serait "un peu repoussé".
Depuis, je n'ai volontairement pas repris contact avec la maison d'édition (j'ai quand même surveillé qu'ils n'avaient pas fermé), juste pour voir si je comptais vraiment un peu pour eux dans leurs projets éditoriaux.
Aucune nouvelle.
Je précise qu'aucun contrat n'avait été signé, je suis donc libre de présenter mon manuscrit ailleurs, et c'est ce que je vais faire.

Donc pas vraiment le même cas, et je n'ai pas de réponse à donner à Plumerose, mais je comprends tout à fait ce sentiment de "ne pas savoir si on intéresse vraiment l'éditeur alors qu'il nous a montré des signes d'intérêt" car c'est ce que je ressens depuis le dernier contact avec cet éditeur dont je parle. C'est frustrant
Et s'ils reviennent vers moi, franchement je m'interroge sur la suite que je donnerai.
 
Arnina
   
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Arnina  /  Clochard céleste


J'ai l'impression que ces façons de faire sont devenues "normales" dans le milieu. Je suis également passée par là (des mois avec un "peut-être" qui n'engage à rien, qui me fait retravailler sans garantie, et qui permet d'allonger les délais à l'envi du côté de l'éditeur alors que je n'ai jamais eu une seule seconde de retard de mon côté). Cette aventure s'est finie avec un oui, donc ça passe la pommade.
Mais la souffrance psychologique est intense pour nous, auteurs. J'ai souffert d'être incomprise par mes proches pendant cette période. Les "Alors, c'est pour quand ?" auxquels je ne pouvais répondre. Les sourires timides quand le sujet était abordé. Les soupçons : beaucoup pensaient que j'avais reçu un non, et n'osais pas leur dire. Venant d'autres milieux que celui de l'édition, les gens ont du mal à croire qu'un "peut-être" puisse durer des années. Pour eux, c'est "aberrant" comme façon de faire. Sans compter que c'est très bloquant pour les autres projets, et ça fait mal à la confiance en soi. Ce sujet me touche car il m'a très affectée mentalement au point d'avoir des conséquences sur ma vie perso et ma santé. Je souhaite bien du courage à tous les auteurs qui sont dans cette barque en ce moment pale
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Je vous remercie infiniment pour toutes vos réponses détaillées, vos réflexions fines et argumentées, qui vont beaucoup m'aider.

Je reviendrai relire toutes vos réponses sous peu, et plusieurs fois, même.

Merci !!!  Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...  1f443  Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr...  1f60d
 
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Invité  /  Invité


Je suis dans le même cas que Plumerose. Finaliste aussi, je n'ai pas gagné cela va sans dire.

Avant la finale, il m'a été conseillé, entre autre, de ne pas laisser mon intrigue à la traine. Je l'ai donc renforcée et j'ai tenu compte des autres conseils qui m'ont été donnés.

Ça ne m'a pas suffi à l'emporter. J'ai donc dit à l'éditrice que je supposais qu'il n'était pas la peine de retravailler le texte. Elle m'a gentiment répondu " Si, bien sûr, au contraire".

On imagine à quel point ce genre de réponse est galvanisant. S'est ensuivi de nombreux échanges de mails, tous plus passionnants les uns que les autres. En gros, mon intrigue prenait trop de place au détriment de la romance.

Ben mince alors, ce coup ci c'était l'inverse !

J'ai donc retravaillé mon texte dans le sens où me le conseillait. Je ne regrette pas parce que j'étais d'accord avec l'idée. Il faut dire que c'était ma première darkromance, je ne connaissais pas le genre.

J'ai renvoyé le texte en interne il y a 4 mois. Silence. L'éditrice m'avait précisé qu'elle ne relirait pas elle-même et ferait passer à l'équipe.

Avec le recul, cette information veut tout dire à mon avis. Soit je n'aurai pas de réponse, soit elle sera négative si je la demande.

Je ne comprends pas cette manière d'agir. Je ne la trouve pas sympa du tout. Du coup, ce genre de concours c'est terminé pour moi. Mais l'expérience était super, j'avoue. Il faut bien tirer un peu de positif.
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Arnina a écrit:
Mais la souffrance psychologique est intense pour nous, auteurs. J'ai souffert d'être incomprise par mes proches pendant cette période. Les "Alors, c'est pour quand ?" auxquels je ne pouvais répondre. Les sourires timides quand le sujet était abordé. Les soupçons : beaucoup pensaient que j'avais reçu un non, et n'osais pas leur dire. Venant d'autres milieux que celui de l'édition, les gens ont du mal à croire qu'un "peut-être" puisse durer des années. Pour eux, c'est "aberrant" comme façon de faire. Sans compter que c'est très bloquant pour les autres projets, et ça fait mal à la confiance en soi. Ce sujet me touche car il m'a très affectée mentalement au point d'avoir des conséquences sur ma vie perso et ma santé. Je souhaite bien du courage à tous les auteurs qui sont dans cette barque en ce moment pale

Témoignage très touchant Arnina, à la fois en lui-même, et aussi parce qu'il me ramène à cette sorte de souffrance : c'était face à l'éditeur de mon premier roman, une expérience qu'en 2021 j'ai racontée ici en long en large et en travers car elle m'a démolie, et je ne remercierai jamais assez la patience et l'écoute de beaucoup ici, qui m'ont crue et soutenue.
Je dis "qui m'ont crue" car l'attitude de l'éditeur (pas n'importe lequel), une fois le contrat signé - contrat dont j'ai compris après quoi qu'il ne devait rien à un véritable intérêt pour mon roman, mais que je le devais à une vulgaire histoire de quota - a changé radicalement, et été d'une goujaterie qui a frisé la perversion dans les rares phrases que j'ai pu obtenir de lui (avant un silence total).
Tout ce que tu dis du malaise qu'on ressent alors face aux proches, à leurs questions pressantes ou gênées, à ce que ça déclenche comme déconsidération de toi-même, je l'ai d'autant plus vécu que je ne suis pas une personne qui ose, ou qui a foi en ses capacités. Pas une battante quoi (pour les autres oui, mes enfants en premier lieu, mais pas pour moi). Néanmoins ça n'a pas affecte ma vie privée, ça m'a juste fait rentrer encore un peu plus dans ma coquille. Mais que ça ait affecté ta santé, oui ça me paraît une conséquence tout à fait possible, et c'est aussi pourquoi ton témoignage m'apparaît comme très vrai et très touchant.
 

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