Oui c'était en 2021. Et je ne voulais pas aller en justice mais justement l'éviter par une procédure amiable, dont ma première interlocutrice m'avait justement dit qu'elle coulait quasiment de source, dans la mesure où les fautes de l'éditeur étaient si criantes qu'il aurait lui-même accepté une procédure amiable. Encore eût-il fallu qu'elle soit menée avec les bons arguments, ce qui n'a pas été le cas puisque l'avocat n'a pu que me donner... un modèle de lettre de mise en demeure (?!).
Mais encore une fois, je suis consciente que ça a été une question de personne, et non de syndicat en tant que tel.

Je m'étais renseignée (je suis syndiquée dans mon premier métier) mais il faut avoir été publié.e à compte d'éditeur pour pouvoir adhérer. Yapluka !

D'accord, je comprends mieux, merci pour les détails, Emsi !

Sanelle a écrit:

Je m'étais renseignée (je suis syndiquée dans mon premier métier) mais il faut avoir été publié.e à compte d'éditeur pour pouvoir adhérer. Yapluka !

J'ai cru comprendre que la ligue, qui s'est fondée d'abord sur une volonté de représenter les auteurices dont l'écriture est l'activité principale, où le "statut professionnel" qu'elle défend peut sembler manquer d'inclusivité, réfléchit sur ce point. C'est ce qui était communiqué sur les réseaux. Je ne suis pas certaine que le discours réel suive. S'ils songeaient inclure les autoédités, le critère de sélection serait certainement le chiffre des ventes...
On peut comprendre qu'ils veuillent se battre pour un statut professionnel qui permette d'en vivre à temps plein ( on parle d'un SMIC, hein, à l'heure actuelle ) ce qui implique d'être prudent sur ce qui caractérise ce statut.
Mais cela pose question pour la représentativité du syndicat.

Boutdemachine a écrit:

Sanelle a écrit:

Je m'étais renseignée (je suis syndiquée dans mon premier métier) mais il faut avoir été publié.e à compte d'éditeur pour pouvoir adhérer. Yapluka !

J'ai cru comprendre que la ligue, qui s'est fondée d'abord sur une volonté de représenter les auteurices dont l'écriture est l'activité principale, où le "statut professionnel" qu'elle défend peut sembler manquer d'inclusivité, réfléchit sur ce point. C'est ce qui était communiqué sur les réseaux. Je ne suis pas certaine que le discours réel suive. S'ils songeaient inclure les autoédités, le critère de sélection serait certainement le chiffre des ventes...
On peut comprendre qu'ils veuillent se battre pour un statut professionnel qui permette d'en vivre à temps plein ( on parle d'un SMIC, hein, à l'heure actuelle )  ce qui implique d'être prudent sur ce qui caractérise ce statut.
Mais cela pose question pour la représentativité du syndicat.

À l'exception des rares auto-édités qui ont des revenus suffisamment significatifs pour avoir des répercussions fiscales (et encore leurs problématiques sont différentes), je ne vois pas vraiment l'intérêt d'un syndicat d'auteurs professionnels pour les écrivains en AE.

La plupart des requêtes adressées à ce genre de syndicat concernent les relations avec l'éditeur, notamment dans un contexte contractuel ou administratif/fiscal. C'est pour défendre les droits d'auteurs dans le marché du livre qu'existent ces structures. Et par là, j'entends marché du livre conventionnel, régi par les différents rôles de chacun (libraires, illustrateurs, diffuseurs, distributeurs, éditeurs, commerciaux...).

Les auto-édités existent parallèlement à ce monde-là. Ils font face à leurs propres problématiques... mais ils ne s'intègrent pas à la grande machinerie nationale du livre, ils ne sont donc pas sous la pression des autres engrenages de ce monde. Ils ont bien sûr d'autres thématiques d'importance, d'autres préoccupations et d'autres combats... mais je ne vois pas l'intérêt qu'aurait une cotisation annuelle à un organisme d'auteurs professionnels pour ce genre de profil (sauf si, encore une fois, on parle de l'extraordinaire minorité d'AE vivant exclusivement de leurs revenus d'auto édition).