Cher(e)s JE,

Pourquoi n'écririons- nous pas au futur ? Pourquoi n'écririons- nous qu'au passé et au présent ?

Nous vieillirons donc restreint par ce cadre et demanderons à nos enfants de se projeter dans l'avenir, alors même que nous leur apprendrons à rêver, à penser et à ne réfléchir qu'au présent et au passé. Ou peut-être que nous pourrions commencer à penser réellement au futur.

Dans l'attente de vos réponses à venir.

Qui saura, qui sera, kissera... ?  (Mike B)

Le futur sera l'avenir de l'écriture et c'est sur JE que naîtra cette tendance littéraire qui portera au sein de son écriture une dynamique d'espoir.
Rien ne nous empêchera de choisir cette voie et d'emprunter ce chemin narratif jusque là peu exploré.

Le chemin sera surement rude, mais il suffira d'un texte portant cet élan pour qu'une génération entière d'écrivain... Bref, ce sera formidable. Vous verrez !

Bonsoir,

Je ne poste pas souvent ici, mais je souhaiterais demander à la modération de sévir sur ce topic tendancieux et à la limite de la provocation.

Je suis sidéré par certaines opinions formulées plus haut, et puis j'ai encore des paillettes partout à cause de Mawu.

Je reviendrai plus tard écrire un pavé de soixante lignes pour étayer mon propos, mais je vous laisse avec une citation du chef d'œuvre de l'audiovisuel français : "Elle est où la poulette ?"

A bon entendeur.


( c'est bon, je crois que j'ai choppé la plume pour les discussions Agora )

Je pense que ça doit exister, des romans écrits au futur. Mais ça sort tellement des normes que ça doit déranger, genre moi ça me dérangerait perso.
Moi, j'ai écrit un roman en "tu" où le narrateur interpellait le lecteur, bah ça a flop parce que c'est trop inhabituel

Puis bon, comme ce qu'on disait sur la chatbox : vous étiez nombreux à penser qu'on ne peut pas écrire au passé si un perso est mort, parce que bah comment il fait pour raconter son histoire ? Bah c'est pareil avec le futur : comment peut-il raconter son histoire s'il ne l'a pas déjà vécue ?

qué sera sera... 
Il sera une fois, dans une section tumultueuse, une vaillante Mawu, qui posera les bonnes questions. 
Outre les facilités narratives qu'offre le présent et le passé, puisque nous pensons chronologiquement, le futur est prometteur, je trouve. Rien que d'y penser ça m'émoustille de possibilités, j'ai l'impression de penser en quatre dimensions. Je trouverai une narration au futur/conditionnel très à propos pour des histoires de voyages temporels, par exemple ; des choses qui cassent un peu le cerveau.

Si des gens ont des recommandations de textes écrits au futur, je suis preneuse (sauf commandements, et autres textes religieux, bien sûr)

Mika sera donc le premier brave à embrasser la plume du futur pour guider les générations à venir.

Tout comme Smogo sera le premier à représenter la voix de la masse grondante qui continuera de s'opposer au progrès.

Et Hodo la première à questionner les limites des avancées.

Quand à Radischat elle sera probablement la savante folle qui mènera mille expériences qui mèneront à la révolution du genre littéraire !

Ainsi ces quatre noms resteront-ils ancrés dans l'histoire de ce topic.

Dans le film d'animation Gandahar, les déformés n'utilisent pas le présent, mais un futur-passé, qui prend son sens plus tard dans l'histoire et qui fait qu'on peut effectivement entendre toutes leurs phrases aussi bien dans un temps que dans l'autre.

C'était-sera une façon très particulière de raconter une histoire mais c'est resté-restera un souvenir marquant de narration.

La contrainte narrative d'une écriture au futur pourra sans doute donner lieu à l'élaboration de textes originaux dans la veine de ce que produisait-produira l'Oulipo.

sm0g0 a écrit:

( c'est bon, je crois que j'ai choppé la plume pour les discussions Agora )

Tu manques encore de condescendance et de mépris, mais avec un peu d'entrainement, ça viendra.

Pour l'usage du futur y a moyen de faire des trucs sympa je pense, mais pas à l'échelle d'un roman complet. Par contre pour des parties précises ça peut être très sympa, mais aussi assez déroutant.

J'aime l'exemple de hodobema pour l'usage de la deuxieme personne du singulier qui revient au même pour moi: pour marquer une partie précise ça peut étre très chouette, mais à plus grande échelle...
C'est peut être aussi parce que nous ne sommes pas habitués à ce genre de narration et d'utilisation de ce temps.

Mika: sur le papier, je trouve l'idée dans ce film d'animation que je ne connaissais pas vraiment interessante!  ça m'a donné envie de me renseigner dessus.

Hey !

C'est une question intéressante. C'est vrai qu'avec tous ces récits au passé, on ne peut faire autrement que de s'imaginer au passé ou sur un modèle déjà passé... Même les histoires qui se passent (et ce verbe !) dans le futur ne sont pas...  au futur.

Peut-être que cela vient du fait qu'il nous paraît absurde de raconter une histoire avec un temps qui normalement désigne l'incertain ?

Tout cela m'ouvre le champ des possibles 
Je suis d'accord avec Mika : c'est sur JE que les récits au futur commencerons 

Le Manticore a écrit:

sm0g0 a écrit:

( c'est bon, je crois que j'ai choppé la plume pour les discussions Agora )

Tu manques encore de condescendance et de mépris, mais avec un peu d'entrainement, ça viendra.

Mais c'est vrai ça, pourquoi ce sujet est dans l'Agora, c'est si tendancieux ce sujet du futur ?  

Je rejoins ce qui est dit plus haut. Un chapitre, ça irait, mais l'entierté du livre au futur, ça pourrait faire un peu lourd à la longue, mais c'est à tenter !

Y’a déjà un sujet à ce propos.
Laissez moi allumer mon ordi et je vous mets le lien.

EDIT :
ici :
https://www.jeunesecrivains.com/t63783-ecrire-au-futur?highlight=futur

Hop-là, je passe en coup de vent dire que j'ai entendu parler d'une nouvelle de SF expérimentale qui utilise le futur et le passé pour distinguer la narration de deux personnages et qui se trouverait dans cette revue : https://galaxiessf.com/produit/gr-31/

(Source de mes allégations fantasques : https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2024/03/04/surexistence-de-fran-basil/)