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| [L'Immeuble - appartement n°104] Henri Jacquetot | |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 66 Date d'inscription : 19/10/2023 | Henri Jacquetot / Petit chose Ven 3 Nov 2023 - 23:03 | |
| Henri prend soin de son chat |
| | Nombre de messages : 585 Âge : 32 Date d'inscription : 11/03/2022 | Mawu / Gloire de son pair Ven 3 Nov 2023 - 23:25 | |
| Il est bizarre cet homme.
Au final il m'a trouvé et m'a ramené chez lui. Heureusement il a laissé le bâton de l'homme du 102. Je crois qu'il l'a oublié.
Après il a pleuré en me serrant dans ses bras.
Il m'a fait un peu de peine alors je l'ai laissé faire. Puis il a eu l'air d'oublier sa peine aussi et il a fait autre chose. Il est vraiment étrange. Je crois qu'il oublie beaucoup de choses.
Mais il n'a pas oublié de me nourrir. Il a sorti de la bonne charcuterie d'un placard. Je l'aime bien au fond cet homme étrange.
Il me caresse maladroitement pendant que je mange. Il a un grand sourire à chaque fois qu'il passe ses doigts calleux dans ma fourrure douce. Il lui manque des dents. Trop étrange.
Alors que je le fixe son regard se voile un peu. Il regarde autour de lui. Il a l'air perdu. Pourtant c'est son territoire ici ?
Le voilà qui sort. Il ne me regarde plus. Je crois qu'il m'a oublié moi aussi. Il a même oublié de fermer la porte. Ça devrait me faire plaisir et pourtant ça me rend triste. L'homme étrange me rend bizarre moi aussi.
Je me couche sur son lit. Il ne pourra pas me rater a son retour. Je partirai quand il se rappellera de moi. Ça serait cruel sinon.
Je fais un petit brin de toilette avant de m'endormir. Je me dis que c'est pour si je croise l'homme du 102 mais en vrai je sais que c'est pour faire bonne impression à l'homme étrange quand il reviendra.
Je veux qu'il se rappelle de moi comme d'un joli petit chat. |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 66 Date d'inscription : 19/10/2023 | Henri Jacquetot / Petit chose Dim 5 Nov 2023 - 19:30 | |
| Je vais à la cuisine, allume l'eau du robinet. Froide, j’ai mal aux dents. Je pense, je veux me coucher. Je pense, il y a bien longtemps que je suis fatigué.
dans la chambre où je dors depuis vingt ans une urne posée sur l’étagère incinéré qui perdu qui j’ai pour habitude de me déshabiller devant le grand miroir évidemment crasseux devant lequel je devine un corps mon corps peut-être efflanqué, sec, inutile corps à l’intérieur duquel je vis seul corps secondaire
Voilà.
Derrière moi, j’aperçois mon chat qu’un instant j’avais oublié. |
| | Nombre de messages : 585 Âge : 32 Date d'inscription : 11/03/2022 | Mawu / Gloire de son pair Lun 6 Nov 2023 - 19:08 | |
| Je quitte l'appartement 102, dégoûtée. Ça m'a mis de mauvaise humeur cette histoire. Je n'arrive même pas à me réjouir d'avoir pénétré chez l'homme du 102…
Mes pas me mènent presque automatiquement à la porte du 104. J'y étais tellement bien tout à l'heure à faire la sieste. Peut-être que l'homme étrange est rentré ? Je me demande s'il lui reste de la charcuterie ? Au moins il lui restera des gratons pour moi c'est sûr. Je suis toute douce après tout.
Je miaule distraitement pour qu'il m'ouvre, mais juste après, une odeur me parvient de derrière la porte.
Ça sent le chien. C'est quoi cette histoire encore ?!
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| | Nombre de messages : 585 Âge : 32 Date d'inscription : 11/03/2022 | Mawu / Gloire de son pair Mer 8 Nov 2023 - 15:29 | |
| Je suis partie sans attendre que l'homme étrange ouvre.
Je m'en moque qu'il ait pris un chien. Je ne l'aime pas de toute manière l'homme étrange et je suis sûre que son chien n'a pas de dents, comme lui.
Tant pis pour lui. Moi j'ai toutes mes dents, et je suis toute douce, et toute belle. Et toute seule.
La prochaine fois que je vois l'homme étrange s'il s'approche je le grifferai. Je le grifferai aussi fort qu'il griffe mon coeur. Jusqu'à ce qu'il saigne autant que moi je saigne.
Je me demande si le chien est monté sur mon lit ? |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 66 Date d'inscription : 19/10/2023 | Henri Jacquetot / Petit chose Mer 8 Nov 2023 - 20:23 | |
| Henri Jacquetot est rentré tardivement de son escapade. Ce jour, il ne s'en souvient qu'un peu. Sur la porte de son appartement, quelques coup de griffes témoignent du passage de son chat, Roquefort.
Il n'en fallait pas plus à Henri pour comprendre : LE CHIEN. Bien sûr, Roquefort ne pourrait pas supporter la présence de Céleste. D'autant que Céleste était, de par sa nature, comparable en tout point à un chat, et il pouvait donc en tirer son parti.
Soudain devenu sans scrupules et par amour de Roquefort, Henri entreprit de faire la liste des actions possibles à entreprendre pour se débarrasser du chien au plus vite. Celle qui l'emporta fut la plus simple et la plus honorable de toutes. Aussi, Jacquetot s'en alla discrètement, le chien caché dans un sac plastique vert qu'il tenait à la main, frapper à la porte du 601, où vivait Imanuel Davis Ferreira (un voisin qu'il connaissait peu mais avec qui, de fait, il avait de bons rapports). Quand il entendit les pas d'Imanuel s'approcher de la porte et qu'il comprit que ce dernier s'apprêtait à regarder par le juda, il parti en courant — du moins il en fit la tentative car sa vitesse de croisière n'égalait pas celle d'un bateau gonflable en pleine tempête.
Il abandonna Céleste. |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 66 Date d'inscription : 19/10/2023 | Henri Jacquetot / Petit chose Jeu 9 Nov 2023 - 14:03 | |
| Je suis allé à la cuisine où j'ai trouvé quelques tranches d'abats frais dans le frigidaire. J'ai rempli une gamelle d'eau. Quel chat merveilleux, j'ai pensé. Il faut le protéger de ce monde fiévreux dans lequel un chat ne peut pas vivre décemment. Ainsi, pour la première fois depuis que j'ai emménagé dans cet immeuble il y a vingt ans, j'ai refermé la porte derrière moi. À double tour.
Dernière édition par Henri Jacquetot le Sam 11 Nov 2023 - 19:03, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 585 Âge : 32 Date d'inscription : 11/03/2022 | Mawu / Gloire de son pair Jeu 9 Nov 2023 - 18:06 | |
| J'ai froid.
J'ai chaud.
J'ai l'impression de voler. Et de tomber. Je ne sais pas où est mon corps.
Je pense que je tombe. L'homme qui sent la mort m'a jeté et j'ai frappé le sol. J'ai mal.
Mon corp est douloureux Je veux mon panier.
Au milieu de la douleur une odeur me vient. Ça sent bon. Ça sent la viande et le jambon. Un souvenir se dessine maladroitement à travers les brumes de mon esprit mais impossible de m'en rappeler. Je me concentre pour essayer de trouver l'origine de l'odeur. Ça sent... le chien ?
Oh non. Soudain l'image de l'homme étrange et de son sourire sans dents m'apparaît.
J'ouvre les yeux. Le monde autour de moi et flou. Devant moi il y a de la viande. De la viande délicieuse. Mais je n'y prête pas attention. Je cherche le chien. Il n'est pas sur mon lit. Il n'est nul part en fait. Même son odeur s'estompe déjà. Il n'y a que l'homme étrange.
Il ne sourit pas en me voyant pour une fois. Non il a l'air triste et un peu fâché. Il me passe gentiment une main dans la fourrure. Tout doucement mais fermement. Ça me rappelle un peu la manière dont ma maman faisait ma toilette quand j'étais petite. J'ai moins mal.
Il me tend la viande directement dans sa main. Je la regarde un instant, tentée de le griffer en punition d'avoir préféré un chien à moi. Mais le chien n'ai pas là. Il n'y a que moi et l'homme étrange.
Alors je me détend et je mange la nourriture entre ses doigts. C'est délicieux.
Tellement qu'à la fin je lèche méticuleusement les doigts de mon homme étrange. Doucement mais fermement. |
| | Nombre de messages : 585 Âge : 32 Date d'inscription : 11/03/2022 | Mawu / Gloire de son pair Ven 10 Nov 2023 - 21:10 | |
| Quand l'homme étrange s'éloigne enfin, mon corps n'est plus douloureux. Je me sens mieux.
Maintenant j'ai besoin de vider ma vessie. Heureusement j'ai repéré le coin parfait : traînant devant un fauteuil une couverture verte duveteuse semble spécialement m'attendre.
Je saute du lit et rejoins la couverture. Je la piétine un instant pour la tester. Elle est douce, chaude et confortable. Et surtout, elle sent le chien. Elle est parfaite.
J'y appose sans plus tarder mon fessier et me libère.
Ahhhhh. Quel bonheur.
Une fois mon affaire terminée je gratte la couverture jusqu'à tout recouvrir.
L'odeur du chien disparaît enfin, remplacée par la mienne . Voilà qui est mieux. |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 66 Date d'inscription : 19/10/2023 | Henri Jacquetot / Petit chose Sam 11 Nov 2023 - 19:32 | |
| Jacquetot, qui s'était absenté le temps de prendre sa douche mensuelle (que dans l'immeuble, beaucoup attendaient) retrouva son chat qui se pavanait, benaise, sur le canapé. Il s'approcha de la petite bête qui, seul Henri pouvait le comprendre, lui fit un sourire. Une odeur parasite, sèche, rauque, avait investi les lieux peu de temps après l'arrivée de Jacquetot dans son appartement il y a vingt ans. Naturellement, Henri ne la sentait pas, ni même ne soupçonnait que l'on puisse en éprouver les effluves depuis le palier. Il fait froid. Je vais couvrir le chat, il pensa. Alors, il ramassa les quelques linges qui trainaient devant lui pour couvrir Roquefort et le tenir au chaud. Voilà. Roquefort, bien emmitouflée, sentait bon le nectar qu'elle avait déféqué là plus tôt dans la soirée. |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 66 Date d'inscription : 19/10/2023 | Henri Jacquetot / Petit chose Lun 13 Nov 2023 - 16:34 | |
| - Mawu a écrit:
- Mon homme étrange est sorti.
Tout à l'heure il m'a vexé. Il a prit la couverture où j'avais fait mes besoins et m'en a entouré. Beurk. Décidément je ne comprends pas l'homme étrange, parfois il fait n'importe quoi. Pour me venger j'ai fais tomber la vaisselle posée sur la table. Mais contrairement à la femme-abeille il n'a pas crié quand j'ai bousculé ses affaires. Au lieu de ça, il a rit.
Je le comprends, moi aussi je trouve ça drôle de voir tomber les choses. Elles ne font jamais le même bruit et ne rebondissent pas de la même manière. C'est tellement amusant. Regarder la bouche sans dents de l'homme étrange quand il rit aussi c'est amusant.
On a joué ensemble après.
J'ai fais tomber tous ce que je pouvais et l'homme étrange riait, riait.... jusqu'à ce que je fasse tomber une petite urne grise. Elle était pleine d'une poudre noire et triste qui sentait mauvais. L'homme étrange a pleuré en la voyant. Après il a récupéré la poudre précautionneusement et l'a remise dans l'urne. Il m'a regardé d'un air déçu et m'a gratouillé, mais j'ai bien sentie que j'ai fais une bêtise.
J'aurais préféré qu'il crit... Même si je voulais l'embêter quand j'ai commencé à tout renverser je ne voulais pas le rendre triste. Je me suis frotté contre ses jambes pour m'excuser.
Peu de temps après son regard s'est voilé et il est parti, l'air un peu perdu. C'est le regard qu'il a quand il oublie les choses.
Je ne veux pas rester dans l'appartement sans l'homme étrange. Je ne veux pas faire d'autres bêtises qu'il oubliera.
Alors je sors. Je n'ai pas entendu la belle musique depuis mon arrivée. Je vais essayer de la trouver. Si l'homme étrange l'entend il sera sans doute heureux. L’urne est tombée, l’urne, l’urne fracassée, faïence blanche ornée de bleue, l’urne de ma femme est tombée, je ne l’ai pas ramassée, pas, pas ramassé les cendres de ma femme brûlée, brûlée vive alors qu’elle dormait, ma femme, morte toute jeune, accident domestique, je n’étais pas à la maison, j’étais, j’étais à la charcuterie, je préparais la viande, j’exerçais mon métier avec le plus de soin possible, tout à fait comme Mr. Flandin me l’avait appris alors qu’encore je n’étais qu’apprenti, apprenti sans distinction, c’est cela qu’il disait, rien ne vous distingue des autres, vous n’avez pas plus de talent que votre voisin, quelle différence entre vous et l’apprenti de la charcuterie attenante, un bon charcutier sait trancher tout en respectant l’ordre et la contrainte, il cisaille avec précision, va de l’intérieur vers le coeur, en respectant le sens des rainures, vous, Mr. Jacquetot (il me vouvoyait malgré mon jeune âge) vous n’avez pas l’air de l’avoir intégré, il vous faut travailler avec rigueur, travaillez ! Et peut-être alors que vous serez bon charcutier, c’est pour cela que le jour où ma femme — ma femme est morte — j’étais à la charcuterie, je me perfectionnais, tout simplement. Maintenant l’urne, vide, vide, vide, vide, et mon chat marche dans la poudre échappée de l’urne et ses empreintes, elles, s’y dessinent comme dans la neige fraiche, un miracle tout de même que ce chat, perdu depuis des années, soit réapparu soudain, car il est tout ce qui me reste depuis la disparition de ma femme, voilà, telle est l’histoire de Mr. Jacquetot, une histoire que personne ne veut connaître, une histoire que j’avais moi-même oublié jusqu’à ce que l’urne s’éventre, mais le chat corrige tout, il sait me redonner la mémoire, je peux lui gratter la nuque et l’arrière des oreilles, ce qu’il adore, et je peux me coucher à côté de lui, l’embrasser, le câliner pendant des heures, et toute ma tendresse, tendresse dont je suis l’orphelin, je peux la lui confier, mon chat, petit chat noir sait la recevoir, ma femme, depuis la vieille maison, se tord et me regarde, ses mains, veines vertes comme des tiges abîmées, se collent à la vitre sale du premier étage, ma femme, que l’on surnommait Véranda, personne ne l’a connue. Je m’en souviens. |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 66 Date d'inscription : 19/10/2023 | Henri Jacquetot / Petit chose Sam 18 Nov 2023 - 23:21 | |
| Alors que je passais dans les couloirs, il m'a semblé entendre du bruit depuis l'appartement de Mme. Esperanza. Mr. Armando, tout simplement, était entrain de faire son affaire de la façon la plus basse qu'il soit. Il faut dire que de ma vie, j'en ai vu d'autres. En effet, à l'époque, vivaient dans son appartement un couple de débauchés qui recevaient, de jour comme de nuit, toutes sortes d'individus à poils longs. Cela me rappelle l'époque ou j'étais moi-même encore capable. Enfin, Mr. Armando est un cas spécial, de ceux que l'on étudie à la bibliothèque. Je n'en ferai donc pas une affaire d'état. Autrement, que s'est-il passé ces derniers jours. J'écris tous les jours sur un petit morceau de papier différent, c'est pourquoi de temps en temps je m'y perds. Il faut alors que je m'astreigne à chercher — ce qui représente une activité laborieuse à laquelle je passe parfois des heures. Si, par chance, je retrouve le papier daté qui regroupe la somme des évènements auquel j'ai assisté durant la journée, je ne peux croire les avoir consigné moi-même tant ils sont sans intérêts. Je dis : Jacquetot, si tu retrouves ce papier, je veux dire ce papier-là, brûle le, idiot, et profites-en pour te raser ! Je viens de te regarder dans le miroir et tu as l'air d'un crabe à barbe. Donc, revenons-en aux évènements. Depuis quelques jours, je sais que j'occupe, malgré moi, l'appartement du 601 où je fais des allers-retours compulsifs. Je sais que l'on m'ouvre cette porte aussi souvent que l'on m'expulse dans les couloirs, raison pour laquelle j'écris ce jour un papier destiné à me défendre. Voilà. Il se trouve que Monsieur le concierge m'accuse à tord d'avoir une femme qui vivrait-là, dans l'immeuble. Dis-donc ! Moi, Henri Jacquetot, moi, jamais ne m’aurait traversé une telle idée. Si j’avais eu une femme pour remplacer Véranda, ma femme décédée, je me serais débrouillé pour m’en débarrasser. La laisser de côté. Où qu’elle se trouve. De cette femme-là je n’aurais pas su quoi faire. Cette femme-là m’aurait de toute évidence encombré, au plus haut point. Henri Jacquetot ne doute pas de son passé : ce passé là s’est construit autour d’une histoire qu’il s’est probablement inventée. Il dit : de mon temps j’étais charcutier. |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 66 Date d'inscription : 19/10/2023 | Henri Jacquetot / Petit chose Dim 26 Nov 2023 - 17:28 | |
| Durant tout ce temps, Jacquetot s'était endormi. Les yeux mous, stupides, abruti par les rêves insignifiants qu'il avait l'habitude de faire, Henri ouvrit la bouche et bailla lourdement.
Le monde ne s'écroulait pas ; sa tasse de thé l'attendait encore, son sofa continuait d'empester le lard et les pieds. Seul, seul, encore seul, se dit-il. Jacquetot éprouva la pesanteur d'une solitude existentielle et vieille de cent ans lui tomber des bras. Il esquiva les détritus qui jonchaient le parquet noir et grinçant de l'appartement, s'avança vers le miroir de la chambre où il avait pris l'habitude de se regarder en entier, toucha du doigt son visage, redécouvrit ses lèvres et se mit à crier. Horrifié soudain d'être lui-même. Il eu la certitude d'être fou et cru nécéssaire d'en avertir ses voisins.
Jacquetot — qui dans l'urgence n'avait pris le temps que d'enfiler une robe de chambre verte à grosses rayures mauves — se précipita dehors et se mit à sillonner les couloirs en ondulant. Un court instant, le visage de Mr. Armando se révéla. Il attrapa l'homme par le bras, le secoua, je crois que je suis fou, il dit. Aidez-moi, dites-le, il faut le dire, vite ! Et aussitôt, on le vit disparaitre dans les couloirs épais de l'immeuble où sa vie n'était plus. |
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