"Et mais les gars y'a rien avec moi !
Je vous ramène le mescal, allez voir le papier là dans le chariot, je ramène trois cent litres pour la milice ! Et il est pas frelaté !"
De la rambarde de l'escalier où j'ai réussi à me percher, je débouche le liège de la bouteille en main et en bois une petite gorgée : "J B Feijdoo ! On vaincra !" ; je tape sur mon gilet, on entend pas trop le métal de la mitrailleuse parce que je suis un peu en quinconce.
Ces pauvres miliciens sont fatigués, ils doivent avoir un peu faim... Un s'en va vérifier dans le chariot. L'autre a toujours sont fusil pointé sur moi.
"Vous pensez qu'on peut se balader comme ça dehors partir sur Angiocopo et passer la douane en mode Anarchiste pour sa propre liberté ?! Je suis pas déjectiste et Luna Caballar est pas au chaud dans mon appartement luxueux du deuxième étage... Au mieux dans l'histoire, je vous l'ai ligotée à la cave... Fin bon j'ai pas eu cette mission là, dommage ; allez, venez avec moi, j'ai des vivres encore, on se fait l'apéro !"