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 La prédominance des traductions vs la littérature francophone (surtout en SFFF)

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Page de Bâtons
   
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


En parlant du coût des traductions, une traductrice a fait un post super intéressant sur Instagram, pour donner l'idée du coût moyen (donc sans même parler de gros romans d'autrices très connues) d'une traduction, et ça tourne aux environs de 12 000 euros. (voir le post ici)

Je suis mdr, car qui a jamais eu une avance de 12 000 euros lève la main Laughing

Bref, on en revient à l'idée que si même la moitié de cet argent était investi dans le marketing des romans d'auteurices francophones, peut-être que ça aiderait...

Cleindori a écrit:
Alors quoi ? Que s'est-il passé ? Pourquoi ont-ils viré leur cuti ainsi ? Je sais les scandales, le rachat, etc, mais ils ont arrêté de publier des Français bien avant, j'ai l'impression...
Oui c'est vrai ! Je me suis demandé pareil si c'était les scandales et le rachat (et peut-être de gros changements d'équipes en interne) ? Après si tu as remarqué ce tournant plus tôt, c'est peut-être autre chose... mais c'est triste, du coup.

Emsi a écrit:
Je ne suis pas qualifiée pour parler de la SFFF ni de la romance, je le serais plus pour le polar, en soulignant que les traductions viennent aussi des modes : il y a quelques années, on était assuré de vendre si on avait un pseudo suédois.
Ahah c'est fou ! Je ne connais pas du tout le polar comme genre, c'est triste de voir que la même logique s'y retrouve !
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Achene
   
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Il faut croire que les traductions fonctionnent malgré leurs coût cependant.

Selon l'éditeur du Belial, début septembre :
"Je donne les chiffres dans le dernier éditorial de Bifrost. En 2022, De Saxus, c'est 3 millions d'€ de CA. Bragelonne, sans le poche, c'est 5 millions. Bref, 1ere place Brag, 2e De Saxus. Bourgois est 3e (avec le seul Tolkien). Pour le grand format."

Ce qui montre bien que De Saxus cartonne en ne faisant que des traductions. Comme est dit dans ce même fil, les belles couvertures cartonnées doivent fortement aider.

À la base je cherchais un fil récapitulant les sommes déboursées pour certains achats de droits anglo-saxons, qu'il me semble avoir vu sur le forum du Belial (surtout fréquenté par les éditeurs SFFF). Il doit être quelque part mais l'extrait ci-dessus est déjà intéressant.
Edit: C'est ce fil là et il indique quel maison achète quoi (d'ailleurs on voit les éditeurs descendre certains romans américains, comme quoi ils partagent l'avis des Jeunes Ecrivains), mais pas de mention des prix, j'ai dû rêver. Logique que ça reste confidentiel.)
 
fabiend
   
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Azaby a écrit:

Là-bas, l'éditeur a principalement un rôle d'imprimeur, et s'occupe de la logistique.

Chez nous, l'éditeur a un rôle de travail du texte, un accompagnement beaucoup plus poussé. C'est une culture de l'édition tout à fait différente. Les éditeurs font en France ce que les agents littéraires font beaucoup aux US (c'est d'ailleurs pour ça que la profession d'agent littéraire en France peine à percer : leur intérêt est nettement moindre, ils doivent jouer sur d'autres tableaux que ce qu'on attend d'eux en Amérique).

C'est loin d'être vrai, surtout chez les Big 5 (dont fait d'ailleurs partie le français Hachette). Et puis comme tu le dis, ils ont des agents, absolument tous (c'est quasi-impossible d'être édité traditionnellement là-bas sans agent, c'est d'ailleurs ce qui les rend omniprésents là-bas, les auteurs n'abandonnent pas 15% de leurs revenus de gaité de coeur), donc la différence entre autoédition et édition traditionnelle est la même là-bas qu'ici.

Citation :
Pas de correcteur pro, pas de maquette pro, pas d'illustrateur pro, pas d'éditeur pro freelance pour les aider.

C'est vrai aussi chez beaucoup d'autoédités pros aux États-Unis. D'ailleurs quand justement tu abordes les choses sous l'angle purement business (c'est-à-dire sous l'angle du bénéfice net, recettes moins dépenses), tu te rends vite compte que l'illustration pro (vs les couvertures premade par exemple) est loin d'être une évidence.

Citation :
Tu participes à des AT ou alors tu envoies spontanément des textes ? Parce qu'au contraire, je trouve qu'en matière de nouvelles SFFF, la France sort pas mal d'anthologies et que ça ouvre pas mal de portes.

Je fais des envois spontanés. Mais je devrais peut-être viser un peu plus d'AT en effet. Mais les AT rémunérés pour nouvelles et dont le sujet m'intéresse sont assez rares je trouve (c'est peut-être moi qui cherche mal).
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Cervidé Grognon
   
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Page de Bâtons a écrit:
Bref, on en revient à l'idée que si même la moitié de cet argent était investi dans le marketing des romans d'auteurices francophones, peut-être que ça aiderait...

Achene a écrit:
"Je donne les chiffres dans le dernier éditorial de Bifrost. En 2022, De Saxus, c'est 3 millions d'€ de CA. Bragelonne, sans le poche, c'est 5 millions. Bref, 1ere place Brag, 2e De Saxus. Bourgois est 3e (avec le seul Tolkien). Pour le grand format."

Ah ouais, on compte carrément en millions, et sans les poches affraid
Donc clairement là, avec des chiffres pareils, je trouve ça assez hallucinant que ces ME ne dépensent pas quelques milliers d'euros pour sortir correctement quelques auteurs français. Surtout que dit comme ça, ça fait un peu charitable, mais il ne faut pas oublier qu'un bouquin français peut très bien se vendre lui aussi pour peu que la com' suive, comme le dit Page de Bâtons.

fabiend a écrit:
Je fais des envois spontanés. Mais je devrais peut-être viser un peu plus d'AT en effet. Mais les AT rémunérés pour nouvelles et dont le sujet m'intéresse sont assez rares je trouve (c'est peut-être moi qui cherche mal).

En effet, tu as très peu de chance d'avoir des retours pour des envois spontanés, les AT fonctionneront beaucoup mieux. Surtout que des ME qui ont des soumissions ouvertes pour des nouvelles, il y en a extrêmement peu (je pense au Bélial, mais je le dis à moitié en rigolant vu que les français sélectionnés sont ultra rares et déjà connus, il y a aussi AOC... et là comme ça, je n'en vois pas d'autres). De fait, tes nouvelles doivent être en dehors de la ligne éditoriale, ce qui te coupe toutes chances.

Personnellement, j'aime bien ce site : https://textes-a-la-pelle.fr/
 
Bluepulp
   
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Attention, CA et bénéfices ce n'est pas la même chose. Le Chiffre d'Affaire comprends les entrées ET les sorties d'argent de l'entreprise. Si l'entreprise paie 500.000€ de salaire par an (allez mettons que la boite fait 10 personnes payées 25k€ par an, avec les taxes disons que ca double pour l'employeur pour simplifier), paie 500.000€ de frais divers (droits, frais courants, ..), alors si elle fait moins de 1M€ de rentrée d'argent elle met la clef sous la porte. Avec ce calcul, 2M€ de CA, c'est le minimum vital pour ne pas couler, en faisant 0€ de bénéfice.

Bref le CA c'est une très mauvaise mesure pour évaluer la santé financière d'une boite. Cet indicateur est juste bon pour évaluer la quantité d'échanges.
 
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


Peut-être que mes notions de compta datent trop, mais le chiffre d’affaire pour moi c’est bien l’ensemble des rentrées d’argent. Le bénéfice, lui, c’est le chiffre d’affaire auquel on soustrait les dépenses. Donc 2M de chiffre d’affaire, ça veut bien dire qu’il y a eut 2M d’entrées. Donc si on reprend ton exemple, et si on disait que leurs seuls sorties étaient les 500k de frais et 500k de salaire, ça laisse 1M de bénéfice.
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Achene
   
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Vous dites la même chose je pense. Tout ce qu'on peut tirer de ces chiffres, c'est que les livres étrangers se vendent très bien, voire mieux que les romans Français en SFFF, puisque des boîtes qui ne font que ça dominent le secteur en terme de chiffre d'affaire. Il faudrait voir les bénéfices pour savoir si les frais engagés pour ces traductions rendent cela (très) rentable effectivement.
 
Redornan
   
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J'ai essayé (sans succès) de trouver le bilan comptable de De Saxus.
J'ai, par contre, trouvé celui de Bragelonne
J'avoue ne pas être sûr de la conclusion qu'on peut en tirer Laughing Si quelqu'un s'y connaît un peu Rolling Eyes
 
Mardi
   
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Je ne sais pas si c'est fiable (et je trouve assez surprenant qu'on puisse télécharger leur bilan complet, comme ça, oklm), mais si ces infos son exactes, alors Brage a fait 27M€ de CA en 2021 mais un résultat négatif, donc ils ont perdu de l'argent. Après, j'ai pas pris le temps d'éplucher le bilan en détail, mais ça peut être dû à plein de choses et pas seulement à de réelles difficultés financières. Cela dit, ça reste pas très réjouissant...


La prédominance des traductions vs la littérature francophone (surtout en SFFF) - Page 3 Tarepa10
Ta gueule, c'est cosmique.
La prédominance des traductions vs la littérature francophone (surtout en SFFF) - Page 3 Dragon17
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Audel'ash
   
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Mardi a écrit:
Je ne sais pas si c'est fiable (et je trouve assez surprenant qu'on puisse télécharger leur bilan complet, comme ça, oklm)

En principe, les bilans des entreprises sont des données publiques. La plupart des grosses boites les mettent sur leur site, on peut les trouver très facilement (et gratuitement).

Pour d'autres, il faut passer par les sites de type verif, et il faut payer. De Saxus est une marque de la société Eilean Books mais je n'ai rien trouvé (gratuitement).

Pardon pour le HS...
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lula_mae
   
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Page de Bâtons a écrit:
En parlant du coût des traductions, une traductrice a fait un post super intéressant sur Instagram, pour donner l'idée du coût moyen (donc sans même parler de gros romans d'autrices très connues) d'une traduction, et ça tourne aux environs de 12 000 euros. (voir le post ici)

Je suis mdr, car qui a jamais eu une avance de 12 000 euros lève la main Laughing

Bref, on en revient à l'idée que si même la moitié de cet argent était investi dans le marketing des romans d'auteurices francophones, peut-être que ça aiderait...

Oh, merci du partage Page de Bâtons ! (c'est moi la traductrice en question Shocked ).

La prédominance des traductions vs la littérature francophone (surtout en SFFF) - Page 3 200.gif?cid=a9c9a1839u7rpkh8vm32ko44hc0udsr9g8e2p1a2ucb2xajw&ep=v1_gifs_search&rid=200

Le but de ce post c'était justement de montrer qu'une (bonne) traduction ne coûte pas moins cher que d'éditer une plume francophone, et que c'est bien un choix marketing de la part des éditeurs d'investir autant d'argent sur des titres anglophones... Ce qui, du coup, est encore plus déplorable.

J'ai trouvé pas mal d'infos sur les chiffres liées à la traduction en France sur les actes du forum de la traduction littéraire, sur le site de la SGDL (en date de 2018 il me semble) :

Citation :
Tout d’abord, il convient de souligner que l’édition française est très certainement celle qui traduit le plus largement l’ensemble des langues écrites et propose la plus grande diversité des littératures du monde. Elle est aussi, derrière l’anglais, la langue la plus traduite. C’est dire la richesse de l’édition française et de ses acteurs.

Selon le rapport de Pierre Assouline, La condition du traducteur, la France est le premier pays traducteur, réalisant 13% des traductions effectuées dans le monde en 2004.

Du coup c'est rassurant pour mes collègues et moi... mais ça vient confirmer que la France est très, très portée traduction. Et ça fait un peu peur pour la santé de l'édition d'auteurices françaises quand on lit dans ce même rapport : "Ainsi, un roman publié sur trois est un roman traduit."

Aussi, c'est intéressant de noter que :
Citation :
En 2010, les cessions de droits ont porté majoritairement sur la jeunesse, qui concentre le tiers des cessions, devant le roman (21%), la bande dessinée (16%) et les sciences humaines (12%).
Ça confirme l'intuition que la majorité des textes traduits viennent de titres jeunesses et YA.

J'ai trouvé aussi sur le site du SNE :

Citation :
Les droits de traduction de 14 342 titres ont été cédés en 2022 : 12 423 pour des contrats de cession (86,6% du total) et 1 919 pour des contrats de coédition  (13,4%).




Audel'ash a écrit:
Pour d'autres, il faut passer par les sites de type verif, et il faut payer. De Saxus est une marque de la société Eilean Books mais je n'ai rien trouvé (gratuitement).

Ah merci de l'info, c'est super intéressant parce que j'ai toujours été étonnée que Desaxus n'ait que des pages sur les réseaux et aucun site internet, avec leur CGV et les données légales ? Je me doutais bien qu'il y avait une compagnie mère derrière. scratch
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Lula_Mae j'avais pas du tout capté que c'était toi !!  affraid
(parfois je vis dans l'ignorance que telle personne à qui je parle sur Insta est telle autre personne sur JE ou ailleurs Laughing )

Lula a écrit:
Du coup c'est rassurant pour mes collègues et moi... mais ça vient confirmer que la France est très, très portée traduction. Et ça fait un peu peur pour la santé de l'édition d'auteurices françaises quand on lit dans ce même rapport : "Ainsi, un roman publié sur trois est un roman traduit."
Surtout que "un roman sur trois", dans les deux tiers francophones, tu as énormément de très petites ME avec peu de visibilité, j'imagine. Sad


king Bon sinon, car je suis une try hard et que j'essaie de vraiment pousser ce qui sort en francophone sur Booktok, j'y ai lancé une newsletter où j'enverrai chaque mois les sorties uniquement francophones, de petites ME indé comme de grosses, avec des auto-édités aussi, pour que ça soit un éventail varié avec des romans qui, je pense, peuvent vraiment plaire et montrer qu'on est large au niveau des trad anglosaxonnes. Je pense vraiment que notre problème, c'est la visibilité.

Je vais surtout promouvoir ça sur Booktok, mais si jamais ça vous intéresse aussi (jugez pas trop mon site j'ai tout fait de mes blanches mains profanes  La prédominance des traductions vs la littérature francophone (surtout en SFFF) - Page 3 1f62a) : c'est ici.
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Page de Bâtons a écrit:
Lula_Mae j'avais pas du tout capté que c'était toi !!  affraid
(parfois je vis dans l'ignorance que telle personne à qui je parle sur Insta est telle autre personne sur JE ou ailleurs Laughing )

Ahah t'inquiète pas  :flower:

Page de Bâtons a écrit:
king Bon sinon, car je suis une try hard et que j'essaie de vraiment pousser ce qui sort en francophone sur Booktok, j'y ai lancé une newsletter où j'enverrai chaque mois les sorties uniquement francophones, de petites ME indé comme de grosses, avec des auto-édités aussi, pour que ça soit un éventail varié avec des romans qui, je pense, peuvent vraiment plaire et montrer qu'on est large au niveau des trad anglosaxonnes. Je pense vraiment que notre problème, c'est la visibilité.

Oh, je trouve l'idée super ! Hop, je m'abonne de ce pas (et il est très bien ton site I love you )
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Oh merci ! Je suis contente, j’ai juste posté une vidéo ce matin, elle commence à peine à tourner et déjà quasi 30 personnes qui se sont inscrites (c’est trois fois plus que ce que j’imaginais Laughing ) : je pense vraiment que ça montre que les gens VEULENT lire des francophones. J’y crois, à cette appétence. I love you Le problème, c’est notre visibilité moindre par rapport aux traductions.
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En France, on aime beaucoup consommer en français dans le texte (livres, films, …). En Europe, la plupart des pays vont consommer des produits culturels directement dans la langue de Shakespeare, sans passer par l’étape traduction. En ce sens je me demande si la propension française à traduire n’est pas tant à voir comme une moins value pour les auteurs français (relativement à, disons, leurs compères danois ou allemands) qu’une plus-value pour leurs traducteurs.

Ce qui n’empêche pas de penser que les auteurs locaux méritent d’être plus valorisés (consommons en circuit-court, c’est plus éco-responsable et les idées locales sont plus fraîches et goûteuses).
 

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