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| [Plon conseille Librinova] | |
| | Nombre de messages : 1 Âge : 35 Date d'inscription : 27/04/2018 | yopalafraise / Début de partie Ven 27 Avr 2018 - 13:27 | |
| Salut tout le monde,
J'espère ne pas me planter de topic et vais donc poursuivre mon post par ici. Bon, tout est dans le titre. J'ai envoyé mon tapuscrit aux éditions Plon. La maison m'a répondu via un mail que je vous c/c ci-dessous : Cher monsieur,
Nous avons lu avec beaucoup d’intérêt le manuscrit que vous avez eu l’amabilité de nous confier. Malheureusement, votre texte, en dépit de sa qualité, ne correspond pas à la ligne éditoriale actuelle de notre maison ; nous sommes donc au regret de ne pouvoir en envisager la publication pour l’heure.
Nous espérons néanmoins qu’il saura intéresser un autre éditeur. Nous tenons également à vous signaler qu’il existe des solutions alternatives de publication. Si vous choisissez de publier votre livre en autoédition via Librinova, vous pourrez le commercialiser en version numérique dans plus de 200 librairies en ligne, en vous recommandant de nous grâce au code PLON17 (qui vous permet de bénéficier du service de suivi quotidien des ventes).
Vous souhaitant tout le succès possible dans vos projets de publication,
Très cordialement,
Le Service des manuscrits
L'équipe éditoriale Plon
Mis à part le refus que j'accepte et le fait que la ligne éditoriale de Plon préfère Loana à moi - c'est le jeu - est-il bien normal qu'une maison d'édition procède de la sorte ? Le renvoi vers une maison d'auto-édition me semble tout à fait déplacé. Non ? Est-ce déjà arrivé à l'un des membres du forum ?
Cordialement. |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Ven 27 Avr 2018 - 13:44 | |
| Beaucoup de grosses maisons (malheureusement) redirigent vers des prestataires de services... |
| | Nombre de messages : 1288 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Ven 27 Avr 2018 - 13:47 | |
| C'est un mail automatique, reçu (vraisemblablement) par tous les refusés ^^ Fleuve procède de la même manière (pour Librinova) et Presses de la Cité (pour Iggybook) également il me semble. Il ne faut pas chercher une quelconque signification à ce genre de mail. Je ne sais pas si c'est "normal" (ça relève d'un débat complexe, sur le plan moral) mais en tout cas, c'est assez fréquent Personnellement je trouve ça déplacé dans la mesure où la maison te redirige vers des structures d'auto-édition ou de prestataires de services... sans préciser que c'en sont, précisément ^^ |
| | Nombre de messages : 201 Âge : 61 Localisation : Marseille Pensée du jour : Mon avatar est un jeune ocelot Date d'inscription : 11/02/2018 | Chmike / Autostoppeur galactique Ven 27 Avr 2018 - 14:20 | |
| Il y a peut-être des accords financiers. Vu le nombre de rejets qu'un éditeur doit faire, en monétiser une part de la sorte apporterait un revenu facile et sans risque.
Un autre bénéfice pour Plon est d'éviter le rejet total et les complications qui pourraient en résulter si l'auteur le prend mal. |
| | Nombre de messages : 666 Âge : 38 Date d'inscription : 29/02/2016 | Fannuscrit / Hé ! Makarénine Ven 27 Avr 2018 - 14:34 | |
| C'est ce qui m'est arrivé avec Charleston, j'ai hésité, puis je me suis lancée. Puis, j'ai signé aux éditions Charleston après avoir atteint les 1000 ventes en deux mois environ, et je suis ravie de l'avoir fait.
Toi, ce qui me dérangerai par contre, c'est qu'ils indiquent clairement que ton manuscrit ne leur plaira jamais, peu importe tes ventes en numérique.
Autre différence avec Charleston : ils ne proposent chez Librinova que les textes qu'ils ont vraiment aimés et qu'ils pensent éventuellement pouvoir publier, ce n'est pas un refus type adressé à tout le monde. Dans mon cas, c'était clair dès le début : le texte avait plu, notamment à certains membres de l'équipe, mais pas autant que celui qui avait gagné le concours à ce moment-là. C'était pour moi une façon de me "battre" pour montrer que mon texte avait sa place chez eux.
Dernière édition par Fannuscrit le Ven 27 Avr 2018 - 14:37, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 50 Âge : 58 Date d'inscription : 06/03/2018 | WILHAM / Clochard céleste Ven 27 Avr 2018 - 14:36 | |
| - Chmike a écrit:
- Il y a peut-être des accords financiers. V..
Là tu peux enlever le "peut-être" ! |
| | Nombre de messages : 14913 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mar 29 Mai 2018 - 8:12 | |
| - yopalafraise a écrit:
- Salut tout le monde,
J'espère ne pas me planter de topic et vais donc poursuivre mon post par ici. Bon, tout est dans le titre. J'ai envoyé mon tapuscrit aux éditions Plon. La maison m'a répondu via un mail que je vous c/c ci-dessous J'arrive un siècle après et ne vais rien apporter au moulin... Il faudra que tu passes à l'accueil te présenter http://jeunesecrivains.superforum.fr/f2-accueil Oui, tu t'es planté d'endroit. il fallait poster dans la "racine" du secteur > "Édition & autopublication" La partie "itinéraires éditoriaux" est réservée aux JdB-Edition |
| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Mar 29 Mai 2018 - 10:19 | |
| L'auto-édition risque de devenir la norme plutôt que l'exception. On va de plus en plus demander aux nouveaux auteurs de se battre à mains nues dans l'arène avant d'envisager la publication à compte d'éditeur. En contrepartie, l'auto-édition est un secteur qui se professionnalise et qui gagne du galon chaque année, alors…pourquoi pas ? Si tu te fais refuser de partout, cela peut-être une bonne alternative, même si pour ma part, je ne choisirais pas Librinova. Il y a des avantages, certes. Ils prennent en charge ton manuscrit lorsque celui-ci dépasse un certain nombre de ventes en l'espace d'un certain temps (mille ventes en moins de trois mois par exemple), mais c'est donnant-donnant, bien sûr. Du coup, ils prennent un pourcentage sur chacune des ventes que tu peux réaliser avec ton bouquin. On gagne déjà difficilement en tant qu'auteur, alors…disons que c'est un détail financier à ne pas négliger, mais après, chacun voit midi à sa porte. Amazon publishing, en ce sens, me parait peut-être plus adéquat. Après, ce sera à toi de cibler ton audience et de choisir la plate-forme qui te correspond. Toujours est-il que ce renvoi vers Librinova est quelque-chose qui se fait de plus en plus, que cela peut témoigner d'un certain intérêt pour ton manuscrit (comme ce fut le cas pour Fannuscrit, mais elle, c'était dans le cadre d'un concours/appel à textes, pas une candidature spontanée), mais c'est surtout un refus. À toi de réfléchir si ça te tente de plonger dans la gadoue. |
| | Nombre de messages : 14913 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mar 29 Mai 2018 - 10:47 | |
| - Ahava-brumes a écrit:
- L'auto-édition risque de devenir la norme plutôt que l'exception. On va de plus en plus demander aux nouveaux auteurs de se battre à mains nues dans l'arène avant d'envisager la publication à compte d'éditeur.
C'est aussi l'impression que j'ai... J'ai lu une fois un article parlant de ces "refus avec renvoi". Ca m'a laissé une drôle d'impression. La première ME étant en contact avec la ME à compte d'auteur vers laquelle elle renvoie ses refus, ce qui lui permet "au cas où" de repêcher les livres qui, au bout du compte, peuvent être intéressants pour eux. > Pour eux, c'est un peu comme les ME à "comité de lecture citoyen", le choix étant effectué par le public. C'est même mieux, parce que le public est plus large et l'évaluation sans terme défini. Pour l'auteur, c'est peut-être plus clair que ces ME. Plus honnête envers eux puisque ne leur masquant pas qu'il ne suffit pas d'envoyer son texte, et plus honnête envers le lecteur puisque n'incitant pas l'auteur à biaiser pour sortir du lot. J'ai en effet réalisé un peu tard que si le règlement d'une ME à comité citoyen est organisé pour que l'auteur ne puisse pas entrer en contact avec les évaluateurs avant que son livre ait été jugé, il est par contre tout à fait possible de s'inscrire exprès pour commenter un livre précis, et que par conséquent le meilleur moyen d'avoir une bonne évaluation, c'est de demander à des potes de s'inscrire et faire une fiche. Tant qu'à être jugé par le public, autant l'être par un vrai public et par des chroniqueurs qui pondront un article clair et détaillé et non une fiche pleine de trous et de flous. > Il y a un côté "agence littéraire" dans ce fonctionnement, mais seulement un côté, puisque l'auteur n'épargne pas de travail en passant par là (correction, mise en forme, promo etc.) > Si ce bazar se généralise, j'imagine que dans dix ans, il y aura les auteurs autedités et les auteurs ayant réussi à intégrer le club des grosses ME. Autrement dit : la distinction d'une élite deviendra encore plus nette qu'elle n'est déjà. Quand aux petites ME spécialisées, est-ce que si tous les auteurs apprennent à devenir "auto", elles ne risquent pas de disparaître (tout bêtement) ? - Ahava-brumes a écrit:
- Toujours est-il que ce renvoi vers Librinova est quelque-chose qui se fait de plus en plus, que cela peut témoigner d'un certain intérêt pour ton manuscrit
Je ne comprends pas la phrase... (peut-être parce que j'ai un torticolis qui me bloque la tête) |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Mar 29 Mai 2018 - 12:22 | |
| Les éditeurs ne se redent pas compte qu'ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Ils ne voient que le court terme : ils se disent qu'ils vont se débarrasser des petits concurrents "parasites" via des "agences d'autres-édition", dont certaines deviendront même leurs filiales. Mais ils vont avoir un problème. Le nouvelles générations d'écrivains ne vont accorder aucun prestige à Galligrasseuil. Lorsque le gars éditeur va se pointer en disant "vous vendez bien, on voudrait bien vous éditer", l'écrivains indépendant risque fort de leur rétorquer soi "OK, mais à mes conditions, car c'est vous qui avez besoin de moi, pas le contraire" ou même "désolé, mais votre proposition d'édition ne s'intègre pas dans ma ligne éditoriale". Une fois l'indépendance conquise, il faudra qu'ils en offrent beaucoup plus qu'actuellement pour obtenir la servilité. Et ça, ils ne s'en rendent pas compte... En attendant, Amazon publishing. |
| | Nombre de messages : 14913 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mar 29 Mai 2018 - 14:06 | |
| - Citation :
- Lorsque le gars éditeur va se pointer en disant "vous vendez bien, on voudrait bien vous éditer", l'écrivains indépendant risque fort de leur rétorquer soi "OK, mais à mes conditions, car c'est vous qui avez besoin de moi, pas le contraire" ou même "désolé, mais votre proposition d'édition ne s'intègre pas dans ma ligne éditoriale".
Est-ce que ce n'est pas déjà ce qui se passe avec les stars de l'écriture et les stars qui écrivent ? |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 29 Mai 2018 - 15:30 | |
| Débat intéressant! Je pense qu'il est normal que l'édition renvoie vers l'autoédition. Selon moi, elle ne le fait pas seulement pour voir ce qui peut ressortir de tout ça, mais aussi parce que pour la majorité des auteurs, ce sera effectivement la meilleure solution. Dans la projection de ce qui va sortir de tout ça, il me semble qu'il faut quitter le mode tridimensionnel auteur-éditeur-lecteur. Parce qu'il y a aussi d'autres acteurs: les imprimeurs, les librairies, les journalistes, les diffuseurs, les prix littéraires, les traducteurs, etc. Tout ce beau monde fonctionne difficilement avec les petits tirages et l'impression à la demande. Du coup, ils se serrent les coudes. Il est encore très rare de voir un roman auto-édité dans une vitrine, la presse (même locale) et de nombreux concours ne les laissent même pas s'inscrire ou les élimine directement. La conséquence de tout ça, c'est que dans mon entourage, je peux citer sur les doigts de la main les personnes qui ont lu des romans auto-édités. L'écrasante majorité des lecteurs continuent à s'approvisionner dans les rayons des libraires, qui commandent auprès des diffuseurs (payés par les ME), en suivant l'actualité de la presse et des prix. Et si les auteurs font les difficiles, il restera toujours les auteurs étrangers qui se contenteront de moins pour être traduits! Donc changement, sans doute, mais pas tout de suite non plus |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Mar 29 Mai 2018 - 15:54 | |
| - Dr Ray a écrit:
Le nouvelles générations d'écrivains ne vont accorder aucun prestige à Galligrasseuil. Lorsque le gars éditeur va se pointer en disant "vous vendez bien, on voudrait bien vous éditer", l'écrivains indépendant risque fort de leur rétorquer soi "OK, mais à mes conditions, car c'est vous qui avez besoin de moi, pas le contraire" ou même "désolé, mais votre proposition d'édition ne s'intègre pas dans ma ligne éditoriale". Une fois l'indépendance conquise, il faudra qu'ils en offrent beaucoup plus qu'actuellement pour obtenir la servilité. Et ça, ils ne s'en rendent pas compte... En attendant, Amazon publishing. Mouais... les auto-édités qui ont un bon gros succès (Vandroux, Valognes, etc.) passent souvent en maison d'édition. Le contraire, je ne vois pas souvent... |
| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Mar 29 Mai 2018 - 16:10 | |
| - Florence_C a écrit:
- Dr Ray a écrit:
Le nouvelles générations d'écrivains ne vont accorder aucun prestige à Galligrasseuil. Lorsque le gars éditeur va se pointer en disant "vous vendez bien, on voudrait bien vous éditer", l'écrivains indépendant risque fort de leur rétorquer soi "OK, mais à mes conditions, car c'est vous qui avez besoin de moi, pas le contraire" ou même "désolé, mais votre proposition d'édition ne s'intègre pas dans ma ligne éditoriale". Une fois l'indépendance conquise, il faudra qu'ils en offrent beaucoup plus qu'actuellement pour obtenir la servilité. Et ça, ils ne s'en rendent pas compte... En attendant, Amazon publishing. Mouais... les auto-édités qui ont un bon gros succès (Vandroux, Valognes, etc.) passent souvent en maison d'édition. Le contraire, je ne vois pas souvent... Je suis de l'avis de Florence, là-dessus. |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Mar 29 Mai 2018 - 16:16 | |
| Pour le moment, ils passent chez "M. le grand éditeur". Parce que c'est prestigieux. Mais le jour où cette notion disparaîtra, ils se rendront compte que mieux vaut 80% de droits que 10 %, surtout si l'on n'est pas assuré de vendre 8 fois plus... Les grands éditeurs ne tiennent que par leur prestige. Leur valeur certificatoire. Cela n'aura qu'un temps. |
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