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| Des routines de correction du premier jet à la relecture du BAT | |
| | Nombre de messages : 221 Âge : 54 Date d'inscription : 27/04/2023 | Lul de Faltenin / Autostoppeur galactique Jeu 13 Juil 2023 - 9:42 | |
| Bonjour,
Je me demande quelles sont vos routines de corrections, du premier jet à la fin de relecture du BAT.
Je termine le premier jet de mon roman (490 000 sec) et je pense avoir perdu beaucoup de temps en reprenant mes trois premiers chapitres (59 000 sec) pour les rendre publiquement lisibles. (Je sais par exemple qu’il faut éviter de retravailler un début avant la fin du premier jet. Il s’agissait d’une expérience, je voulais « frissonner » et cela a contribué à ma motivation de débutant.)
Votre aide me sera précieuse et je vous remercie par avance.
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| | Nombre de messages : 682 Âge : 38 Localisation : Brest Pensée du jour : Pas de panique Date d'inscription : 02/07/2021 | HilnaMacPhom / Hé ! Makarénine Jeu 13 Juil 2023 - 10:21 | |
| Salut il y a beaucoup d'approches différentes. Tout dépend aussi comment tu as produit ce premier jet : en toute liberté ? avec un plan ? des fiches personnages ? tu avais déjà une idée précise de la fin ? En ce qui me concerne, j'ai toujours écrit avec un synopsis ; il m'arrive de relire les pages précédentes avant de continuer à écrire (notamment lorsqu'il s'est passé pas mal de temps entre deux phases d'écriture). Quand j'arrive à la relecture complète, j'aime bien imprimer le doc en papier, comme ça je mets toutes mes annotations à la main ; je peux aussi glisser des papiers avec des réflexions d'ensemble entre certains chapitres. Ça évite de se lancer aussitôt dans des corrections de détail si ce qui pêche, c'est la cohérence générale ou ce genre de choses. Une fois que j'ai fait ça, je trouve intéressant d'essayer de réécrire un synopsis, pour voir si j'arrive bien à expliciter les différentes phases de l'intrigue, faire ressortir les objectifs principaux... Ensuite, reprises à proprement parler ; puis corrections orthographiques / grammaires, chasse aux répétitions, et tutti quanti (reprises "techniques). Idéalement c'est après ça, quand le texte est assez prêt, qu'arriveraient les beta lectures. Je trouve que c'est important de laisser reposer le texte le temps que les lecteurs rendent leur avis, et aussi une fois qu'ils l'ont rendu. Je trouve qu'on enrichit mieux un texte si on l'a laissé tranquille un moment. Quelques temps plus tard, je fais le tri dans les retours : je tiens surtout compte des retours communs à tous les beta lecteurs (et j'essaye, autant que possible, de solliciter des lecteurs très différents pour ne pas avoir 2 ou 3 fois le même retour). Et pis voilà, dernières reprises de fond, dernières reprises de forme, et je considère que c'est prêt. - Spoiler:
Généralement, 2 ans plus tard, je reprends le texte et je trouve qu'il faut tout changer.
Remarque : ce processus est assez personnel, d'autres n'ont pas du tout le même. Je suis actuellement sur un projet où je travaille très différemment parce que plusieurs narrateurs, je les écris les uns après les autres (un peu comme au cinéma où on tourne les scènes par décor et non par ordre chronologique). Les reprises seront donc différentes dans ce cadre là. Pareil, j'ai un autre projet de trilogie (ou tétralogie, à voir) ; les étapes de relecture visent aussi à peaufiner les synopsis des tomes suivants, en commençant à laisser des indices, ouvrir sur des sujets qui seront abordés ensuite... Autre remarque : c'est bien de s'inspirer de ce que font les autres, mais l'important c'est surtout de tester et trouver ce qui te convient à toi ! |
| | Nombre de messages : 374 Âge : 50 Date d'inscription : 18/09/2022 | Maxine / Tapage au bout de la nuit Jeu 13 Juil 2023 - 10:49 | |
| Bonjour, Pour ma part j'effectue une première correction chaque jour quand je reprends l'écriture, je relis ce que j'ai écrit la veille et je modifie. Ensuite, j'ai des alpha lecteurs qui lisent en "temps réel" et donc si un gros truc émerge, je modifie aussi. Une fois le texte fini, je le laisse reposer et je l'envoie à une personne qui lit d'un bloc, première réécriture suite à ça puis béta-lecteurs, tout cela pour le fond. Ensuite, re récriture puis impression papier et là je griffonne à tout va pour la forme. Dernière réécriture et à ce moment-là je ne peux plus voir mon texte en peinture !!! L’orthographe vient en dernier. J'aime bien ces phases de travail sur le texte, ça oblige à se demander vraiment où l'on veut aller et comment. |
| | Nombre de messages : 103 Âge : 32 Date d'inscription : 02/09/2021 | Traveling / Barge de Radetzky Jeu 13 Juil 2023 - 10:54 | |
| Personnellement j'ai la chance d'avoir une traductrice dans ma famille, elle m'aide beaucoup à supprimer la plupart des fautes une fois le deuxième jet terminé. J'utilise également le logiciel Antidote lors de mon deuxième jet, ce qui me permet déjà d'enlever certaines fautes avant de lui soumettre mon récit |
| | Nombre de messages : 1066 Âge : 33 Localisation : 16 Date d'inscription : 15/07/2021 | Chimère / Constamment Fabulous Jeu 13 Juil 2023 - 11:52 | |
| Je pense qu'il existe autant de routines que d'auteurices !
De mon côté, j'écris assez propre, mes premiers jets contiennent au pire quelques coquilles, fautes de frappe, oubli de quelques mots, et phrases un peu longues dont il faut améliorer la tournure. Mais, comme je ne réécris rien (je rajoute souvent une ou deux scènes, cela dit, ou bien je rogne quand j'ai un nombre maximum de signes imposés, puisque je dépasse toujours un peu), je peux me permettre d'envoyer le manuscrit à quelques bêta-lecteurices assez rapidement et sans leur péter la rétine, après l'avoir rapidement survolé pour corriger les fautes les plus visibles et veiller à la bonne mise en page. Je préfère attendre leurs retours pour corriger de manière profonde et totale.
Ensuite, je découpe entièrement le manuscrit, chapitre par chapitre, chacun dans un document Word titré - tout en conservant l'original. Je les relis attentivement, modifie ce qui doit l'être, puis je les scrute à la loupe avec Antidote, afin de traquer les fautes que je n'ai pas vues mais surtout, pour corriger les répétitions. Je répète donc cela pour chaque chapitre, et prends des notes mentales pour les corrections spéciales à faire (ou domino, comme je les appelle ; si je modifie un truc ici, alors je dois aussi modifier un truc là, ect). Je ne prends jamais de notes physiques, ni avant, ni pendant, ni après la rédaction, les seules exceptions étant la présence de dates importantes que je dois revérifier afin d'être sûre de les avoir respectées. 90% de mes intrigues découlent de l'improvisation et de l'inspiration du moment, prendre des notes ou faire des plans casse totalement ma spontanéité et amoindrit mon envie d'écrire.
Pour finir, je réassemble entièrement le manuscrit, et le soumets une dernière fois à une relecture minutieuse et la loupe d'Antidote. C'est une routine qui me convient bien, elle me laisse assez autonome et je sais ce que j'ai à faire.
Dernière édition par Chimère le Jeu 13 Juil 2023 - 13:04, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Jeu 13 Juil 2023 - 12:58 | |
| Je vois qu'on a le même processus de travail Chimère, ça fait plaisir je me sens moins seul. |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 31 Date d'inscription : 06/07/2023 | Meyem / Barge de Radetzky Jeu 13 Juil 2023 - 13:31 | |
| Salut ! De mon côté, je procède par couches (enfin, c'est comme ça que je l'imagine héhé) D'abord, pendant le premier jet, j'essaie de revenir en arrière le moins possible. La seule relecture que je m'autorise, c'est quelques centaines de mots, les derniers paragraphes écrits pendant la session précédente pour retrouver le ton, et c'est tout. Quand le premier jet est terminé, je laisse reposer une semaine ou deux et j'attaque la première couche. Là, c'est les gros travaux. Je corrige le sens général, les phrases qui ne veulent rien dire, les grosses incohérences. C'est à ce moment que je considère que moin travail passe de brouillon à manuscrit. Pour cette étape, je n'utilise aucun outil. Ensuite, je corrige les fautes d'ortographe et de grammaire avec Antidote. C'est seulement après cette étape que je m'autorise à partager des chapitres ou à envoyer en béta lecture. Commence alors la phase de relecture la plus longue. Je cherche les répétitions, les verbes faibles, je modifie les phrases pour le style, j'ajoute et j'enlève pour rendre la chose belle. En parallèle, je modifie en fonction des retours que je reçois. Enfin, quand tout est terminé et que je suis satisfait du style, je relis une dernière fois sur un autre suport (Epub en général) et c'est bon, y'a plus qu'à envoyer aux ME . À bientôt ! |
| | Nombre de messages : 1274 Âge : 47 Date d'inscription : 14/08/2022 | Cath / Tentatrice chauve Jeu 13 Juil 2023 - 14:39 | |
| Hello ! De mon côté, avant le premier jet, je réfléchis surtout aux personnages, pour essayer de les connaître le mieux possible. Pas de synopsis de travail (j'ai essayé, mais je m'en écartais sans arrêt et je passais mon temps à le modifier). Ensuite, sur le premier jet en lui-même, j'avance assez lentement. Je me relis beaucoup, et je reviens sur ce qui est déjà écrit dès que je vois quelque chose à y retoucher, parce que si je ne suis pas satisfaite de ce que j'ai fait, ça me perturbe l'esprit et je n'arrive pas à avancer sur la suite. Quand le premier jet est terminé, je me pose pour réfléchir aux enjeux de mon récit. Puis je fais une relecture globale pour traquer les incohérences d'intrigue / de comportement ou motivations des personnages, avec ces enjeux en tête. Je garde un tableur ouvert à côté de mon manuscrit, une ligne par chapitre, et je note tout ce qui ne va pas et des pistes de modifications. Quand cette première relecture est terminée, je reprends mon tableur et j'applique une à une les corrections que je me suis notées. Si j'ai eu des retours d'alpha-lectures, j'intègre les remarques qui me semblent pertinentes à ce moment-là aussi. Ensuite, deuxième relecture pour me concentrer sur l'ambiance que je souhaite rendre, scène par scène. C'est souvent là que je retouche la forme, et je le fais au fil de l'eau. Ensuite, troisième relecture, pour m'immerger dans le récit et essayer de voir si des problèmes auxquels je n'aurais pas pensé me sautent aux yeux. En général, à ce stade, je trouve que tout est affreux et j'ai envie de mettre le texte à la poubelle. Puis une dernière passe de relecture pour traquer les fautes / répétitions. (Sans Antidote, parce que je ne veux/peux pas payer un abonnement annuel, et que comme mon ordi est sous Linux, il n'existe pas de version de l'application adaptée... Donc j'utilise Grammalecte, c'est moins efficace, mais mieux que rien, et gratuit. Et j'ai la chance de faire très peu de fautes, de base.) En lisant à l'envers, page par page, depuis la fin jusqu'au début. Sinon, je ne vois rien, parce que je connais déjà trop le texte. Puis envoi en BL... et rebelote avec les retours de BL. En soi, il n'y a pas de "bonne méthode". Il faut juste trouver celle qui te convient à toi. |
| | Nombre de messages : 221 Âge : 54 Date d'inscription : 27/04/2023 | Lul de Faltenin / Autostoppeur galactique Jeu 13 Juil 2023 - 16:30 | |
| Merci à tous pour vos retours. Je vous concède que l’organisation des corrections est un processus personnel, mais je n’ai pas trouvé ma première expérience particulièrement efficiente.
@ Hilnamacphom : Je travaille systématiquement à partir d’un plan moi aussi. Je note la technique de réécriture du synopsis. Merci. Je comprends tout à fait la relecture deux ans plus tard avec un « coup sur la tête » : D.
@Maxine : Tes alpha-lecteurs sont-ils toujours les mêmes ? Même question d’ailleurs pour la personne qui lit tout d’un bloc ? Tes alpha et bêta-lecteurs lisent donc un texte dans lequel il reste des fautes ? (pas d’offense bien sûr. Je présume qu’il y en a peu, mais nous en laissons tous, ne serait-ce qu’après des copiés/collé au cœur de la nuit quand nos yeux se croisent). Je connais (je crois que nous connaissons tous) l’idée de ne plus pouvoir encadrer son texte : D
@Traveling : Chanceux ! Mais tu ne dis rien sur les modifications entre le premier et le deuxième jet ? Et oui, Antidote c’est bien, je trouve.
@Chimère : Je suis d’accord avec toi sur le lien entre le nombre de routines et le nombre d’auterices. D’où l’intérêt d’en parler. Wa-hou ! C’est génial, mais je crois que ce n’est pas pour moi. Ton post déclenchera des vocations j’en suis sûr, mais je me pense incapable de fonctionner aussi intuitivement, pour le moment au moins. Il faut avoir acquis une réelle maîtrise pour se permettre de travailler comme tu le fais. As-tu toujours procédé ainsi ?
@Fabiend : Même réponse qu’à Chimère alors : D et même question : procédais-tu déjà de cette manière à tes débuts ?
@Meyem : Ta méthode ressemble pas mal à la mienne sauf que, et c’est bien là mon erreur, je reviens parfois en arrière et m’attarde sur des modifications. Cela rallonge d’autant plus la rédaction de mon premier jet. J’ai une détermination définitive concernant ce projet donc je résiste, mais je constate en lisant les sujets du forum que je vais bien trop lentement pour prétendre à une quelconque professionnalisation. Planifies-tu ou pas ?
@Cath (J’adore le rapprochement de ton pseudo et de ton avatar !) Comme pour Chimère, écriture à l’intuition, admiration ! Par contre, tu te relis beaucoup et je suis pareil. Mais cela ne te ralentit pas énormément ? J’utilise aussi un tableau Excel, mais pour mon plan que je modifie au fil de l’eau. Tu prends juste des notes à la relecture, tu ne t’en sers même pas à ce moment-là pour avoir une idée du plan ? Je regarderai Grammalecte, même si j’emploie déjà Antidote. Il faudra que j’essaye la lecture à l’envers. |
| | Nombre de messages : 1301 Âge : 45 Date d'inscription : 25/05/2020 | Scarlet Dream / Tentatrice chauve Jeu 13 Juil 2023 - 18:56 | |
| Bonjour ! Pour ma part, je n'utilise pas de plan ou de tableau. J'ai une idée, je l'écris, et je relis mes nouveaux passages. J'aime beaucoup me relire, sur le moment je trouve ça excellent, j'en suis fière… Puis vient le moment où, fatalement, je me rends compte d'une erreur ou d'une incohérence, que ce soit immédiatement ou beaucoup plus tard. Donc, zou, je modifie et c'est reparti pour un tour. Autant j'aime ce que je fais, autant je pars du principe que ça ne va pas rester en l'état, au contraire. J'ai dit que je ne faisais pas de plan, cependant je prends des notes. Aujourd'hui, par exemple, j'avais un rendez-vous. J'ai mis mon roman sur mon téléphone et j'ai relu le dernier passage que j'avais écrit. Quelque chose me dérangeait dans une phrase, alors j'ai noté le problème sur mon portable. J'ai une note (parmi d'autres) sur mon téléphone, où je mets non seulement les erreurs quand je ne peux pas les corriger tout de suite, mais aussi les statistiques (pages, mots et signes espaces comprises). Ainsi que mes idées, bien sûr. J'utilise aussi Antidote, pour les répétitions, les verbes ternes, la typographie et les coquilles. En fait, dès qu'un passage est écrit, il passe par ce logiciel. Puis je transforme mon fichier Word en PDF, pour le relire "proprement". Et c'est là que je trouve les erreurs, du coup je reviens sur Word, je corrige, Antidote, PDF… Oui, ça fait long comme manip' mais ça me plaît de travailler comme ça. |
| | Nombre de messages : 1066 Âge : 33 Localisation : 16 Date d'inscription : 15/07/2021 | Chimère / Constamment Fabulous Ven 14 Juil 2023 - 0:12 | |
| - fabiend a écrit:
- Je vois qu'on a le même processus de travail Chimère, ça fait plaisir je me sens moins seul.
^^ - Lul de Faltenin a écrit:
- @Chimère :
Je suis d’accord avec toi sur le lien entre le nombre de routines et le nombre d’auteurices. D’où l’intérêt d’en parler. Wa-hou ! C’est génial, mais je crois que ce n’est pas pour moi. Ton post déclenchera des vocations j’en suis sûr, mais je me pense incapable de fonctionner aussi intuitivement, pour le moment au moins. Il faut avoir acquis une réelle maîtrise pour se permettre de travailler comme tu le fais. As-tu toujours procédé ainsi ? Une réelle maîtrise, je ne sais pas (mais je te remercie) ; lorsque j'ai commencé à écrire durant mon adolescence, j'ai scrupuleusement essayé de coller au profil dit de l'Architecte (sans même connaître son existence) : je réalisais des plans détaillés, chapitre par chapitre, je résumais l'histoire, j'élaborais des fiches de personnage, je prenais des notes dans de petits carnets annexes... Et ça n'a jamais fonctionné pour moi, je finissais inéluctablement par me désintéresser de l'histoire avant même d'en poser les premières lignes ou alors, en cours de rédaction. Ça me cassait complètement ma spontanéité, à m'en écœurer. Depuis des années, maintenant, j'écris sans trop savoir où je vais, avec juste quelques grands axes, l'intention générale, et quelques scènes ou dialogues imaginés en amont. Pour tout le reste, ça se décide sur le tas, au fur et à mesure de l'écriture, et c'est bien plus excitant et distrayant pour moi. Pour des profils d'Architecte ou, simplement, des auteurices très scrupuleux, je dois être l'image même d'un bordel monstrueux et pas très catholique, mais je préfère me voir comme une adepte de l'improvisation |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 31 Date d'inscription : 06/07/2023 | Meyem / Barge de Radetzky Ven 14 Juil 2023 - 10:23 | |
| - Citation :
- Ta méthode ressemble pas mal à la mienne sauf que, et c’est bien là mon erreur, je reviens parfois en arrière et m’attarde sur des modifications. Cela rallonge d’autant plus la rédaction de mon premier jet. J’ai une détermination définitive concernant ce projet donc je résiste, mais je constate en lisant les sujets du forum que je vais bien trop lentement pour prétendre à une quelconque professionnalisation. Planifies-tu ou pas ?
Alors je ne suis pas sûr que la vitesse soit le seul facteur à prendre en compte pour une éventuelle professionnalisation, surtout pour ton premier roman. Si tu veux pouvoir vivre de ta plume, il faut que tes romans plaisent, idéalement, qu'ils fassent un vrai carton et pour ça, ben prendre ton temps pour peaufiner un texte, c'est crucial. Donc ne te torture pas trop, prends ton temps s'il le faut, l'important c'est que tu sois satisfait.e de ton texte à la fin. Pour ta question, je ne suis pas certain de comprendre, planifier mes textes, ou devenir pro ? Si c'est le second, pas vraiment. Si j'en ai l'occasion, je le ferai, mais pour le moment, mon premier roman à compte d'éditeur n'a pas assez bien marché pour prétendre en vivre un jour. On verra pour le deuxième. Si tu parlais de mes textes en général, là encore, ça dépend. Mon premier roman était un roman choral avec une timeline assez longue et complexe donc j'avais un plan pour ne pas me perdre. Mon deuxième était bien plus simple. Je l'ai pondu à partir d'une idée et sans plan pendant un mois de Nano. Mais si je devais choisir, j'ai trouvé l'écriture avec un plan plus simple qu'y aller à l'aveugle chaque session. Bon courage pour tes corrections |
| | Nombre de messages : 374 Âge : 50 Date d'inscription : 18/09/2022 | Maxine / Tapage au bout de la nuit Ven 14 Juil 2023 - 10:28 | |
| Salut, alors pour te répondre @Lul de Faltenin, non mes alpha-lecteurs ne sont pas tjrs les mêmes, je mets sur l'ADA et quand quelqu'un accroche au texte, je poursuis avec lui/ elle car le but est d'être soutenue pour aller au bout du premier jet, en général, c'est aussi un échange, je lis en retour. Pour les béta-lecteurs par contre, j'ai un cercle régulier et notamment un inconnu croisé sur un groupe facebook assez tatillon qui me fait un retour sans concession et qui permet de voir là où cela accroche. Pour le s fautes, j'écris sur Dabble qui a un correcteur intégré, donc à part des erreurs mineures de grammaire alambiquée, il n'y en a pas du moins pas qui gênent la lecture. |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Sam 15 Juil 2023 - 11:32 | |
| Pour ma part, au début j'avais essayé de faire des plans et tout, et très vite je me suis rendu compte que ce n'était pas pour moi. Je me lassais de l'histoire avant même de l'avoir écrite, parce que, une fois que je connais toute l'histoire, je n'ai plus vraiment l'excitation de la découverte, tout ce qui reste, c'est du travail, et un loooong travail.
C'est pour ça que maintenant je pars sans plan, sans idée de ma destination finale, et que je fais une version unique que je peaufine tout du long. |
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