Bonjour à toutes et à tous.

J'avais au départ comme nom de plume un prénom japonais, "Isamu" que j'aime bien. Puis, au fur et à mesure que j'ai construit le texte, cela a été une évidence. Je prendrais comme nom de plume, en gardant mon prénom, celui de Boerenzon-Asterby.

Ayant indiqué mes vrais nom et prénom, j'ai supposé que le lecteur ou la lectrice ferait la différence entre l'homme et l'écrivain.

J'ai reçu pas plus tard qu'aujourd'hui un refus d'une maison d'édition, commençant par "Cher Monsieur Boerenzon-Asterby," Si effectivement, entre les centaines de tapuscrits reçus par la poste, ils 'en on lu que deux pages, ils ont pu penser que ce texte était... une autobiographie. Ce qui évidemment n'en est rien. Ou alors c'est une vraie fausse autobiographie. Et s'ils ont cru que c'était une autobiographie, elle n'avait rien à faire dans la littérature générale.

Depuis, dans ma lettre de présentation, je préviens le ou la lectrice .

Je suis songeur. J'ose espérer que les ME chez qui j'ai envoyé le texte n'ont pas pris mon roman pour une autobiographie...

Je ne comprends pas ta question.

Pourquoi avoir nommé ton personnage comme toi ? Qu'est-ce que ça apporte au récit, à part une confusion entre les deux ?

Je pense comme elopez. Ne détiendrais-tu pas la réponse à la question que tu ne nous poses pas ?

S'il y a eu quiproquo et que ce n'était pas ton objectif, je pense que tu devrais procéder autrement. Je n'ai pas de piste sur le "comment" car tes motivations ne sont pas encore claires dans mon esprit. Peut-être m'arrive-t-il la même chose qu'à la ME ?  

Je ne pensais pas que la maison d'édition allait faire la confusion.

D'une part dans mon adresse courriel mes vrais prénom et nom apparaissent. Ensuite, sur la page renseignements contenant ma direction et autres informations, mes noms et prénoms réels apparaissent également.

Je vais créer une signature alors.  Je ne changerai de nom de plume qu'à leur demande. Puisque tout sera expliqué dans la lettre de présentation (lettre que je mets systématiquement, même lorsqu'elle n'est pas demandée).

Je pense qu'ils reçoivent tellement de manuscrits que l'originalité à ce niveau-là est risquée.

Si tu indiques clairement ton nom de plume dans ta lettre de présentation (ce qui semble être le cas), ça ne me choque pas spécialement que les ME te répondent en t'appelant par ce nom-là.

Ceci dit, je rejoins Elopez, je trouve ça assez douteux d'avoir le même nom que son personnage principal, à part quand on veut que ça ressemble à une autobiographie...

Merci pour vos réponses. Je vais vous poser une autre question. Renvoyer le texte aux ME qui l'ont refusé mais sous un nouveau pseudonyme serait-ce chose possible ?
Ou bien dois-je tirer un trait dessus ?
Pour les nouveaux envois je vais mettre un nouveau nom de plume. A moi d'en trouver un aussi bien que celui-ci.

Je doute qu'elles aient refusé à cause de ton nom de plume, il est donc inutile de leur renvoyer le texte sous un autre nom

Je ne parle pas du nom de plume sinon de la confusion qui s'est peut-être opérée entre le nom de plume et le nom de famille des personnages, leur faisant penser à voir une autobiographie.

Quand tu as fait tes soumissions, tu n'as pas juste envoyé le manuscrit, si ? Si tu as écrit un petit paragraphe avec ton pitch et le genre de ton livre ou, mieux, envoyé une lettre d'intention, ils savent que ce n'est pas une autobiographie...

Non, je n'ai pas précisé que ce texte n'était pas une autobiographie. Mais j'ai écrit en introduction au sujet de "mes origines espagnoles comme mon nom l'indique". Or Boerenzon-Asterby n'a pas vraiment une consonance espagnole.

Je pense que tu te fais des nœuds inutiles au cerveau

Par contre, si tu ne précises nulle part le thème et le genre de ton manuscrit, et que les maisons sont donc dans le "doute" à ce sujet, c'est une grosse faute méthodologique pour moi. Les éditeurs reçoivent des centaines de textes, ils ont besoin de savoir rapidement si le texte va entrer, ou non, dans la ligne de ce qu'ils recherchent. Ils n'ont pas le temps de lire tout le manuscrit pour le découvrir et se faire leur propre idée.

Je ferme le sujet. En effet, comme tu le souligne, Flora, je me suis complètement planté. J'ai supposé, à tord, qu'il n'y aurait pas de quiproquo. Pour les prochains envois deux choix s'offrent à moi : choisir un nouveau nom de plume uniquement pour ce texte afin de dissiper tout malentendu ; garder le pseudonyme et expliquer vraiment la démarche. En fait un troisième s'offre à moi : changer de nom de plume pour ce texte et expliquer la démarche. Hélas, ce qui est fait est fait. Je ne peux plus revenir en arrière. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de ME à qui j'ai envoyé le tapuscrit (par voie électronique. L'envoi postal est moins conséquent).

Alicia. Je ne sais pas si ma mémoire me fait défaut mais il me semble que certaines demandent le nom de plume. Dans ce cas là j'en mettrai un autre que j'ai fini par trouvé. Sinon, je vais suivre ton conseil. pas de pseudonyme. Pour les prochains envois.