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 Vu les thèmes abordés, les maisons d'éditions américaines plus sensibles ?

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Henri Boerenzon-Asterby
   
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Henri Boerenzon-Asterby  /  Pippin le Bref


Bonjour à toutes et à tous.

je me pose la question suivante : si mon texte semble ne pas intéresser les éditeurs français, peut-être intéresserait-il des éditeurs américains ? Cette pensée repose sur pas grand chose. Certes. Juste des thèmes.

Le parcours du combattant qu'est une recherche de maisons d'édition à compte d'éditeur sera sans doute aussi semblable pour celui d'une maison d'édition américaine.

Avant tout d'enclencher ceci, j'attendrai la dernière date de réponse ou non réponse de mon tableau d'envoi aux maisons d'éditions.

Ensuite, je devrais chercher un traducteur français-anglais américain. Et ça aussi, ce sera difficile (recherche et coût)

Puis, tenter de trouver un éditeur états-unien de littérature générale qui soit intéressé par le texte lui-même et les thèmes abordés.

Bref, ce n'est pas gagné.

(S'il est à la mauvaise place, pouvez-vous le déplacer ? Merci beaucoup)
 
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


J'ai un peu fréquenté brièvement des groupes d'écriture anglo-saxons, et, à mon avis, le milieu de l'édition américain est encore plus brutal que le milieu français. Les places sont rares et chères, il y a encore plus de candidats, et tu dois passer par deux niveaux de sélection : d'abord trouver un agent, en leur envoyant des "query", un exercice de rédaction de pitch très normé et difficile à maîtriser si tu n'es pas bilingue ou quasi en anglais ; ensuite, les agents envoient ton manuscrit aux éditeurs, et il faut encore qu'ils acceptent.

Si tu maîtrisais l'anglais et que tu pouvais écrire directement en anglais ou te traduire toi-même, et que tu as du temps et de l'énergie, je dirais : pourquoi pas. Mais de ce que tu dis, cela ne semble pas être le cas, je pense que ce serait une énorme perte d'argent que de payer un traducteur. Et même si, par un énorme coup de chance (sans remettre en cause la qualité de ton manuscrit, l'édition est toujours au moins en partie un coup de chance) un agent souhaiterait signer avec toi : comment vas-tu réaliser les corrections éditoriales ? Tu demanderais au traducteur, et tu paierais de nouveau 1000 euros ? Rebelote avec les corrections éditoriales si tu signais en maison d'édition. Je ne suis même pas sûre qu'ils accepteraient de signer quelqu'un qui ne peut pas écrire directement en anglais, à cause de ces problématiques.

Bref, je te déconseillerais de dépenser de l'argent dans une traduction. Very Happy
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Henri Boerenzon-Asterby
   
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Henri Boerenzon-Asterby  /  Pippin le Bref


Merci beaucoup pour ta réponse. Je pense que je suivrais ton avis. Smile
 
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


Je me rends compte que ma réponse sonnait peut-être très négative Laughing
Je me suis dit que vu les sommes en jeu (une traduction pouvant coûter plusieurs milliers d’euro), j’ai préféré être brutalement honnête. Mais bien sûr après ce n’est qu’un avis subjectif, à toi de voir ! Et dans tous les cas, que ce soit en français ou en anglais, bon courage à toi ! Smile
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Henri Boerenzon-Asterby
   
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Henri Boerenzon-Asterby  /  Pippin le Bref


Pas brutale non. Tes explications sont claires. 😇
 
Plumerose
   
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Henri Boerenzon-Asterby a écrit:
Bonjour à toutes et à tous.

je me pose la question suivante : si mon texte semble ne pas intéresser les éditeurs français, peut-être intéresserait-il des éditeurs américains ? Cette pensée repose sur pas grand chose. Certes. Juste des thèmes.

Le parcours du combattant qu'est une recherche de maisons d'édition à compte d'éditeur sera sans doute aussi semblable pour celui d'une maison d'édition américaine.

Avant tout d'enclencher ceci, j'attendrai la dernière date de réponse ou non réponse de mon tableau d'envoi aux maisons d'éditions.

Ensuite, je devrais chercher un traducteur français-anglais américain. Et ça aussi, ce sera difficile (recherche et coût)

Puis, tenter de trouver un éditeur états-unien de littérature générale qui soit intéressé par le texte lui-même et les thèmes abordés.

Bref, ce n'est pas gagné.

(S'il est à la mauvaise place, pouvez-vous le déplacer ? Merci beaucoup)

Ce que tu peux essayer, si tu ne veux pas les ME françaises, ce sont, non pas les ME américaines, mais les ME québécoises, et éventuellement les ME belges (qui parfois, "diffusent large").
 
Frenchie
   
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Entièrement d'accord. 1. Il faut avoir un manuscrit en anglais. 2. Il faut ensuite trouver un agent, et un bon.
 
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Frenchie a écrit:
Entièrement d'accord. 1. Il faut avoir un manuscrit en anglais. 2. Il faut ensuite trouver un agent, et un bon.

Non, aucun intérêt de commencer à payer avant même de publier.

Ceci dit : il faut d'abord te présenter avant de poster sur un sujet ou un autre. Merci à toi.
 
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Plumerose a écrit:
Frenchie a écrit:
Entièrement d'accord. 1. Il faut avoir un manuscrit en anglais. 2. Il faut ensuite trouver un agent, et un bon.

Non, aucun intérêt de commencer à payer avant même de publier.

En l'occurrence, on parle ici de publier aux Etats-Unis. Et aux Etats-Unis (comme en Angleterre a priori et peut-être au Canada anglophone mais là je suis moins sûre), il est obligatoire de passer par un agent. Agent par contre qui ne se rémunère que lorsqu'il place le bouquin.
 
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Plumerose a écrit:
Frenchie a écrit:
Entièrement d'accord. 1. Il faut avoir un manuscrit en anglais. 2. Il faut ensuite trouver un agent, et un bon.

Non, aucun intérêt de commencer à payer avant même de publier.

Ceci dit : il faut d'abord te présenter avant de poster sur un sujet ou un autre. Merci à toi.

C'est fait!
 
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Tengaar a écrit:
Plumerose a écrit:
Frenchie a écrit:
Entièrement d'accord. 1. Il faut avoir un manuscrit en anglais. 2. Il faut ensuite trouver un agent, et un bon.

Non, aucun intérêt de commencer à payer avant même de publier.

En l'occurrence, on parle ici de publier aux Etats-Unis. Et aux Etats-Unis (comme en Angleterre a priori et peut-être au Canada anglophone mais là je suis moins sûre), il est obligatoire de passer par un agent. Agent par contre qui ne se rémunère que lorsqu'il place le bouquin.

J'ai bien compris cela, mais la question était plus large, me semble-t-il, et je voulais poser le fait qu'avant d'envisager ce "fameux" système américain payant (qui en un sens, se rapproche un peu du système "Librinova" ou "Edith&Nous" en France), il y avait d'autres pistes non payantes hors de France.

Notamment le Québec ou la Belgique, qui ne pratiquent pas le système avec agent, et où il n'est nul besoin de commencer à payer une traduction.

Je voulais montrer qu'il existe d'autres possibilités de ME pour les francophones, qui sont gratuites, en-dehors des ME françaises.

Après, bien sûr, si la personne qui a ouvert ce fil veut à tout prix payer un agent + un traduction de son livre pour être publiée aux Etats-Unis et pas ailleurs, elle peut le faire.

Mais qu'elle sache qu'en dehors de France, il existe d'autres ME, non payantes.

(pour qu'elle fasse "un choix éclairé", c'est ça, l'idée.   Vu les thèmes abordés, les maisons d'éditions américaines plus sensibles ? 1f609  )

________________________________

EDIT

et JE CITE
, sur la base de ceci :
Citation :
je me pose la question suivante : si mon texte semble ne pas intéresser les éditeurs français, peut-être intéresserait-il des éditeurs américains ? Cette pensée repose sur pas grand chose. Certes. Juste des thèmes.

Du coup, il me semble qu'il s'agissait "d'un choix second" et non "d'un choix de première intention".
 
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Ce que Tengaar expliquait c’est qu’on n’avance pas d’argent aux agents aux US. Comme en France, on ne paie pas pour être publié, ce n’est pas du tout comme Édith & Nous. On cède nos droits à une agence, qui s’occupe ensuite de démarcher une maison d’édition. Si un contrat en vue d’une publication en maison d’édition est signé avec l’aide de l’agent, l’auteur versera en général 15% de ses droits d’auteur à l’agent (parfois 20%), mais uniquement si le livre trouve preneur. Bref l’agent est bien plus similaire à une maison d’édition classique, et se prélève sur la vente du livre, qu’à une maison d’édition à compte d’auteur ou à un système parasite comme Edith et Nous.
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Page de Bâtons a écrit:
Ce que Tengaar expliquait c’est qu’on n’avance pas d’argent aux agents aux US. Comme en France, on ne paie pas pour être publié, ce n’est pas du tout comme Édith & Nous. On cède nos droits à une agence, qui s’occupe ensuite de démarcher une maison d’édition. Si un contrat en vue d’une publication en maison d’édition est signé avec l’aide de l’agent, l’auteur versera en général 15% de ses droits d’auteur à l’agent (parfois 20%), mais uniquement si le livre trouve preneur. Bref l’agent est bien plus similaire à une maison d’édition classique, et se prélève sur la vente du livre, qu’à une maison d’édition à compte d’auteur ou à un système parasite comme Edith et Nous.

Ah oui, merci pour ces précisions importantes.

Ceci dit, cela ajoute encore un acteur en plus dans le système, mais pourquoi pas ?
Si on vend beaucoup au final, et que grâce à cet agent, on a trouvé "la ME de nos rêves"... oui, cela est à considérer... (ça peut valoir le coup...)

Spoiler:
 
Henri Boerenzon-Asterby
   
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Henri Boerenzon-Asterby  /  Pippin le Bref


Bonsoir. Je ne veux pas à tout prix être édité aux Etats-Unis. Je connais peu comment cela se passe outre-Atlantique d'où ma question.
Pour le moment, j'attends les retours positifs ou négatifs des différentes maisons d'édition auxquelles j'ai envoyé le tapuscrit, tout en tenant compte du délai 3 mois, six mois... ).
J'ai commencé l'exploration des éditeurs de la Belle province. Les éditeurs belges également. Et même les Suisses francophones. Smile
Merci à tous pour vos réponses. Smile
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Si ton livre ne trouve aucune maison, plutôt que de payer un traducteur hyper cher, pourquoi ne pas envisager une beta lecture pro ? Certains beta lecteurs proposent à un prix abordable de traiter les premiers chapitres, ça peut suffire pour savoir s'il y a de gros problèmes sur le manuscrit...
 

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