S'il loue un local, c'est normal que ce soit plus cher. Normalement, les mairies / bibliothèques / MJC et autres peuvent prêter des salles pour ces activités, mais si ce n'est pas le cas, effectivement il faut bien payer le loyer. Mais enfin c'est quand même étonnant de ne pas réussir à trouver une petite salle pour une activité comme ça.

La salle est prêtée gratuitement par la mairie, j'ai demandé
(et puis 300€ ça reste excessif, pour un peu qu'il y ait 10 membres, ça fait quand même 3000€ alors que les salles sont louées très peu cher par les mairies par chez moi).

Ah dans ce cas c'est quand même un peu bizarre cette histoire. Tu as effectivement intérêt à essayer de trouver autre chose ailleurs.

Cervidé Grognon a écrit:

Non il n'y a aucun cours, le président et la présidente de l'assoc m'ont précisé qu'ils étaient des membres ''normaux'' et que s'ils initiaient généralement les idées/thèmes au début, ils laissaient ensuite les autres membres faire à leur sauce. Je m'attendais donc à payer une petite adhésion dans les 10/20€, mais là 300€ ça m'a laissée sur le cul ! D'ailleurs je pensais qu'il s'agissait d'une plaisanterie et je me suis forcée à rigoler gentiment, mais le président m'a aussitôt répondu ''ben quoi, les temps sont durs, j'ai aussi mon loyer à payer''.

Je respecte le fait que les gens, notamment dans les professions artistiques aient besoin de bouffer, payer leur loyer, parce que j'en ai ras-le-bol des histoires de bar qui veulent inviter des zicos sans leur payer un petit cachet, des illustrateurs qu'on veut payer à coups de lance-pierre parce qu'ils sont capables de faire en dix minutes un croquis potable et en deux heures un beau dessin mais c'est parce qu'ils ont passé des années à étudier et il faut bien que ça rapporte maintenant.

MAIS dans ce cas-là, je trouve que ça pète l'argument. Tu vis pas avec 3000€ par an, donc tu as d'autres activités rémunératrices. Si tu animes quasi rien et si en plus on te file la salle, t'as pas de frais, faut pas réclamer d'argent ou alors juste une somme symbolique.

Et surtout, si tu es un "membre normal" de l'asso, tu te paies pas dessus logiquement. Un membre normal d'une asso, la plupart du temps, c'est un bénévole, pas un employé. Non, franchement, à fuir.

Citation :

Je vais essayer de voir s'il n'y aurait pas d'autres petits ateliers dans les villages environnant, parce que là c'est quand même hors de prix.

Je te le conseille aussi. Si tu trouves des assos déjà existantes qui serait ok pour accueillir ce genre de cercle littéraire, ça peut être top : ça fait vivre les assos d'abord avec de nouvelles personnes, du sang neuf, et on ne divise pas les forces en créant chacun sa petite asso dans son coin pour faire quasi la même chose (et si en plus chacune commence à demander des subventions, ça fait moins pour tout le monde). C'est ce que j'ai fait.

Et si on ne trouve pas d'asso vraiment dans ce genre il y a beaucoup de bibliothèques de village qui fonctionnent de manière associative, donc peut-être leur demander si vous pouvez les rejoindre en créant un cercle littéraire qui occuperait une fois par semaine un coin de salle. Et pour les plus motivés, créer une asso soi-même.

Je vais donc chercher ailleurs, merci à vous !

Et merci pour les conseils Fred Dee, je vais jeter un petit coup d’œil aux assoc' et aux bibliothèques aussi.

Suite de ce journal de club. Je n'avais rien raconté sur nos activités depuis des mois et pourtant c'est pas fini. Et pourtant, on a eu des doutes...

On a remis ça le 22 septembre exactement. Donc grosse coupure estivale. Je suis retourné en page 1 de ce topic pour me rappeler des derniers événements relatés ici. Et pour le dire clairement : on n'a pas progressé entre juillet et la rentrée. On était trois à la reprise. Ma co-animatrice et moi inclus. Et on a continué quelques semaines comme ça. Parfois même, on n'était que deux (mais une fois c'était parce que la 3e, fidèle depuis le début, était coincée dans les bouchons) et une partie des séances a commencé à servir à se demander ce qu'on devrait faire.

Franchement, on tournait en rond. On se réunissait le vendredi, on faisait nos petits exercices d'écriture hebdomadaires mais on aurait bien aimé que quelqu'un vienne, une nouvelle tête, avec un autre rapport à l'écriture pour réalimenter nos discussions.

Et qu'est-ce qui n'allait pas ? Le lieu, l'horaire ? La formule ?

Vous pensez qu'on s'est traîné un mois comme ça ? Même pas. Le 14 octobre, la séance nous a servi à discuter d'une nouvelle formule justement et après on ne s'est pas vu pendant deux semaines (pour des raisons personnelles et une indisponibilité de la salle). Quand on s'est séparé, je devais entrer en contact avec le réseau des bibliothèques de la communauté de communes pour tenter de déplacer notre club. L'idée, c'était de partir sur des séances mensuelles, chaque mois dans une bibliothèque différente, pour aller vers un public qui pourrait se sentir intéressé par notre club plutôt que d'attendre qu'il vienne. Et là, peut-être, créer un réseau de passionnés d'écriture. Pas de bol (plus ou moins), c'est à ce moment-là que je décroche un nouveau job qui me prend pas mal de temps.

Il y a quelques jours, ma coanimatrice m'a annoncé qu'une personne serait intéressée pour nous rejoindre et m'a demandé si on faisait bien la séance ce vendredi malgré tout ce qu'on s'était dit auparavant sur l'avenir, tout ça, tout ça. Franchement, c'est tout ce qu'on attendait : une nouvelle tête, de nouvelles expériences à partager, de quoi donner encore du sens à ce club. Il s'avère que c'est une personne que j'avais déjà rencontré une fois parce qu'elle participait à un atelier de création de nouvelles à la MJC à côté de chez moi.

En fait, il s'avère que cet atelier n'existe plus par manque de participants. Et cette personne cherchait encore un lieu, un rendez-vous pour continuer à la motiver à écrire. On a commencé par faire connaissance, pour connaître son rapport à l'écriture, ce qu'elle recherche dans un club comme le nôtre. On a présenté nos différentes expériences. On a fait un exercice d'écriture (un quart d'heure d'écriture rapide, suivi de la lecture de nos productions). Puis on lui a expliqué ce qu'on envisageait pour la suite.

Pour elle, la formule d'origine lui convient très bien. Ça ne l'intéresse pas de se voir une fois par mois seulement pour arpenter les bibliothèques. Et je la comprends. Qui plus est, pourquoi changer maintenant ? Il se pourrait même qu'elle fasse venir ses anciennes camarades des ateliers de la MJC. On peut à nouveau combler un besoin. Différemment, mais au moins on a encore le mérite d'exister.

Après, je n'exclue pas d'exécuter le plan bibliothèques. Car on n'a pas encore mis de côté la théorie d'un lieu et d'une heure qui ne conviendrait pas. Pour les autre, mais peut-être aussi pour nous. Est-ce qu'on ne se serait
pas installé dans une espèce de zone blanche où personne ne capte notre communication ? De plus, mes nouveaux horaires de boulot ne me permettent plus d'être présent tous les vendredis soirs. Donc il y a encore des choses à faire pour enraciner son petit club des écrivains à la campagne.

A suivre...