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 Vous a-t-on demandé de retoucher un texte ?

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Memere_chartron
   
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Memere_chartron  /  Pippin le Bref


Bonsoir,
Une petite question aux auteurs qui ont eu la chance de recevoir des réponses de maisons d'éditions.
Étant en pleine retouche de mon texte, qui pourrait se suffire à lui-même ainsi bien que je le trouve un peu court (246000 caractères) et perfectible (je veux toujours changer un mot à droite à gauche), j'ai peur qu'à trop le retoucher, je finisse par le dénaturer.
J'ai l'intention de l'envoyer ainsi aux éditeurs en précisant que cela ne me gêne pas de retoucher s'ils le demandent car je me replonge dedans avec plaisir.
Question à tous : pensez-vous que cette démarche de ma part soit la bienvenue ?

Et question à ceux qui ont déjà eu des retours : Avez-vous déjà eu des demandes de retouches dans vos textes ? De quelle nature ?
Tout m'intéresse, j'aimerais savoir à quoi m'attendre...

Au plaisir de vous lire ! Very Happy
 
Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Si j'étais à ta place, je ne préciserais pas que je suis prête à retoucher le texte car ça laisse penser que tu leur accordes une faveur avec cette proposition... alors que tous les éditeurs vont retoucher ton texte, ça fait partie de leur travail. Un texte n'est jamais édité tel quel, sauf dans les maisons à compte d'auteur ou douteuses (car améliorer et corriger un texte, ça réclame du temps et de l'argent Wink ).

Sur les 4 textes que j'ai publiés, 2 ont été très peu retouchés, mais 2 ont subi des corrections très lourdes, j'ai ajouté plus de 10 000 mots sur mon dernier roman publié, après trois vagues de corrections.
 
MaxenceSardane
   
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MaxenceSardane  /  Bile au trésor


Bonjour,

Je rejoins Flora. Quand un éditeur te demande de renvoyer une version retouchée (sur ses suggestions), c'est justement là que les choses deviennent sérieuses. Prépare-toi dès maintenant à devoir retoucher (sans forcément obtenir de contrat derrière d'ailleurs), tout en t'efforçant d'envoyer la meilleure version possible.

Bonne chance dans ce merveilleux périple qu'est l'édition !
https://danslesmontagnesnoires.wordpress.com
 
Memere_chartron
   
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Memere_chartron  /  Pippin le Bref


Waouh merci !
Je préfère cela car j'avais plutôt peur que l'on me fasse un refus pour quelques tournures, quelques paragraphes.
Alors que si c'est entendu, en effet, je vais pouvoir retirer cette phrase de ma présentation.

Avez-vous dû faire des concessions ?

Merci MaxenceSardane, je reconnais avoir un peu peur...
 
Page de Bâtons
   
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


On ne te refusera clairement pas ton manuscrit pour des coquilles ou des maladresses ici et là. Par contre, travaille tout de même particulièrement tes premières pages, puisque ce sont elles qui vont permettre aux éditeurs de décider s’ils vont lire ton roman en entier ou non.

Pour les concessions, en théorie l’auteur a le dernier mot (code de la propriété intellectuelle, etc.). En pratique, selon l’éditeur et sa flexibilité, et parce qu’on a généralement pas le pouvoir dans la relation, tu peux te retrouver « forcé » à faire des retouches que tu préférerais ne pas faire (ça m’est arrivée sur une nouvelle). Mais pour tout le reste, moi ça s’est en général très bien passé, l’éditeur cherchant tout comme toi à proposer le meilleur texte possible, et c’est meme très cool de travailler à plusieurs dans la même direction !

Enfin tu auras le temps de t’angoisser sur ça une fois que tu seras en correction éditoriale. En attendant ne t’inquiète pas trop, envoie juste le meilleur texte possible, et bonne chance ! I love you
https://www.sachamorage.com/newsletter-autrice/
 
Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Citation :
Avez-vous dû faire des concessions ?

Oui, sur un de mes textes, je n'étais pas très heureuse de certaines corrections demandées par l'éditrice... mais comme c'était quasiment un livre de commande (on a signé avant que je l'écrive) et que les délais initiaux de correction étaient abusivement courts (< 15 jours), je n'ai pas eu envie de me battre, j'ai cédé.

Sur mon dernier texte, mes éditrices ont fait des suggestions qui ne me plaisaient pas, j'ai juste dit non et j'ai gardé mon passage tel quel Razz Comme le dit Page, en théorie, c'est toi qui as le dernier mot. Les seuls points sur lesquels on ne me demandait pas mon avis, c'était les corrections sur des règles indiscutables (orthographe, grammaire, syntaxe).
 
Memere_chartron
   
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Memere_chartron  /  Pippin le Bref


Merci merci, Page ! Embarassed
Heureusement pour moi, je suis plutôt sereine quant au début, à la fin, c'est plutôt aux trois-quarts que j'aurais envie de revenir souvent !
Si l'éditeur ne "force" pas trop et que ce sont des petites propositions, ça va. C'était une seule nouvelle sur tout un recueil ? Ça en a changé le fond ?

Merci Flora, pour une commande, le travail doit être différent, je suppose, très intéressant aussi.
Quant au passage où tu as carrément refusé les modifications proposées, si l'éditeur est d'accord, c'est rassurant ! :mrgreen:
Pour ma part, il y a certaines phrases et le fond général que je n'ai pas envie de changer, bien entendu. Les coquilles et les erreurs, pas de problème, je veux bien les virer ! Laughing
Si ça se fait par suggestions, après, ça me va.
 
Fred Dee
   
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Fred Dee  /  Hé ! Makarénine


Hello Memere_Chartron, d'après ma petite expérience, c'est quand on ne te demande pas de changer quoi que ce soit que c'est louche. Un "vrai" éditeur étant une entreprise, tenue par des professionnels et connaisseurs du marché du livre, s'ils te proposent un contrat, c'est qu'ils voient comment l'insérer dans ce marché, comment le promouvoir, mais il y a parfois quelques bouts qui dépassent pour que ça rentre dans cette case que l'éditeur peut te tailler. Donc, quand on te réclame des modifs, c'est déjà que tu fais un boulot de pro pour que ça ait plus de chance de marcher. Même pas besoin de leur dire que tu es prête à faire des modifs. Tu DEVRAS être prête à les faire.

De mon côté, j'ai eu deux situations : le premier éditeur qui s'est montré intéressé par mon roman me demandait beaucoup de travail pour qu'il l'accepte en deuxième relecture. Je savais déjà que mon texte serait perfectible mais ce qu'il demandait me demandait un travail assez lourd qui m'aurait obligé à écrire de nouvelles parties, voire à revoir l'architecture de mon roman pour bien équilibrer les ajouts. Comme je n'avais pas forcément le temps ou l'énergie à ce moment-là, je me suis laissé le temps de la méditation.

Entre temps, mon éditeur final est arrivé et les modifications étaient beaucoup moins lourdes. J'ai dû casser dans certaines pages et paragraphes, au moins pour alléger le style (un peu pompeux, je le reconnais, par endroit). Certaines phrases et paragraphes ont tout simplement disparu. On a parlé de certains point de vocabulaire, de la dénomination d'un de mes personnages, mais finalement, le fond n'a jamais changé. Même si on me demandait de modifier juste un mot par un synonyme, mais que je trouvais important de garder le terme que j'avais choisi, si j'argumentais bien, j'avais le dernier mot.

Donc, ne pas flipper à cause de cette étape. Et si l'éditeur te demande des modifs trop importantes, mieux vaut le savoir avant de signer le contrat (il y a toujours une discussion préliminaire, c'est le moment d'être fixé), comme ça, tu peux encore prendre le temps de la réflexion.
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Hello,
à propos de retouches de texte, il y a mon parcours éditorial chez Bayard Presse qui donne des exemples.
Mais bon, Bayard Presse c'est extrèmement policé, donc leur méthode n'est pas généralisée.

C'est ici :
https://www.jeunesecrivains.com/t56998-edition-publication-deux-j-aime-lire-chez-bayard-presse
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
Memere_chartron
   
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Memere_chartron  /  Pippin le Bref


Fred Dee a écrit:
Hello Memere_Chartron, d'après ma petite expérience, c'est quand on ne te demande pas de changer quoi que ce soit que c'est louche. Un "vrai" éditeur étant une entreprise, tenue par des professionnels et connaisseurs du marché du livre, s'ils te proposent un contrat, c'est qu'ils voient comment l'insérer dans ce marché, comment le promouvoir, mais il y a parfois quelques bouts qui dépassent pour que ça rentre dans cette case que l'éditeur peut te tailler. Donc, quand on te réclame des modifs, c'est déjà que tu fais un boulot de pro pour que ça ait plus de chance de marcher. Même pas besoin de leur dire que tu es prête à faire des modifs. Tu DEVRAS être prête à les faire.

De mon côté, j'ai eu deux situations : le premier éditeur qui s'est montré intéressé par mon roman me demandait beaucoup de travail pour qu'il l'accepte en deuxième relecture. Je savais déjà que mon texte serait perfectible mais ce qu'il demandait me demandait un travail assez lourd qui m'aurait obligé à écrire de nouvelles parties, voire à revoir l'architecture de mon roman pour bien équilibrer les ajouts. Comme je n'avais pas forcément le temps ou l'énergie à ce moment-là, je me suis laissé le temps de la méditation.

Entre temps, mon éditeur final est arrivé et les modifications étaient beaucoup moins lourdes. J'ai dû casser dans certaines pages et paragraphes, au moins pour alléger le style (un peu pompeux, je le reconnais, par endroit). Certaines phrases et paragraphes ont tout simplement disparu. On a parlé de certains point de vocabulaire, de la dénomination d'un de mes personnages, mais finalement, le fond n'a jamais changé. Même si on me demandait de modifier juste un mot par un synonyme, mais que je trouvais important de garder le terme que j'avais choisi, si j'argumentais bien, j'avais le dernier mot.

Donc, ne pas flipper à cause de cette étape. Et si l'éditeur te demande des modifs trop importantes, mieux vaut le savoir avant de signer le contrat (il y a toujours une discussion préliminaire, c'est le moment d'être fixé), comme ça, tu peux encore prendre le temps de la réflexion.
Oui, ceux qui ne relèvent même pas les coquilles, c'est inquiétant !

C'est bien, cela reste assez dans ma tolérance. Je reconnais que la demande du premier éditeur est une mise au défi un peu particulière car à changer toute la structure, ça risque vraiment de perdre la cohérence première...

Elopez, j'ai lu tes échanges avec Bayard, c'est très instructif. Je ne sais pas si toutes les maisons d'éditions travaillent ainsi mais leur ton est toujours en suggestion, ce qui est bien agréable !
 
Emsi
   
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Fred Dee a écrit:
Hello Memere_Chartron, d'après ma petite expérience, c'est quand on ne te demande pas de changer quoi que ce soit que c'est louche..

Oui, c'est la phrase à retenir ! Pour mes deux premiers romans, j'ai vu la différence :
le premier accepté quasiment par retour du courrier (par un vrai éditeur, La Geste), texte sans aucun retour critique. Donc moi, néophyte dans le domaine du roman (mais pas de l'édition car j'ai écrit pour la jeunesse) j'ai été un peu étonnée (car tout de même, un roman de 400 p ages, ce n'est pas un album jeunesse de 20 pages, on peut y avoir laissé des incohérences) mais aussi je l'avoue, un peu (trop !) fière. J'aurais dû me méfier, parce qu'une fois le texte édité, je me suis rendu compte d'incohérences (pas très flagrantes, mais tout de même).
Pour le second roman, chez un éditeur beaucoup plus petit mais très attentif à la langue, je vois la différence. Certes, j'ai renâclé devant certains diktats grammaticaux interprétés "à la lettre", du type "toujours une virgule après Or"," toujours une virgule devant mais", alors que ça ne correspond pas du tout à la diction d'un personnage ému ou terrifié ou stressé, qui parle d'une traite ou d'un ton monocorde. Mais au moins, je vois qu'il y a une vraie relecture de mon texte, une vraie attention portée aux mots et à la ponctuation (élément aussi essentiel selon moi que le sont les touches noires d'un piano).
Après, comme ça a été dit plus haut, il faut aussi savoir expliquer que si on a dit une chose de telle ou telle façon, avec telle ou telle ponctuation, c'est qu'on a nos raisons de l'avoir fait.
Tout est je pense dans "de justes concessions" : on en fait à l'éditeur, qui en retour nous en fait.

Sinon concernant la lettre accompagnant le manuscrit, pour ma part j'y mets toujours une petite phrase disant plus ou moins que "j'ai tout à fait conscience qu'il peut y avoir des éléments que vous souhaiterez voir mis plus en avant, ou d'autres moins présents...." sans insister plus.
Je pense utile de se montrer humble, car les textes accompagnant les manuscrits sont souvent tout sauf humbles (j'ai écrit ceci, j'ai montré ceci, mes personnages ceci, j'ai réussi à faire cela... Je, je je, mon, ma, mes.... : ça peut agacer). Mais bon, c'est ma façon de faire.
:flower:
 
Memere_chartron
   
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Memere_chartron  /  Pippin le Bref


Merci ! Cela donne des idées pour la lettre.
As-tu eu gain de cause sur la ponctuation pour les conjonctions de coordination ? Parce que c'est étrange, on m'a toujours dit le contraire pour les "mais", en m'expliquant que le "mais" se suffisait à lui-même et, après une virgule, c'était redondant. Laughing
 
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image  /  Clochard céleste


Pour ma part, avec la même maison d'édition, j'ai eu un premier texte très peu retouché et un deuxième (sa suite) qui l'a été beaucoup plus. Certaines corrections demandées étaient pertinentes et finalement apportent un vrai plus au texte. Pour d'autres corrections/suggestions j'ai refusé en argumentant et c'est passé.

J'écris en utilisant lorsque ça m'arrange la nouvelle orthographe comme 'il connait au lieu de il connaît" et tout a été corrigé. L'explication a été que des lecteurs râlent parce que la nouvelle orthographe ça ne fait pas sérieux. Je précise que ce sont des romans jeunesse.

Enfin, je suis d'accord pour le "mais" je l'écris sans la virgule.
 
SuperAlice
   
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Idem pour le mais : c'est sans virgule ; c'est ce qu'on nous disait à la fac en lettres.

Et mais je l'utilise beaucoup 😔😆
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Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Ah la sacrée virgule avant mais !...
Si si, il faut la mettre. J'ai été vérifier, aussi bien dans les bouquins de grammairiens (Ramat, le ramat-sutra comme je l'appelle) ou de spécialistes de la ponctuation (Drillon) ou le forum du site  "Projet Voltaire" :
dans une phrase très courte, genre : "il est joueur mais honnête" là en effet tu la mets ou ne la mets pas, tu as le droit :mrgreen:
En revanche, dans une phrase "longue", genre : "C’était effrayant, j’aurais voulu réagir, mais je ne sais pas, je n’ai pas pu faire un geste" il faut la mettre. C'est une histoire d'opposition de je ne sais pas quoi (je suis nulle en vocabulaire syntaxique ! La langue, je la "sens" mais suis incapable d'expliquer les choses. Un peu comme quelqu'un qui joue d'oreille).

Ce que je reproche aux grammairiens et grands pontes de la ponctuation, c'est de ne pas tenir compte de l'oralité.
Pour reprendre mon exemple, si je fais dire à un personnage :
"C’était effrayant, j’aurais voulu réagir, mais je ne sais pas, je n’ai pas pu faire un geste"
ou si je lui fais dire :
"C’était effrayant, j’aurais voulu réagir mais je ne sais pas je n’ai pas pu faire un geste"
il est clair qu'il n'est pas dans le même état d'esprit. Dans le premier cas, je montre une personne qui parle posément, avec les mini pauses qu'implique la virgule. Dans le second cas, mon personnage est encore sous le coup de ce qu'il a vécu, il raconte la chose d'un trait.

Moi, la virgule avant mais, je la mets ou ne la mets pas, mais (par exemple ici Very Happy ) il y a toujours une raison à le faire  ou ne pas le faire. Si on la met, ça provoque une mise en avant de l'un des éléments de la phrase (l'élément avant le mais ou l'élément après le mais). Or ce n'est pas forcément ce qu'on veut faire (et là, tiens,  je viens de faire une faute puisque je n'ai pas mis, volontairement, de virgule après Or  :mrgreen:  Cela dit, pour Or, la règle est plus souple)

Tape "virgule avant mais" sur Google et tu verras défiler les réponses, qui vont toutes dans ce sens.
Seul un intervenant (correcteur de son métier) donne un exemple sans virgule avant mais (pris chez Leroy Ladurie), mais il précise aussitôt que  "ce n'est pas du tout recommandé".

Je ne rejette pas les grammairiens et leur travail, je leur reproche simplement de nous imposer des  références de diction (car quand on lit, notre cerveau "lit à voix haute dans notre tête", il reproduit les nuances données par la ponctuation)  un peu théâtrales, qui s'arrêtent à Orane Demasiz ou aux journalistes ou hommes publics des années cinquante, alors que l'oralité a évolué depuis, et que la ponctuation devrait permettre d'en rendre compte.

Donc pour en revenir au sujet, si on a affaire à une correctrice hyper zélée qui applique la loi à la lettre et non dans l'esprit, il faut savoir justifier telle ou telle ponctuation ou non ponctuation. Si on le fait avec de bons arguments, et si la personne en face ne s'attache pas à la règle grammaticale comme une moule à son rocher, ça mène à une discussion constructive. J'ai cette chance avec ma correctrice.
 

 Vous a-t-on demandé de retoucher un texte ?

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