Bonjour à tous,

Petit sujet disons... atypique.

Je me rend compte que dans mon projet actuel il y a beaucoup de portes. Et ici, je parle de portes au sens littéral (le truc en bois qui permet d'entrer et de sortir d'une pièce).



Alors pour ma défense, mon histoire (de fantasy) se situe dans un cadre administratif très important.

Mes personnages attendent devant des portes, entre dans des bureaux en passant par la porte, défoncent une porte, se cachent derrière une porte, écoutent aux portes, etc...

Mes question sont les suivantes :

Vous arrives-t-il d'avoir un objet du quotidien très présent dans vos histoires ? Pensez-vous que cela puisse être un problème pour le lecteur ?

Oui... Ce sujet est un poil bizarre.

Hello!

C'est drôle que tu demande ça, parce que c'est ce qui m'est arrivé pour mon dernier roman : des chaises, des fauteuils. Partout. Tout le temps.
Cadre administratif aussi, alors c'est peut-être ce qui joue?

Pour répondre à ta question, oui je pense que ça peut être lassant. J'ai enlevé des scènes où les gens s'asseyent, j’ai changé le cadre, ou rajouté plus de conflit : personne ne s'assoit si c'est pour quitter le bureau dans les cinq prochaines minutes.
Si tu fait attention à ce qui est redondant, ça aide : si tes protagonistes entre dans un bureau, on se doute qu'ils passent par une porte, par exemple. S'ils attendent, dit plutôt qui ils attendent, ils écoutent aux portes : ils font preuve d’indiscrétion, etc.
Il y a des équivalences : il reste sur le seuil, tourne la poignée ; il apparu dans l'encadrement (de la porte).

Ce n'est pas une question bizarre, c'est juste le domaine des répétions. J’espère en tout cas t'avoir aidé.

J'adore ce sujet.

La première question qui me vient est "mais que signifient ces portes pour toi..."
une métaphore de la difficulté à avancer peut-être ?
(oui, je suis un peu psy (même si j'ai pas fait la dernière année)).

Je pense que ça n'est pas un problème à condition d'en jouer clairement, d'en faire un vrai fil rouge...  que ça soit une métaphore de l'intrigue depuis sa mise en place jusqu'à sa résolution.
... donc plus de portes !!

Bonjour,

Comme Hilnamacphom, je pense qu'avoir beaucoup de portes, ça n'est pas en soi un problème, du moment que c'est assumé et que la porte en question est une représentation de quelque chose dans le roman. Dans un roman d'inspiration kafkaïenne ou dans une dystopie, ça passera crème.

Si tu veux un cadre administratif plus classique, tu peux ajouter les crayons, les tampons, les piles de dossiers, les armoires, les boites de rangement, les bureaux, les photocopieurs, etc. Tout dépend de l'effet que tu recherches.

Merci de vos points de vues,

A vrai dire, je ne pense pas faire grand chose de ces portes

C'est vrai qu'il y aurait un niveau de lecture qui pourrait être mis en place (comme le proposaient HilnaMacPhom et Hortense) mais ces portes ne signifient pas grand chose pour moi (à part de vague bout de bois en travers de la route de mes protagonistes).
Peut être que cela sera viable quand j'aurais pris davantage de bouteille dans l'écriture.

Je penses que je vais plutôt pencher vers la solution proposée par Tsume (soit la réduction de leur nombre lors de la réécriture).

En tous cas, merci de vos avis et vos pistes de réflexion.