Bonjour,
Je suis navré de devoir vous demander de supprimer mon compte également. Je vous prie de m'excuser pour la gêne occasionnée et demande pardon à toute personne que j'aurai pu blessé à travers mes mots sans m'en apercevoir.
Je remercie toutes les personnes qui m'ont vivement accueilli et avec qui j'ai pu échanger bien que cela ne fut que d'une très courte durée. Ma place n'est pas ici, j'aurai aimé vous lire tous, vous dire combien, j'admire chacun de vous pour votre amour des mots, vos histoires, vos écrits des plus tristes aux plus drôles. Puissiez-vous ne jamais cesser de vous réunir autour de cette passion que vous avez tous.
À ce sujet, j'avais écrit dans la chat boîte, il y a quelques jours, le temps d'un instant :
« Il faudrait écrire combien vous êtes tous, si beaux, d'écrire, de si beaux mots. Il pleure en moi, bientôt des fleurs dans l'âme. J'aime à vous lire, qui que vous puissiez être, vous êtes. Et de part ma sensibilité, à la lecture, je suis.
Alors qu'en sera-t-il le jour suivant ? Ne vous trouvez pas étonnés si vous me voyez prendre des distances. À avoir trop de coeur pour les autres, on le perd pour soi. Tant de faiblesse pour les mots, pour vos mots. Vous êtes ce qu'il y a de plus grand dans l'écriture, vous êtes l'écriture même. Il en pleure en moi, bientôt des fleurs dans l'âme. De toutes les couleurs, de toutes les odeurs, un champ de fleurs qui n'en finit pas, à mesure de l'inspiration, il écrit son malheur, elle écrit son amour et moi, admirateur et lecteur, je vous lis. Les maladresses, les jeux de mots, les rimes inattendues, je vous lis et je suis. Vous avez dans l'écriture, une renaissance, ma renaissance. »
Les derniers mots sont une forme d'espoir ou de désespoir. Ma renaissance est ailleurs et je vous prie de m'excuser même si cela a peu d'importance pour vous, mes mots révèlent souvent sans retenue, mon hypersensibilité.
Amour. Les mots d'un autre.