Salut !
A 14 ans, je me suis lancée dans l'écriture de deux romans jamais terminés.
L'un qui parlait d'une fille qui rencontrait un petit peuple dans les bois et découvrait avec stupeur un fonctionnement basé sur le troc et l'éco-citoyenneté, bien qu'à l'époque on ne parlait pas en ces termes là. Elle apprenait le langage des plantes et des animaux , construisait son propre habitat...

L'autre qui racontait l'histoire d'un fille désœuvrée qui se retrouvait aide de camps pour une mission météorologique dans la forêt amazonienne et qui après un accident en pleine jungle se trouvait recueillie et soignée par un tribu autochtone pour finir par faire le choix de rester avec eux et d'aller au bout d'un processus "d'adoption" par la tribu pour ne plus jamais avoir à mettre le pieds dans la société occidentale toute pourrie.

Dans les deux cas un fort besoin d'évasion et de prise de distance avec la société moderne...
Puis au final je ne les ai pas fini mais dés que j'ai pu je suis partie vivre pour de bon dans une bicoque dans les bois et monté un groupement de familles pour promouvoir le troc et l'échange de services et une asso pour l'éducation des enfants à la nature. Comme quoi, il y a des choses qui nous poursuivent !

Nan mais je vous assure, le scénar de ma BD était ultra bidon, hein  
C'était à base de "J'ai enfin vaincu ce méchant amiral robot ! Ah mais non, c'était juste un clone en fait !", "Nos vaisseaux sont plus performants grâce à cette découverte sur une mystérieuse planète ! Ah, mais les méchants ont fait pareil que nous en même temps, mince alors !"
Je n'avais aucun scénario précis, j'inventais l'histoire en même temps que je dessinais les cases, forcément...

Mika a écrit:

Et il butait tout le monde comment "Le Dingue" ?

Oh bah un peu de n'importe quelle manière.
Parfois il se levait le matin, il ouvrait sa fenêtre et il faisait exploser un avion avec son bazooka.
Parfois il élaborait un plan super compliqué pour massacrer des gens à l'épée dans un musée.
J'intégrais toujours un compte de victimes à chaque passage à l'acte, en exagérant le truc à outrance. Genre une explosion d'avion ça causait 3783 morts, quoi  
Ca nous faisait bien rire, tous ces meurtres, à l'époque. Je me demande bien pourquoi

Jedewyn a écrit:

Donc, à 14, j'étais la staaaaar de mes copains copines et je leur donnais des leçons d'écriture en écoutant du ERA dans la chambre, genre masterclass des Werber boutonneux. C'est tellement honteux.
A cette époque-là, j'écrivais plein d'histoires sans fin. J'avais une saga de fantasy qui s'intitulait "Les Olkaniens" dans les tiroirs. Une autre que j'écrivais avec ma grande soeur. Et plein, plein d'histoires secondaires. Je me souviens que mon big méchant avait des fans et que mes potes faisaient des fanfics dessus, et même des dessins et des montages vidéos qu'ils mettaient après sur leurs skyblogs.
(Put*n j'ai trop honte maintenant )

Bref. Je suis sortie de cette période, promis. Je crois. J'espère, surtout !

Nan mais de quoi t'as honte ? C'est tellement plus classe que faire marrer ses potes en dessinant un meurtrier débile !
Et puis ERA et Enigma, j'adorais aussi et j'écoute toujours quand j'ai besoin d'un fix de nostalgie. Cherche pas, t'as eu les 14 ans les plus cool du monde

De la merde.

Plus sérieusement (mais j'étais sérieuse), j'écris encore ce que j'écrivais à 14 ans. Je manque un peu de lâcher-prise. Faut croire que l'idée était pas si mauvaise que ça. Évidemment, c'est peaufiné, j'ai carrément réécrit le roman, puis après encore réécrit des chapitres entiers. L'intrigue avec les parents et l'autre avec la marraine sont à peu près les mêmes, les relations entre les personnes aussi, mais j'ai évincé des intrigues secondaires et des personnages.

Je sais que ça peut paraître une mauvaise idée de travailler sur une idée qui date de quand j'avais 12 ans, mais j'ai l'impression que l'histoire est pas mauvaise. Surtout, je me suis détachée du personnage principal, ce qui je crois a permis à l'histoire de bien se développer. Je suis attachée aux personnages, mais détachée d'eux.

Sinon, j'écris encore de la fantasy, mais puisque je suis en littérature à l'université, j'explore d'autres genres, comme l'absurde et le réalisme, même la science-fiction. J'écris des textes plus adultes aussi. On ne peut pas tout écrire dans un roman pour adolescents, ou du moins pas avec le même ton qu'un texte « pour adultes ». Les petits textes me laissent une plus grande liberté.

Des torchons que j'ai laissés pourrir, quelques nouvelles horrifiques et un début de roman sans aucune trame. Je cherchais surtout à imiter certains auteurs que j'adorais, et forcément c'était bien moins bon.

À 14 ans, j'étais déjà l'auteure très fière de quatre magnifiques romans :

- la Petite Sardine, un roman graphique illustré par mes soins qui relatait l'histoire d'une princesse sardine (qui ressemblait en fait à un dauphin) à qui on tentait de voler le royaume (mais qu'elle récupérait en lattant des c**s) ;

- Aya et Harumi, une amitié saphique entre une Japonaise et une Marocaine à Marrakech ;

- une magnifique recueil d'histoires horrifiques illustré (dont l'une racontait la mésaventure de touristes japonais dévorés par un dragon dans un gîte en Dordogne) ;

- une fan fiction de "la solitude du buveur de sang", dans laquelle Simon ne mourrait pas (sa mort m'a plus traumatisée que celle de la mère de Bambi et Mufasa)

Le pire, c'est que tout ça existe encore, quelque part dans un carton.

Des salades

A 14 ans, j'écrivais des extraits d'une histoire que je voulais créer.

Je ne savais même pas si je voulais en faire un roman, ou même des films (oui, la naïveté du jeune âge).

Je me rappelle avoir un jour écrit un extrait ou je lâchais une description bien longue, mais sans intérêt. J'en étais très fier.
Je pense que ce document a du partir dans les oubliettes. Et si jamais je le retrouve un jour, qui sait ? Peut-être vais-je rire un bon coup...

Bien le bonsoir ! J'y pense de temps en temps, me remémore le bon vieux temps.

À 14ans j'écrivais du role play sur un jeu nommé Trading Colonies et c'est comme cela que j'ai appris à développer des personnages, à surmonter ma peur d'être lu et à résoudre des obstacles de narration (puisque le plus dans le RP c'est quand on obstrue la voie de ses partenaires pour faire durer l'histoire).
J'étais une coloniale britannique au Nouveau-Monde.

À 14ans j'avais déjà dépassé ma phase forum Harry Potter.

A 14 ans j'écrivais un essai philosophique sur l'influence des croyances/superstition sur les signes astro , les prénoms etc sur les gens en exerçant une pression sociale les faisant ressembler aux stéréotypes qu'ils sont sensés avoir déjà...

..j'ai arrêté la philo depuis.

Et joyeux noel !

A 14 ans j'écrivais des chansons, des poémes et des entrées de journal. J'avais pour ambitions d'écrire des romans de fiction à la Amélie Nothomb.
Maintenant j'écris de la fantaisie et un peu de science fiction.

A 14 ans, j'écrivais ma vie dans un journal intime, mon confident. Jusqu'à 20 ans, je dirais...
Et avec ma copine Corinne, on s'était bien marrées à écrire un "roman" dont nous étions les "héroïnes", sur un cahier à spirales vert d'eau!

Ensuite, rien jusqu'à l'année dernière, un roman très inspiré de mon histoire.

Dans quatorze ans, que sais-je???

A 14 ans j'écrivais surtout de la poésie, c'était plus ou moins bien.

J'écrivais aussi un journal intime, je devais bien y gratter 10 ou 15 pages A4 par jour tellement ma vie était digne d'un roman d'aventure (en fait non, mais à l'époque je le croyais).

Et puis j'ai écrit une espèce de roman fantasy sombre qui partait en vrille à partir de la moitié. De mémoire, il était bien cliché. Je ne pense pas l'avoir gardé, si j'ai eu 2 grammes de bon sens il est passé à la poubelle un jour où j'ai fait du tri. Avec le recul je regrette, ça aurait été marrant de le relire.

À 14 ans, c'était l'année où "la communauté de l'anneau" jouait au cinéma. Forcément, j'écrivais de la fantasy avec des elfes, des nains, des orques. Mais seulement qu'à l'école, quand il fallait écrire des productions écrites. J'ai pété des scores toute mon enfance et mon adolescence en productions écrites. Mais j'étais trop con pour réaliser que je pouvais écrire en dehors de l'école. Au cégep, je me souviens avoir eu un autre 96% pour un texte qui s'intitulait "Pourquoi les avions volent". Encore une fois, trop con pour réaliser. Ce n'est qu'à 32 ans que j'ai allumé, lorsque j'ai fait lire le background d'un perso de jeu de rôle a un ami. Sa réponse a été : tu devrais écrire un livre. Le con... J'aurais pu étudier en littérature, faire mon bac en production littéraire. Je n'ai réalisé tout ça que récemment.

Marrant, j'ai eu la même prise de conscience que toi, mais encore plus tard, vers mes 35 ans
Pourquoi j'ai pas passé un BAC L, au lieu de m'embarquer dans une filière S, juste parce que j'avais des "capacités"...
En même temps je n'aimais aucune matière à l'école, donc pas simple pour mes parents de deviner où m'envoyer. Je lisais beaucoup et j'écrivais pas mal, cela dit.
Mais ma mère a bloqué sur "il joue aux jeux vidéos alors on va lui faire faire des maths, et le BAC S ça ouvre à tout."

Pardon pour le HS, je repars

En 4eme/3eme, j'écrivais pour des devoirs de français avec des sujets d'imagination. J'avais une technique simple pour enfumer les profs, j'utilisais un dictionnaire de synonyme pour remplacer des mots que je trouvais lambda, ça passait bien mes notes de français ont chuté au lycée quand il a fallu argumenter :p