Je me demandais ce que vous faites de votre roman soumis à une liste de ME et qui se voit recevoir uniquement des refus ? Une fois que vous n'avez plus de ME sous la main à qui l'envoyer décidez-vous de :

- Le laisser tomber et passer à autre chose.
- Le renvoyer quelques semaines/mois plus tard aux mêmes ME.
- Le renvoyer aux mêmes ME mais après l'avoir totalement retravaillé.
- Vous lancer dans l'auto édition.
- Autre (expliquez en commentaire).

Je suis curieuse de savoir ce que vous faites de vos écrits, et comme je sens que je vais être confrontée à ce choix (oui oui mon refus chez Plume Blanche m'a miné le moral ) j'aimerais être inspirée par vos parcours.

Je l'inscris au cimetière des projets

Blague à part, comme j'ai pu le dire dans ce topic-là, j'ai assez de projets pour ne pas m'accrocher à ceux que je ne trouve pas assez aboutis. Si le texte a déjà subi de nombreuses réécritures et que personne n'en veut... je n'ai pas envie de m'acharner.

Si le projet me semble améliorable et prometteur, par contre, je pense que je le laisserais de côté plusieurs années avant de le réécrire entièrement, avec l'expérience accumulée entre temps sur d'autres textes

Personnellement, j'écris avant tout pour moi, donc avoir fini un récit, l'imprimer pour mes amis, avoir raconté une histoire qui me tient à coeur c'est déjà beaucoup. Evidemment je rêverai d'être éditée à compte éditeur, ce serait un kif de voir mon histoire dans une librairie !

Tout ça pour dire, j'ai d'autres projets à écrire si jamais mon premier ne trouve pas preneur mais ça ne m'empêche pas de chercher à le faire lire, de voir des pistes d'amélioration si j'en trouve, de retenter s'il peut soudain répondre à un appel à texte par exemple ou si une ME que je ne connais pas ne l'a pas lu ! L'édition c'est autant de la chance que du talent. Il est là, il est écrit, il existe. Tout est gagné déjà.

Mes romans / novellas sont autoédités dès le départ parce que les contrats proposés par les maisons d'édition traditionnelles ne me conviennent pas.

Mais en ce qui concerne les nouvelles, effectivement, je les envoie souvent à des magazines ou des appels à texte spécifiques en premier lieu. Et, dans le cas où elles sont rejetées (ce qui arrive trèèèès souvent tant le marché est compétitif), eh bien, j'envoie à un autre magazine, puis un autre, jusqu'à les avoir tous épuisés (ce qui va très vite dans certains genres, beaucoup moins dans d'autres comme la SF). Et, une fois que c'est fait, ou bien une fois que le texte a été accepté et que, quelques mois plus tard, j'ai récupéré mes droits, je publie moi-même le texte.

Bonjour,

Perso, je me dis à chaque fois que je vais abandonner, le ranger dans un tiroir, mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas. Alors je reprends ma course aux ME et en parallèle, je commence à envisager l'auto-édition. Ne pas renoncer trop rapidement, quoi qu'il arrive. Malheureusement, il est souvent facile pour les auteurs refusés par des ME de se dire qu'ils ont écrit quelque chose qui n'en vaut pas la peine... alors qu'en fait, parfois ça ne tient qu'au goût d'un éditeur.
Plume Blanche est exigeant dans ses choix, il ne faut pas focaliser dessus et continuer à chercher ailleurs, d'autant que cette ME n'en est qu'une perdue parmi des tas d'autres

coucou, moi je le re travail et je le renvoies à d’autres ME, mais là par exemple, j’ai eu 20 refus, j’ai retravaillé mon texte, et honnêtement là il est génial, je sais qu’il va être accepté, et tous ceux qui ont lu cette version me l’ont dit aussi, c’est du niveau d’un écrivain reconnu, un livre « pro » etc… donc j’y crois vraiment pour le coup, mais c’est aussi pcke je crois à fond en mon roman, mais entre temps j’écris des nouvelles, je travaille sur un autre roman etc, après si cette version n’était pas acceptée ( ce dont je doute fort) je ne crois pas que je le retravaillerai à nouveau, je crois que je l’ai plus ou moins retravaillé au max surtout suite à des refus silencieux.

soit je le garderai dans un tiroir pour le proposer quand j’aurais signé un autre roman avec une ME, soit j’essayerai peut être l’auto édition, mais honnêtement il y a tellement de ME en france … qu’il y a de la marge avant de vraiment baisser les bras non?

à un moment j’ai aussi douté pour le coup, suite à 15 refus peut être ou 20 mais juste peu de temps après une de mes nouvelles a été séléctionnée pour une anthologie, ça m’a vraiment remonté le morale et en plus c’était une nouvelle que j’avais écris il y a 20 ans et qui avait été refusée partout à l’époque… du coup ça m’a fait réfléchir, ça m ‘a permit de relativiser aussi, et je m’y suis remis

mais je retravail mon roman une fois tous les 3 mois, ou 4, je veux dire, il faut faire des pauses entre temps et bosser sur d’autres trucs pour se changer les idées et prendre du recul parfois

je sors souvent cette exemple dont on m’a parlé « la conjuration des imbéciles » il a été refusé partout à l’époque, et 10 ans après, best seller … il y a bcp de chose qui entrent en compte dans la publication ou non d’un roman, et pas uniquement sa qualité.

Mais si tu doutes un peu de certains trucs de ton roman et si tes bêta lecteurs t’ont fait des remarques que jusqu’à présent tu n’as peut être pas prises en compte ? C’est peut être le moment de couper ton manuscrit sans merci, de le relire, d’enlever pleins de trucs, etc

Je dis ça pcke jusqu’à présent je ne voulais pas céder sur des trucs que m’avaient fait remarquer plusieurs beta lecteurs, et puis au final, j’y suis allé à fond, et je suis content de ma version, et eux aussi, donc …