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 DA calculés sur marge

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Page de Bâtons
   
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


Sur son Instagram elle racontait comment Bragelonne avait essayé de lui faire signer un contrat avec une avance globale entre le tome 1 et 2 de sa future duologie de Fantasy (alors qu’a priori ce n’était pas du tout ce qui avait été discuté oralement), ce qui est une pratique défavorable à l’auteur, qui ne gagne pas de DA une fois que l’avance du tome 1 est remboursée et doit attendre le tome 2 de ce fait. Ils n’ont pas voulu négocier, donc elle a refusé de signer et a trouvé une autre ME pour sa duologie. Bref, c’est pas sur le montant des DA ici, mais c’est quand même la grosse ME qui a essayé de forcer des conditions défavorables financièrement à l’auteure.

Citation :
Tu crois que les mastodontes manqueraient de bienveillance au point de pas se dire que si les gens ont signé c'est juste qu'ils y connaissent rien, comme la plupart des débutants ?
En vrai j’en sais rien haha, il me semble avoir vu que d’avoir publié en compte d’auteur c’était mal vu, c’était dans cette lignée que je disais ça. Enfin en vrai je ne pense pas que ça soit un point négatif, mais ça ne sera pas un point positif peut-être ? Surtout si tu as fait des ventes très basses chez cette petite ME, ça peut être vu comme un problème peut-être ? Enfin ce ne sont que des suppositions Very Happy
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D'un autre côté, si tu as fait des ventes très basses, il reste potentiellement du public pour ton roman, qui n'a pas acheté parce qu'il n'en a pas appris l'existence. C'est trop compliqué toutes ces choses ; je vais rester à gratter des trucs moyens sur mon PC x)
 
meganefan
   
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meganefan  /  Pour qui sonne Lestat


Page de Bâtons a écrit:

Sauf que si pour survivre la maison d’édition est obligée d’imposer des DA aussi ridicules, cela peut vouloir dire qu’elle n’est pas viable, et que justement elle fait mal son travail sur la communication et le marketing. De plus, plus les DA sont faibles, plus la ME peut se contenter de vendre en petite quantité, et n’a pas de motivation supplémentaire de se battre pour l’auteur.
La ME que je connais qui pratique ce genre de DA, investit énormément en com notamment sur Amazon et il y a énormément d'avis clients sur chacun de ses bouquins. Ils dépassent la centaine facile voir presque le millier pour certains. Elle vend beaucoup, donc je pense qu'elle pourrait facilement reverser 10% sur le prix de vente, et pas seulement sur sa marge. Mais comme elle a une bonne notoriété, les auteurs signent, même s'ils sont mal payés, donc pourquoi leur donnerait-elle plus s'ils acceptent à moins ?
Il y a des auteurs qui en ont conscience (qu'ils vont recevoir peu), mais qui s'en fichent, et d'autres qui ne s'en doutent pas, non pas parce qu'ils sont débiles, mais parce qu'ils calculent mal par rapport à ce qui est écrit dans leur contrat. Il faut dire aussi que le contrat est tourné de façon à induire en erreur et si l'auteur le survole au lieu de le lire avec attention, il passe à côté de la chose.
 
CalédoniaRob
   
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CalédoniaRob  /  Tentatrice chauve


Enirtourenef a écrit:
Je me demande si la rémunération minimum aurait pas un effet pernicieux dans le sens où les éditeurs prennent déjà de moins en moins de risques (parce que le papier, parce que pas assez de lecteurs, parce que trop de livres sur le marché, parce-que-parce-que-parce-que) et du coup, si mettons on met le minimum à 12% alors qu'aujourd'hui il y a des contrats à 6, par exemple, est-ce que les éditeurs vont pas encore plus se réfugier dans des valeurs sûres, des gens qui vendent, pour être sûrs de récupérer de l'argent derrière par rapport à un nouvel auteur inconnu au bataillon et sans communauté sur les réseaux (genre… moi xD) qui risque de faire flop ?

coucou à tous, je me permet de réagir eni, parce que je vois ce thème qui revient régulièrement sur les posts du forum, alors que j’ai lu un article sérieux il y a genre 10 jours qui disait que contrairement à ce que les gens pensaient, l’édition française se portait super bien, notamment pcke durant le covid les livres avaient été classés en bien essentiel et les gens avaient eu plus de temps pour lire durant les confinements, et en gros les ventes avaient augmentés de 10 ou 20 pour cent en 2021 donc …

https://i.servimg.com/u/f90/20/42/01/51/293c7810.jpg
 
meganefan
   
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meganefan  /  Pour qui sonne Lestat


Oui ça a été le cas pendant le Covid. Mais la guerre en Ukraine a provoqué une crise économique depuis (et en provoque toujours d'ailleurs), il y a aussi eu une pénurie de papier, donc non ça va mal depuis quelques mois, et avec les incendies qu'il y a eu, il y aura surement des répercussions encore en plus. En 2021 c'était le nirvana pour les éditeurs, mais nous sommes en 2022 et ce n'est plus du tout le cas.
 
CalédoniaRob
   
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CalédoniaRob  /  Tentatrice chauve


je comprends mais ce que je veux dire c’est qu’a priori ils ont gagnés tellement d’argent en 2021 qu’ils ont un matelas financier pour amortir peut être la moins bonne année 2022… il faut espérer en tout cas
 
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Les biens essentiels c'est bien gentil, mais des libraires avaient dit qu'ils avaient donc ouverts et voyaient personne… Je crois qu'il ne faut pas trop se fier à l'effet Covid. Des gens ont aussi arrêté de lire après Covid. Pendant Covid, je lisais un livre sur 3 jours, voire moins : évidemment : j'avais que ça à faire, j'y passais mes journées et je commandais un nouveau colis quasiment toutes les trois semaines. Maintenant, je reste lectrice, mais je travaille… S'ils ont un matelas financier, c'est cool, mais le truc c'est que le nombre de lecteurs n'augmente pas tellement mais le nombre de livres, peut-être en tout cas il y a de plus en plus de vendeurs : les grosses ME publient beaucoup, de nouvelles petites naissent un peu partout, et les auto-édités sont de la partie. Sauf que le porte-monnaie des lecteurs reste le même. Je peux pas lire l'article complet parce que je suis pas abonnée, mais ça me paraît risqué de se fier à l'effet Covid. Ils ont un petit matelas et c'est tant mieux, mais ça va fondre. Très vite.

Édit : j'ai trouvé ici 76 000 titres et des poussières sortis en 2015 contre ici 107 000 en 2019 (ce dernier article parle du Covid donc bien sûr je fais exprès de pas prendre 2020 où ça a baissé, ceci dit on reste à 97 000 donc plus que 2015).


Dernière édition par Enirtourenef le Lun 29 Aoû 2022 - 19:33, édité 1 fois
 
Mokkimy
   
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J'ai une question moi aussi.

Admettons que l'auteur renonce à ses 10% de DA (au pif pour l'exemple), et accepte de percevoir à la place 10% sur la marge de l'éditeur.
Qui récupère les 10% de DA auquel l'auteur a renoncé ? Ça va direct dans la poche de l'éditeur (qui aura donc 20%-25% pour lui tout seul au lieu des 15% auquel il pourrait prétendre usuellement) ou est-ce qu'il réinjecte ces 10% dans un autre poste de dépense ?

En même temps, si c'est de la BoD, la part du camembert qui va au libraire va aussi dans la poche de l'éditeur, non ? Puisqu'il n'y aura point de ventes en librairie. Cela veut dire une plus grosse marge pour l'éditeur ?
En fait, pour en revenir à un DA de 6-7% pour un auteur, il faudrait que l'éditeur perçoive 60%-70% de D sur la vente d'un roman. Ça peut peut-être le faire si c'est de la BoD et de la vente par Amazon ?

(Mais dans tous les cas, il faut réussir à accepter le principe de céder quasi tous ses droits à l'éditeur, et que lui gagne 9x plus que l'auteur...)

(En fait, je crois que ton amie aurait tout intérêt à contacter des auteurs déjà publiés par la ME concernée pour avoir leur sentiment sur ce mode de rémunération, voire si c'est jouable ou non.)
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
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Un élément de réponse ici : https://www.publie.net/2018/02/16/va-largent-lors-de-lachat-dun-livre/ avec un joli tableau tout beau (ce qui n'avance pas de savoir si la marge en plus va dans la prime de 13ème mois ou dans des investissements, mais au moins il y a des chiffres).
 
CalédoniaRob
   
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très intéressant, merci
 
meganefan
   
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meganefan  /  Pour qui sonne Lestat


CalédoniaRob a écrit:
je comprends mais ce que je veux dire c’est qu’a priori ils ont gagnés tellement d’argent en 2021 qu’ils ont un matelas financier pour amortir peut être la moins bonne année 2022… il faut espérer en tout cas
Ils sont partis en vacances aux Bahamas avec le matelas :mrgreen:
Une ME c'est avant tout une entreprise, et comme dans toute entreprise, quand il y a de très gros gains, c'est souvent le patron qui en profite (et les actionnaires s'il y en a), et pas forcément la boite en elle même. Les salariés et clients, eux, n'en voient pas toujours la couleur.

Mokkimy a écrit:
Qui récupère les 10% de DA auquel l'auteur a renoncé ? Ça va direct dans la poche de l'éditeur (qui aura donc 20%-25% pour lui tout seul au lieu des 15% auquel il pourrait prétendre usuellement) ou est-ce qu'il réinjecte ces 10% dans un autre poste de dépense ?
Cela dépend de la ME ou plutôt du gérant. Il devrait normalement le réinjecter à un autre poste, mais il peut tout aussi bien se remplir davantage les poches.

Mokkimy a écrit:
En même temps, si c'est de la BoD, la part du camembert qui va au libraire va aussi dans la poche de l'éditeur, non ? Puisqu'il n'y aura point de ventes en librairie. Cela veut dire une plus grosse marge pour l'éditeur ?  
Amazon prend 40% de marge, un libraire de 30 à 40%. Ensuite il y a le cout de l'impression qui peut fluctuer énormément car ça dépend du nombre de page et du prix pratiqué par l'imprimeur, mais il me semble avoir lu qqpart que ça variait de 20 à 40%. A cela s'ajoute les autres couts (frais de correction, de mise en page, charges sociales, etc.).
A là fin il ne reste pas grand chose à se partager entre l'auteur et l'éditeur. Et encore je n'ai pas pris en compte la diffusion quand il y en a (le gars qui place le livre en librairie). C'est pour cela que beaucoup de ME ne font pas de diffusion en librairie, car ça ne leur rapporte que quelques centimes à la fin, et parfois ils vendent même à perte quand il y a trop de mise au pilon ou des retours.  
D'ailleurs quand je vois de jeunes auteurs qui se plaignent lorsqu'une ME n'imprime pas 500 ex de leur roman et ne le place pas en librairie, je pense qu'ils n'ont pas idée du risque financier que c'est pour une ME. On comprend donc tout à fait pour quelles raisons les grosses ME ne publient que des auteurs déjà publiés ou connus, au moins ils sont sûrs de vendre.

Enirtourenef a écrit:
Un élément de réponse ici : https://www.publie.net/2018/02/16/va-largent-lors-de-lachat-dun-livre/ avec un joli tableau tout beau (ce qui n'avance pas de savoir si la marge en plus va dans la prime de 13ème mois ou dans des investissements, mais au moins il y a des chiffres).
C'est la marge brut éditeur, donc dessus, il y a les frais de corrections, mise en page, charges sociales, etc. à prélever. Mais ce tableau permet de bien voir que ce sont les libraires et revendeurs qui gagnent le plus, alors qu'ils ne font que revendre le produit. C'est limite pas normal. Rolling Eyes
 
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Megane a écrit:
C'est la marge brut éditeur, donc dessus, il y a les frais de corrections, mise en page, charges sociales, etc. à prélever. Mais ce tableau permet de bien voir que ce sont les libraires et revendeurs qui gagnent le plus, alors qu'ils ne font que revendre le produit.
Oui, bien sûr, c'est le chiffre d'affaire, pas le bénéfice.
Pour défendre les libraires, ils ont aussi des charges, hein. Comme tu dis, charges sociales, etc. dans le "etc." je t'apprends rien, y a l'électricité, le loyer du local… Donc forcément ils ont besoin d'argent pour ça. Vendre le produit, c'est ce qui fait gagner de l'argent à l'éditeur, et c'est un vrai travail. Je pourrais aussi te dire "l'éditeur fait que récupérer le manuscrit et l'imprimer" ça serait aussi absurde que ce que tu dis sur les libraires. Oui, il y a des problèmes dans la chaîne (comme les grandes distributions qui paient pas bien les producteurs : même combat), mais c'est pas en tapant sur le bout de chaîne que ça va changer quelque chose. C'est sans doute tout le système qui faudrait transformer plutôt de chercher à enlever, réparer, bidouiller un seul maillon.
 
Mavis Gary
   
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En fait, le problème, c'est que seuls les auteurs acceptent/peuvent travailler sans être rémunérés Laughing
On nous paie en rêves et en paillettes, parce que de toute façon, écrire est une passion, un hobby. Et puis on va pas se plaindre. On va pas chipoter. Demander de l'argent, c'est moche. D'autant plus pour quelqu'un qui se dit artiste. On est au-dessus de tout ça.
:rainbow:


santa Vice-présidente du NéouFanClub rendeer
(Ne fait pas grand-chose à part son petit chef)
 
Achene
   
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C'est sûr que de notre côté on pourrait avoir l'impression que les libraires grattent indûment une juste part qui pourrait revenir à l'auteur. Quand Samantha Bailly avait annoncée qu'elle passait en auto-edition ça avait pas mal râlé, ils disaient qu'elle soutenait Amazon et compagnie au lieux des libraires indépendants. Mais elle avait fait remarquer que même si elle était désolée de leur situation, c'était un choix entre sa pauvreté à elle, ou celle des libraires. Il y a un moment où l'auteur ne devrait plus accepter de se sacrifier pour tous les autres au nom de l'art.
Pour la défense des libraires, c'est apparemment la profession qui rapporte le moins au m2 de surface commerciale (avec les opticiens très loin devant). Bref c'est aussi un métier passion, si ils ne veulent plus de problèmes ils vendent des lunettes.
Situation compliquée donc. Il faudrait doubler le prix des bouquins et tout le monde serait content (sauf le client...)
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Citation :
D’ailleurs quand je vois de jeunes auteurs qui se plaignent lorsqu'une ME n'imprime pas 500 ex de leur roman et ne le place pas en librairie, je pense qu'ils n'ont pas idée du risque financier que c'est pour une ME
Prendre des risques c’est littéralement le métier de l’éditeur, il est censé choisir de prendre un risque financier en espérant qu’un pourcentage de son catalogue compense ce risque pris en se vendant très bien. Un espèce d’effet de levier. Donc j’avoue que ça me parait pas absurde de se plaindre un peu clown
(Après je comprends ce que tu veux dire, qu’il y a beaucoup de frais dont tout le monde n’a pas forcément conscience, mais encore une fois, si l’éditeur n’a pas les reins assez solides pour ça, peut-être qu’il n’est pas viable.)
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