Bonjour à vous !

J'ai une question à vous poser, j'espère que je suis au bon endroit.
J'ai envoyé le manuscrit de mon premier roman à des maisons d'éditions (une dizaine) qui m'ont toutes dit qu'elles me répondraient sous minimum 4-6 mois.
En attendant, je voulais mettre mon livre en auto-édition sur le site de mon imprimeur, Coollibri.

Ils proposent un ISBN gratuit. Croyez-vous que je doive prendre ce numéro gratuit ou faire une demande ?

Je ne sais pas quoi mettre pour la quantité, j'ainpas envie de mettre un nombre énorme parce que je ne me fais pas d'illusions...

Je me pose beaucoup de questions. Que pensez-vous de tout ça ?

La bonne journée

Bonjour,

Ce que j'en pense :

Ne METS PAS ton livre en auto-édition sur le site de ton imprimeur Coolibri.

Attends que les maisons l'aient refusé avant.

En mettant ton bouquin en auto-édition, tu le rends non-inédit, donc moins intéressant pour une maison d'éditions qui pourrait le vouloir.

Après je suis peut-être une vieille dame qui tient ses logiques d'il y a quelques années, mais dans mon vieux temps, mettre un manuscrit dans la pile d'une maison d'éditions, ça veut dire que tu VEUX travailler avec cette maison d'éditions, et publier un manuscrit en auto-édition, ça veut dire que tu NE VEUX PAS travailler avec une maison d'éditions, du coup tu vas envoyer des messages contradictoires si tu fais ça.

Sauf si je me méprends et que tu veux juste faire imprimer quelques exemplaires de ton manuscrit brut pour offrir à tes potes : auquel cas, tu n'as pas besoin d'ISBN du tout !

Je rejoins @now@n sur son analyse et ses impressions

Je plussoie. Fausse bonne idée de le mettre en auto-édition pendant les envois, si tu veux avoir un exemplaire pour toi, pas de souci, mais faut que ça reste officieux, parce que ça peut et ça va poser des soucis plus tard !

+1. On prend son mal en patience et on attend la réponse des ME

Merci ! J'avoue que j'ai peu d'espoir que mon manuscrit soit retenu, alors j'allais brûler une étape... Merci pour vos réponses !

re-re-plusoiement. C'est deux mondes à part et contradictoires.
Pour l'instant, imprime tranquille sur Coolibri sans Isbn pour tes proches et les relectures.

Mon père est passé par Coolibri au début pour les versions d'essais destinées au beta-lecteurs. Mais on n'a pas pris leur Isbn (je sais pas ce qui clochait, mais je peux demander).

Il a préféré faire une demande directe quand on est passé chez un "vrai" imprimeur, je suppose qu'il y avait une bonne raison pour payer au lieu de faire ça gratuitement. C'est pas trop cher (je crois) et à vie mais d'autres te renseigneront mieux, je veux pas dire de bêtises. Je sais juste que j'ai 10 numéros Isbn rien qu'à moi.^^ (on est fière de peu à mon âge).
Je te conseille d'en prendre (déjà ça doit être obligatoire) et de toutes façons, tes intermédiaires en auront besoin commerces ou médiathèque.

Je plussoie ce qui a été dit ; l'auto-édition, à mon sens c'est soit quelque chose vers laquelle tu te tournes immédiatement comme partie intégrante de ton projet, soit une voie vers laquelle tu t'orientes si ton manuscrit a été refusé partout, mais que tu veux tenter l'aventure.
En plus, raisonnons d'une manière très pragmatique ; imagine qu'une ME te valide pour publication, alors que tu es en train de t'empêtrer dans la création d'un livre auto-édité, sa promo, ect...

Quant à Coolibri, je suis passée par eux pour créer deux exemplaires reliés d'une novella, une que je souhaitais offrir "comme un vrai roman", et un exemplaire pour moi. Je n'ai pas pris d'ISBN, ça n'était pas utile et ça me permettait de conserver l'aspect inédit de mon texte.
En plus, j'ai été très satisfaite du rendu final.

Héléna Snow a écrit:

C'est pas trop cher (je crois) et à vie mais d'autres te renseigneront mieux, je veux pas dire de bêtises. Je sais juste que j'ai 10 numéros Isbn rien qu'à moi.^^ (on est fière de peu à mon âge).

Ça doit être une trentaine d'euros pour les 10, de mémoire. Et moi aussi j'étais fier comme un pou quand je les ai reçus, comme quoi ça n'est pas qu'une question d'âge

33,60€ pour être précise, je viens de demander. Par contre c'est que 10? Il me semblait qu'une fois enregistré on pouvait en redemander sans repayer. Enfin même avec version papier + numérique, ça fait déjà 5 romans aboutis. J'ai de la marge.

Alors j'aurais juste une question du coup, ça veut dire quoi "10 numéros ISBN" ? C'est 1 numéro par livre, où il y a eu plusieurs versions/tirages d'un même livre ? J'y connais rien c'est fou --'

Je ne m'en suis pas occupé pour mon roman, mais je pense avoir bien compris le truc (les autres, corrigez si je dis une bêtise).
L'ISBN est unique pour chaque bouquin et au niveau mondial. Légalement, il faut un Isbn pour pouvoir déposer son livre à la bibliothèque nationale et il faut déposer son livre à la BNF pour pouvoir le vendre, donc pas le choix.
De toutes façons, c'est essentiel pour gérer les stocks. Les librairies, grandes surfaces et même médiathèques seront contents de l'avoir au dos de ton livre (le code barre est généré à partir de l'Isbn).

Il faut t'enregistrer à l'afnil (j'ai pas droit de mettre des liens, j'ai pas une semaine de présence). Mais tu trouves facilement des tutos mieux que mon post. Tu auras 10 numéros uniques rien que pour toi. Un numéro par livre. Pas obligé de le changer en cas de réimpression, même avec des modifs de texte (enfin faut quand même que le bouquin reste le même). Par contre il faut un autre isbn si le format change (donc pour la version numérique! on n'y pense pas forcément).

En gros pour 35€, tu as de quoi sortir 5 romans (papier + numérique) que tu pourras vendre en auto-édition. Mais, je le répète je suis une gamine qui connait pas à fond le truc, tu trouveras des tutos sur le net facilement en tapant livre, isbn, afnil...

Kaltag a écrit:

Alors j'aurais juste une question du coup, ça veut dire quoi "10 numéros ISBN" ? C'est 1 numéro par livre, où il y a eu plusieurs versions/tirages d'un même livre ? J'y connais rien c'est fou --'

Tu dois avoir un numéro par version de ton roman : poche papier 1ISBN, grand format 1 ISBN, numérique 1 ISBN.

Avant, la demande d'ISBN était gratuite. Maintenant, pour une autoétidition, la 1ère demande coûte 28€ HT et les demandes suivantes sont gratuites. Tu peux demander plusieurs ISBN à chaque fois. La demande se fait sur le site de l'AFNIL ou via un intermédiaire.

J'ai oublié de déplacer ça dans la section la plus appropriée (Edition) ; oops. Voilà, c'est fait.

Bonjour à vous !

Je remonte ce sujet parce que la deadline pour les réponses des ME est quasiment terminée. J'ai eu plusieurs refus, et beaucoup d'accusés de réception restés aujourd'hui encore sans retour. Je m'y attendais. Et je vais même dire, c'était pas mon idée de proposer à des ME. J'ai craqué sous une pression de mon entourage, alors que je voulais directement m'auto-éditer.

En vérité, mon entourage a plus d'ambition pour mes livres que je n'en ai moi-même. Cette phrase est bizarre, alors je vais expliquer : j'écris pour mon plaisir. Je partage mes livres avec mon entourage parce que ça me fait plaisir, mais je n'ai pas l'envie de me retrouver dans les rayons de la Fnac ou de Cultura. Ce n'est pas ce qui motive mon écriture. J'écris juste parce que ça fait du bien à mon âme, c'est un merveilleux échappatoire à ce que je vis au quotidien (entre le travail et le perso, je suis pas gâtée).

Mais j'avoue que ça m'a dérangé dès le départ que certains me disent "Mais envoie ton livre à des ME, il faut que tu sois publiée". Je n'avais pas imaginé ça, j'aurais dû être plus ferme dans mes décisions...

Je me prépare à me lancer au mois de janvier. Mon projet reste vraiment une écriture de plaisir, je n'ai pas vocation à devenir la nouvelle Fred Vargas. Je pensais le faire chez mon imprimeur Coollibri, on m'a aussi conseillé le site Lulu.com, mais je ne sais pas quoi en penser, je ne le connais pas très bien.
Je ne sais pas très bien comment m'y prendre, c'est très nouveau, je me donne une marge pour découvrir tout ça. Si vous avez des conseils, je prends volontiers. Je vais parcourir déjà différents topics du forum pour me faire une idée.

La bise, la bonne journée, la bonne semaine.