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 Difficultés à écrire et psychologie

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Ektevalia
   
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Ektevalia  /  Homme invisible


Bonjour,

Devant les difficultés que je rencontre à écrire, je me suis mis à rechercher la ou les causes qui enchainent ma volonté de me plonger dans mon univers et mes textes.

Mais plus je tourne et retourne la question de, "pourquoi je n'arrive pas plus à m'asseoir pour écrire ?" et moins je trouve de réponse logique à ce problème.

Voyez vous, j'ai toujours l'ambition d'être un jour publié (uniquement des refus sur mon tout 1er texte, ce qui ne m'étonne pas soyons honnête ^^) et, même si cela à une symbolique et un intérêt très limité, une pré-séléction pour le concours Wattpad l'année dernière m'à vraiment reboosté... pour un temps.

Mais voila, la vie quotidienne à tendance à me vider de toute énergie, le boulot (je suis livreur) me laisse une fin de journée ou je réussi péniblement à manger (mal), dormir (pas assez) et perdre mon temps sur youtube et autre twitch.

Pourtant tout les jours, pendant mes journée de taf, je pense à mes histoires, à mon univers, à mes personnages, auquel je crois profondément mais je n'arrive pas dès que je me met devant mon traitement de texte, mes bras deviennent lourd et mon esprit à l'air de fondre comme un shamallow trop prêt du feu...

Pourtant je sais que, comme dirais un des personnages du film "Edmond" : "il ne sert à rien de penser à écrire, il faut simplement écrire ses pensées."

Pourtant je sais que comme dit l'expression : "Ca n'à pas besoin d'être parfait dès la 1ere fois, mais il faut que ça soit fait au moins 1 fois."

Mon égo sait que mon Univers peut trouver son public et vivre plus ardemment que si il reste enfermé dans mon crâne, malgré l'infime nombre de lecteurs que j'ai l'appli d'écriture...

Du coup je me retrouve bloqué entre destins, sans vraiment avoir le sentiment de vraiment pouvoir choisir.

Je ne peux pas abandonner l'écriture, comme pour beaucoup ici je pense, mon cerveau est en recherche d'idée H24 et chaque musique / paysage / parole qui m'entourent peut m'amener à nourrir une idée pour mon univers.

Mais je n'arrive pas à non plus à m'astreindre une routine d'écriture ou une discipline qui m'amènerait à avancer davantage dans mon rêve d'écriture...

En résumé je suis perdu entre mon illusion d'ambition et ma réalité morose...

Est ce que vous rencontrez aussi ce genre de questionnement ? Ou est ce que je suis simplement frappé ? confused Suspect Et surtout existe il des solutions pour dépasser ce blocage ?
 
BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Guère épais


Je ne pense pas qu'il existe d'autres solutions que celle de se botter le cul et de se forcer à écrire (même si c'est juste un seul mot) chaque jour pour prendre l'habitude et entraîner son cerveau (malheureusement).
 
Sklaërenn
   
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Sklaërenn  /  Roland curieux


Je rejoins Boiséenoire.

Perso, quand c'est comme ça, je fais un rush ou je me force à écrire avec une musique qui me parle. Si au début, j'ai du mal à rentrer dedans, après, ça roule tout seul. Parfois, c'est nul, parfois, c'est bien, mais ça à le mérite de me remettre le pied à l'étrier Wink
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Invité  /  Invité


Je complète la réponse de BoiséeNoire : le défi sablier de Samantha Bailly peut être un bon exercice, pour ça.

Ça, c'était pour le complément pratique. Maintenant, complément psychologique. (Parce que c'est central.)
J'ai écrit sur mon blog un article sur le fonctionnement de la motivation qui pourra peut-être t'aider. Pourquoi je dis ça ? Parce que se forcer, c'est très bien, mais si on est démotivé de tout, ça revient à "faire parce que sinon on culpabilise de pas avoir fait" : c'est une motivation extrinsèque et c'est très mauvais à long-terme. Donc avant même de se mettre un coup de pied au cul, il faut déjà, à mon sens, procéder à un petit reparamétrage cognitif. Parce que ben des fois, se mettre une musique ça débloque, mais des fois ben le problème est bien plus profond qu'un cerveau qu'il faut occuper en arrière-plan.

La question est : pourquoi écris-tu ?

Ensuite, tu parles de la fatigue, etc. Quand on est fatigué, le cerveau est mou, on traine sur les écrans, et on est encore plus fatigué. Donc étape numéro 1 en parallèle de la motivation : bannir les écrans. Pas de Youtube, pas de Twitch (encore moins dans la chambre et encore moins avant d'aller se coucher). À la place, tu peux poser tes idées par écrit, sous forme de notes, si tu fonctionnes comme ça (le seul écran autorisé à remplacer Youtube et Twitch, c'est ta page Word). Tu dis toi-même que tu perds ton temps : voilà l'autre levier : faire quelque chose de ce temps. Bien sûr, quand on est fatigué, c'est beaucoup plus dur de se concentrer, je parle d'expérience puisque je suis à tendances insomniaques. Mais même si tu as le cerveau trop mou pour écrire, tu peux graviter autour de l'écriture (fiches de personnages, tout ça).

Ensuite, sur la routine.
La routine, ma foi, ça demande un petit effort. Un effort sur 21 jours. C'est le temps qu'il faut au cerveau pour créer une habitude. Tiens 21 jours avec une motivation intrinsèque et, ma foi, ce sera OK pour la routine.

Je comprends la "réalité morose" : je suis aussi du genre à me morfondre et à ma vautrer dans mon malheur, surtout quand je suis fatiguée, donc je sais que dans ces moments-là c'est super dur de se mettre dedans. Mais c'est aussi pour ça que je parle d'expérience quand je dis qu'il est possible de se mettre une routine, une motivation, et de faire avec la fatigue.
 
Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


Si tu as une montagne à gravir, commence par paliers Wink

En premier lieu, je t'indique les constances, qui servent à te fixer un nombre de mots à écrire par semaine. C'est un repère psychologique très intéressant qui fonctionne plutôt bien, depuis que j'ai commencé je m'y tiens fidèlement.
Avant, j'avais déjà un objectif perso qui était de ne pas lâcher la rédaction tant que je n'avais pas écrit au minimum 1000 mots dans ma journée. 1000 mots c'est assez peu, mais ça permet de bien te mettre dans l'ambiance et de te laisser dépasser ce barème assez aisément vu que tu es concentré.
Tu peux bien sûr démarrer avec un autre barème, et l'augmenter par la suite.

Ensuite, si tu écris, tu auras des choses à partager ici avec nous ; je ne te garantis pas une avalanche de retours immédiats, mais globalement tout le monde est lu et obtient des commentaires pertinents, c'est aussi là un moyen de s'encourager (j'écris pour partager) et d'être encouragé par la suite (je suis lu et conseillé).

Sinon ; tu dis que tu es livreur, as-tu des moments ou des pauses qui te permettraient d'écrire un peu, ne serait-ce que deux-trois idées ou phrases jetées dans un petit carnet ? Il peut être très intéressant et productif d'emmener toujours de quoi noter avec soi.

Mais je comprends l'état de fatigue et de marasme que tu ressens. J'ai mis environ 2 ans à écrire mon premier roman, parce que j'étais moi-même dans une situation personnelle assez compliquée qui me sapait le moral et mon énergie. De trop longues périodes durant lesquelles je n'écrivais pas s'écoulaient et pourtant, quand je me remettais enfin au boulot, je noircissais les pages. Toute discipline artistique requiert, eh bien, de la discipline, même si on est talentueux.se à la base. Et ton art, personne d'autre ne peut le faire à ta place.
Je rechigne toujours à faire les choses qui me semblent sans intérêt, mais je m'interdis de me laisser aller à la facilité dans mes hobbies créatifs. Par rapport à ce que tu dis également, j'ai quelques proches autour de moi qui se laissent bouffer par leurs écrans pendant la journée et qui se retrouvent pris de flemme pour leurs dessins, leurs cosplays, ect. Au fil des années, ils ont énormément laissé tomber leur art pour regarder de la merde sur TikTok et consort, ça me navre et je n'ai absolument pas envie de finir comme eux. Je le garde bien à l'esprit, ça motive aussi.
 
Leah-B
   
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Leah-B  /  Blanchisseur de campagnes


Hello !

Je peux rebondir sur un point : le sentiment du travail "qui vide". Si tu as effectivement des nouilles trop cuites à la place du cerveau après chacune de tes journées de taf, c'est qu'il est peut-être temps de revoir la cadence. Un travail, un vrai, c'est sensé être de la bonne fatigue, celle qui te fait te poser un peu dans ton canap, et après, zou, on repart.

Perso, sur mon taf actuel, il m'arrive d'avoir des journées plus sportives que les autres, et quand on y rajoute une heure de cheval, les transports etc., il n'y a juste plus de budget temps/énergie pour l'écriture. Perso, je pense qu'il ne faut pas se forcer. Si tu te sens épuisé, tu vas juste phaser devant ton PC, potentiellement t'agacer ou te dévaloriser et ce n'est pas ça qui fera avancer ton manuscrit. (Et tu auras encore moins envie de t'y mettre le lendemain).

Je pense qu'il faut que tu étudies la question en voyant large. Ecrire, est-ce si important pour toi ? Ce projet d'être publié ? Dans ton taf, tu te sens épanoui ? Cette "fatigue", elle te gêne seulement pour écrire, ou pour toutes les activités extra-professionnelles ? Tu as beaucoup d'activités, de loisirs en dehors du boulot ?

Ensuite, il faut faire un peu le point. Perso, je ne m'enlèverais pas d'heures d'équitation pour écrire davantage. Les deux sont pour moi importants. Mais je n'aspire ni à vivre de l'un, ni à vivre de l'autre, ce sont des loisirs.

Tu peux aussi tenter de t'organiser en écrivant le week-end/ le matin. A tester... Le matin avant d'aller bosser, ça ne fonctionne pas du tout pour moi, mais j'adore m'organiser des samedis ou dimanche "full écriture" ou je ne fais que ça du matin au soir. Du reste, je n'ai aucune routine. J'écris quand ça me chante et j'en suis à mon sixième roman (en deux ans). Mais si une organisation type "deux heures le samedi matin et une heure les mardis & jeudis soirs" peut t'aider, lance-toi.

J'espère que ces idées pourront t'aider Smile

 
Lanya
   
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Lanya  /  Fiancée roide


Bonjour Ektevalia,

Quand cela arrive de mon côté, souvent après une longue pause de la rédaction (où j'en ai profité pour lire, broder ou faire d'autres activités artistiques),comme l'ont dit Boiséenoire et Sklaërenn, je me donne un bon coup de pied et je m'installe devant mon clavier ou mon cahier.

De la musique dans les oreilles tout comme Sklaërenn, je mets mon ordinateur en mode avion pour éviter vouloir dévier vers le net et les distractions de YouTube ou autres, et je me lance. Avec un objectif de mots ou un nombre de lignes en tête pour commencer, dans un temps donné, puis une fois la machine lancée, souvent on finit par le dépasser. Je m'accorde de petites pauses (au bout d'une demi-heure ou une heure par exemple) pour bouger un peu ou prendre un peu d'air, puis je m'y remets.

Et comme BoiséeNoire l'a mentionné, on le fait chaque jour. On entraîne notre cerveau! Au fil du temps, le tout vient de plus en plus naturellement.

Edit: Et pour ajouter à Leah-B juste avant, si ton travail te draine autant d'énergie, à défaut d'écrire, tu peux aussi prendre en notes les idées qui te sont venues pendant la journée, puis t'aménager dans ton horaire un endroit où tu te poses pour pouvoir rédiger. :flower:
 
Phyrik
   
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Je rejoins ce qui a été dit précédemment. J'ajouterai ceci: mon métier, la ferronnerie d'art, me laisse HS la plupart du temps le soir. Cependant j'ai toujours un papier et un stylo dans l'atelier pour noter des idées dès qu'elles se manifestent. Ça ne me prend que quelques secondes ou minutes. J'entasse ces bouts de papier près de mon ordi . Ils serviront ou ne serviront pas, peu importe . Ils existent en tant que provisions et certains prendrons forme un jour. Le fait de les écrire me libère pour soit approfondir soit partir ailleurs. Et ça m'évite aussi de les oublier. Et comme ça je reste dans l'écriture, même si ce n'est pas tous les jours.
 
Ektevalia
   
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Ektevalia  /  Homme invisible


Alors, déjà pour commencer, je vous remercie de vos nombreuses réponses, j'avoue que je ne m'attendais pas à en recevoir autant ^^.

Je pense que je me retrouve dans un espèce de dilemme, dans le sens ou mon taf ne me plait plus, je le fait pour payer les factures et mon loyer, puisque si je suis honnête, une fois ma journée de taf finie je ne fais plus rien, ni écriture, ni sport, ni cuisine, ni lecture...

J'essaye de me garder du temps pendant ma pause dej pour écrire dans un carnet réservé qui me permet de continuer à faire vivre et progresser mon histoire, mais si je réussi à m'y plonger 1 fois/semaine c'est une bonne semaine (les aléas du taf qui viennent interrompre/ raccourcir la pause).

Mais quant je suis de repos je suis tellement cuit que je n'arrive pas toujours à me poser pour écrire, résultat j'ai écrit seulement 60 pages depuis Janvier (alors que je sais que j'aurais pu faire tellement mieux !!).

J'aimerais pouvoir vivre de l'écriture, je sacrifierais tout pour vivre de ma création...

A un point ou je sent que ça me bouffe... Je suis probablement super arrogant, ou prétentieux, ou déconnecté la dessus... ou peut etre que c'est intrasec au fait de créer son propre univers, je ne sais pas...

J'avoue que je suis perdu sur plein de choses et que je vais probablement finir par devoir mettre tout à plat là dessus...
 
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Ektevalia a écrit:
Mais quant je suis de repos je suis tellement cuit que je n'arrive pas toujours à me poser pour écrire, résultat j'ai écrit seulement 60 pages depuis Janvier (alors que je sais que j'aurais pu faire tellement mieux !!).
Alerte rouge pour moi : attention : mieux par rapport à qui, à quoi ? Si c'est auto-référencé, c'est-à-dire par rapport à toi-même, alors OK, ça va presque bien ; si c'est socio-référencé, c'est-à-dire par rapport aux autres, parce que tu auras entendu ou lu, ici ou ailleurs, des auteurs qui déclarent un nombre de mots écrits indécent, alors arrête tout : se comparer aux autres, c'est mauvais pour l'estime de soi et la motivation. On ne se compare qu'à soi-même dans le temps.

Ektevalia a écrit:
A un point ou je sent que ça me bouffe... Je suis probablement super arrogant, ou prétentieux, ou déconnecté la dessus... ou peut etre que c'est intrasec au fait de créer son propre univers, je ne sais pas...
Arrogant, non. On a tous des rêves, et vouloir vivre de sa passion, d'un truc qui nous fait lever le matin sans efforts, ça n'a rien d'arrogant.
Je n'irai pas jusqu'à dire déconnecté, parce qu'un rêve, c'est un rêve, mais sache qu'on a calculé le pourcentage de chances d'être édité en passant par les soumissions classiques de manuscrit et globalement ça tourne entre 1 et 5% par ME (ça, c'est juste pour être publié : derrière, tu gagnes environ 1€ par livre, autant dire qu'il faut en vendre un paquet avant de pouvoir en vivre (et comme un premier roman en petite ou moyenne ME vend bien quand il vend 500 exemplaires en un an, tu vois le problème)).

Ektevalia a écrit:
J'avoue que je suis perdu sur plein de choses et que je vais probablement finir par devoir mettre tout à plat là dessus...
Je le pense !
Si jamais t'as besoin, Audrey Payrau qui a une activité d'aide à la reconversion tient aussi un blog sur le sujet (et elle ne pousse pas à la reconversion puisqu'elle dit que ce n'est pas toujours la solution, donc elle cherche pas à vendre son service à tout prix, enfin j'en ai pas le sentiment en tout cas) : https://www.slowin.fr/ Même sans se reconvertir ou être en grande réflexion existentielle je trouve son blog intéressant ! Smile
 
Ektevalia
   
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Ektevalia  /  Homme invisible


Enirtourenef a écrit:
Ektevalia a écrit:
Mais quant je suis de repos je suis tellement cuit que je n'arrive pas toujours à me poser pour écrire, résultat j'ai écrit seulement 60 pages depuis Janvier (alors que je sais que j'aurais pu faire tellement mieux !!).
Alerte rouge pour moi : attention : mieux par rapport à qui, à quoi ? Si c'est auto-référencé, c'est-à-dire par rapport à toi-même, alors OK, ça va presque bien ; si c'est socio-référencé, c'est-à-dire par rapport aux autres, parce que tu auras entendu ou lu, ici ou ailleurs, des auteurs qui déclarent un nombre de mots écrits indécent, alors arrête tout : se comparer aux autres, c'est mauvais pour l'estime de soi et la motivation. On ne se compare qu'à soi-même dans le temps.
)

Je me réfère uniquement à moi Wink J'ai pris, depuis longtemps l'habitude déjà à ne pas me comparer aux autres (quelque soit le domaine ^^).

Il y à cette conférence que j'adore entre George RR Martin et S. King ou ils échangent sur leur rapidité d'écriture, qui m'à aidé à comprendre que chaque créateur avait son propre tempo et son propre rythme.

Je vais regarder le lien que tu as posté, avec grand intérêt Wink, je commence à me demander si ma difficulté à écrire de manière régulière et suffisante (pour moi Wink) n'est pas lié à un problème plus profond en perso...

 
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Leah-B  /  Blanchisseur de campagnes


Enir a écrit:
on a calculé le pourcentage de chances d'être édité en passant par les soumissions classiques de manuscrit et globalement ça tourne entre 1 et 5% par ME

Enir, je me permets, ce n'est pas exactement ce qui avait été calculé : pour les petites ME (comme l'AB), on était sur du 1%, pour les plus prestigieuses, on était sur du 0,02% (1/5000).


Ektevalia

Tu souhaites en vivre... C'est un projet bien différent de l'écriture loisirs/plaisir avec de petites ou moyennes publications à la clé. (L'essence de la population d'auteurs, bien peu sont ceux qui vivent de leur plume).

Là tu es un peu comme l'alpiniste au pied de sa montagne qui regarde le sommet le bras ballants. Si tu écris si peu, on peut légitimement se poser la question de savoir si c'est bel et bien cela qui t'anime. La fatigue peut empêcher beaucoup de choses, mais pas une petite flamme de brûler. Ensuite, à toi de savoir ce dont tu as réellement envie.
 
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BoiséeNoire  /  Guère épais


J'ajouterais que si tu souhaites faire de l'écriture un métier... eh bien, va falloir se botter le cul, car pour vivre de l'écriture... il faut au moins (c'est un minimum !) quatre à cinq sorties par an dans des maisons d'édition qui assurent un gros tirage et une bonne diffusion. Ça devra être couplé par les interventions scolaires et communautaires (qui constituent souvent une grosse partie du salaire d'un auteur), les présences en salon et festivals, puis enfin les prix et les bourses d'écriture (par exemple les aides du CNL (pour la France) ou du CAQ et du CALQ (pour le Québec et le Canada)) où il faudra compléter et remettre des dossiers détaillés et complets. Il y aura aussi des deadlines à respecter autant pour la remise de manuscrits (des commandes), mais aussi pour les corrections éditoriales ou la validation du BAT.

Loin de moi l'idée de te décourager, mais je souhaite juste dévoiler une part du métier d'auteur parfois oubliée, car si on veut en vivre (et je parle de l'auteur "moyen" et pas forcément d'auteurs qui ont fait de gros best-seller internationaux ici), ça vient avec beaucoup de contraintes également. Ce n'est pas un métier utopique. Il y a des trucs qu'on aime et d'autres qu'on aime moins, comme partout. Cela dit, on est beaucoup, ici, à avoir ce rêve (je m'inclus dans le lot) ! Et je te souhaite de pouvoir le réaliser ! Néanmoins, il va falloir beaucoup de discipline. Plus que maintenant.

Alors si tu n'arrives pas à t'astreindre à l'écriture... comment y arriver ?

Il va falloir que tu développes des stratégies pour arriver à écrire malgré ton emploi du temps chargé ou ta fatigue, profiter des vacances pour le faire ou réduire l'objectif hebdomadaires... profiter de tous les petits moments où il est possible d'écrire. Sinon, la solution la plus drastique, si effectivement ton job ne te rends pas heureux et que tu en as les moyens, c'est de partir sur une année sabbatique (ce qui, j'en suis consciente, n'est pas à la portée de tout le monde) qui te laissera tout le temps de compléter des projets.
 
Ektevalia
   
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Ektevalia  /  Homme invisible


Je suis conscient que vivre de l'écriture est une chose extrêmement ardu et rare... et hors de ma portée, pour le moment tout du moins. Mais une part de moi se meurt petit à petit de ne pas y parvenir...

Parfois j'ai l'impression d'être fou quant je discute avec d'autres personnes et que l'idée même leur parait insensée.

J'ai ce... ressenti... que rien n'importe plus que de donner vie à Ashdralor et à son histoire ou à ses protagonistes.

Peut être, sans doute, est ce lié à tout un tas de chose personnelles qui me font me réfugié dans mon univers ou je garde le contrôle absolu, mais depuis plusieurs années maintenant, tout ça commence à me dévorer...

J'ai cette impression de "devoir" envers Mon monde, envers Mes personnages, parce que je sent qu'il y à un potentiel !

Assez souvent je me dit que entre de "bonnes" mains, entre des mains "compétentes", Ashdralor et ses péripéties auraient déjà rencontré un public à sa hauteur... Que peut être je ne suis pas un bon auteur et que je devrais me contenter de créer de vagues scénaris pour laisser les rênes à des créatif genre animations.
 
BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Guère épais


Ektevalia a écrit:
Je suis conscient que vivre de l'écriture est une chose extrêmement ardu et rare... et hors de ma portée, pour le moment tout du moins. Mais une part de moi se meurt petit à petit de ne pas y parvenir...

Je comprends bien, mais si tu veux y parvenir... ben... il faut y mettre un peu de sérieux pour toutes les raisons que j'ai énumérées plus haut. Publier un seul roman ne suffira sans doute pas (sauf si ça devient un best-seller international instantané, ce que je te souhaite, mais qui demeure excessivement rare).

Il faut commencer quelque part. Je pense qu'il n'y a aucun rêve qui ne soit pas réalisable, mais il faut y mettre du sien (beaucoup) et faire les démarches nécessaires à sa réalisation. Il ne suffit pas de parler, il faut mettre la main à la pâte.

Et écrire, c'est juste la pointe émergée de l'iceberg.
Donc, si tu n'arrives même pas à faire ça... c'est mal barré pour la suite.
Pardon de le dire si crûment... mais voilà.

Ce n'est peut-être pas une mauvaise idée, cela dit, de tenter l'exploration de d'autres médias d'expres​sion(cinéma, théâtre, animation, fiction audio... etc.) si l'écriture ne fonctionne pas.
 

 Difficultés à écrire et psychologie

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