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| Prix Jeune Talent Jeannine Balland - Éditions Calmann-Lévy | |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Sam 11 Déc 2021 - 18:05 | |
| - Éditions Calmann-Lévy a écrit:
- Les éditions Calmann-Lévy ont créé le prix Jeune Talent – Jeannine Balland afin de rendre hommage à l’éditrice Jeannine Balland (1929 – 2020) qui a su rassembler autour d’elle les plus grandes plumes de nos régions et s’est montrée, tout au long de sa carrière, une formidable découvreuse de talents.
La maison Calmann-Lévy s’honore de faire fructifier son précieux héritage en proposant à travers la collection Territoires qu’elle a créée des romans ancrés dans l’histoire et la culture de nos territoires, mais aussi tournés vers leur vie d’aujourd’hui, dans toute sa richesse et sa diversité.
Le prix Jeune Talent – Jeannine Balland a pour vocation de poursuivre le travail initié par celle qui restera une figure marquante de l’édition en distinguant chaque année une œuvre fidèle à l’esprit de la collection Territoires.
Ce prix donne la chance à un nouveau talent d’être publié dans la collection Territoires créée par Jeannine Balland aux éditions Calmann-Lévy.
Date limite de participation : le 31 janvier 2022 Proclamation du prix : fin avril 2022
Pour participer à ce prix, il vous suffit:
1. De remplir le formulaire à cette adresse. 2. D’envoyer votre manuscrit accompagné d’un résumé à l’adresse prixjeunetalentjeannineballand@calmann-levy.fr en indiquant le titre de votre roman dans l’objet du message
Vous pouvez envoyer votre manuscrit en format word ou pdf, directement en pièce jointe de votre mail. Attention votre email ne doit pas excéder 1Go. Nous n’acceptons aucun manuscrit envoyé par courrier postal. Vous vous engagez à conserver une copie de votre manuscrit, étant rappelé que nous déclinons toute responsabilité en cas de vol, de perte ou d’altération des manuscrits qui nous sont envoyés et que les manuscrits non retenus ne sont ni retournés ni conservés. Vous nous garantissez par ailleurs être l’auteur du manuscrit que vous nous adressez et affirmez que celui-ci n’enfreint aucune loi applicable ni ne contrevient aux droits de tiers (notamment en matière de contrefaçon, droit à la vie privée, diffamation). Plus d'infos. |
| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Sam 11 Déc 2021 - 20:44 | |
| J'avais vu ça mais je ne saisis pas ce que "romans ancrés dans l’histoire et la culture de nos territoires" signifie réellement ? Pour moi c'est trop flou |
| | Nombre de messages : 125 Âge : 41 Date d'inscription : 15/10/2021 | DianaDH / Barge de Radetzky Sam 11 Déc 2021 - 21:05 | |
| Pareil, je suis un peu dubitative… Faut-il que l’identité de la région tienne une place importante dans l’histoire? |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Sam 11 Déc 2021 - 22:23 | |
| “La littérature de terroir française” est définie comme :
“On désigne par l’expression littérature de terroir une forme de littérature ancrée dans des traditions régionales. On parle aussi quelquefois de régionalisme.”
Plus de précisions
Donc, des récits qui se passent, montrent, décrivent, parlent de… et avec les personnages de nos territoires et de leurs traditions Nombre de régions de France sont riches de traditions comme la Bretagne, le pays d’Oc, etc.
Un bon exemple serait l’histoire de la bête du Gévaudan, par exemple. Mais certainement dans l’époque moderne avec les problématiques de notre temps.
C’est du moins comme ça que je vois la chose. Je peux me tromper carrément par ailleurs. |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Sam 11 Déc 2021 - 23:53 | |
| Et, euh... "jeunes" dans tout ça ? Je n'ai pas vu leur définition... |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Dim 12 Déc 2021 - 0:34 | |
| - Emsi a écrit:
- Et, euh... "jeunes" dans tout ça ? Je n'ai pas vu leur définition...
Comme dans "Jeunes écrivain.e.s" |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Dim 12 Déc 2021 - 9:49 | |
| Oui ça m'a traversée. Et puis après tout, "jeunes" qualifie le mot "talents". On peut donc se découvrir "jeune talent" à 100 ans. Faisons mentir Corneille et disons que tout au contraire de ce qu dit Rodrigue, "le talent peut attendre un grand nombre d'années" ! |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Dim 12 Déc 2021 - 11:59 | |
| - Emsi a écrit:
- Oui ça m'a traversée. Et puis après tout, "jeunes" qualifie le mot "talents". On peut donc se découvrir "jeune talent" à 100 ans. Faisons mentir Corneille et disons que tout au contraire de ce qu dit Rodrigue, "le talent peut attendre un grand nombre d'années" !
On ne peut plus d'accord. |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Dim 12 Déc 2021 - 21:06 | |
| Cela dit, pour moi il en va du segment "roman de terroir" comme il en va des "polars régionaux" . Pourquoi un roman qui se passe à Trifouillis-les-Oies serait-il plus "de terroir" qu'un roman qui se passe à Montmartre ? Il faut bien qu'un roman se passe quelque part. On n'a jamais dit de la quinzaine de Maigret qui se passent à La Rochelle que ce sont des "polars régionaux", on ne le dit pas non plus des romans d'Exbrayat dont beaucoup se passent dans un Lyon qu'on devine pourtant très aimé, et qui tient une place presque aussi importante que ses personnages. Cette segmentation établit une hiérarchie dans laquelle, on le devine, Paris sera considéré comme d'intérêt "national" mais Apt ou Brest comme "régional", avec le petit regard condescendant qui va avec. Bargain et Le Failler, deux éditeurs bretons, revendiquent avec fierté la création du segment "polar régional", et sur ce point je ne suis pas fière de mes compatriotes. Il en va de même pour les simples romans : le terme de "roman de terroir" me hérisse. Pour moi, un roman est un roman : on peut le définir par son genre (roman à suspense, roman historique, roman d'amour...) mais certainement pas par son cadre géographique (surtout dans un pays comme la France, qui a un regard si jacobin sur ce qui n'est pas Paris... ).Ce cadre en est un élément comme un autre. Enfin bon, c'était juste une remarque avant de filer voir du rugby. Bonne soirée à vous ! |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Dim 12 Déc 2021 - 22:43 | |
| @Emsi
Je pense que ça n’est pas seulement la région où se passe l’action qui compte, mais bien une spécificité de cette région. Comme une légende locale qui sert de fil rouge à l’action par exemple. Et qui ne pourrait se passer ailleurs si cette légende est l’axe qui sous-tend l’intrigue.
Je parlais de la bête du Gévaudan, on se rend bien compte que transposé à Paris, ça n’aurait plus le même sens. Comme Brocéliande en Alsace !
Tu vois ce que je veux dire ?
Dans ce sens, je crois que cette littérature est faite pour mettre en valeur l’histoire et la culture purement locale d’une région particulière. Parfois même d’un simple village.
La quasi-totalité de ce que j’écris de publiable sans honte se passe en Bretagne, car c’est une terre de légendes, de tradition forte, de mystère et de symbolisme dont on ne trouve l’équivalent en France que très rarement au même degré. Et puis aussi parce que j'adore la culture celte. (rire)
En toute amitié, Philippe. |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 13 Déc 2021 - 8:12 | |
| Oui le goût pour les légendes, et une imbrication de l'irréel dans le réel, c'est très celte, même si hélas tout ça s'en va peu à peu en même temps que nos chères et belles langues. Le cornique est déjà mort, le breton en passe de l'être... (j'arrête ici, faut pas m'embarquer sur ce sujet !!!) Il n'y a certes pas de honte, cher Profsamedi, à publier du "régional", et on y trouve de fort belles choses, mais ce que je reproche à ce créneau tel qu l'ont popularisé des éditeurs comme Le Failler (éditons Palemon, les enquêtes de Mary Lester...) ou Bargain (les fichus polars aux couvertures carte postale qui inondent les supérettes bretonnes en saison...) c'est que sous couvert de "Hic à Pornic", de "Sarabande à Guérande", de "Drôle d'affaire à Saint-Nazaire" et j'en passe (j'invente ces titres), on se retrouve souvent avec des histoires dont le fond, le style (et parfois la syntaxe !) sont assez pauvres. Dès lors, "régional" a pris avec eux, en matière d'édition, un caractère assez péjoratif. Quant à " la mise en valeur d'une culture" : hélas dans ces productions on en est loin. C'est souvent très cliché, le pire, dans le domaine du polar, étant je crois cet auteur allemand Bannalec qui nous fait du pseudo breton avec son commissaire Dupin. Alors certes, on retrouve dans le segment "régional" ou "terroir" la même variété qualitative que dans le "national" (genre qui tu le noteras, n'existe pas) : une "Maison assassinée" (et autres titres) d'un Magnan) est certainement l'égale de romans "nationaux". De même, on pourrait coller l'étiquette "terroir" à plus d'un roman "national" : que faut-il dire de Notre-Dame de Paris ? du "Le Bonheur des dames" ? Hugo et Zola ont ancré leur récit dans un terroir et "mettent en avant une spécificité locale", légende ou pas. On pourrait comme ça s'amuser à "segmenter" plus d'un classique. Or on ne le fait pas. Les segments, c'est pour des Pagnol ou des Daudet. si ça passe à Paris, tout de suite ça a (supposément) une autre dimension. Cela dit, je reconnais volontiers que mon jugement est sûrement exacerbé par le rejet que j'ai de tout ce qui est "segmentation, mise à l'écart, ghetto". J'en ai déjà fait la remarque (oui je suis une radoteuse, et l'âge n'arrange rien j'en ai peur... ) concernant les maisons d'édition LGBT. Ce besoin (purement marketing) de segmenter, qu'apporte-t-il, sinon une facilité pour le libraire de "classer" ses produits en rayon, ce qui lui évite d'avoir à te guider. et ce qui permet au client d'aller directement au genre qu'il aime. Quand j'étais libraire, j'aimais au contraire mélanger les genres, et je me souviens de belles découvertes pour des clients qui autrement ne se seraient pas intéressés au livre avec lequel ils repartaient. Cela dit, j'avais une petite librairie, et je reconnais que ma façon de faire n'aurait pas été possible dans une grande (oui oui, je suis AUSSI capable de nuances dans mes jugements, faut pas croire !!! ) et j'aurais dû me montrer plus explicite hier soir, mais il y avait l'appel du rugby ! Belle journée. |
| | Nombre de messages : 522 Âge : 63 Pensée du jour : Vous êtes vivant, alors vivez ! Date d'inscription : 30/04/2019 | Anna Labrousse / Gloire de son pair Dim 13 Mar 2022 - 14:41 | |
| Bonjour Je fais remonter ce sujet pour vous raconter une petite anecdote : j'ai envoyé un manuscrit dans le cadre de ce concours. Il n'a pas été retenu. La ME nous a envoyé un mail collectif le 9 mars en laissant en clair toutes les adresses de courriel des personnes qui ont participé (soit plus de 170 personnes)... En voici le texte : Chère participante, cher participant au prix Jeune Talent Jeannine Balland 2022,Merci de vous être prêté(e) au jeu de la première édition du prix Jeune Talent Jeannine Balland.Il ne nous a pas été facile de faire un choix dans la magnifique moisson de manuscrits à laquelle vous avez contribuée et ce n’est pas sans regrets que nous avons sélectionné trois autres textes que le vôtre parmi les finalistes du prix. Nous vous adressons néanmoins toutes nos félicitations pour la qualité de votre participation et vous encourageons vivement à poursuivre dans la belle aventure de l’écriture. Bien cordialement,Vincent BrochardEditeur collection Territoires – Calmann-Lévy |
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