J'ai vu passer un post au sujet des envois aux ME, et j'en refais un :

- mon avis est que, pour commencer, mieux vaut bien cibler ses envois et préférer les petites et moyennes ME plutôt que de multiplier les envois à des grosses (énormes) ME qui nous répondront au mieux, par une lettre-type, au pire, jamais. 

- L'intérêt : ça évite de se retrouver avec le moral dans les chaussettes et le sentiment que ce qu'on a écrit vaut de la me*de ou peu, ou rien... enfin bref, un truc du genre. 

Par contre, si des grosses ME font des concours ou des appels à textes (oui, oui, ça arrive même si c'est rare...) : là, on peut tenter le coup, et ça peut marcher !  

Spoiler:

Moi, je prioriserais l'inverse de ce que tu proposes, Plume. Selon moi, il vaut mieux d'abord viser les grosses (ou préférées), les moyennes, les petites, puis les micro en espaçant les soumissions de quelques semaines/mois entre les rounds. Cela fait en sorte qu'on reçoit normalement les réponses des grandes d'abord, ainsi pas de regret si une petite venait à accepter ensuite. Rien de plus frustrant que d'accepter un contrat dans une petite ME et de recevoir le "oui" d'une grande ou d'une ME qu'on aime beaucoup quelques semaines après.

Je suis un peu d'accord avec Boiséenoire.
J'ai été validée par S*Romance et comme c'était mon premier manuscrit accepté, j'étais tout excitée, j'ai bien relu le contrat et c'est parti pour signer.
Un mois après j'avais une réponse positive de &h, trop tard.

Cette dernière n'est pas la panacée, mais en terme d'impact, c'est sans commune mesure avec S*ro.
Je n'ai pas été désesperée parce que j'avais signé en toute bonne foi et en étant consciente des limites de la ME ; mais on ne m'y reprendra plus.

Puisqu'on sait d'avance qu'il y a pas beaucoup de chance d'être pris dans une grosse ME, on ne peut pas être déçu. La déception, c'est quand il y a une attente. Donc quand on n'a pas d'attente avec une grosse ME parce qu'on sait qu'on a 90% de chances de recevoir un refus-type, bah on peut pas être déçu et avoir le moral dans les chaussettes, donc autant tenter par acquis de conscience, au cas où !

La déception, c'est quand tu pensais que t'avais toutes tes chances et que en fait bah… raté !

BOISEE NOIRE a écrit:

Selon moi, il vaut mieux d'abord viser les grosses (ou préférées), les moyennes, les petites, puis les micro en espaçant les soumissions de quelques semaines/mois entre les rounds. Cela fait en sorte qu'on reçoit normalement les réponses des grandes d'abord, ainsi pas de regret si une petite venait à accepter ensuite

Oui, la méthode est bonne, si on vise les très grosses ME, effectivement : j'ai remarqué aussi que les petites structures sont bien plus rapides à répondre. 

ELOPEZ a écrit:

Un mois après j'avais une réponse positive de &h, trop tard.

Oui, pas évident... 

Spoiler:

ENIF a écrit:

La déception, c'est quand il y a une attente. Donc quand on n'a pas d'attente avec une grosse ME parce qu'on sait qu'on a 90% de chances de recevoir un refus-type

Moi, je les situe à 99,99%   ! C'est pour ça que je n'envoie plus (et encore moins quand c'est exigé en format papier + envoi postal), du coup...

Bonjour,

J’ai eu de mon côté plus de retours des petites ME que des grosses. D’ailleurs, les grosses ME ne prenaient souvent pas la peine de répondre.

De plus, les petites ME SFFF, lisaient le livre, et même si au final la réponse était négative, j’ai très souvent eu de leur part des retours encourageants, la mise en exergue de faiblesses de l’histoire et des points à améliorer.

Ce qui est une mine d’informations très qualitative et m’a permis de réécrire et améliorer maintes fois mon premier jet. Et je continue encore

Petite digression (quoique on reste dans le sujet), on va tous pouvoir définir ce qu'est une grosse maison d'édition, mais peut-on préciser (si cela n'a pas déjà été fait) la différence pour vous entre une petite et une moyenne (voire micro) maison d'édition ?

Je crois que BoiséeNoire en avait parlé dans l'itinéraire édito de Charliie, je vais voir si je retrouve ! (Je passe trop de temps sur ce forum...)

Edit : Ayééééééééé

BoiséeNoire a écrit:

Ben Les Forges de Vulcain, c'est diffusé en librairies et, pour moi, ce critère, ça hisse tout de suite une ME au rang de "grande ME" (dans mon palmarès personnel), après c'est sûr que c'est plus petit qu'un Gallimard (que je considérerais comme une géante ME), hein. Quant à Argyll, c'est nouveau, mais ça a été lancé par quelqu'un de déjà bien implanté dans le milieu littéraire et ils sont diffusés également en librairies (les dernières parutions sont dispos dans 140-190 librairies en France, c'est beaucoup).

Après, t'as les ME de taille moyenne, pour moi, ce sont les grosses structures qui vendent bien, mais qui ne sont pas diffusées en librairies (seulement disponibles sur commande) comme Bookmark, par exemple.

Les petites ME qui vendent bien dans leur créneau (souvent de niche) spécialisé. Peu de publication par an, mais des publications de qualité comme Chat noir ou Petit Caveau.

Et finalement, les micro structures qui sont des ME qui viennent tout juste de se lancer comme l'Abeille Bleue, Evasion, Studio 5, Glamencia... etc.

Et bien évidemment, chaque pallier est un peu plus difficile à accéder que celui qui le précède.

Du coup, je pense que tu as tout de même visé assez haut (ce qui est très bien) pour ces premiers envoies, alors tu pourrais également cibler de plus petites structures dans quelques semaines (histoire d'espacer les envoies). Yaëlle t'a déjà fait quelques propositions de ME. Tu pourrais peut-être tenter Bookmark et leur nouvelle collection de littérature générale Pemberley (bien que je n'ai pas lu ton roman).

Merci, super !

ERIC a écrit:

De plus, les petites ME SFFF, lisaient le livre, et même si au final la réponse était négative, j’ai très souvent eu de leur part des retours encourageants, la mise en exergue de faiblesses de l’histoire et des points à améliorer.

Ce qui est une mine d’informations très qualitative et m’a permis de réécrire et améliorer maintes fois mon premier jet. Et je continue encore 

Voilà, c'était ça aussi, l'idée...

Et c'est une bonne idée :

si tu écris dans le registre de la SFFF, je pourrai te donner le nom des petites ME qui ont eu cette démarche. Pas plus de trois ou quatre, mais c'est déjà très bien

Eric a écrit:

Et c'est une bonne idée :

si tu écris dans le registre de la SFFF, je pourrai te donner le nom des petites ME qui ont eu cette démarche. Pas plus de trois ou quatre, mais c'est déjà très bien

Merci, mais j'écris un certain genre de dystopie qui n'entre pas dans les "classiques", j'ai l'impression  . (donc, pas du tout la SFFF...). 

J'ai repéré trois à quatre ME qui pourraient être intéressées par mes dystopies, mais pas plus, je pense...   (Liana Levi, A. Carrière, l'Iconoclaste... de mémoire, mais je ferai les envois vers la fin de l'été/ fin de l'année, par manque de temps et vu que j'ai pas mal de choses "sur le feu", actuellement...    mais merci de ta proposition !).

De rien et je t'encourage au regard de ma maigre expérience personnelle (qui n'est en rien une référence) à continuer dans cette voie. Tu en retireras toujours du positif, si tant est qu'accepter la critique ne te rebute pas.

Je me suis pas d'accord, c'est une minorité qui exige le papier de nos jours. Je ne retiens que Actes Sud et Rouergue de mémoire.

Hachette, Gallimard, Scrineo, Gulf Stream... Etc. Tous passent par mail.