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 Honte de dire à son entourage combien on gagne par livre vendu...

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Tengaar
   
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   Pensée du jour  :  CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même
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J'ai l'impression quand même que les ME qui proposent des à-valoir sont plutôt l'exception que la norme.
Et puis "très" gourmands ... De ce que j'ai pu voir, les à-valoir tournent souvent autour de 1000€, ce qui n'est quand même pas exorbitants.
Par ailleurs, a priori (je peux me tromper cela dit), les à-valoir sont des avances sur les droits d'auteur, donc tant que la ME ne vend pas suffisamment, elle ne vous paye pas vos DA.
 
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Le contrat idéal (selon moi) serait peut-être un contrat où on cèderait par exemple les 200 premiers exemplaires à l'éditeur.

Et en contrepartie, on aurait 12% à 14% sur tout ce qui vient au-delà.

On aurait quelque chose qui, finalement, ferait prendre moins de risques à l'éditeur, et d'autre part, les auteurs qui vendent bien pourraient enfin vivre de leur plume.

Le problème, c'est que les auteurs professionnels  conseillent souvent de demander un à-valoir. Sauf que, eux, vivent dans un autre univers. Ils sont en position de négocier à la fois un à-valoir intéressant ET des droits élevés.

Ce n'est pas le cas pour un auteur débutant.

(*Au lieu de risquer 3500 eur pour un auteur débutant, l'éditeur ne risquerait plus que 1600 eur.

A partir de là, un pourcentage de 12% plancher me paraît négociable.)

Pour rappel, les contrats de débutant c'est 8%-10%-12% (en général).

Ou 10% linéaire (chez Actes Sud, de ce que j'ai pu lire sur internet).

Si déjà vous négociez 0 à-valoir, vous pourriez peut-être négocier un point de pourcentage supplémentaire par rapport à ces valeurs.

Le contrat standard, pour un débutant, pourrait être donc de 11% linéaire, sans à-valoir. Ca serait pas mal.

Edit Modération : Le double-post est interdit, on utilise la fonction éditer si besoin de rajouter quelque chose. Ménage fait.
 
Tengaar
   
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olknox a écrit:
Le contrat idéal (selon moi) serait peut-être un contrat où on cèderait par exemple les 200 premiers exemplaires à l'éditeur.

Et en contrepartie, on aurait 12% à 14% sur tout ce qui vient au-delà.

Les ME se rueraient sur un tel contrat. Tu as une part non négligeables de livres qui ne vendent même pas à 200 exemplaires.
 
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Tengaar a écrit:
olknox a écrit:
Le contrat idéal (selon moi) serait peut-être un contrat où on cèderait par exemple les 200 premiers exemplaires à l'éditeur.

Et en contrepartie, on aurait 12% à 14% sur tout ce qui vient au-delà.

Les ME se rueraient sur un tel contrat. Tu as une part non négligeables de livres qui ne vendent même pas à 200 exemplaires.

Ca serait le rêve. Very Happy

Les ventes moyennes sont quand même de 4500 exemplaires par livre environ (selon les enquêtes).

Les ventes médianes sont forcément un peu plus basses, mais tout de même, pour la majorité des auteurs ça ne représente pas beaucoup de laisser 200 exemplaires à l'éditeur.  

Après, ça serait mon contrat idéal, je ne dis pas que c'est forcément le meilleur contrat pour tous.

Le 11% linéaire, sans à-valoir, est moins risqué, et serait déjà beaucoup plus intéressant que ce qui est proposé actuellement.

A côté de cela, il faudrait pouvoir exiger légalement une reddition des comptes tous les 6 mois, et ainsi on compenserait en quelque sorte la perte de l'à-valoir.

Quant à l'argument qui dit que l'éditeur serait moins motivé pour vendre le livre...
Eh bien... même avec 0 à-valoir il y a tout de même près de 2000 euros de frais d'impression à faire rentrer. L'éditeur a de toute manière intérêt à vendre correctement le livre.
 
Plumerose
   
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OLKNOX a écrit:
Le contrat idéal (selon moi) serait peut-être un contrat où on cèderait par exemple les 200 premiers exemplaires à l'éditeur.

Et en contrepartie, on aurait 12% à 14% sur tout ce qui vient au-delà.

Juste NON, quoi. NON.

L'Har**ttan fait ce genre de contrat, et ce n'est pas la seule ME à faire cela.

D'autres ont des variantes du type : 2% pour l'auteur sur les X premiers livres (bah, ça ou rien, hein... What a Face ).

A la fin, si c'est pour tout faire : sa promo, ses dédicaces (en même temps, on peut difficilement envoyer quelqu'un d'autre dédicacer à notre place...  Honte de dire à son entourage combien on gagne par livre vendu...  - Page 3 1f605  Honte de dire à son entourage combien on gagne par livre vendu...  - Page 3 1f606 ), fournir la matière première, etc, etc... : alors, autant s'auto-éditer !

A la limite : on renonce à l'à-valoir, et même aux quelques exemplaires fournis gratuitement si la ME est petite et récente, et qu'on est auteur débutant, MAIS : on a un contrat correct.

Sinon, c'est NON.  Evil or Very Mad  
Spoiler:

--------------------------------

EDIT : 18: 10 :

Citation :
même avec 0 à-valoir il y a tout de même près de 2000 euros de frais d'impression à faire rentrer. L'éditeur a de toute manière intérêt à vendre correctement le livre.

Sans compter qu'à présent, de plus en plus de petites et moyennes ME n'impriment plus qu'à la demande, alors tu parles !  Rolling Eyes

Ceci dit : sans, en effet, "désigner des coupables", ce sont clairement la ME et l'auteur qui bossent le plus dans la chaîne du livre et qui gagnent le moins, voilà, voilà... 

DONC : les petites ME tentent de se développer pour un jour, faire des bénéfices intéressants.

TANDIS QUE : les auteurs, pour la plupart, savent qu'ils graviront avec patience les marches de l'escalier, une à une, parfois un peu plus en cas de concours gagné, ça joue... pour enfin, vendre un peu plus et que ce soit un minimum rentable. Wink  Parchemin Honte de dire à son entourage combien on gagne par livre vendu...  - Page 3 3029968519
 
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Alors dans ce cas, vous resterez avec 8-10-12, et vous ne vivrez peut-être jamais de votre plume, car ça sera 8% jusqu'à 5000 exemplaires. Quelle misère.

Tout ça pour avoir voulu être gourmand sur l'à-valoir. Je trouve ça un peu dommage. Surprised

Quant à l'impression à la demande, pour l'éviter, il suffirait de négocier dans le contrat le tirage initial (1000 exemplaires par exemple, mais en général c'est plus).

Bref, je pense que beaucoup d'auteurs demandent un à-valoir car les grands auteurs, type Bernard Werber, le conseillent, en toute bonne foi. Mais ce qui est bon pour eux ne l'est pas forcément pour un auteur débutant.

A côté de ça, il y a aussi des auteurs pros qui ne demandent pas d'à-valoir (Emmanuel Carrère).

Les éditeurs font payer très cher l'à-valoir, à cause de l'aversion aux pertes.

Les éditeurs doivent avant tout éviter la faillite.

Or prendre un risque de 3500 eur sur chaque auteur, c'est énorme. Je les comprends.

C'est pour ça qu'ils proposent un taux ridicule (8%), taux qui est franchement scandaleux quand l'éditeur touche lui 22% (-4% de frais marketing, donc 18%).

Il faut à mon avis sortir de ce type de contrat, car sinon les auteurs ne pourront jamais vivre de leur plume.


Dernière édition par olknox le Mer 16 Fév 2022 - 18:57, édité 1 fois
 
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Olknox : Le double-post est interdit, merci d'éditer tes messages quand tu veux rajouter quelque chose après coup.
Je fais le ménage pour cette fois.
 
Plumerose
   
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olknox a écrit:
Alors dans ce cas, vous resterez avec 8-10-12, et vous ne vivrez peut-être jamais de votre plume, car ça sera 8% jusqu'à 5000 exemplaires. Quelle misère.

Tout ça pour avoir voulu être gourmand sur l'à-valoir. Je trouve ça un peu dommage. Surprised

Quant à l'impression à la demande, pour l'éviter, il suffirait de négocier dans le contrat le tirage initial (1000 exemplaires par exemple, mais en général c'est plus).

Bref, je pense que beaucoup d'auteurs demandent un à-valoir car les grands auteurs, type Bernard Werber, le conseillent, en toute bonne foi. Mais ce qui est bon pour eux ne l'est pas forcément pour un auteur débutant.

A côté de ça, il y a aussi des auteurs pros qui ne demandent pas d'à-valoir (Emmanuel Carrère).

Les éditeurs font payer très cher l'à-valoir, à cause de l'aversion aux pertes.

Les éditeurs doivent avant tout éviter la faillite.

Or prendre un risque de 3500 eur sur chaque auteur, c'est énorme. Je les comprends.

C'est pour ça qu'ils proposent un taux ridicule (8%), taux qui est franchement scandaleux quand l'éditeur touche lui 22% (-4% de frais marketing, donc 18%).

Il faut à mon avis sortir de ce type de contrat, car sinon les auteurs ne pourront jamais vivre de leur plume.

Pourquoi "vous" ? Tu n'est pas concerné ou tu t'estimes au-dessus des autres ? 

Pareil pour le reste : "pour avoir voulu être gourmand..." : STOP. 

Ensuite : les ME qui font de l'impression à la demande continueront à faire de l'impression à la demande, mais peut-être que si, personne exceptionnelle, leur demande avec insistance d'imprimer au moins 1000 exemplaires, les ME le feront, rien que pour toi... 

Bon, j'ai des contrats corrects, avec une marge correcte mais dans l'absolu ridicule, DONC : soit on change le système avec tes merveilleuses propositions et je te laisse faire, tu sembles vachement savoir quoi faire (contrairement à nous, pauvres auteurs idiots... Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil ).

Soit on accepte de monter les marches peu à peu.

Soit on fait de l'auto-édition mais là aussi, il faudra monter les marches. 


Je m'arrête là car ça commence très sérieusement à m'énerver, les donneurs de leçon qui usent du "vous" en se mettant ainsi à une place "supérieure à celle des autres", je déteste ça.  What a Face What a Face What a Face

Bonne continuation. 
Et puisque tu sais faire, je suppose que tu obtiendras un contrat génialissime !  Honte de dire à son entourage combien on gagne par livre vendu...  - Page 3 770102 Pompom girl Lama Danse
 
Flora
   
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olknox a écrit:
Les ventes moyennes sont quand même de 4500 exemplaires par livre environ (selon les enquêtes).

Les ventes médianes sont forcément un peu plus basses, mais tout de même, pour la majorité des auteurs ça ne représente pas beaucoup de laisser 200 exemplaires à l'éditeur.

Je pense que les ventes médianes ne sont pas "un peu plus basses", elles sont beaucoup plus basses. Les ventes pour un premier livre, par exemple, sont estimées entre 500 et 800. Sur le topic des ventes des JE, une seule atteint les 4500 ventes dont tu parles, en cumulant papier et numérique. Ensuite, c'est 3000, et le palier suivant, on tombe tout de suite à 1000. Et l'étape suivante, on passe sous 500, jusqu'à ceux qui annoncent en avoir vendu moins de 100... Et pareil, dans mon entourage direct, si je demande les ventes, c'est 100, 200, 500... Donc 4500, c'est loin d'être une norme, on en est même très loin.

La moyenne absorbe aussi bien les best-sellers qui sont vendu à 500 000 exemplaires que les auteurs qui vendent 10 livres à leur famille...

Le contrat que tu proposes, il n'est pas intéressant pour les petits auteurs. Céder 200 exemplaires en l'échange de 2% de droit, ça veut dire qu'avec 1000 exemplaires vendus, ce qui est déjà un très beau palier, on est perdant comparé à un contrat qui propose 10% dès le premier exemplaire vendu (sur un livre à 20 euros, on touche 2000 euros à 10% dès le premier exemplaire, 1920 euros à 12% dès le 201e exemplaire).
 
nuit2chine
   
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Bonjour

En faisant un calcul très rapide : sur un 1 qui vend un best seller à 800 000 exemplaires, t'en a 177 qui vendent quasiment rien, donc la moyenne atteint 4 500 exemplaires par auteur. Mais, bon, c'est pas grave puisqu'ils écrivent par plaisir. Ils peuvent crever.
Réfléchis un peu avant de parler OLKNOX.
 
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Pour revenir au sujet initial, Plumerose : je ne pense pas que ce soit super sain ni utile (pour toi et pour tes proches) de vouloir maintenir des illusions sur le métier d'écrivain, même si on aimerait. Ecrire et publier un livre, c'est long, c'est du travail même après avoir publié, et ça a son lot de soucis comme tous les domaines, et il ne faut pas s'en cacher. Je comprends que parler d'argent directement c'est sensible et pas reluisant. Si ça te met vraiment mal à l'aise, pourquoi ne pas plutôt parler en terme de nombre livres vendus, d'opportunités/rencontres : salons, chroniques... je pense que ça mettrait plus d'étoiles dans les yeux de ta famille Wink


Citation :
ARTICLE L132-2 DU CPI : "Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit à compte d'auteur."


Honte de dire à son entourage combien on gagne par livre vendu...  - Page 3 Capture_decran_2021-10-24_a_18.21.26
 
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Les avances, en France, c'est pour ainsi dire réservé aux gros auteurs et aux gros éditeurs, Werber a beau jeu de recommander cela aux nouveaux auteurs, il ne joue pas dans la même cour, et ne connaît pas l'état du marché pour les nouveaux auteurs dans les années 2020 puisque son expérience en tant que tel date des années 90.

Et cela étant dit, avance ou pas, je pense qu'il est très difficile pour un nouvel auteur de nos jours de pouvoir espérer vivre de sa plume en étant édité traditionnellement. Le marché n'est plus le même qu'il y a 20 ou 30 ans.

Et pour en revenir au sujet : si on tient absolument à parler argent, il ne faut pas hésiter à rappeler que, un livre, ce n'est pas juste un auteur, mais : un auteur, un éditeur, un imprimeur, un libraire, et bien d'autres encore, et que tout le monde a droit à sa part du gâteau. Le libraire ne travaille pas gracieusement, l'imprimeur non plus, le mec qui vend le papier ou l'encre à l'imprimeur non plus, celui qui conduit le camion de livraison non plus, etc. Si un ami n'est pas capable de comprendre ça une fois qu'on lui a expliqué, il est urgent de changer d'ami Smile
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RADISCHAT a écrit:
 Plumerose : je ne pense pas que ce soit super sain ni utile (pour toi et pour tes proches) de vouloir maintenir des illusions sur le métier d'écrivain, même si on aimerait.

C'est plutôt que sans le faire exprès, sans le vouloir, si "on ne dit rien", on maintient automatiquement des illusions dans la tête des gens, et ça, je ne m'en rends compte que maintenant... (donc plus ou moins, oui, parfois, il faut dire ce qu'il en est Wink ). 

FLORA a écrit:
La moyenne absorbe aussi bien les best-sellers qui sont vendu à 500 000 exemplaires que les auteurs qui vendent 10 livres à leur famille...

Voilà... c'est tout à fait ça... 

NUIT2CHINE a écrit:
 Mais, bon, c'est pas grave puisqu'ils écrivent par plaisir. Ils peuvent crever.

Une ME m'a dit ça, un jour, quand on a parlé contrat (et une vraie ME, qui paie tout le circuit...) : "Oui, mais vous, vous écrivez par passion", et ça m'avait mise mal à l'aise, je me souviens y avoir repensé plusieurs fois... 
Spoiler:

FABIEND a écrit:
Et pour en revenir au sujet : si on tient absolument à parler argent, il ne faut pas hésiter à rappeler que, un livre, ce n'est pas juste un auteur, mais : un auteur, un éditeur, un imprimeur, un libraire, et bien d'autres encore,
Hé oui... et ça, les lecteurs n'y pensent pas : ils voient le livre et l'auteur study :flower: , sans se poser plus de questions que ça, quoi...
 
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fabiend a écrit:
Les avances, en France, c'est pour ainsi dire réservé aux gros auteurs et aux gros éditeurs, Werber a beau jeu de recommander cela aux nouveaux auteurs, il ne joue pas dans la même cour, et ne connaît pas l'état du marché pour les nouveaux auteurs dans les années 2020 puisque son expérience en tant que tel date des années 90.

Et cela étant dit, avance ou pas, je pense qu'il est très difficile pour un nouvel auteur de nos jours de pouvoir espérer vivre de sa plume en étant édité traditionnellement. Le marché n'est plus le même qu'il y a 20 ou 30 ans.

C'est une idée reçue. Beaucoup de maisons, même de modeste envergure, proposent des à-valoirs. À titre personnel (et je suis très, TRES loin de jouer dans la cour des grands comme Werber) je n'ai jamais signé un contrat s'il ne me proposait pas d'avance.

C'est à l'auteur de voir avec qui il se sent de signer.

Il y a un monde entre les exigences impossibles (qui voudraient voir les auteurs payés à 15% avec des milliers d'euros d'à-valoir par parution) du fait de la nature même du marché... et se faire marcher dessus en acceptant de signer un contrat qui ne rémunère pas décemment notre travail.

Bien sûr qu'il est difficile de vivre strictement de sa plume. Mais vivre en tant qu'écrivain, ça n'est pas que vivre de ses droits d'auteurs. C'est là qu'est la subtilité. J'ai des amis auteurs qui vivent de leurs droits, et plutôt largement d'ailleurs. Mais la majorité des auteurs pros font leur beurre sur autre chose : les interventions en milieu scolaire, les conférences, la participation à des jurys, les bourses (régionales ou celles du CNL qui s'élèvent parfois à plus de 10 000 euros).

C'est ça, la réalité du boulot d'écrivain. C'est toute une partie qui n'est pas l'écriture, tout comme le travail du boulanger ne se joue pas juste devant le pétrin, ou celui de l'enseignant devant sa salle de classe.

On peut vivre de sa plume en 2022 (que ce soit partiellement ou à temps plein), même sans être une star. C'est un métier précaire, certes. Aux revenus irréguliers, certes. Mais c'est possible, et ça n'est pas rarissime. Simplement, c'est un métier qui a tendance à s'éloigner du fantasme qu'on en a : ça veut dire répondre à des commandes, préparer des power points pour des classes, gérer son statut auprès de l'URSSAF, se déplacer aux quatre coins de la France pour des salons, écrire parfois quand on en a ni l'envie ni la motivation, bref : sortir de cet aspect "transcendant" de l'écriture pour le confronter à la réalité du terrain.  Razz

Pour un roman classique, tu toucheras en général à peine plus d'un euro. Mais si tu réponds à des commandes, par exemple, tu pourras être rémunéré d'emblée 1000, 2000 euros pour un projet demandé par un éditeur qui te réclamera moins de travail (de par le format, ou la nature du projet) qu'un récit que tu aurais produit de ta propre initiative. C'est comme ça que beaucoup maintiennent leur viabilité : grâce aux commandes et aux éditeurs qui viennent toquer à ta porte. La littérature jeunesse fonctionne pas mal comme ça. De même que les projets "à licence" basés sur un jeu vidéo, par exemple. Certains auteurs se redirigent même vers le scénario de dessin animé ou de jeu ! Laughing

En tout cas, cette démarche professionnelle doit venir de l'auteur, et doit se faire en pleine connaissance de cause (ce n'est pas une nécessité, loin de là : on peut être un écrivain tout à fait talentueux et reconnu sans que ce soit notre seul métier).  On peut vivre de sa plume en 2022. Simplement, le métier d'écrivain écope alors d'une dimension différente, qui peut s'avérer pesante. Celle de l'auteur qui se fait artisan, parfois embauché par quelqu'un d'autre. What a Face
 
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Concernant l'à valoir : quand c'est des petites ME, je ne songe même pas à demander s'il y en a un (de toutes les façons, si c'est le cas, c'est en général si peu que cela reste presque symbolique... ) ;

l'essentiel reste le contrat avec des DA corrects, des clauses normales, et une possibilité de négocier ce qui compte pour nous. 

@HEL : le "mystère de la reddition des comptes SHORT" est résolu : en effet, on n'y accède pas en ce moment, entre autres suite à la cyberattaque récente (mais cela va s'arranger Wink ).

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