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 Concordance des temps dans le récit

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Minirock
   
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Minirock  /  Homme invisible


Salutation,

désolé si la question paraît très amateur, mais vu que j'arrive dans une phase de relecture conséquente, il est temps que je m'attaque à toutes mes maladresses dans l'écriture et plus particulièrement à la concordance des temps.

Sans avoir été je dois bien l'admettre très attentif dans mes cours de l'époque, ce que je retiens c'est :

- Présent dans les dialogues
- Passé simple pour les actions
- Imparfait pour les descriptions et les actions qui perdurent dans le temps.

Bon ça c'est la théorie, mais...dans la pratique c'est parfois un peu plus tendu de savoir où l'on en est :

A titre d'exemple voici une phrase :

Ce n'est pas un dialogue mais la pensée du personnage :

Je la crus bien sûr, elle n'avait aucune raison d'inventer cette histoire, mais je n'arrivais pas à comprendre les motivations derrière un tel acte.

Il s'agit de la phrase telle que je l'ai écrite lors du premier jet, on a donc trois verbes.

- Croire : C'est une action et elle est sur le moment, le passé simple me semble donc correct.
- Avoir : C'est une action passé terminé donc l'imparfait me semble correct.
- Arriver :  Là déjà j'ai plus de doutes. C'est au moment de la pensée que je n'arrivai pas, le passé simple semblerait donc adapté, pourtant j'ai mis un imparfait parce qu'à mon sens, je n'y arrivai pas et je n'y arrive toujours pas, l'action n'est donc pas fini.

Alors voilà, ce n'est qu'un exemple de phrase ici, mais je crois qu'il est assez généraliste pour faire un petit "checkup". Parchemin


De façon plus générale, mon roman est écrit à la première personne, je suis donc toujours sur la pensée du personnage, et cette pensée est souvent ambiguë en terme d'écriture, car une pensée peut tout aussi bien être éphémère que durer dans le temps.

Merci pour vos avis, éclaircissements study
 
Jezebeth
   
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Jezebeth  /  Guère épais


c'est correct

"je n'arrivai pas à comprendre les motivations derrière un tel acte", au passé simple comme ça, c'est très étrange, d'autant que là ça semble exprimer un état d'esprit général du personnage (donc imparfait required)
 
Izuchux
   
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Izuchux  /  Tapage au bout de la nuit


Sur arriver je le mettrais à l'imparfait également, le reste est tout à fait OK
https://charlotte-miller.odoo.com/
 
Tengaar
   
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   Pensée du jour  :  CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même
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Tengaar  /  (de Dunkerque)


yukisama a écrit:
"Cette photo avait été prise lorsqu'elle était enfant "

Cette photo avait été prise durant son enfance. :mrgreen:
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Invité  /  Invité


Et pour faire la reloue et répondre à la question de base (y a toujours une Énir reloue quelque part xP) :

"avait été prise" : parce que prendre une photo c'est un instant T ;
"était enfant" parce qu'on est enfant longtemps.

Je crois...
 
Leah-B
   
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Leah-B  /  Blanchisseur de campagnes


Questions intéressantes... J'avoue que j'ai toujours tout fait au feeling Rolling Eyes J'avais par le passé tendance à mettre un peu trop de présent de vérité générale, genre "à Londres, le ciel est gris" dans un récit au passé, mais ça ne me choquait, puisque vérité générale. Au final, j'ai découvert qu'il y avait plusieurs écoles, le full passé, le nuancé, et le balec* Chacune ont leurs adeptes...

Pour les différents temps du passé, je pense que la meilleure aide est l'oreille. Avec un poil d'habitude, je pense qu'on entend très vite ce qui sonne faux et ce qui sonne juste.
 
Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Minirock a écrit:
.../...
Je la crus bien sûr, elle n'avait aucune raison d'inventer cette histoire, mais je n'arrivais pas à comprendre les motivations derrière un tel acte. .../...

Je ne suis pas forcément un exemple en la matière, mais j'aurais dit :

"Je l’ai cru bien sûr, elle n’avait aucune raison d’inventer cette histoire, mais je n’arrivais pas à comprendre les motivations derrière un tel acte."

Tout se passe "avant maintenant".
Tu l'as cru et tu as continué à la croire.
À cette époque et dans ce contexte, tu pensais qu'elle n'avait aucune raison d'inventer cette histoire.
En même temps, toujours dans le même laps de temps, tu n'arrivais pas à comprendre les motivations d'un tel acte.

Tu racontes ce qui s'est passé à l'époque et ça ne dit pas ce que tu en penses maintenant. C'est une petite tranche d'instant qui n'est plus.

Fait pour servir et valoir ce que de droit (rire)

En toue amitié, Philippe.
 
Rikou
   
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Rikou  /  Clochard céleste


Bonjour,

Cela fait un moment que je suis dans une phase de réécriture où je transpose l'ensemble de mon récit au passé. Au fur et à mesure, j'ai noté des interrogations que j'avais et étant donné que certaines d'entre elles sont en rapport avec ce sujet, j'en profite pour vous demander votre aide maintenant.

L'un des problèmes les plus récurrents est le choix du participe passé. Il me parait logique qu'on utilise le participe présent dans un texte au présent et le participe passé dans un texte au passé. Sauf qu'en écrivant, j'ai remarqué plusieurs fois que le participe présent sonnait mieux que le participe passé. Plus tard, j'ai constaté que la plupart du temps, les fois où j'avais tendance à employé le participe présent correspondaient à des phrases pouvant s'écrire à l'imparfait et celles où je préférais le participe passé étaient des phrases qui pouvaient être employées au passé simple. Voici des exemples :

"Les deux élèves se quittèrent en s’échangeant des sourires."
"Les filles étaient ravies de la venue de ce nouveau camarade, le trouvant plutôt beau, tandis que les garçons, quant à eux, étaient davantage méfiants."

Ce n'est peut-être qu'une impression stupide donc j'aimerai savoir si je dois constamment utiliser le participe passé voire changer la formulation de la phrase pour employer un autre temps du passé.
 
Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Rikkou a écrit:
.../...
"Les deux élèves se quittèrent en s’échangeant des sourires."
"Les filles étaient ravies de la venue de ce nouveau camarade, le trouvant plutôt beau, tandis que les garçons, quant à eux, étaient davantage méfiants.".../...

Je te proposerais volontiers les tournures suivantes :

"Les deux élèves se quittèrent en échangeant des sourires.", ou bien plus "léger" : "Les deux élèves se quittèrent en se souriant ". La première forme supprime la répétition du "s" sifflant.

Pour la deuxième :

"Les filles, ravies de la venue de ce nouveau camarade, le trouvaient plutôt beau, tandis que les garçons se montraient plus méfiants."

Ce qui te supprime deux verbes "faibles" et "allège" la lecture sans changer la signification du texte. Qu'en penses-tu ?


Dernière édition par Profsamedi le Ven 14 Jan 2022 - 20:11, édité 1 fois (Raison : Ajout de précisions)
 
Hel
   
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Hel  /  Gloire de son pair


Je ferai des coupes de coupes de verbes.
"Les deux élèves se quittèrent avec des sourires."/sourire aux lèvres/souriants/autre formulation de ta patte...
"Les filles étaient ravies de la venue de ce nouveau camarade, plutôt beau, à l'inverse des garçons, davantage méfiants."

Ce n'était pas la question, mais peut-être que tes interrogations viennent à des passages chargés de verbes (hypothèse), que tu essaies de faire sonner autrement.En essayant d'alléger ? Je ne sais pas.
 
Profsamedi
   
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+1
 
Rikou
   
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Rikou  /  Clochard céleste


Tout d'abord, merci pour vos idées, elles me plaisent beaucoup.

A l'origine, ma question portait sur la possibilité du participe présent dans un texte au passé, et à en voir vos réponses, je présume que ce n'est pas un problème.

Vos réponses m'ont amené à me poser une autre question : mes formulation de base sont-elles mauvaises ou non ? Parce que même si je n'ai pas reformulé l'ensemble du récit comme il se doit, je pense qu'il y a encore de nombreux passage avec des formulations du même style.
Autre chose, les assonances sont-elles à éviter ? Car c'est une chose que j'aime faire.
 
Profsamedi
   
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Rikkou a écrit:
Tout d'abord, merci pour vos idées, elles me plaisent beaucoup.

Merci  Wink

Rikkou a écrit:
A l'origine, ma question portait sur la possibilité du participe présent dans un texte au passé, et à en voir vos réponses, je présume que ce n'est pas un problème.

Les participes présents, les adjectifs verbaux, et les gérondifs peuvent s'employer, mais, sans excès, c'est comme pour tout, et à bon escient seulement. On a tendance à en abuser pour éviter les "que", "qui", "quoi", etc. Il vaut souvent mieux utiliser le verbe conjugué à la place, car, en excès, les "...ant", nuisent à l'harmonie du texte. Surtout le "faux" gérondif que l'on utilise sans le "en" qui va devant.


Rikkou a écrit:
Vos réponses m'ont amené à me poser une autre question : mes formulation de base sont-elles mauvaises ou non ? Parce que même si je n'ai pas reformulé l'ensemble du récit comme il se doit, je pense qu'il y a encore de nombreux passage avec des formulations du même style.

Poste la première partie de ton roman ou de tes écrits dans la bonne section, et tu auras des retours en conséquence, selon tes demandes. Le forum est justement fait pour ça. Sans exemples complets et construits, on ne peut pas te dire grand-chose de constructif.

Rikkou a écrit:
Autre chose, les assonances sont-elles à éviter ? Car c'est une chose que j'aime faire.

Je ne sais pas trop si tu parles d’assonances ou d'allitérations en fait.
C'est la même réponse que pour tout le reste. Utilisées à bon escient, pour donner une sensation comme le fameux "pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes", de Racine, qui imite le sifflement d'un serpent.

Si tu parles de "se regardèrent en s'envoyant des sourires", ça n'est pas très heureux.

La meilleure méthode pour savoir si ta phrase est équilibrée, c'est de la lire à haute voix en t'enregistrant et de l'écouter. C'est une tuerie comme méthode pour détecter ce qui ne va pas. (rire)
 
Rikou
   
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Rikou  /  Clochard céleste


La raison pour laquelle j'emploi souvent le gérondif ou le participe présent est justement pour varier et ne pas employer en permanence les propositions avec "qui", "que", ... En tout cas, merci de me confirmer qu'on peut quand même utiliser du participe présent dans un texte au passé, j'essaierai de ne pas en abuser.

En ce qui concerne mon roman, c'est mon premier, je ne sais pas du tout comment se passe le processus. A la base, j'envisageais de l'envoyer à plusieurs maisons d'éditions une fois fini, mais je pense qu'il serait préférable de le poster sur ce forum, au moins la première partie.

Pour les assonances (et allitérations), je pense qu'il est préférable de ne pas en faire, du moins je verrai si ça me plait tant que ça Laughing
En tout cas, merci beaucoup pour toute cette aide, ça me fait plaisir d'apprendre de nouvelles choses sur l'écriture.
 
Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Rikkou a écrit:
La raison pour laquelle j'emploi souvent le gérondif ou le participe présent est justement pour varier et ne pas employer en permanence les propositions avec "qui", "que", .../...

Il y a beaucoup d’autres façons de supprimer les “qui”, “que”, et les pronoms relatifs d’une manière générale, sans utiliser les participes présents ou les gérondifs.

Il faut juste ne pas abuser des uns et des autres. Que tout soit dit d’une manière équilibrée. Un bon texte a besoin de pronoms relatifs, besoin de participes présents, de gérondifs et d’adjectifs verbaux, tout comme il a besoin d’adverbes et de verbes faibles.  

Le tout est de savoir les répartir aux bons endroits, de ne pas en abuser, éviter de les grouper dans un même paragraphe. Le maître mot, est l’équilibre.

Il faut de tout un peu. Sans excès, et utilisé à bon escient.
 

 Concordance des temps dans le récit

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