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| Une DYSTOPIE plutôt optimiste ou pessimiste ? | |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mar 1 Fév 2022 - 22:19 | |
| Voilà, c'est toute la question : je suis en train d'écrire une seconde dystopie. - Spoiler:
La première dystopie n'étant pour le moment pas publiée, ni relue, je m'en occuperai plus tard mais : elle est assez pessimiste, tout en ouvrant la voie à un éventuel tome 2...
Ma seconde dystopie a une structure en partie similaire à la première, mais il ne s'agit pas du tout de la même chose... Au départ, je la voulais "optimiste", mais plus j'avance, plus je me demande si ça convient à ce type de dystopie... et donc, j'hésite. Est-ce qu'une "dystopie optimiste", ça fait sérieux ? Ou plutôt, est-ce que c'est cohérent ? PS : l'idée de l'optimisme est venue d'un concours (auquel je n'ai pas participé) et qui demandait ça : une dystopie optimiste... (une grosse ME, assez connue, d'ailleurs... qui pense donc qu'il y a "un marché pour ça et que ce n'est pas absurde ). PS 2 : bon, la fin s'imposera peut-être d'elle-même... mais ce qui est étrange aussi, dans ce que j'écris, c'est qu'on ne sait pas forcément si ça touche le monde entier ou bien seulement un seul pays. Et du coup, évidemment, si ça ne touche qu'un seul pays, on n'est pas vraiment dans une dystopie, et la fin peut alors se permettre d'être plus optimiste. |
| | Nombre de messages : 2348 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 1 Fév 2022 - 22:22 | |
| Ca me semble quand même assez paradoxal de produire une dystopie optimiste... M'enfin, on peut toujours être surpris A moins que ça ne concerne que la fin ; faire une fin heureuse ? |
| | Nombre de messages : 2075 Âge : 33 Localisation : Entre deux eaux. Pensée du jour : ♫ Date d'inscription : 08/01/2011 | @now@n / @n, bête @lph@ Mar 1 Fév 2022 - 22:32 | |
| Là, comme ça, d'instinct, j'ai envie de dire "utopie", mais c'est peut-être que je ne maîtrise pas le langage des jeunes auteurices à la mode. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mar 1 Fév 2022 - 22:36 | |
| Oui, c'est ça, HODOBEMA : aller vers une ouverture à la fin seulement, pas du tout toute la dystopie, sinon, ce serait une utopie... ou alors, une dystopie sous une bonne couche d'illusion que ce serait une utopie (je ne sais pas si mon truc est clair, là... Bref, ce serait alors une "fausse utopie", une utopie de forme mais pas de fond, et la fin révèlerait le fond dystopique...). - HODOBEMA a écrit:
- assez paradoxal de produire une dystopie optimiste...
Pareil pour moi : ça me semble paradoxal, voilà, c'est le mot. AJOUT : Du coup, NOW, j'ai un peu évoqué la chose... |
| | | Invité / Invité Mar 1 Fév 2022 - 22:40 | |
| une dystopie peut bien sûr être optimiste puisqu'elle est relative à la vie particulière du protagoniste. on peut très bien vivre dans une tyrannie et être heureux sur un plan personnel (mariage, richesse, bonne santé...) |
| | Nombre de messages : 2348 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 1 Fév 2022 - 22:42 | |
| Il faut quand même qu'il y ait un aspect oppressif envers le protagoniste sinon ce n'est plus une dystopie |
| | | Invité / Invité Mar 1 Fév 2022 - 22:44 | |
| une dystopie ne touche pas au plan personnel, elle concerne la situation générale. sinon, tous les gens malheureux vivraient dans une dystopie, ce qui n'est pas le cas. ce n'est pas le bonheur ou le malheur du protagoniste qui définit ce genre |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mar 1 Fév 2022 - 22:48 | |
| - HERCLINZE a écrit:
- sinon, tous les gens malheureux vivraient dans une dystopie
Heu... c'est plutôt : "sinon, tous les gens vivant dans un système oppressif (dystopique ou à la limite de la dystopie) seraient tous malheureux"... Mais oui, l'idée que des personnages puissent se trouver heureux dans une dystopie est intéressante. D'ailleurs, les miens sont heureux, au début... et pourtant, c'est déjà assez oppressif, mais ils y mettent du sens, et puis, il y a l'amitié, les projets, etc, etc.... : les personnages se font, au début, un petit cocon... |
| | | Invité / Invité Mar 1 Fév 2022 - 22:50 | |
| - Plumerose a écrit:
- HERCLINZE a écrit:
- sinon, tous les gens malheureux vivraient dans une dystopie
Heu... c'est plutôt : "sinon, tous les gens vivant dans un système oppressif (dystopique ou à la limite de la dystopie) seraient tous malheureux"... je n'ai pas compris cette remarque - Plumerose a écrit:
- Mais oui, l'idée que des personnages puissent se trouver heureux dans une dystopie est intéressante.
elle est très courante, puisque les êtres humains, où qu'ils soient (en témoigne primo levi) ne peuvent pas être malheureux en permanence |
| | Nombre de messages : 2348 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 1 Fév 2022 - 22:52 | |
| Une dystopie c'est : "La dystopie présente une vision cauchemardesque du monde afin de montrer dans quel chaos nous pourrions être plongés" - Spoiler:
https://www.schoolmouv.fr/cours/la-dystopie/fiche-de-cours
Que le protagoniste soit heureux ou non ne change rien à la définition d'une dystopie. Si on prend 1984, Winston est heureux avec Julia et pourtant ça reste pessimiste parce qu'ils subissent le système oppressif Je ne vois pas comment on peut faire une dystopie optimiste à part si on parle d'une fin heureuse mais là encore, pour moi ça ne suffit pas. Ce n'est que mon avis |
| | | Invité / Invité Mar 1 Fév 2022 - 22:53 | |
| - hodobema a écrit:
- Que le protagoniste soit heureux ou non ne change rien à la définition d'une dystopie
oui, c'est ce que je dis
Dernière édition par Herclinze le Mar 1 Fév 2022 - 22:57, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 2348 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 1 Fév 2022 - 22:54 | |
| Bah tu dis qu'une dystopie optimiste est possible si le protagoniste est heureux même dans un régime totalitaire, je ne comprends pas bien ton opinion alors |
| | | Invité / Invité Mar 1 Fév 2022 - 22:58 | |
| - hodobema a écrit:
- Je ne vois pas comment on peut faire une dystopie optimiste à part si on parle d'une fin heureuse mais là encore, pour moi ça ne suffit pas.
ça dépend ce que tu appelles "optimisme". si par optimisme, tu veux dire "la possibilité d'une société heureuse", c'est une forme d'optimisme en fonction de l'attitude du lecteur, qui indexe une part essentielle de son bonheur au développement de celui de la société. si par optimisme, tu entends qu'on peut trouver le bonheur même dans une société horrible, alors on peut très bien concevoir une "dystopie optimiste" et des lecteurs qui y adhéreraient |
| | Nombre de messages : 2348 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 1 Fév 2022 - 23:01 | |
| Bof, pour moi ça ne change rien peu importe la définition. Il y aura bien une partie plutôt positive dans la dystopie mais le fond restera le même : quelque chose de négatif Que le protagoniste soit heureux, il y aura toujours le régime oppressif derrière. Que la société devienne meilleure, il y aura toujours le régime oppressif à vaincre derrière aussi |
| | | Invité / Invité Mar 1 Fév 2022 - 23:04 | |
| oui, ça reste essentiellement une dystopie, et, en fait, la plupart des dystopies sont assez optimistes à ce point de vue, si on y pense, puisque le projet de l'auteur est souvent d'attester de la survivance des valeurs nobles même dans les pires situations |
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