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| compte d'auteur déguisé mais j'ai signé quand même | |
| | Nombre de messages : 4421 Âge : 34 Localisation : Date d'inscription : 23/04/2008 | Kal' / Der grüne Fennek Jeu 6 Avr 2023 - 11:09 | |
| Merci pour le lien vers les posts insta Elopez, ce fut une lecture très quali <3 |
| | Nombre de messages : 4078 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 6 Avr 2023 - 11:12 | |
| - Citation :
- c'est un engagement tacite.
ça n'existe pas, ça. C'est soit dans le contrat, soit pas. Tu n'as pas d'engagements qui ne sont pas dans ton contrat. - Citation :
- Merci pour le lien vers les posts insta Elopez, ce fut une lecture très quali <3
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| | Nombre de messages : 1544 Âge : 31 Date d'inscription : 25/01/2021 | Page de Bâtons / Roland curieux Jeu 6 Avr 2023 - 11:22 | |
| Pour le défraiement, c’est vrai que beaucoup de petites/moyennes maisons d’édition à compte d’auteur ne défraient pas les auteurs (ou peu/pas totalement). Par contre, elles n’imposent pas la participation aux salons, et elles défendront elles-mêmes les ouvrages des auteurs qui ne sont pas présents. Ainsi, il n’est pas essentiel à l’auteur de se déplacer pour vendre, car sa maison d’édition le fera pour lui. Car une maison à compte d’auteur, dont la cible est bien les lecteurs, doit savoir vendre en salon. Si elle publie des romans auxquels elle croit (et non les romans d’auteurs qui la paient), elle saura les défendre et se battre pour les vendre. Aussi, je vois mal comment on peut imposer une présence en salon… la majorité des auteurs ont un travail à temps plein à côté, parfois des enfants, et plein d’obligations - et même parfois simplement pas le budget. Ça me parait vraiment absurde, et je considérerais ça comme un énorme red flag qui m’empêcherait de signer. Après, comme tu dis, il n’y a pas d’un côté les méchants compte d’auteurs et les gentils compte d’éditeurs. Malheureusement, parmi les comptes d’éditeur, il existe des pratiques abusives (et imposer une présence en salon sans defraiement (et même avec) en serait une, mais comme le sont des droits d’auteurs très bas, des clauses de préférence, etc.). Par contre, cela ne signifie pas qu’il existe un spectre où les maisons à compte d’auteur se rapprocheraient voire dépasseraient certains compte d’éditeurs : non, les deux sont complètement séparées. Car, comme disait Winger, la logique commerciale est différente : ce sont deux business model opposés, et l’on ne peut pas construire une carrière d’auteur avec un compte d’auteur, pour de multiples raisons qui ne s’arrêtent pas à l’aspect financier. (Alors que l’on peut le faire en auto-édition, justement pour toutes les raisons autres que financières.) Et si tu es heureux de ton choix c’est top Mais tous ces messages s’adressent aussi aux gens qui douteraient et trouveraient ce topic via Google, pour qu’ils comprennent vraiment ce dans quoi ils s’engagent.
Dernière édition par Page de Bâtons le Jeu 6 Avr 2023 - 11:27, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Jeu 6 Avr 2023 - 11:25 | |
| - Citation :
- Alors dans quelle catégorie places-tu Estelas ? Il ne demande par d'argent mais exige la participation à plusieurs salons et dédicaces, sans rembourser les frais
Je n'avais jamais entendu parler de cette ME, alors que je connais plutôt bien le milieu éditorial (j'ai travaillé en librairie et j'aime fouiller dans le catalogue des éditeurs). Estelas navigue peut-être dans les eaux grises de l'édition, je veux bien te croire. Mais ce n'est pas vrai pour la plupart des ME. Or c'était le sens de ton message. Et là, je ne suis pas d'accord. |
| | Nombre de messages : 59 Âge : 52 Localisation : 12 Pensée du jour : J'ai arrêté de penser ça fait trop mal Date d'inscription : 27/12/2022 | Arno12 / Clochard céleste Jeu 6 Avr 2023 - 11:29 | |
| - Oxymorel a écrit:
- Arno
Non pas dans le contrat, c'est un engagement tacite. Mais de la même manière, mon éditeur, Au Pays Rêvé, me demande l'achat de 50 exemplaires sans que cela figure dans le contrat.
Elopez
Merci beaucoup, je vais regarder tout cela. En effet j'ai l'intention d'aller à la rencontre de pas mal de librairies. Si ce n'est pas dans le contrat, tu pourras faire ce qui te semble juste et raisonnable. Après il est évident aujourd'hui que pour vendre un peu des livres, il faut que les auteurs fassent aussi de la promotion sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les librairies, éventuellement dans les salons. Surtout pour un auteur débutant. |
| | Nombre de messages : 4078 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 6 Avr 2023 - 11:34 | |
| C'est pas obligé, c'est pas obligé d'être loin et c'est pas obligé d'être cher. CF les liens insta. Moi j'ai fait une dizaine de séances de dédicace à moins de 20 km de chez moi.
J'ai même mes habitudes chez une librairie, maintenant. |
| | Nombre de messages : 52 Âge : 33 Localisation : Saint-Jean-de-Maurienne Date d'inscription : 06/08/2022 | Oxymorel / Clochard céleste Jeu 6 Avr 2023 - 11:43 | |
| - Citation :
- C'est soit dans le contrat, soit pas. Tu n'as pas d'engagements qui ne sont pas dans ton contrat
D'accord, le terme d'engagement est certainement inapproprié. Mais à partir du moment où quelqu'un m'a expliqué sa proposition et que je l'ai acceptée, je me vois mal revenir sur ma parole. |
| | Nombre de messages : 4078 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 6 Avr 2023 - 11:50 | |
| - Citation :
- Mais à partir du moment où quelqu'un m'a expliqué sa proposition et que je l'ai acceptée, je me vois mal revenir sur ma parole.
Mais y'a beaucoup de fantasme, là, non ? Il t'a dit quoi au téléphone ? "Ce serait bien de participer à des salons ?" / "on tient à ce que nos auteurs participent à des salons ?" Dans ce cas ça se discute... "avec plaisir, sous quelles conditions ?" ("qui sélectionne les salons?" "à quelle fréquence?" "qui fournit les livres dans ce cas?" "si je ne suis pas dispo, comment ça se passe?" "si je peux m'inscrire par moi-même à un salon dans ma ville, est-ce que vous fournissez les livres?") ça m'étonnerait qu'il ait répondu "tu iras au salon à Bruxelles le 17 mars à tes frais sinon on cesse toute collaboration". J'ai pas assisté à cette conversation téléphonique, mais j'ai l'impression que tu t'es fait une montagne tout seul ; chose que les "autres" ont exploité pour te vendre leurs prestations. Les salons, ce n'est JAMAIS une obligation. Si l'éditeur veut t'obliger, alors il gère ton déplacement. Et même ! Tu pourrais être malade (ou chez mémé) et ne pas y aller ! Si à l'inverse, TOI tu as dit "je me suis inscrit au salon de Bruxelles le 17 mars, voici la facture pour le billet de train", l'éditeur peut répondre "non". Tu ne peux pas l'obliger dans l'autre sens, non plus. Il faut en discuter en amont. J'ai repéré un salon un peu loin (en Bretagne). J'ai appellé ma ME, j'ai dit "j'envisage d'aller sur tel salon, vous participeriez ?" ils m'ont dit "on défraie jusqu'à 250 euros, tenez nous au courant de votre décision". Finalement la date ne m'arrangeait pas, je n'y ai pas été. Les autres fois (salons locaux autour de chez moi) j'ai rien demandé, puisque je n'engageais pas de frais. C'est un dialogue, en fait. |
| | Nombre de messages : 52 Âge : 33 Localisation : Saint-Jean-de-Maurienne Date d'inscription : 06/08/2022 | Oxymorel / Clochard céleste Jeu 6 Avr 2023 - 12:02 | |
| - Citation :
- ça m'étonnerait qu'il ait répondu "tu iras au salon à Bruxelles le 17 mars à tes frais sinon on cesse toute collaboration"
Non non bien sûr. Le monsieur d'Estelas m'a dit que la stratégie de vente se fondait beaucoup sur la présence physique des auteurs, et que dans cette logique il demandait à ses auteurs de participer à au moins une quinzaine de déplacements, selon ce qui est possible pour eux. Il fournit des exemplaires, mais laisse les frais de déplacement à notre charge. Donc certes ce n'est pas dans le contrat, mais je trouverais délicat de signer chez lui puis refuser tout déplacement. Son discours ne m'a pas choqué, notamment parce que je suis curieux de prendre part à ce genre d'événement. Si je n'ai pas opté pour lui, c'est uniquement pour des raisons géographiques. L'éditeur que j'ai rejoint, Au Pays Rêvé, tient sensiblement le même discours sauf que lui ne fournit pas les exemplaires et demande donc à l'auteur de les acheter lui-même. |
| | Nombre de messages : 4078 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 6 Avr 2023 - 12:06 | |
| Une quinzaine de déplacements ? Par auteur ?
Ça ne tient pas debout. T'aurais dû lui demander les noms des 15 salons et les dates. C'est fumeux, et certainement pas une clause du contrat...
Un éditeur te dira bien sûr qu'il compte sur ta participation active à la vente de tes livres. Tu es primo-édité, inconnu au bataillon, ça demande de mettre la main à la pâte. Mais il ne peut te contraindre à rien de tel.
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| | Nombre de messages : 52 Âge : 33 Localisation : Saint-Jean-de-Maurienne Date d'inscription : 06/08/2022 | Oxymorel / Clochard céleste Jeu 6 Avr 2023 - 12:10 | |
| Une quinzaine de déplacements mais pas obligatoirement en salon, ce peut-être aussi des dédicaces en librairie. Il dit que c'est meilleure manière de se faire connaître et déclencher un petit bouche-à-oreille. Et non je le répète, ce n'est pas une clause du contrat. |
| | Nombre de messages : 511 Âge : 38 Date d'inscription : 20/01/2013 | Verowyn / Gloire de son pair Jeu 6 Avr 2023 - 12:28 | |
| Si ni l'achat d'exemplaires ni aucune participation financière que ce soit n'est au contrat, c'est assez bizarre pour du compte d'auteur, qui ont en général tendance à bétonner leurs contrats sur la question des sous.
Si un éditeur a à son contrat l'obligation pour l'auteur d'être présent à des salons, sans rémunération ni même défraiement, ce n'est même plus le code de la propriété intellectuelle (qui régit les contrats d'édition) qu'il ne respecte pas, mais le code du travail. Personne ne peut vous imposer votre présence quelque part pour vendre quelque chose : du travail non rémunéré et obligatoire ? On est où là ? Il n'y a aucun moyen qu'une telle clause soit légale. (Oxymorel dit que ce n'est pas le cas pour Estelas, mais quelqu'un d'autre avait mentionné ce genre de pratiques il y a quelques temps, donc j'insiste un peu.)
Là où je pense qu'il peut par ailleurs y avoir confusion sur "mais les éditeurs à compte d'éditeur ne sont pas mieux" c'est qu'il existe malheureusement aussi des structures au business model très douteux, qui ne sont certes pas à compte d'auteur à proprement parler, mais ne sont pas pour autant à compte d'éditeur : j'ai envie de les appeler à compte zéro. Ce sont des "éditeurs" qui, comme le compte d'auteur, acceptent absolument tous les manuscrits, ont une ligne éditoriale ouverte aux 4 vents et ont un rythme de publication ultra élevé. Leur fonctionnement, c'est que, certes, ils ne demandent pas d'argent à l'auteur, mais ils n'engagent aucun frais de leur côté. Ils demandent à l'auteur de faire sa mise en page, de fournir sa couverture - ou bien ils collent une simple page colorée avec le titre en guise de couverture, ne font aucune correction (ne lisent même pas le manuscrit, de toute façon), font bien sûr zéro correction, zéro travail de maquette, zéro promotion et passent par l'impression à la demande qui ne leur coûte rien. Ensuite, ils attendent que l'auteur vende à ses proches et ils empochent 90%. Ça a l'air de rien comme ça, mais s'ils signent 1000 bouquins dans l'année, que chaque auteur vend 10 livres à 20 € à ses proches, ça fait un chiffre d'affaires de 200 000€ pour une structure qui n'a engagé aucun frais. Et mille personnes qui pensaient avoir atteint la reconnaissance littéraire mais qui au final se retrouvent avec un bouquin moche et pas corrigé et leurs droits sur le texte cédés jusqu'à la fin de leur vie.
Ces structures, évidemment, ne sont absolument pas des éditeurs. Même si elles jouent sur la confusion et qu'on ne peut les appeler compte d'auteur puisque, effectivement, elles ne facturent pas l'auteur. Mais elles l'arnaquent quand même en lui faisant céder ses droits pour ne rien en faire. |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 40 Date d'inscription : 23/05/2021 | felix88 / Homme invisible Jeu 6 Avr 2023 - 12:40 | |
| - elopez7228 a écrit:
- La réponse m'intéresse.
Maintenant, Orymorel, si tu veux rencontrer des gens et discuter de ton livre, je te recommande de prendre contact avec des librairies autour de chez toi. Appelle les, explique ton roman, et précise leur que tu apportes tes propres exemplaires (pour discuter des modalités de règlement / encaissement). Je te recommande les CULTURA, qui sont plutôt réceptifs et acceptent souvent les auto-édités.
J'ai rédigé sur mon compte insta un petit tuto en trois étapes sur comment participer à des séances de dédicaces en librairies ou salons. Voici les liens : https://www.instagram.com/p/ClSxguqKYum/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
https://www.instagram.com/p/CldQG_LqEYg/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
https://www.instagram.com/p/ClnZShCqmap/?igshid=YmMyMTA2M2Y= Merci à toi, cela pourra aider nombre d'entre nous, ce n'est pas simple de présenter son roman! |
| | Nombre de messages : 4078 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 6 Avr 2023 - 12:41 | |
| En vrai, je ne connais pas les termes exacts de la conversation. Mais mon sentiment est que tu as projeté peut-être tes insécurités. Un éditeur qui recommande à ses auteurs de s’investir, c’est un discours normal. Histoire de ne pas tomber sur des connards misanthropes ingérables. C’est bien d’avoir une relation professionnelle fondée sur la bonne volonté et une bonne énergie plutôt que de gérer des princesses. Comme dans toutes relations professionnelles, finalement. Si l’éditeur te met la pression, t’es en droit de ne pas le sentir non plus et de choisir de ne pas travailler avec lui. Visiblement les Salons c’est ton gros sujet. Je ne sais pas super bien pourquoi. Tu as beaucoup parler d’espérer rencontrer des lecteurs. C’est faisable, mais ça peut se faire très bien, sans frais. C’est pas la montagne que tu as l’air d’imaginer. Vraiment a mon sens ce n’est pas un élément clé, d’ailleurs cqfd : ce n’est pas dans les contrats. Comme quoi c’est pas un sujet. Que des prestataires aient saisi cette perche pour te vendre leur prestations, à mon sens c’est une technique commerciale. De mon expérience, ce n’est pas un sujet éditorial. - Citation :
- Ces structures, évidemment, ne sont absolument pas des éditeurs. Même si elles jouent sur la confusion et qu'on ne peut les appeler compte d'auteur puisque, effectivement, elles ne facturent pas l'auteur. Mais elles l'arnaquent quand même en lui faisant céder ses droits pour ne rien en faire.
J'ai au moins un nom (et un copain malheureux mal édité). |
| | Nombre de messages : 52 Âge : 33 Localisation : Saint-Jean-de-Maurienne Date d'inscription : 06/08/2022 | Oxymorel / Clochard céleste Jeu 6 Avr 2023 - 14:16 | |
| Elopez - Citation :
- C’est pas la montagne que tu as l’air d’imaginer
Je ne m'en fais pas vraiment une montagne, simplement je remarque que c'était un sujet important aux yeux de mon éditeur et qu'on l'évoque peu sur le forum, donc c'était l'occasion. A mes yeux c'était au départ un élément positif ; d'une part par curiosité d'un participer, d'autre part parce que j'y voyais le signe qu'il s'intéressait à l'avenir du livre une fois publié. J'avais lu plusieurs récits de maisons à compte d'auteurs qui publiaient en masse puis se désintéressaient complètement des auteurs. Le fait que la mienne publie peu et parle de ces salons et dédicaces m'avait fait pensé que toutes les maisons à compte d'auteur n'avaient pas forcément les mêmes pratiques. Peut-être ai-je été naïf, je vous le dirai dans quelque temps. |
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