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 compte d'auteur déguisé mais j'ai signé quand même

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marie-do
   
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felix88 a écrit:
marie-do a écrit:
felix88 a écrit:
En fait, je voulais juste donner mon ressenti pour les personnes qui hésitent peut-être à signer avec eux. J'insiste sur le fait que le travail éditorial est bien fait car ce n'est pas toujours le cas.

J'hésite à signer car j'aimerais trouver une ME qui fasse aussi son travail au niveau de la promotion, voilà tout.

Oui en général les structures à compte d' auteurs ne font pas de travail éditorial. Du coup quel type de travail a été fait ? un éditeur a repris avec toi ton manuscrit chapitre après chapitre? Il t'a suggéré des modifications, des approfondissements dans les personnages, dans la structure narrative etc ? Cela a donné lieu à des échanges entre vous ? Ton manuscrit est ensuite passé entre les mains d'un correcteur professionnel pour l'orthographe et la syntaxe (gratuitement ?)

Si tu es satisfait, c'est le principal ! Mais si tu veux trouver une ME qui fasse son travail de promotion, il te faut une ME qui ne se rémunérera pas avec les exemplaires achetés par ses auteurs mais avec ceux qu'elle cherchera à vendre auprès des lecteurs ! Si une maison te fait payer quoique ce soit, tu peux être certain que la promotion sera quasi inexistante.

Pourquoi ne donnes-tu pas une chance à ton second manuscrit en l'adressant ailleurs avant de décider de resigner avec eux ? A priori tu n'as rien à perdre !
Bonjour, Oui mon manuscrit a été corrigé, des phrases retravaillées etc... Il a fallu ensuite que je valide ces corrections. Les échanges avec cette ME sont impeccables, je n'ai rien à redire là-dessus, même pour ma couverture, j'ai eu plusieurs fois la graphiste au télephone et nous avons travaillé le projet ensemble.
Effectivement, promo inexistante, maintenant je sais à quoi m'en tenir.

Bien évidemment, j'envoie mon second à d'autres ME, mais je ne me lance même pas auprès des grandes (les plus connues). je doute qu'ils s'intéressent aux inconnus et vu le coût d'une impression, reliure et envoi...

C'est déjà pas si mal si un minimum de travail éditorial a été réalisé. En général c'est zero. Ils proposent de publier le manuscrit quasiment tel quel (j'ai eu affaire à des comptes d'auteurs sans toutefois aller jusqu'à la signature, j'ai lâché l'affaire avant) avec quelques corrections seulement d'orthographe et de syntaxe, payantes. En réalité je ne m'étais pas renseignée sur les différents types d'édition. J'ai foncé tête baissée pour envoyer mon manuscrit (grosse erreur). Je ne savais même pas qu'il existait du compte d'auteur et du compte d'éditeur. J'ai tout repris à zéro en blacklistant ces structures et en envoyant mon manuscrit uniquement à des éditeurs et bien m'en a pris car il a trouvé preneur. J'ai pu alors vraiment mesurer le gouffre existant avec les autres, en fait ça n'a rien à voir sur la qualité du travail réalisé et l'exigence qu'on pose sur ton texte et sur toi en tant qu'auteur. On te prends au serieux, on t'aide à donner le meilleur, c'est juste un temps où j'ai monté plusieurs marches en quelques semaines quand les autres étaient juste des rigolos bons à pomper du fric sans aucun intérêt ni estime pour mon travail. L'estime passe aussi par l'exigence.
Moi en tout cas, ce fût mon expérience comparative (mais ce n'était pas Hello, eux je ne les connais pas et le principal encore une fois c'est de te sentir bien et à l'aise avec tes interlocuteurs)

Tu as raison je pense de laisser tomber les mastodontes, il y a bien quelques auteurs inconnus publiés chaque année chez eux mais c'est exceptionnel. Tu auras certainement un peu plus de chance chez des moyens ou des petits éditeurs. Je pense en plus que niveau promo, mieux vaut parfois un livre bien bichonné et bien poussé chez un éditeur moins connu qu'un livre "oublié" ou finalement peu poussé chez un mastodonte qui s'en fiche un peu avec des bénéfices de toute façon déjà assurés par les auteurs stars.
Bonne continuation à toi et bonne chance pour ton second !
 
Le Renard Rouge
   
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Aujourd'hui avec des services comme Amazon KDP ou librinova, j'ai quand même un peu de mal à comprendre pourquoi choisir l'édition à compte d'auteur plutôt que l'autoédition.

Par ce que d'un point de vu pratique, ça revient à prendre tous les inconvénients de l’autoédition sans en avoir les avantages.

Prix : Avec l'impression à la demande + numérique l'autoédition reviens bien moins cher (voir quazi gratuit)
Correction : Autant acheter antidote vu la qualité de la correction à compte d'auteur
Communication : Inexistante à compte d'auteur donc autant s'en passer
Rentabilité : Rentabilité plus importante en autoédition
Procédures légales : Les services d'impression à la demande proposent aussi la prise en charge des dépots, etc...
Diffusion : Inexistante en édition à compte d'auteur
 
felix88
   
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Le Renard Rouge a écrit:
Aujourd'hui avec des services comme Amazon KDP ou librinova, j'ai quand même un peu de mal à comprendre pourquoi choisir l'édition à compte d'auteur plutôt que l'autoédition.

Par ce que d'un point de vu pratique, ça revient à prendre tous les inconvénients de l’autoédition sans en avoir les avantages.

Prix : Avec l'impression à la demande + numérique l'autoédition reviens bien moins cher (voir quazi gratuit)
Correction : Autant acheter antidote vu la qualité de la correction à compte d'auteur
Communication : Inexistante à compte d'auteur donc autant s'en passer
Rentabilité : Rentabilité plus importante en autoédition
Procédures légales : Les services d'impression à la demande proposent aussi la prise en charge des dépots, etc...
Diffusion : Inexistante en édition à compte d'auteur

pour des convictions personnelles, je ne passerai jamais par Am...

Marie-Do, merci pour ton témoignage, je crois qu'au début, on est tous pareil, personne ne s'imagine que l'édition est un monde aussi barbare et plein d'entourloupes (pour rester polie).
 
Caliria
   
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Caliria  /  Autostoppeur galactique


[quote="Tengaar"]
BoiséeNoire a écrit:


L'édition à compte d'auteur, ce n'est même pas un prestataire de service puisque la ME peut avoir le dernier mot et dispose des droits d'auteur.

En réalité, non, selon le code de la propriété intellectuelle, et selon la définition du contrat d'édition, article L132.1, le contrat à compte d'auteur ne constitue pas un contrat d'édition.
C'est là où ça peut être compliqué parce que si le contrat stipule tout de même une cession de droits et que l'auteur le signe, la ME peut s'appuyer là dessus en cas d'action de l'auteur.

En tout cas c'est tout de même un levier pour l'auteur pour (re)négocier, en mettant la maison face à cette contradiction juridique, et donc si l'auteur veut tout de même signer, il peut s'appuyer plus facilement là dessus pour obtenir une meilleure rémunération, en lien avec sa part du boulot qu'il aura à accomplir, à minima.

Bref je ne suis pas juriste, il faut voir au cas par cas comment contre attaquer si besoin. Mais je trouve intéressant d'avoir en tête cette simple définition qui dit que les contrats à compte d'auteur ne sont pas des contrats d'édition et que donc à partir de là la notion de cession de droit est discutable.

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006179040/
 
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Quand le législateur écrit que "ce n'est pas un contrat d'édition", je comprenais ça au contraire dans le sens "comme ce n'est pas un contrat d'édition, vous n'avez pas toutes les garanties du contrat d'édition et votre contrat est du coup un simple contrat commercial". Mais ce contrat commercial me semble lier l'auteur beaucoup plus qu'un contrat d'édition justement.
 
Oxymorel
   
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Oxymorel  /  Clochard céleste


Bonjour à tous,

J'arrive à la fin de ma recherche d'éditeur donc je viens vous en faire un petit compte rendu.

J'ai achevé l'écriture de mon premier roman - une histoire d'amour qui laisse une large place à la dérision - début 2022 et me suis donc lancé rapidement dans la recherche d'un éditeur.
Pour ce faire, j'avais prévu de procéder en deux temps : déjà envoyer le manuscrit à la dizaine de grandes maisons françaises puis attendre leur réponse avant de ratisser plus large. A l'été 2022 je m'étais donc retrouvé avec soi des refus, soit des silences si longs qu'ils en étaient synonymes, donc je suis passé à la seconde étape.
C'est là que j'ai commis ma première erreur : mettre tout le monde dans le même sac. Trier les grands éditeurs était la chose à faire, mais j'aurais dû continuer dans cette logique et envoyer ensuite aux moyens et enfin aux petits. Au lieu de cela, je n'ai plus fait de distinction et me suis retrouvé un peu coincé car les petits éditeurs répondent souvent plus vite que les autres.

Fin 2022 je recevais une première positive de la part de la maison Au Pays Rêvé, aussi appelée Ovadia lorsqu'il s'agit d'ouvrages de sciences humaines. Il s'agit d'une petite maison à compte d'auteur située à Nice, à savoir la ville où se déroule mon roman.
Le directeur, Frédéric Ovadia, m'a téléphoné directement et nous avons discuté pendant une heure pour qu'il m'explique le fonctionnement de sa maison. De cette conversation sont sortis autant de points positifs que négatifs.
J'ai apprécié qu'il ait manifestement lu mon texte, qu'il prenne le temps de le téléphoner, qu'il dispose de plusieurs relais en librairie dans la région niçoise et qu'il compte axer la communication autour du côté local du livre. Il a aussi beaucoup insisté sur ma disponibilité pour participer à des salons du livre (il possède un stand au salon de Mouans-Sartoux) et à des dédicaces en librairie, ce à quoi je lui ai répondu que je ferais tous les efforts nécessaires pour en faire le plus possible. Aller à la rencontre des lecteurs est-il pas l'un de nos rêves lorsqu'on publie un premier livre ?
Du côté négatif, j'étais bien sûr méfiant qu'il demande un effort financier de ma part, qui prend la forme de l'achat de 50 livres avec une petite ristourne. Il ne disait pas clairement que c'était du compte d'auteur, mettant en avant que j'aurais besoin de livres en stock pour les placer en librairie ou les envoyer à des journalistes. De plus, il évoquait sur l'importance de mon réseau dans le monde du livre, qui est selon lui essentiel. Je lui ai avoué qu'il était nul, ce qui l'a contrarié mais je compensais en insistant sur la motivation pour me déplacer en promotion. Bref j'ai décidé de jouer entièrement franc jeu.
Je ne lui ai pas donné de réponse immédiate mais lui ai demandé un petit temps de réflexion, ce qui était d'autant plus facile qu'on tombait en période de fêtes de fin d'année.

Après notre entretien je me suis renseigné sur cette maison et ai découvert qu'elle publiait peu (point positif) mais que ces livres n'étaient généralement présents que dans trois ou quatre librairies (point très négatif).
J'ai alors décidé de relancer les éditeurs qui ne m'avaient pas encore rendu réponse, leur précisant que j'avais reçu une proposition et que je prospectais avant de l'accepter. Beaucoup ont refusé, certains m'ont précisé être dans l'incapacité de me répondre avec longtemps, d'autres encore ne m'ont jamais répondu. Ma pêche a néanmoins soulevé deux poissons.
D'une part les éditions Estelas, une petite maison située à Narbonne, a immédiatement envoyé une proposition de contrat par mail. J'ai demandé au directeur de m'appeler pour discuter, j'ai eu l'impression de le déranger mais il a quand même consenti à m'appeler. Lui mettait en avant qu'il était intégralement à compte d'éditeur, envoyant un carton de livre avant chaque déplacement.
D'autre part les éditions Serge Safran, qui a lu le premier chapitre de mon livre, l'a trouvé à son goût mais réservait sa décision définitive pour plus tard. Il précisait également avoir un agenda de parution complet pour 2023, m'obligeant donc à attendre 2024.

Me renseignant cette fois sur ces maisons, je découvrais qu'Estelas était également une toute petite maison, d'ampleur comparable à Au Pays Rêvé. En revanche Serge Safran avait une couverture bien supérieure, atteignant parfois les 100 librairies sur PlaceDesLibraires.
Je décidai donc d'opter pour lui, même s'il fallait attendre un an pour être publié, après tout je n'étais pas vraiment pressé. Je le recontactai pour lui annoncer que j'étais prêt à attendre, mais que pour cela j'avais besoin d'une proposition ferme de sa part, car j'avais peur de me retrouver sans rien. Nous avons échangé quelques mails, mais il se disait toujours trop débordé pour lire la suite de mon livre, et a fini pour se déclarer incapable de me donner une réponse définitive avant plusieurs mois ! Cela m'a beaucoup déçu car cette maison me paraissait bien, mais il était trop risqué pour moi d'attendre autant.

Restaient donc Au Pays Rêvé et Estelas. A mes yeux c'était à peu près égal. L'avantage d'Au Pays Rêvé était de se situer proche de chez moi, et là où se déroule mon livre. L'avantage d'Estelas était de ne pas réclamer d'argent.
J'imagine que nombre d'entre vous auraient privilégié ce dernier point, si j'en crois la réputation exécrable que traînent les maisons à compte d'auteur sur le forum. Et pourtant cet argument ne fut pas décisif pour moi et je choisis de rejoindre Au Pays Rêvé.
En effet j'ai fait mes petits calculs et me suis rendu compte de plusieurs choses. Les 50 exemplaires qu'Au Pays Rêvé me demande d'acheter, je les aurais achetés de toute manière parce que je souhaite envoyer pas mal de livres aux journalistes, chroniqueurs de réseaux sociaux, etc, et ça Estelas ne me les aurait pas fournis gratis non plus.
Par ailleurs, ce n'est pas cet investissement qui me coûtera le plus cher, mais bel et bien les allers-retours en librairie ou salon que je devrai financer à mes frais. Pour moi qui habite en campagne, le trajet et une éventuelle nuit d'hôtel fait monter la facture parfois à plusieurs centaines d'euros. Et cela Estelas ne le prenait pas en charge non plus, ce qui est bien normal pour une petite maison, ce n'est pas une critique de ma part.
Mais finalement, un éditeur qui ne prend pas les frais de déplacement à sa charge, c'est quelque part un compte d'auteur déguisé. Donc un peu plus ou un peu moins, ça ne changeait pas grand-chose et j'ai privilégié un éditeur plus proche de chez moi.

J'ai signé mon contrat mi-janvier et le processus de publication m'a encore réservé quelques surprises.
J'avais fait appel à un dessinateur professionnel pour produire une jolie couverture, et j'ai trouvé sa proposition magnifique. Lorsque je l'ai soumise à Frédéric Ovadia, il l'a refusée car trop classique à son goût. De son côté il avait monté une affreuse couverture rose bonbon sans me consulter le moins du monde. J'ai dû m'opposer énergiquement à sa couverture et longuement négocier pour lui faire passer la mienne, qu'il a un peu remaniée pour la moderniser. Comme ça tout le monde est content, et je dois bien admettre que le résultat final est encore plus joli que le premier jet.
Ensuite nous avons effectué la correction et la mise en page. Ce fut beaucoup plus rapide car il n'a pratiquement rien changé, rien dans le fond et seulement deux fautes de frappe que j'avais laissé traîner. Il avait même corrigé quelque chose qui n'était pas une faute, mais je m'en suis aperçu à la relecture. Quant à sa mise en page, elle est très satisfaisante, plus pro que je n'espérais.
Mon principal reproche consiste dans le manque de communication entre nous. Hormis cette affaire de couverture, il ne m'écrit presque jamais et répond rarement à mes mails, notamment lorsque je lui demande des contacts pour certains salons. C'est frustrant car on a l'impression qu'il n'en a pas grand-chose à faire.
Enfin, dernière petite chose : mon livre devait paraître le 30 mars mais il l'a repoussé au 15 avril. Pas très grave bien sûr, mais il était disponible en précommande sur plusieurs site donc les quelques acheteurs que je connais devront patienter.

Voilà donc pour ce parcours de plus d'un an (sans compter la rédaction !), j'espère que mon récit pourra être utile à certains d'entre vous. Si vous avez des questions, n'hésitez pas.
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Tu as fourni ta propre couv, des propres corrections et tu achètes 50 exemplaires de tes propres livres et tu es heureux.

Bah écoute, félicitations.
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Caliria
   
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Caliria  /  Autostoppeur galactique


Pour les frais de déplacement, je ne sais pas comment ça se passe en général ni même s'il y a une règle disons juridique. Même si ça semblerait normal que ce soit la maison qui paye car ça fait partie de son travail de promo, ça ne me surprendrait pas que ce ne soit pas le cas. Mais si des JE plus expérimentés veulent me contredire, n'hésitez pas !

Par contre tu dis que dans tous les cas tu aurais acheté des exemplaires pour les journalistes et influenceurs : ça, c'est ce qu'on appelle un service presse, que toute maison d'édition (a compte d'éditeur) qui se respecte doit faire. Donc que tu achètes des exemplaires pour en vendre autour de toi, ou en dédicaces, oui, mais de base il y a un minimum à faire par la ME.
 
Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


Il y a tellement de choses qui ne vont pas et de red flags dans ce parcours...
Que quelqu'un qui n'a pas la moindre idée de la différence entre ME à compte d'éditeur et ME à compte d'auteur puisse se faire enfler, ça reste compréhensible. Mais là ?

Citation :
si j'en crois la réputation exécrable que traînent les maisons à compte d'auteur sur le forum.

Pas seulement sur ce forum, mais chez tous les gens un tant soi peu informés, comme tu parais pourtant l'être.

Citation :
après tout je n'étais pas vraiment pressé

Alors pourquoi ?

Citation :
Et cela Estelas ne le prenait pas en charge non plus, ce qui est bien normal pour une petite maison, ce n'est pas une critique de ma part.

Non.

Citation :
C'est frustrant car on a l'impression qu'il n'en a pas grand-chose à faire.

Ce n'est pas une impression, c'est la réalité. Maintenant qu'il a ton pognon, il s'en lave les mains.
Je ne comprendrai jamais cette obsession de se faire "publier" vite vite vite chez le premier escroc venu comme si sa vie en dépendait, au détriment de tous ses droits, ses avantages, et bien sûr du travail fourni et du manuscrit en lui-même.

Rappel (Merci Radischat) :

Citation :
ARTICLE L132-2 DU CPI : "Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit à compte d'auteur."
 
Jimilie Croquette
   
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Tu as acheté à un mec un produit que tu as fabriqué toi-même, à tes frais.

Euh... youpi ?
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Azaby
   
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elopez7228 a écrit:
Tu as acheté à un mec un produit que tu as fabriqué toi-même, à tes frais.

Euh... youpi ?

Oui mais attends, le livre est publié ! Laughing

L'égo / le besoin de reconnaissance (dans quelques cas, les deux en même temps) font faire des choses formidables Razz
 
Caliria
   
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elopez7228 a écrit:
Tu as acheté à un mec un produit que tu as fabriqué toi-même, à tes frais.

Euh... youpi ?
Et surtout sans toucher l'intègralité des droits d'auteurs...
 
Flora
   
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Ce que je ne comprends pas, de mon côté, c'est pourquoi tu es passé par cette maison plutôt que par l'auto-édition. La maison n'a avancé aucun frais pour toi, vu qu'ils n'ont pas payé de correcteur ni de graphiste pour la couverture, et toi, par contre, tu leur as acheté 50 exemplaires. Ils ont relu le texte, assuré la mise en page, tout l'aspect administratif... et c'est à peu près tout, non ?

- Ils n'ont pas corrigé ton texte (car corriger deux fautes de frappe, ce ne sont pas des corrections éditoriales)
- C'est toi qui as payé la couverture (même si, ok, ils l'ont retouchée)
- C'est toi qui démarches les chroniqueurs et les salons
... et c'est eux qui vont toucher 80 à 90% du prix de ton livre

Quitte à faire des dépenses et tout le travail de promotion toi-même, pourquoi ne pas auto-éditer et toucher plus d'argent sur chaque livre vendu ? Qu'est-ce que ça t'apporte, de passer par une maison qui ne t'accompagne pas plus que ça ?
 
Oxymorel
   
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J'essaie de vous répondre individuellement.

Elopez
Citation :
Tu as fourni ta propre couv, des propres corrections et tu achètes 50 exemplaires de tes propres livres et tu es heureux.

Bien entendu il a plusieurs points négatifs dans ce parcours et je crois d'ailleurs ne pas m'en être caché, mais vos remarques me paraissent néanmoins excessives dans le côté négatif.
Pour la couverture, si je l'ai fournie c'est précisément parce que je l'ai voulu. Lui m'en proposait une que je ne trouvais pas à mon goût, donc c'est une initiative de ma part.

Caliria
Citation :
Même si ça semblerait normal que ce soit la maison qui paye car ça fait partie de son travail de promo
Citation :
Par contre tu dis que dans tous les cas tu aurais acheté des exemplaires pour les journalistes et influenceurs : ça, c'est ce qu'on appelle un service presse

Dans l'absolu je suis d'accord avec toi, sauf que j'ai l'impression que ce n'est pas du tout la norme dans les petites maisons. Estelas et Serge Safran, qui se présentent comme des maisons à compte d'éditeur, ne fournissaient rien non plus dans ce but.
Il faut bien voir qu'il ne compte que sur une vente de quelques centaines d'exemplaires, donc engager de tels frais leur serait impossible, ce que je peux comprendre.
C'est sûrement différent avec les grandes maisons, mais malheureusement mon texte ne les a pas intéressés.

Chimère
Citation :
quelqu'un qui n'a pas la moindre idée de la différence entre ME à compte d'éditeur et ME à compte d'auteur

La différence est moins nette que je le pensais au départ. Estelas, qui ne te demande d'argent mais ne te paie pas de frais de déplacement, c'est quelle catégorie ?
Eux se présentent comme compte d'éditeur. Et si on les met dans les maisons à compte d'auteur, beaucoup tomberont dans cette catégorie, car dans les petites maisons combien paient les déplacements ? Pas beaucoup j'ai l'impression.

Citation :
Je ne comprendrai jamais cette obsession de se faire "publier" vite vite vite chez le premier escroc
Je ne voulais pas forcément aller vite, ça m'était un peu égal. J'avais deux propositions mais ça ne se bousculait pas au portillon, donc attendre c'était aussi prendre le risque de perdre leur intérêt et se retrouver sans personne. Peut-être que j'aurais dû faire ainsi, je ne sais pas, mais en tout cas je n'aurais décroché aucune maison majeure. Donc entre une maison petite et une toute petite, la différence ne me semble pas abyssale.

Azaby
Citation :
L'égo / le besoin de reconnaissance
Ecoute, j'ai écrit quelque chose, j'avais quand même envie que ce soit publié. Ce n'est pas tant l'ego que la suite logique d'avoir passé de nombreux mois à écrire.

Flora
Citation :
Ce que je ne comprends pas, de mon côté, c'est pourquoi tu es passé par cette maison plutôt que par l'auto-édition
Je ne vois pas trop ce que l'auto-éditions m'aurait apporté de plus. Peut-être un peu plus d'argent mais ce sont de si petites sommes que ça ne rentre en jeu qu'à la marge.
Au Pays Rêvé certes il n'apporte pas grand-chose mais quand même une présence dans quelques librairies de Nice et un stand dans les salons du livre locaux. C'est du compte d'auteur mais il publie très peu, donc j'ai espoir que ce soit un peu mieux que les maisons qui produisent à la pelle.
 
Caliria
   
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Oxymorel a écrit:


Ecoute, j'ai écrit quelque chose, j'avais quand même envie que ce soit publié. Ce n'est pas tant l'ego que la suite logique d'avoir passé de nombreux mois à écrire.
Si, soyons honnêtes, c'est l'ego (ça ne veut pas dire que c'est mal). C'est une suite logique pour Toi, comme pour beaucoup d'auteurs, mais ce n'est pas parce que tu as passé des mois voire des années à écrire, que le roman est bon au bout (vient la question de la définition du "bon"). Et pour autant, ce n'est pas parce que les maisons ne se bousculent pas pour ton roman, qu'il n'est pas bon. Mais ce qui nous pousse à vouloir qu'il sorte, d'une manière ou d'une autre, c'est tout de même un peu l'ego !


Citation :

Je ne vois pas trop ce que l'auto-éditions m'aurait apporté de plus. Peut-être un peu plus d'argent mais ce sont de si petites sommes que ça ne rentre en jeu qu'à la marge.
Au Pays Rêvé certes il n'apporte pas grand-chose mais quand même une présence dans quelques librairies de Nice et un stand dans les salons du livre locaux. C'est du compte d'auteur mais il publie très peu, donc j'ai espoir que ce soit un peu mieux que les maisons qui produisent à la pelle.

Justement, l'auto-édition est le parfait moyen d'avoir cette finalité pour ton roman : être édité ! La différence avec les maisons à compte d'auteur, c'est qu'elles, elles vont percevoir environ 80% du montant des ventes, alors que c'est toi qui a tout déboursé !

Et puis bon, être placé dans 3 ou 4 librairies, et être présent 1 jour ou 2 sur un salon, parmi tant d'autres, ça ne va pas te faire vendre beaucoup plus que par toi-même... Donc je pense que si on fait le calcul, c'est vite vu !

Mais bon, c'est fait.
 

 compte d'auteur déguisé mais j'ai signé quand même

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