Je préfère ces versions là. Il y a peut-être trop d'enfants dans les 4 histoires de piscine, c'est un peu chargé. De manière générale, j'enlèverai un ou deux dessins en haut de chaque couverture pour allégé.
Mais ces couvertures sont vraiment beaucoup mieux.

meganefan a écrit:

Spoiler:

 
J'adore !!!

J’aime beaucoup mieux les nouvelles versions que les premières ! Juste je pense que je simplifierais un peu en enlevant quelques personnages, histoire d’alléger. L’idée d’histoires à colorier est très bonne, j’en ai un à la maison qui adorerait!

Bonjour

Merci pour vos retours.
J'ai encore travaillé, sur les couvs. Pardon, je n'ai pas suivi vos conseils, mais si je retire quelques dessins, la couverture fait trop blanche et ça ne passe pas. J'ai remanié les textes des 4ème, j'ai trouvé une plus jolie police pour les bonbons, bref, la routine quoi !

Voilà le résultat, je vais faire lancer l'impression sous peu.

Bonne journée.

chaussures :

meuh :

bonbons :

piscine :

La 4ème de couv’ me semble un peu trop violente pour un public d’enfants. Les parents sont au courant des menaces qui pèsent sur les enfants, mais l’histoire à colorier s’adresse d’abord à eux.

Précisions et discussion:

Merci Léa pour ton intervention.

Je sais que les enfants connaissent leur agresseur, c'est expliqué dans mon histoire. Le titre, c'est pour interpeller.
En ce moment, je travaille le texte avec un pédopsy, mais je ne sors pas le livre dans l'immédiat, c'est simplement pour toutes les couvs soient harmonieuses.

Bonne journée.

nuit2chine a écrit:

Merci Léa pour ton intervention.

Je sais que les enfants connaissent leur agresseur, c'est expliqué dans mon histoire. Le titre, c'est pour interpeller.
En ce moment, je travaille le texte avec un pédopsy, mais je ne sors pas le livre dans l'immédiat, c'est simplement pour toutes les couvs soient harmonieuses.

Bonne journée.

Le titre peut être extrêmement mal perçu par des victimes de pédocriminalité et induire en erreur des enfants qui, initialement, sont étrangers à ces sujets.

Les formulations de type "ne fais pas" "n'accepte pas", basées sur des impératifs, sont en général à bannir car renforce un processus de culpabilisation des victimes qui ont alors la sensation de n'avoir pas eu la bonne attitude, ou de n'avoir pas "su" réagir à l'agression ou la situation dangereuse.  La crainte de n'avoir pas eu la bonne réaction vient au contraire, souvent, entériner un silence déjà si difficile à briser.

Parler de pédocriminalité aux enfants est un exercice extrêmement délicat, et s'il y a bien une erreur à ne pas commettre c'est de laisser entendre des idées fausses, déjà trop répandues, sur le sujet. Notamment par le cliché des bonbons (qui même s'il n'est pas le centre du texte ou est contredit par ton texte, apparaît déjà dans le titre) et celui de l'inconnu. Ça n'interpelle pas : au mieux ça correspond à un cliché que se fait le lecteur, au pire ça peut invalider ton texte aux yeux d'un acheteur potentiel qui saura que les bonbons et les inconnus sont des poncifs maladroits pour traiter de pédocriminalité.

Il faut faire extrêmement attention quand on traite de ces sujets-là, et si tu t'entoures de psys de l'enfance, il est essentiel qu'ils soient spécialisés en la matière car beaucoup de professionnels de la santé mentale manquent d'armes vis à vis de ces thématiques.

L'intention est très louable, mais on a vite fait de faire plus de mal que de bien avec ces sujets.

Bonjour Azaby et merci pour ton intervention.

Je n'avais pas encor abordé le sujet, mais puisque quelqu'un réagit enfin, nous allons parler plus en détail de ce livre-là. A mon sens, il dénote avec les trois autres. Certes, l'idée est là pour en faire un livre de coloriage afin de laisser l'enfant s'exprimer, mais comme tu le soulignes si bien, le titre est là pour interpeller. L'adulte comprend quel est le sujet, puis j'explique qu'il s'agit d'une fausse croyance.
J'ai écris de telle sorte qu'au travers cette histoire une victime comprend qu'elle a le droit à la défense, mais l'enfant qui n'est pas en danger ne s'en verra pas traumatisé.



Donc ma question : qu'est-ce que je fais de ma couverture ? Un truc plus sobre ? Comment ?




Rien à voir avec la choucroute, je lance l'impression de la piscine et de meuh ! Encore merci pour votre aide.

Bonne journée.

nuit2chine a écrit:

Bonjour Azaby et merci pour ton intervention.

Je n'avais pas encor abordé le sujet, mais puisque quelqu'un réagit enfin, nous allons parler plus en détail de ce livre-là. A mon sens, il dénote avec les trois autres. Certes, l'idée est là pour en faire un livre de coloriage afin de laisser l'enfant s'exprimer, mais comme tu le soulignes si bien, le titre est là pour interpeller. L'adulte comprend quel est le sujet, puis j'explique qu'il s'agit d'une fausse croyance.
J'ai écris de telle sorte qu'au travers cette histoire une victime comprend qu'elle a le droit à la défense, mais l'enfant qui n'est pas en danger ne s'en verra pas traumatisé.



Donc ma question : qu'est-ce que je fais de ma couverture ? Un truc plus sobre ? Comment ?




Rien à voir avec la choucroute, je lance l'impression de la piscine et de meuh ! Encore merci pour votre aide.

Bonne journée.

Comme je t'ai dit, ton titre n'interpellera pas les parents. Pas d'après mon expérience dans le domaine (et je peux me tromper, bien sûr, mais pour le coup j'ai un avis très arrêté).

Les parents liront ce titre et ressentiront soit du malaise car eux savent que ce titre reprend un poncif dangereux, soit auront déjà en tête l'idée du bouquin et ne verront pas de raison à approfondir la chose.

Pour moi, c'est une erreur plutôt grave.

Concernant ta couverture, c'est surtout la quatrième qu'il faudra impérativement changer. Rares, très rares seront les parents qui mettront entre les mains de leur marmot (même incapable de lire) un texte parlant de viol sur la 4e, avec des termes aussi froids et explicites. Soit ton livre est un outil de prévention (s'adressant donc aux parents, puisque le public cible n'est pas en âge de saisir le concept) soit il parle, plus subtilement et par sa diégèse, à l'enfant. Et dans ce cas là cette 4e est à bannir de toute urgence, car jamais un parent ne la lira à son enfant.

Parler de pédocriminalité aux enfants, c'est un sujet immensément, terriblement délicat. Et ça ne se résume pas aux droits de la victime, ça passe par une compréhension fine des enjeux, du silence, de la douleur que ça peut être de déchiffrer le mot "viol" sur une couverture, de la honte que ça peut être pour certains d'évoquer ces sujets, de l'angoisse qui peut naître à l'évocation d'un personnage agresseur, à toutes ces petites choses qui peuvent abîmer des enfants déjà blessés.

Je pense que la prévention sur ces sujets doit se faire avec une équipe complète, pluridisciplinaire, et des mots clairement mieux choisis. En l'état, et au risque de me répéter, tu risques de faire plus de mal que de bien.

Si tu t'es entourée de psys (au pluriel, ou a minima spécialisés), que tu connais tes références (associatives, de la littérature, des ressources sur le sujet), que par ton vécu ou celui de proches tu maîtrises finement les tenants et aboutissants de sujets pareils... y a pas de souci.

Mais ici, ça ne me semble pas être le cas, et je pense que c'est un problème. Pas parce que ça serait mauvais, simplement parce que ça peut se révéler dangereux. Et ça l'est, rien que dans le titre, indépendamment de ce que tu rédiges derrière.

Bonjour

J'ai retravaillé tout ça, j'ai un autre titre, une autre présentation, bref, du neuf. Votre avis ? Merci.

Spoiler:

@azaby, ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais. Ne te laisse pas influencer par un titre, tu n'as pas lu le contenu.

Bonne journée.

Le terme "horreur" en 4ème de couverture choque un peu. Peut-être parler plutôt d'une "mauvaise idée", ce serait plus soft.
Sinon, pour le visuel, je trouve que les deux personnages sont trop petits. Et pourquoi mettre un petit garçon ? Celui-ci a son importance dans le texte ? Si ce n'est pas le cas, je mettrais juste la petite fille en essayant de trouver une mise en situation correspondant à ton texte (par exemple, la nuit, la maison, la ville... enfin quelque chose qui se rapporte au contenu du livre).
Tu pourrais aussi mettre l'accent sur le titre en le grossissant.

Bonjour

Merci pour tes remarques, je vais m'occuper de ça.

Bonjour

Je fais des essais tout en écoutant vos conseils.

Spoiler:

Pas convaincue par la couleur, pas assez tranchée à mon goût, mais j'aime bien de côté ton sur ton.
Des avis ?

Merci
Bonne journée

Salut !

Les personnages me font penser à ceux qui sont présentés dans les histoires offertes dans les Happy Meal.
Il n'y a pas de jugement là dessus, c'est juste que c'est vraiment le même style.

Je tique sur plusieurs choses.
"approuvé par les pédopsychiatres" : ce genre de mention est gênant parce que je suis à peu près sûre qu'on pourra te trouver un pédopsychiatre qui n'apprécie pas ton livre (il y en a tjs, et heureusement, vive la liberté d'expression). Donc sois vraiment plus précise : déjà utilise le pronom "des" (il y en a quelques uns qui approuvent) plutôt que "les" (tous autant qu'ils sont ils approuvent). Et si c'est un gage de qualité, autant donner leurs noms, dire dans quels services / structures ils travaillent... Moi, en tant que parent ou en tant que psy, si je vois une telle mention, j'ai envie d'en savoir plus, vraiment.

L'autre point est le résumé. Je trouve intéressante l'approche. En revanche le mot "horreur", s'il évoque bien le caractère traumatisant, peut aussi être connoté à autre chose que la pédocriminalité, à commencer par les films d'horreurs qui parlent plus de monstres par exemple. Donc risque que les parents / enfants passent à côté du sujet s'ils ne font qu'effleurer le livre du regard.
Pour le résumé, j'opterais plutôt pour une phrase comme
"Personne ne s'imagine qu'en réalité, ce voisin va lui faire du mal, sans laisser de traces..."
Histoire d'utiliser des termes que les enfants comprennent (c'est mal, il n'a pas le droit) et que les parents voient le sous-entendu (si ça ne laisse pas de traces, c'est que ce n'est pas un bleu ou une claque...) et de mettre en évidence l'enjeu du livre que tu évoques à la phrase suivante.

C'est un problème qu'il y a beaucoup moins avec le titre, puisque c'est bien le voisin qui est horrible donc on comprend.

Enfin. Visiblement le sujet est très délicat. Pourquoi les enfants ont l'air si heureux ? Pourquoi personne n'a peur ou n'a l'air traumatisé ou au moins le visage un peu fermé ?
J'entends que c'est pour être en phase avec les autres couv, mais... si on regarde celui-là tout seul, c'est étrange.

Bonjour,
Perso, je trouve l'idée d'un album à colorier pour enfant qui traite de la pédophilie assez particulière.
Je ne sais à quel moment, un parent peut se dire " Tiens, on a fini de colorier des licornes, et si on passait à cette histoire?"
Concernant la couverture, je ne comprend pas le point d'interrogation ( il y a un doute sur le fait que le voisin soit horrible avec la 4e?), les enfants qui semblent heureux et les couleurs pastels qui donnent au tout un côté enjoué.
Alors peut être qu'il y a un intérêt pédagogique à côté duquel je passe complètement dans le cadre d'une histoire à colorier, mais tout ça me laisse un peu perplexe...