Allô tous !
La poésie est aussi une façon d’appréhender la vie... les enfants sont des poètes !  ’o)

Je pense en effet la poésie comme quelque chose de plus globale, l'écriture sous forme de poème n'en est qu'une des manifestations, qui cherche à isoler le poétique. Mais on peut retrouver de la poésie dans d'autres formes littéraires, et dans toutes les formes d'art de manière générale.

D'accord avec toi. Certaines chansons, qu'importe le style musicale, si l'on s'y attarde renferment de très jolis poèmes.

Parfois il y a un sourire... et c'est la poésie des dents, des lèvres, des yeux, du visage, du regard, du lien, de l'autre, de soi, du reste autour et de rien. Un mystère, comme toujours...

Pour moi, c'est s'attarder sur les mots et jouer avec ; accessoirement ça implique de l'intimité, pour moi, quelque chose de minutieux mais vulnérable.

Peut-être qu'entendre de la poésie, plutôt que de la lire, pourrait t'amener une approche différente ? Certains auteurs/trices la pensent d'abord comme une lecture audible, avec ces jeux de musicalité, de résonances, ces répétitions.

La poésie, c'est un regard d'esthète porté sur le réel, en-dehors de soi, comme en-dedans : enfin c'est comme ça que je la visualise.

On peut voir de la poésie un peu partout quand on s'y attarde : la beauté d'un instant lors d'une promenade en forêt, le bruissement des feuille, le scintillement des étoiles, un coucher de soleil, un éclat de rire... mais aussi dans la musique (je pense notamment à une certaine branche du rap : Akhenaton, Nekfeu, Youssef Swat's), dans la littérature de manière plus générale (j'ai lu récemment Paradis Perdus de Schmitt, le prologue est clairement poétique), certaines pièces contemporaines incluent même des poèmes à l'intérieur, Lewis Caroll, Mary Shelley ou encore Poe ont écrit des poèmes.

Je suis un lecteur avide de poésie, j'en écris énormément aussi ; et je dois dire, que bien que j'adore la poésie, je ne suis pas sensible à tout, loin de là, et j'ai du mal à me retrouver dans la poésie contemporaine. Par exemple, je suis hermétique à Desnos et encore plus à Verlaine, qui est pourtant glorifié. Trouver ce qui nous plaît demande de feuilleter des bouquins, mais surtout de partir de son ressenti. Car je vous rejoins, la poésie se ressent avant tout.

NB. Poésie vient du grec "poiesis" qui a pour sens "création". Nous sommes tous poètes ici ^^

Jimilie Croquette a écrit:

Hello, je ressuscite ce sujet parce que j’ai dans les mains un livre dont les extraits de poésie m’ont émue aux larmes.

Ça m’a noué le ventre, et je me suis étonnée moi-même de réagir ainsi à des poèmes…

Il s’agit d’un ouvrage de documentation, « le quotidien des soldats dans les tranchées » de Jean-Pascal Soudagne. L’auteur cite des poèmes de poilus comme source documentaire sur la première guerre mondiale. Je lis ce livre pour me documenter sur l’époque. Je n’imaginais pas trouver entre ces pages de faits historique une épiphanie poétique.

essayez les Calligrammes , d’Apollinaire, en poche poésie gallimard.

La poésie, quand on en parle, elle part se cacher pour réapparaître quand tout le monde est parti. Chuuut.

Assembler des bouts de trucs dans le brouzouf pour terminer avec un bazar qui me plaît, tant mieux si ça plaît aux gens, pas grave si ça récolte un meh ~

Je ne comprends pas toujours ce que je lis, souvent même, je comprends "de travers".
Mais bon, mon interprétation n'engage que moi et je ne cherche à déceler, dans un texte, que quelques procédés dans la construction,  c'est la partie que je trouve fun, et un sens, si celui ci n'est pas trop cryptique ~

D'accord avec Radis pour le phénomène d'assemblage de mots, c'est un jeu/plaisir personnel, voire intime.
Un exercice intéressant et amusant ~

Ainsi qu'avec Constantine ! La récitation/écoute de poèmes a très légèrement éveillé mon intérêt pour la poésie contemporaine.

Mais je dirais qu'en règle générale, je ne comprend pas la poésie bien que plein de groupes se comprennent entre eux, ; que ce qui éveillera mon intérêt et se laissera comprendre à ma lecture consiste en un vaste terrain placardé d'une multitude de textes ; il faut du temps pour maîtriser uns style, le sien, celui dont on s'inspire, voilà un point qui me freine dans l'appréciation de tous les types de poésie. Entre romantisme et symbolisme, j'ai une préférence pour les structures plus classiques : vers rimés, alexandrin ou bat les couilles, ... (bien que j'en torde maladroitement les règles), de fait, ce qui m'est familier ou qui ce qui provoque une réaction à la lecture m'est gage de compréhension et se satisfaction.
Le reste en revanche, comme le minimalisme contemporain, je bite pas comment c'est construit, c'est quoi le propos, expulser le sens ou jouer les cryptologues ? pour le savoir, me faudrait déjà y être réceptif

Gnouk cependant ~