J'en ai tout le temps aux alentours de la quinzaine. J'aime bien les chapitres d'une vingtaine de pages en format roman car quand j'allais à la fac, j'avais environ 30min de métro où je lisais ce qui me laissait le temps de lire un chapitre à chaque fois. J'ai gardé cet automatisme x) du coup mes chapitres sont assez réguliers en terme de taille

J'ai pris des habitudes à cause de f*ctia, la plateforme pourrite de l'enfer où tout n'est que médiocrité mais où il faut faire rentrer son chapitre dans 7000 caractères (environ 1200 mots).
ça a l'air minus et en même temps, c'est juste assez long pour dire les choses sans se perdre en circonvolutions. 1200 mots pour faire avancer l'action...

Depuis, je ne sais plus écrire autrement. Mon intrigue doit progresser de 1200 mots en 1200 mots.
Ça me donne des romans à 90, 100, 120 chapitres.

Une solution pour ne pas effrayer les lecteur·ices est de ne pas les numéroter. Je sépare mes sections par des * par exemple, ni vu ni connu.

Alors moi, c''est le bor-del !  
En format Word j'ai des chapitres de 2 ou 30 pages x) C'est complètement n'importe quoi.
Après, ça dépend aussi des projets. Je suis allée regarder mes stats ce matin et pour Roman 1, à la fin du chapitre 11 j'étais dans les 76 000 mots. Là sur Roman 2 à la fin du chapitre 11 je suis à 48 000 et quelque, donc j'ai des chapitres globalement plus courts (même si j'ai toujours des trucs de 3 pages et d'autres de 20 xP).
Paraît que c'est pas bien parce qu'après le lecteur il se dit "allez, encore un ?" il regarde et voit "oh merde, 50 pages, bon, demain alors". Mais dans le pire des cas un éditeur me fera tout hacher menu-menu x)

Il y a certains chapitres que je ne pourrais pas couper en 1 200 mots, parce que mon "unité d'enjeu" est trop longue. Donc pour le moment je fonctionne comme ça. En tout cas, aucun de mes bêta-lecteur ne s'est plein vraiment et ne m'a dit "par contre ma cocotte tes chapitres là c'est PAS. POS. SIBLE" (même ma bêta-lectrice éditrice, donc il y a de l'espoir !).

Enirtourenef a écrit:

Paraît que c'est pas bien parce qu'après le lecteur il se dit "allez, encore un ?" il regarde et voit "oh merde, 50 pages, bon, demain alors".

Moi je fais beaucoup ça. j'aime pas couper ma lecture "n'importe où" alors comme lectrice je préfère quand les chapitres sont courts, ça me donne plus de flexibilité.

Tandis que moi, même si le chapitre est long, j'y vais parce que je compte plus en heures de lectures (et donc en pages) qu'en chapitres. S'il est tard mais que je peux tenir encore une heure, je lirais une heure peu importe si je dois lire un chapitre, deux, cinq, ou un demi-chapitre.

Pour Roman 1 je suis à 26 chapitres (+ un prologue + un épilogue) pour 160 000 mots à la louche, donc plus de 5 500 mots par chapitre. Pour Roman 2, en partant sur les bases de Roman 1 et donc en admettant que mes 45 000 mots (et non 48 000 ) soient le tiers, je devrais me retrouver avec 36 chapitres. Et je serais bien loin du chapitrage d'Elopez ! Donc ça dépend vraiment comment on coupe et je pense que c'est à chacun de faire comme il est à l'aise et aussi en fonction du rythme du roman (si on veut forcer le lecteur à tourner les pages, on fait des chapitres courts avec des cliff-hangers à la fin, même si c'est pour les démonter la première ligne du chapitre suivant (perso cette technique me fatigue en tant que lectrice mais chacun ses goûts...)).

je me sens visée et donc non, je ne mets pas de clifhangers à chaque fin de chapitre. Je termine ma séquence, voilà tout.

Oulala je ne te visais pas du tout, rassure-toi !
Je ne dis pas que toutes les personnes qui font des courts chapitres mettent des cliff-hangers à la fin. Ni que faire des courts chapitres force le lecteur à tourner les pages. Ce qui force le lecteur à tourner les pages, selon moi, c'est les courts chapitres + cliff-hangers. Mais on peut faire des cliff-hangers sur chapitre long, et les chapitres courts sans cliff-hangers.

D'une manière générale, je n'emploie pas ce genre de piques...si je veux dire quelque chose, je le dis !

Du coup j'en profite pour préciser aussi ce que je voulais dire par rythme de roman : on peut forcer le rythme (chapitres courts + cliff-hanger) mais de toute façon à l'origine, en fonction de l'atmosphère, de l'intrigue, du genre du livre, etc. le rythme "par défaut" ne sera pas le même.

Je crois qu'il y a une manière d'organiser ses chapitres pour chaque auteur.
De mon côté, je ne calcule pas au nombre de mots mais en fonction de la logique de l'intrigue. Au départ j'avais un chapitre par scène ce qui ne fonctionnait pas si bien. Là je tourne en moyenne à 3 scènes par chapitre avec une grande action ou un lieu en fil rouge.
C'est intuitif, je ne saurais l'expliquer autrement xD

Je pense qu'à force de lire/écrire/voir des films/mangas, etc. on finit par choper le truc "sans faire exprès" et par trouver la formule qui nous convient

Moi, j'écris des chapitres de 3000 mots, soit une petite quinzaine de page au format poche. Cela se fait de manière assez naturel, j'écris mes chapitres sans compter les mots et au final tous mes chapitres font à peu près la même taille. Enirtourenef a complètement raison, au bout d'un moment, ça devient naturel, intuitif.

Ah j'ai tendance à m'organiser comme toi Paige_eligia ! j'ai des scènes en tête, j'y vais au fil rouge aussi et quand c'est terminé je commence un autre chapitre, je ne compte pas mes mots non plus.

Merci pour vos réponses c'était très instructif

De 20 à 50 chapitres selon les projets je pense

Je suis un peu comme Elo' (sauf que, moi, c'est Wattpad qui m'a modelée ainsi) et je fais souvent des chapitres entre 1000 et 3000 mots max.