Nuit2chine a écrit:

Les applis ? Ah ah ah ! Tu ne me connais pas, j'ai horreur de tous ces machins connectés, j'appelle ça "ma liberté".

Haha, je te comprends ! J'en ai quasiment pas non plus x)

Nuit2chine a écrit:

Concernant l'écran, suite à un conseil de je-ne-sais-plus-qui trouvé sur ce forum, il préconisait de changer la couleur de fond, de police, sa taille... Dans le but de tromper le cerveau et qu'il croit qu'il s'agit d'un nouveau texte, et c'est vrai que ça fonctionne. D'ailleurs merci à ce participant dont j'ai oublié le pseudo (1000 excuses).

C'est moi
Cette astuce-là, c'est surtout pour les corrections. Le noir, c'est pour se reposer

J'ai lu le premier message, et fais un rapide "retour d'expérience" : franchement, je remanie très peu de moi-même. 

Je me rends compte que je n'ai pas de "regard extérieur", donc je corrige uniquement les fautes et les répétitions, les maladresses, etc... soit, une correction "de forme" plutôt que "de fond".

Les exceptions : 

- le thriller, sur demande de ma ME (ça y est, c'est signé   ), et j'avais peur de ne pas y arriver. 
Mais comme il y a ce fameux "regard extérieur", c'est parfait, ça aide à savoir quoi corriger et comment le corriger.

- le feel good (celui qui paraît bientôt en numérique) : grâce à des retours de lecteurs à la fois sur NA et sur la fameuse "plate-forme"  : même chose, les regards extérieurs te disent ce qu'il faut rectifier, mais il convient d'en faire la synthèse avant, ne retenir que ce qui semble pertinent... 
et ensuite, bon, hé bien, oui, cela m'a plus fatiguée que le premier jet !     

- les nouvelles : c'est différent ; en général, je rectifie peu, et quand je vois que je rame, rame et rame encore, hé bien, c'est que c'est irrécupérable, et donc, je lâche l'affaire et tant pis. 


Mon petit conseil : ne corriger que sur la base de regards extérieurs qui te semblent fiables, pour éviter de te noyer, et pire : peut-être même réécrire là où cela n'est pas nécessaire !

Bonjour Plumerose, merci de ton message.

Si je dois laisser mon texte à l'état brut, non, il ne serait pas publiable, trop de répétitions, tournures foireuses, fautes en tous genres... que je suis capable de voir moi-même. Je dois absolument me relire et remanier mes phrases. Je n'ai pas assez de talent pour écrire à la perfection dès le premier jet.
De plus, ma première mouture est, à mon sens, toujours perfectible, dans la construction des personnages, le mystère qui entoure l'intrigue, le plan... Du coup, je reviens sur mon ouvrage et c'est sans doute aussi ça qui me fatigue, il parait que le cerveau pense qu'une fois la chose faite il n'y a plus besoin d'y revenir. On sait que c'est faux !
Ensuite avant d'envoyer à l'éditeur, je passe par une amie qui me donne son regard extérieur et me corrige, mais je chantier que je lui propose est moindre que celui que j'avais à l'origine. Je dois le faire car elle refuse de corriger si je n'y mets pas un peu du mien en amont. Entre nous, je pense que c'est normal, elle n'a pas à faire mon travail.
En tout cas, je vois que je ne suis pas seule à sentir cet épuisement. Ca n'y changera rien, mais je me sens moins isolée du coup.

Bonne journée.

Je suis en réécriture. J'avais fini le premier jet y a 1 an et j'ai voulu donner un autre ton à mon manuscrit. Passer du réalisme sérieux, à un ton + ironique...

Et j'avance par vague. 10 pages parfois et rien pendant 1 mois.

Des fois, j'ai l'impression que cela va être géniale et ça me motive.
Et des fois je me sens devant une montagne de changement à faire et je ne suis pas sûre d'arriver au bout.

Bienvenue au club lpc ! On va monter une assos et on vendra des badges.

10 pages, c'est bien. Avant je pouvais me relire et corriger un chapitre par jour. Quelquefois, il m'en fallait deux (jours). Mais là, à peine deux pages par jour. Et encor, je compte large.

Coucou NUIT2CHINE ! 

Après en avoir lu un plus sur le fil, je comprends aussi que tu fais du "non stop", donc c'est sûr que ça épuise  !

Et puis, la chose toute bête aussi : c'est que les corrections ne sont plus vraiment "le coeur de la création", donc du coup, c'est moins intéressant, voire fastidieux, et forcément, ça fatigue davantage... 

En tous cas, bon courage à toi ! On passe toutes et tous par là, c'est vrai.     

Spoiler:

Bonjour Plumerose

Voilà, ce doit être ça. Le processus créatif n'est plus engagé, je m'ennuie à me relire.

Bonne journée.

Je suis un peu dans le même cas que toi : père au foyer, avec un gros chantier de correction sur mon dernier roman (et un rhume des foins sévère qui m'empêche de vraiment profiter du plein air, donc en ce moment je cherche plutôt des activités d'intérieur comme l'écriture). Pourtant, j'ai préféré mettre en pause ma réécriture : c'était paradoxal, j'étais trop exigeant mais je tournais en rond et n'avançais pas.
Alors j'ai mis en pause et je suis passé à autre chose. Je commence à structurer un nouveau projet, à noter plein d'idées, et à donner un gros bol d'air à mon imagination avant de me replonger dans les corrections. Accessoirement, je lis beaucoup plus (pendant les corrections, je lisais moins d'un bouquin par semaine ; là, je suis plutôt à quatre ou cinq), et ça me permet de mieux réfléchir à ce qui est important pour moi dans mes écrits, à déterminer où je veux conduire mon style et à me rendre compte que certains trucs que je tenais à corriger n'ont peut-être pas tant d'importance que ça.
Bref : ce double recul (écrire autre chose et lire autre chose) me fait du bien, surtout sans me mettre la pression sur le moment où je "dois" terminer la réécriture.

Bonjour Tocca

Je procède ainsi, je m'éloigne de mon projet pour y revenir, mais à la longue, j'ai l'impression de ne pas avancer. Alors je me force, au-moins une page par jour. Rien qu'hier j'avais trois paragraphes à remanier sur la même feuille. C'était dimanche, les enfants en week-end. J'ai tenu bon, mais après rien de plus, mon cerveau refusait de se concentrer. J'ai regardé un film.
Plein de courage pour ce rhume des foins, je n'en souffre pas, mais je compatis.

Bonne journée.