Sans doute les messages sont ils standard et envoyés par un secrétaire, mais insister sur le fait que les manuscrits sont étudiés et retenus suivant le choix personnel et subjectif de l’éditeur me parait vraiment une bonne chose.
Je m’explique : avec le mouvement de concentration dans l’édition, on voit plein de maisons indépendantes qui sont devenues des succursales de gros groupes. Ainsi, envoyer son manuscrit à l’Arbalete ou à Gallimard, c’est devenu la même chose. Et c’est là un exemple entre mille.
Même en conservant leur nom et une relative autonomie, ces éditeurs deviennent de facto des sortes de directeurs de collection, vivant sur le catalogue d’auteurs avec lequel ils sont arrivés et le développant uniquement dans le cadre de la politique du groupe.
Au moins, F. Martin assume ce qui doit être l’objet d’un éditeur indépendant, trouver de nouveaux auteurs et les faire connaître.
Après, ça m’empêchera pas de le détester une fois qu’il aura rejeté mon manuscrit
Blague à part, c’est une façon d’avoir une communication vis à vis des auteurs en devenir, ce qui devient extrêmement rare. Quand on voit que même Gallimard sensé être le pinacle de l’édition décourage l’envoi de nouveaux manuscrits …