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 Les modifications suggérées par les ME avant contrat

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meganefan a écrit:
Imaginons le cas d'un appel lancé par une ME pour former son comité de lecture. Sur un groupe de copines de 4 filles, 3 y entrent, la quatrième envoie son manuscrit. Ses copines incognitos font un bon retour dessus. Et hop, l'éditeur le valide, sans savoir qu'il y a eu magouille dans son comité.

Je ne sais pas si ça pourrait vraiment se passer, dans la mesure où derrière il y aura des corrections éditoriales, etc. donc même si l'avis du comité de lecture est positif, l'éditeur doit au moins lire un minimum avant ne serait-ce que pour évaluer le boulot qu'il reste à faire. Et s'il trouve qu'il y en a encore trop, il peut toujours refuser le manuscrit.

Après, c'est comme partout, un système peut être noyauté. Je pense qu'un lecteur de comité qui fait du zèle et n'aime jamais rien ça finit par se voir… Au bout d'un moment, les éditeurs commencent à cerner les goûts, plus ou moins, des uns et des autres et par se dire "OK, elle a pas aimé l'intrigue secondaire romance mais c'est parce qu'elle est allergique aux triangles amoureux" ou "il supporte pas les anti-héros manipulateurs, donc normal qu'il ait pas aimé" et par nuancer les avis des lecteurs.
(Je suis prête à entendre que je suis trop naïve… Razz )
 
MaxenceSardane
   
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Enirtourenef a écrit:

Après, c'est comme partout, un système peut être noyauté. Je pense qu'un lecteur de comité qui fait du zèle et n'aime jamais rien ça finit par se voir… Au bout d'un moment, les éditeurs commencent à cerner les goûts, plus ou moins, des uns et des autres et par se dire "OK, elle a pas aimé l'intrigue secondaire romance mais c'est parce qu'elle est allergique aux triangles amoureux" ou "il supporte pas les anti-héros manipulateurs, donc normal qu'il ait pas aimé" et par nuancer les avis des lecteurs.
(Je suis prête à entendre que je suis trop naïve… Razz )

Oui, il y a aussi la question des goûts, préjugés et autres "pet-peeves" du CL qui entre en jeu, au-delà de la question marketing. Je vois passer pas mal de déclarations de directeurs de collection ou membres de comités complètement allergiques à la romance, que ce soit au premier plan ou en intrigue secondaire, et qui poussent le manuscrit sur le côté dès qu'ils comprennent qu'il y en aura. Alors que, par ailleurs, les romans signés par la ME en comportent, et que l'éditeur lui-même aurait pu trouver ça publiable... À titre d'exemple, je suis complètement rebutée par les intrigues qui se passent au Japon et/ou avec des personnages japonais, que je trouve à chaque coup essentialisants, répétitifs et super mal renseignés. Si j'étais membre d'un CL ou directrice de collection, aucun de ces manuscrits ne passerait. Il n'empêche que les romans de Fantasy dans un univers japonisants peuvent être plébiscités par la critique et le public, et représenter un vrai plus pour le catalogue d'une ME ! Voir le Clan des Otori, ou, à plus petite échelle, les Noces de la Renarde chez Scrinéo et La Dernière Geste chez Naos.

Le souci dans ce milieu de l'édition comme ailleurs, c'est le côté subjectif et personnel que prennent les choses. Un vrai professionnel devrait être capable de discerner ce qui peut plaire à son lectorat sans s'arrêter à ses opinions personnelles, son vécu, son bagage, etc. D'ailleurs, j'ai un peu l'impression que c'est ce qui fait la différence entre les grandes ME qui flairent le potentiel d'un roman et les petites, qui signent par "coup de cœur". Mais je crois que c'est un autre débat.


meganefan a écrit:


Je suis entièrement d'accord, et le problème c'est que beaucoup d'éditeurs ne se basent QUE sur les avis de leur CL. Je ne doute pas que certains membres sont compétents et font bien leur boulot d'analyse comme il se doit, mais je suis persuadée que dans le tas il y a des personnes peu honnêtes, peu sérieuses, ou qui n'ont pas de bonnes intentions. Rolling Eyes


Exact. Et c'est là, une fois de plus, que les relations interpersonnelles entrent en jeu... y a même des acteurs de l'édition qui le disent carrément. Si ton manuscrit est recommandé par "l'auteur de la maison", il aura plus de chances "d'atterrir en haut de la pile et d'être lu avec plus d'attention". Idem si tu es déjà présent dans le milieu, ou que tu ramènes ta fraise régulièrement en salon. L'audace paie, parait-il... autant dire que, si tu n'es personne, tes chances d'être édité sont minces ! Bien entendu, il y a des contre-exemples (et je sais qu'on va m'en donner  Les modifications suggérées par les ME avant contrat  - Page 2 1f609 ).
Mais il me semble inutile de se voiler la face. Un auteur averti en vaut deux !
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Jimilie Croquette
   
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HA HA HA si jétais dans un comité de lecture, je dézinguerai tous les manuscrits pour sexisme, particulièrement la romance, la SF et la Fantasy. Les modifications suggérées par les ME avant contrat  - Page 2 1f62c
J'me ferais virer après 3 jours.
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MaxenceSardane a écrit:
Le souci dans ce milieu de l'édition comme ailleurs, c'est le côté subjectif et personnel que prennent les choses. Un vrai professionnel devrait être capable de discerner ce qui peut plaire à son lectorat sans s'arrêter à ses opinions personnelles, son vécu, son bagage, etc. D'ailleurs, j'ai un peu l'impression que c'est ce qui fait la différence entre les grandes ME qui flairent le potentiel d'un roman et les petites, qui signent par "coup de cœur". Mais je crois que c'est un autre débat.

Oui et non. Je comprends qu'un éditeur n'ait pas envie de passer des heures à travailler sur un texte qu'il n'aime pas, d'une part. Qui voudrait aller au bureau tous les jours pour faire un travail qui ne lui plait pas ? Les éditeurs ont la chance de choisir, donc ils en profitent et on ne peut pas vraiment le leur reprocher ! Et ensuite, il y a aussi la question de la ligne éditoriale. Parfois, les collections sont gérées par des éditeurs indépendants qui gèrent plusieurs collections de Maisons différentes. Du coup, un texte qui plaît mais qui a été envoyé dans la mauvaise Maison peut potentiellement passer dans une autre via l'éditeur directeur de la collection.

Et je ne sais pas si on peut vraiment séparer les grandes et les petites sur ce coup-là. Mnémos, par exemple, sur sa page manuscrits, dit clairement qu'ils fonctionnent au coup de cœur. Après, les vraiment grosses structures (genre Hachette) sont des grosses machines qui a la fois peuvent publier des livres "pas top" ou "pas originaux" mais qui vont se vendre pour pouvoir s'autoriser à prendre un risque ailleurs, et à la fois doivent faire entrer de l'argent pour faire tourner la grosse machine (grosse machine ça veut dire aussi plus de salaires à payer, plus de facture d'électricité, etc.).

Et sur le cas particulier de la romance je pense que c'est parce que beaucoup d'auteurs ont tendance à en mettre partout, parfois au point où ça prend le pas sur l'intrigue principale, et je pense que les éditeurs saturent un peu de lire toujours la même chose. Et les lecteurs peuvent se sentir aussi floués qu'on leur vende de l'aventure et de trouver de la romance à mort dedans.

Elopez a écrit:
HA HA HA si jétais dans un comité de lecture, je dézinguerai tous les manuscrits pour sexisme, particulièrement la romance, la SF et la Fantasy.
J'me ferais virer après 3 jours.

En vrai ça va de mieux en mieux la fantasy, je trouve. T'as des auteurs comme Jenn Lyons qui a pondu un premier tome de saga qui bat en brèche la culture du viol, et Adrien Tomas qui fait aussi en sorte de mettre des femmes partout et de faire ça "bien" (bon, ses romans sont mal construits, c'est complètement mauvais, mais au moins ça répand pas de clichés chelous...). Et il y a des auteurs non-sexistes depuis longtemps, genre Ange ou Pierre Grimbert ou Robin Hobb. En vrai, il n'y a pas tant de sexisme que ça, ou disons qu'on peut trouver des contre-exemples à la pelle. C'est juste que les trucs comme Game Of Throne (j'ai pas lu, pas regardé, mais l'accusation de sexisme revient beaucoup) font une grosse caisse de résonnance et attirent des gens pas forcément attirés par la fantasy en temps normal. Et des trucs sans sexisme on peut remonter encore plus loin que Hobb ou Grimbert, avec Hope Mireless, par exemple ! En vrai, je trouve que "la fantasy sexiste" c'est un peu cliché. Bien sûr, qu'il y en a, comme partout, mais des contre-exemples y en a aussi des tonnes !
 
MaxenceSardane
   
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Enirtourenef a écrit:

Oui et non. Je comprends qu'un éditeur n'ait pas envie de passer des heures à travailler sur un texte qu'il n'aime pas, d'une part. Qui voudrait aller au bureau tous les jours pour faire un travail qui ne lui plait pas ? Les éditeurs ont la chance de choisir, donc ils en profitent et on ne peut pas vraiment le leur reprocher ! Et ensuite, il y a aussi la question de la ligne éditoriale. Parfois, les collections sont gérées par des éditeurs indépendants qui gèrent plusieurs collections de Maisons différentes. Du coup, un texte qui plaît mais qui a été envoyé dans la mauvaise Maison peut potentiellement passer dans une autre via l'éditeur directeur de la collection.

Ben, y a beaucoup de gens qui n'aiment pas forcément leur travail mais qui accomplissent tout de même le job... les profs qui passent des heures à corriger des copies sur une matière qui les fait chier, les gens qui balayent la rue, travaillent dans des centres d'appels téléphonique pour vendre des produits à la con ou encore les graphistes qui doivent réaliser une couverture sur un bouquin qui ne leur plait pas ? Mais je m'égare cheers

Pour le coup, je ne parlais pas vraiment des éditeurs, mais du comité de lecture, qui a le pouvoir démesuré d'éliminer d'office des manuscrits qui auraient pu plaire à l'éditeur, justement. Il faudrait le témoignage d'un éditeur et d'un membre de CL pour savoir si ça peut vraiment arriver.
Pour le fameux "tiens j'ai un manuscrit que je n'éditerai jamais mais qui peut t'intéresser", est-ce que ça existe vraiment ? Si oui, alors ça reste de l'ordre des relations interpersonnelles pour moi, parce que le texte en question saute l'étape du CL et sera lu par l'éditeur de l'autre maison. Je doute qu'un rapporteur horriblement agacé par une romance entre une geisha et un marin sexiste fasse ce geste, indépendamment de la qualité du texte...
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MaxenceSardane a écrit:
Ben, y a beaucoup de gens qui n'aiment pas forcément leur travail mais qui accomplissent tout de même le job... les profs qui passent des heures à corriger des copies sur une matière qui les fait chier, les gens qui balayent la rue, travaillent dans des centres d'appels téléphonique pour vendre des produits à la con ou encore les graphistes qui doivent réaliser une couverture sur un bouquin qui ne leur plait pas ? Mais je m'égare cheers

Oui, bien sûr, c'est pour ça que je disais "ils ont la chance de choisir" Wink

MaxenceSardane a écrit:
Pour le coup, je ne parlais pas vraiment des éditeurs, mais du comité de lecture, qui a le pouvoir démesuré d'éliminer d'office des manuscrits qui auraient pu plaire à l'éditeur, justement. Il faudrait le témoignage d'un éditeur et d'un membre de CL pour savoir si ça peut vraiment arriver.
Pour le fameux "tiens j'ai un manuscrit que je n'éditerai jamais mais qui peut t'intéresser", est-ce que ça existe vraiment ? Si oui, alors ça reste de l'ordre des relations interpersonnelles pour moi, parce que le texte en question saute l'étape du CL et sera lu par l'éditeur de l'autre maison. Je doute qu'un rapporteur horriblement agacé par une romance entre une geisha et un marin sexiste fasse ce geste, indépendamment de la qualité du texte...

Après… je pense que ça fait partie du jeu. Le système est améliorable, évidemment, mais quand les Maisons reçoivent 50 manuscrits par jour comme Gallimard, le directeur de collection a pas le temps de tout lire, vu qu'il doit aussi gérer les corrections éditoriales des autres, les auteurs déjà dans la Maison qui lui envoient directement leurs manuscrits, etc. S'ils devaient tout lire, même dans les Maisons plus modestes, ce serait intenable, et c'est pas un an qu'il faudrait attendre pour avoir un retour, mais 3 ou 4...

Donc, le système doit pouvoir s'améliorer, bien sûr, en sélectionnant mieux les lecteurs, par exemple en leur demandant de transmettre une critique de livre qu'ils ont écrite, pour se rendre compte de ce qu'ils regardent dans un livre, de s'ils sont capables d'identifier leurs propres biais (je fais ça beaucoup dans mes chroniques littéraires sur mon blog, par exemple, où je vais dire "j'ai eu du mal à entrer dans ce livre, mais je ne suis pas habituée à ce genre donc j'avais pas mes repères" ou "j'étais dans une période de stress, donc j'avais plus de mal à suivre" ou encore "si on me parle d'esclaves aux yeux bleus je suis obligée de penser à Ayesha, et la comparaison n'est pas reluisante pour ce livre"), et de distinguer le fond de la forme, etc. (c'est un exercice intéressant, en vrai).
Mais même comme ça, on reste des humains et partout où il y a des humains il y a des gens qui n'ont pas forcément de bonnes intentions, ou des gens qui sont sûrs de leur supériorité littéraire et vont descendre les autres pour gonfler leur propre estime et se rassurer, ou d'autres qui vont vouloir favoriser leurs petits camarades ou se faire bien voir des éditeurs... Même en améliorant le système on ne pourra pas effacer la variable la plus "nuisible" : l'humain.
 
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Oui, tu as raison. C'est une bonne conclusion. C'est vrai que les fiches de lecture sont un bon exercice ! Moi même, je reconnais avoir été un peu injuste parfois en les écrivant...
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MaxenceSardane a écrit:
Pour le coup, je ne parlais pas vraiment des éditeurs, mais du comité de lecture, qui a le pouvoir démesuré d'éliminer d'office des manuscrits qui auraient pu plaire à l'éditeur, justement.

Après, je pense que les membres du comité de lecture doivent avoir quand même des critères de sélection en commun avec l'éditeur. Si l'éditeur n'aime pas la romance, il ne va pas prendre des gens qui sont dingues de romance.
 
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MaxenceSardane a écrit:
Pour le fameux "tiens j'ai un manuscrit que je n'éditerai jamais mais qui peut t'intéresser", est-ce que ça existe vraiment ? Si oui, alors ça reste de l'ordre des relations interpersonnelles pour moi, parce que le texte en question saute l'étape du CL et sera lu par l'éditeur de l'autre maison.

Par contre là-dessus c'était moins "je ne l'éditerai jamais" que de dire à l'auteur "vous l'avez envoyé dans telle Maison, et ça ne rentre pas dans la ligne éditoriale, par contre je suis aussi directeur de collection dans telle autre Maison et ça m'intéresse pour cette dernière". Après, effectivement, dans ces cas-là je pense que le manuscrit ne repasse pas en comité de lecture, mais un peu de la même manière que quand t'as un speed-éditing en salon ou sur les réseaux sociaux, je pense (non ?).

Oui, je pense que l'éditeur doit donner des lignes de ce qu'il veut et ne veut pas, ne serait-ce que pour bien délimiter avec eux la ligne éditoriale.
 
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Bon, espérons que ça marche vraiment comme ça alors !

Enirtourenef a écrit:
Après, effectivement, dans ces cas-là je pense que le manuscrit ne repasse pas en comité de lecture, mais un peu de la même manière que quand t'as un speed-éditing en salon ou sur les réseaux sociaux, je pense (non ?).

Oui, c'est le même principe... et là encore, c'est un peu la loterie, on dirait. D'ailleurs, est-ce que l'un de vous connait quelqu'un qui a été signé à la suite d'un speed-editing ? Je suis curieuse Smile

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[quote="Enirtourenef"]
MaxenceSardane a écrit:


Oui, je pense que l'éditeur doit donner des lignes de ce qu'il veut et ne veut pas, ne serait-ce que pour bien délimiter avec eux la ligne éditoriale.
Je suis assez d'accord.
Aucun n'éditeur ne m'ayant dit oui pour l'instant, je n'ai pas été confronté au problème. Je me connais j'aurai du mal à changer mon texte, mais c'est le jeu de travailler avec un éditeur. Si on ne veut pas bouger d'un iota, il reste l'auto-édition. Après le faire sans avoir signer un contrat, j'aurais vraiment du mal, trop peur d'être planté au dernier moment.
 
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MaxenceSardane a écrit:
Bon, espérons que ça marche vraiment comme ça alors !
Oui, je pense que ça peut marcher comme ça ! Après, des éditeurs qui ont plusieurs collections dans des Maisons différentes doit pas y en avoir des tonnes non plus...

Oui, moi aussi, j'aurais un peu peur de le faire sans signer, je pense. Je pense que ça doit se faire aussi à l'instinct, si on le sent bien avec la personne. On peut aussi se dire que de toute façon le travail n'est pas perdu puisqu'on peut renvoyer ensuite un texte normalement amélioré à une autre ME (quoique tous les éditeurs n'étant pas d'accord entre eux, y a encore moyen que l'éditeur te fasse revenir en arrière).
 
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Je pense que c'est aussi une question de feeling. Si tu trouves les commentaires pertinents , si tu as toi-même l'impression que cela t'aide à améliorer et enrichir le texte, à t'améliorer dans l'écriture, le contact humain avec la personne etc...En fait, il faut se dire qu'à priori il n'y a rien à perdre en ce que c'est déjà une chance de pouvoir avoir un oeil professionnel qui se penche sur le manuscrit !
J'ai passé aussi plusieurs semaines à effectuer des corrections et des allers-retours sur mon texte sans aucune promesse de publication. Je me disais que malgré tout, ils n'investissaient pas du temps sur un texte s'ils n'avaient pas un intérêt certain pour ce dernier mais tout est possible sans doute. Quand c'est ton 1er texte soumis, que tu sors de nulle part, ils essaient sans doute aussi de voir ce qui se cache de l'autre côté du clavier, ta capacité à écouter les remarques, à remodeler ton texte en mieux....Au final, ils m'ont proposé de le publier. Pour moi ce fût tout bénéf car je trouve la version après correction infiniment mieux que la première que j'avais envoyé.
 

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