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| Comment promouvoir un livre numérique ? | |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Mer 21 Avr 2021 - 14:08 | |
| Ce n'est jamais autobiographique (encore heureux ! ) Et j'écris beaucoup de choses... inachevées depuis 2018. J'essaie de dépasser le blocage, mais ce n'est pas gagné. Dès qu'un de mes romans approche de sa fin, mon imaginaire part sur une autre idée, un autre roman en cours, un début, autre chose. La fin (la publication) me fait peur. J'imagine par avance les critiques négatives, je les anticipe, je les écris par avance. Mais alors quant à savoir comment ça se soigne. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mer 21 Avr 2021 - 14:15 | |
| - MADDY a écrit:
- J'imagine par avance les critiques négatives, je les anticipe, je les écris par avance.
Mais alors quant à savoir comment ça se soigne. Je vais dire un truc peut-être idiot, mais c'est ce qui me vient à l'esprit en te lisant : je dirais, un peu comme dans les thérapies cognitives et comportementales : en affrontant... Surtout pas en fuyant. Le seul souci c'est que : tu n'es pas vraiment "accompagnée" pendant l'affrontement ; et celui-ci n'est pas vraiment progressif puisque les critiques arrivent comme elles arrivent, sans qu'on ait de prise sur elles (sauf celles des blogueuses, peut-être... ?) |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Mer 21 Avr 2021 - 14:28 | |
| Quand j'ai mal pris le fait qu'une critique était postée sur un blog destinée aux romances érotiques (plus que la critique elle-même, qui n'était même pas négative), ma ME m'a virée (avec un mail qui me disait avoir reçu quelques mp sur FB qui lui demandaient pourquoi je déprimais au moment de la sortie de mon livre alors que normalement on doit être content au moment de la sortie d'un livre). Donc forcément, ça n'a pas aidé. |
| | | Invité / Invité Mer 21 Avr 2021 - 14:30 | |
| - MaddyForeigner a écrit:
- Ce n'est jamais autobiographique (encore heureux ! )
Sans être autobiographique (je ne le fais pas non plus) je pense que l'artiste met forcément un peu de ses émotions, un peu de lui dans ce qu'il fait, même sans s'en rendre compte ! - MaddyForeigner a écrit:
- Et j'écris beaucoup de choses... inachevées depuis 2018. J'essaie de dépasser le blocage, mais ce n'est pas gagné. Dès qu'un de mes romans approche de sa fin, mon imaginaire part sur une autre idée, un autre roman en cours, un début, autre chose. La fin (la publication) me fait peur. J'imagine par avance les critiques négatives, je les anticipe, je les écris par avance.
Mais alors quant à savoir comment ça se soigne. En changeant d'état d'esprit ? (tout un programme) Par exemple, moi je me dis que ça me ferait chier d'avoir que des avis à 3 étoiles. Je préférerais avoir la moitié des gens qui met 5 et la moitié des gens qui met 1, parce que si tout le monde met 3 ("c'était sympa sans plus") c'est que c'est oubliable... Je me dis que pour qu'une œuvre plaise elle doit aussi ne pas plaire. Mon roman préféré a été une claque pour moi, mais imbuvable pour la moitié des lecteurs ! Tu peux aussi te dire que, de la même manière que tout le monde ne peut pas être ton ami, tout le monde ne peut pas aimer ton travail... Dans tout les cas je pense que "ça se soigne" avec un "changement cognitif" sur l'appréhension du regard de l'autre et la place qu'on lui accorde ! |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mer 21 Avr 2021 - 14:44 | |
| - MADDY a écrit:
- ma ME m'a virée (avec un mail qui me disait avoir reçu quelques mp sur FB qui lui demandaient pourquoi je déprimais au moment de la sortie de mon livre alors que normalement on doit être content au moment de la sortie d'un livre).
Donc forcément, ça n'a pas aidé. Je pense que c'est ça qui a fait le plus de dégâts... il t'aurait fallu une ME vraiment bienveillante... En plus, après ça, que tu craignes ? ne souhaites plus ? ne veuilles plus ? ... (je ne sais pas si c'est juste.. ?) te faire publier par une ME, on ne peut que le comprendre. Je trouve ça choquant, qu'une ME "te vire" au motif que tu as réagi de façon "épidermique" ... en principe, elle doit te soutenir, sauf si tu as insulté les gens, etc... (mais je ne pense pas que tu aies fait cela, alors... ) - ENIF a écrit:
- Sans être autobiographique (je ne le fais pas non plus) je pense que l'artiste met forcément un peu de ses émotions, un peu de lui dans ce qu'il fait, même sans s'en rendre compte !
Je ne sais pas... j'ai souvent l'impression de "porter un sujet", et si une mauvaise lecture peut m'attrister (je trouve toujours ça un peu dommage, de passer à côté... ), je ne le prends pas (ou plus ?) de façon trop personnelle. Souvent, j'écris avec ce qui résonne en moi, sur la base de témoignages, parfois, surtout pour les nouvelles... Je suis "un lieu de production", "ça passe par moi", mais à part prendre la plume (enfin, l'ordi. à présent... mais "la plume" , ça fait plus joli... ) et me mettre au service des idées et de la forme "un peu comme ça vient" (sauf pour le feel book, que j'ai vraiment retravaillé 56000 fois !!!), ben... je ne fais pas grand chose, d'une certaine façon... Donc : je suis impliquée, oui, mais avec modération... |
| | | Invité / Invité Mer 21 Avr 2021 - 15:15 | |
| - Plumerose a écrit:
- Je ne sais pas... j'ai souvent l'impression de "porter un sujet", et si une mauvaise lecture peut m'attrister (je trouve toujours ça un peu dommage, de passer à côté... ), je ne le prends pas (ou plus ?) de façon trop personnelle.
Mais on peut mettre de soi dans ses écrits sans prendre les critiques à cœur ! Ce sont deux choses différentes ! |
| | Nombre de messages : 2348 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mer 21 Avr 2021 - 15:31 | |
| Est-ce que vous avez aimé tous les romans que vous avez lu ? J'en doute. A partir de là, si vous-mêmes vous pouvez en détester, il faut se dire que c'est humain que d'autres détestent les vôtres. Après Maddy, tu peux aussi écrire sans publier. Et peut-être qu'un jour tu te sentiras prête à passer le cap à nouveau.
Perso, je trouve aussi que c'est impossible de ne pas mettre de nous dans nos écrits. Déjà, ils sont influencés par nos goûts et par notre vision des choses, donc forcément, juger un roman c'est un peu juger l'auteur. Après, ça ne va pas plus loin que "nous n'avons pas les mêmes goûts" point barre. Je l'avais déjà dit dans un autre topic mais par exemple moi j'ai détesté Le meilleur des mondes, pourtant beaucoup de personnes le considèrent comme un chef d'oeuvre. C'est pas pour autant que j'irais cracher sur Huxley. Puis faut aussi savoir trier les critiques, certaines sont purement méchantes juste pour l'être... Je pense qu'à force, les auteurs doivent s'y habituer (tout comme les personnalités publiques s'habituent à être constamment critiquées). Et aussi, pour reprendre un peu ce que disait Plumerose, plus on écrit et plus on se détache de ce qu'on écrit selon moi. Mon premier roman c'est mon âme, tout était pensé et réfléchi, j'ai mis 2 ans à l'écrire, j'y tenais comme à la prunelle de mes yeux. Mon dernier roman, je n'y porte aucune attache et pourtant je le trouve largement meilleur. Du coup, les critiques négatives piquent moins parce qu'elles ne s'adressent qu'à un roman parmi tant d'autres. Si tu publies 10 romans par exemple, c'est pas une critique négative sur un de tes romans qui va te faire te remettre en question quoi...
Donc mon conseil : Continuer d'écrire et surtout s'écouter. Ca reste quand même une épreuve psychologique d'être lu par autrui, il faut donc se sentir prêt. C'est pour ça que personnellement, je favorise la publication en ME parce que être validée par un éditeur me donne confiance quant à la qualité de mon écrit. J'aurais donc moins tendance à le remettre en question à chaque critique. Alors que l'auto-édition... Me connaissant, je voudrais supprimer mon roman des ventes dès que j'aurais une petite critique négative lol |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Mer 21 Avr 2021 - 15:55 | |
| Entre 2013 et 2016, j'ai un peu multiplié les contrats d'édition : Nats éditions, Dreamcatcher, Bozdodor (qui a fermé avant concrétisation), Hugues Facorat, Erato (pour une nouvelle), Anyway Editions (pour deux nouvelles), La Palissade, Bayard Presse Jeunesse, Nutty Sheep, et puis ROD ou L'Ivre-Book auraient été possibles même si ça ne s'est pas fait et si elles ont fermé avant (il y en a d'autres qui m'avaient approchée, les editions du Venasque par exemple). C'est un peu le problème : parmi toutes ces ME, 80% n'existent plus.
Donc quand je me projette dans l'AE, c'est parce que je pensais, quand j'ai commencé à envoyer des poèmes à des concours puis des textes d'albums jeunesse à des ME que j'allais viser les petites ME, me faire connaitre progressivement, monter lentement... et en fait j'ai vu tout ça s'écrouler. En 2018, j'ai eu envie d'arrêter ou de me tourner vers l'autoédition, d'autant que je vois bien comment promouvoir un livre maintenant (supporter les critiques est un autre problème).
Mais je fais peut-être fausse route. |
| | Nombre de messages : 4078 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 21 Avr 2021 - 16:50 | |
| - Plumerose a écrit:
- Avant de faire ôter de la plate-forme mon "feel good", hé bien, j'ai relu un peu les commentaires : mon personnage t'agaçait aussi, avec son obsession des kilos et du régime (du coup, je crois que je lui ai ajouté une taille supplémentaire pour que ça fasse plus plausible !) Wink
Je l'ai quand même encore retravaillé depuis, en ajoutant des choses, surtout vers la fin, et des cliffhangers là où c'était possible, bref, ce bouquin est celui que j'ai le plus retravaillé ! Je m'en souviens bien. C'était un tout. - Spoiler:
1) Déjà, cet outil a un aspect beta-lectures, j'ai lu le truc avec à l'esprit que les gens attendaient plus que "super chapitre ma belle, clique chez moi". (J'avais tort, mais c'est une autre histoire). Moi j'ai été génée, dans ma sensibilité subjective de personne-unique-qui-a-sa-propre-histoire-et-ses-propres-triggers par un aspect de ta narration que j'ai trouvé vaguement grossophobe. En tous cas, pas très feel good, justement. Donc, parce que c'était récurent, et parce que j'ai jugé que c'était quelque chose de constructif à faire, je l'ai mentionné. Je te remercie d'en avoir tenu compte, tu n'étais pas obligée de le faire. 2) Cette plateforme était (est?) un concentré de tout ce qu'une communauté peut faire de pire en terme d'uniformisation, broyage des originalités, concentré de sexisme internalisé. Et la grossophobie est galopante. Quand je lis que le titre "une taille 42... et du succès!" est un best-seller qui est oh-my-god-tellement-transgressif, j'ai envie de leur faire bouffer mon clavier. La taille 42, c'est la taille la plus portée en France. C'est la taille moyenne des françaises. Mais ces nénettes sont tellement formatées au bullshit qu'elles sont convaincues que si tu fais plus qu'un 34 t'es une grosse vache, et elles écrivent des torchons soit-disant bienveillants en mode "mon héroine fait du 42 et pourtant elle est jolie, je suis trop une féministe." (how about : fuck you). ça me met dans une colère!!!! Bref. Donc c'était pas tant TON histoire, que le cumul de 30 histoires que j'ai pu lire qui taclent TOUTES "la grosse". Toi tu taclais pas, ton personnage était simplement complexée, mais j'ai trouvé que ça alimentait cette illusion généralisée qu'une femme qui fait du 42 a un grave problème de surpoids. A force, j'ai cessé d'être indifférente, comme pour la première personne du présent. C'est cette plateforme qui m'a rendue allergique.
Anyway je diverge, et dix verges c'est déjà beaucoup comme disait...Desproges ? Je crois ? Bref comment promouvoir un livre numérique ? Si tu trouves la formule, partage la, ça m'intéresse. |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Mer 21 Avr 2021 - 17:26 | |
| Promouvoir un livre numérique n'est pas compliqué : réseaux sociaux, organisation de concours. Je pense que ça n'est pas spécialement compliqué. Ce qui est compliqué, c'est que plus le livre est lu, plus il est chroniqué, d'une part, et il faut supporter les critiques, et plus, d'autre part, surtout en auto-edition on s'embourbe dans la promotion au lieu de privilégier l'écriture. Bref. Au final comment arrêter la promotion ? Comment la limiter ? Quand s'arrêter ? Sachant que la sortie d'un nouveau livre sert de promotion au précédent... (pas dans mon cas, mais pour la plupart des auteurs en auto-edition, c'est le plus important). |
| | | Invité / Invité Mer 21 Avr 2021 - 17:42 | |
| - MaddyForeigner a écrit:
- Promouvoir un livre numérique n'est pas compliqué : réseaux sociaux, organisation de concours. Je pense que ça n'est pas spécialement compliqué.
En fait, ça peut le devenir ! Le com' c'est tout un langage qu'il faut connaître, au-delà de la connaissance ce que favorisent les algorithmes, etc. Exemple concret : une ME avait un projet sur Ulule et en faisait la promo il y a quelques jours. Il ne restait que 18 jours. Ils avaient rempli 33%. Ils ont publié un message en disant : - Citation :
- Seulement 33 % atteint sur notre cagnotte, et 18 jours restants ... Pour publier nos premiers romans, en passant par une imprimerie locale et verte ! Nous avons besoin de vous, que le projet de nos auteurs se réalise.
Partagez-la ! On peut y arriver ! Erreur (de débutant, si je puis me permettre). Ils veulent dire que si on est solidaire et qu'on se donne à fond on peut atteindre le projet. Grrrr. Ce n'est pas comme ça que raisonne un consommateur. Le "seulement" est juste un truc à éviter, ne pas utiliser, bannir de son vocabulaire, lui et tous les trucs négatifs. "Seulement" ça sous-entend : notre projet n'est pas assez bien pour intéresser les gens mais on a quand même besoin de vous. Aïe. Moi j'ai pas envie d'investir dans un mauvais projet. Il aurait fallu dire "Déjà 33% atteint" pour sous-entendre : y a un vrai engouement autour de notre super projet, si toi aussi tu veux rejoindre un super projet alors viens nous rejoindre ! Et en plus leur campagne Ulule, dans mon souvenir, était "montée à l'envers" c'est-à-dire qu'il fallait descendre très bas sur la présentation du projet pour obtenir les infos essentielles. Petite étude de cas qui montre qu'il ne suffit pas d'être présent sur les réseaux : il faut être présent correctement, avec les bons mots ! C'est pour ça que la com' est un métier ! En plus, comme on disait dans l'itinéraire éditorial de Boisée Noire (oui, on est partis en vrille ce jour-là xD) il y a des différences de génération entre les utilisateurs de FB, Twitter, IG, Snap, TikTok... Une comédie romantique pour la "ménagère de moins de cinquante ans" tu ne la mets pas sur TikTok. Par contre, un truc comme Twilight ou After, tu peux essayer. Dans le même genre, tu ne t'adresses pas de la même manière à des jeunes qu'à des moins jeunes. Tu ne vends pas une comédie romantique comme un thriller, etc. Après, il y a aussi la question des influenceurs à qui demander (ça rejoint la question des réseaux sociaux) : les publications Instagram des chroniqueurs reçoivent de l'engagement, bien : combien de ventes ? Apparemment, les blogs, c'est démodé, certes, mais même s'il n'y a plus beaucoup de commentaires, ça ne veut pas dire que ça ne déclenche pas de vente, est-ce qu'on fait l'impasse sur un blog qui sera lu avec attention pour favoriser des posts sur IG qui seront potentiellement vite scrollés ? C'est pour ça qu'il faut regarder le taux d'impression et le taux d'engagement pour savoir proportionnellement au nombre d'abonnés combien de fois le post a été vu. On dit qu'il faut qu'un client voit quelque chose 3 fois pour avoir envie de l'acheter. Mais l'important c'est aussi d'être à l'aise dans l'emploi d'un réseaux social. Être présent pour être présent n'est pas forcément une bonne idée (sauf si tu es une personne connue et que tu veux être présent, avec le petit macaron bleu "officiel" pour empêcher un faux compte de débarquer (s'est arrivé à mon entreprise quand j'étais en stage cet été)). Pour continuer sur les RS : si tu as créé un compte Twitter pour promouvoir ton livre, mais qu'après la promo tu ne l'utilises plus et que tu laisses s'écouler les mois sans rien poster jusqu'au prochain livre, il va y avoir un problème : un compte Twitter est impossible à "ressusciter", autrement dit il vaut mieux en créer un nouveau ! Tu ne dois pas non plus publier la même chose sur tous tes réseaux sociaux, sinon les gens n'ont aucune raison de te suivre partout ! Une personne doit pouvoir avoir envie de te suivre sur tous les réseaux qu'elle possède, mais si elle lit les mêmes infos partout... quel intérêt ? Donc, ça se travaille ! Sur IG, le "feed" doit être joli. Par exemple, celui de Natacha Bird (qui n'a rien à voir avec livres) est un peu dans les mêmes couleurs, etc. Il y a quelques années, elle avait publié ses photos dans un ordre qui faisait que 4 photos au milieu de la page étaient reliées par un quart de fleur dans un coin qui reformaient la fleur (je ne sais pas si je suis claire). Sur Twitter, il faut plutôt, je dirais, avoir un truc à dire, un "sujet d'expertise" pour bien marcher. Par exemple, si je réussis à obtenir une alternance dans le journalisme et que je commence à tweeter sur l'éducation aux médias et le journalisme, je vais obtenir plus d'abonnés qu'actuellement où je ne publie rien de bien intéressant. C'est à tout ça et à plein d'autres trucs qu'il faut penser quand tu te lances sur les réseaux sociaux ! Et enfin, ça dépend si tu as déjà une forte communauté quand tu commences ta promo, ou que tu pars de 0 ou presque. Avec une forte communauté, investie, presque pas d'efforts, dans le sens où le viviers d'acheteurs est là. Si tu commences de 0 (comme Manon Ségur) tu ne publies pas de la même manière : tu dois provoquer un intérêt pour ta personne et ton projet, alors que quelqu'un qui a déjà une communauté a déjà cet intérêt ! Donc, c'est "pas bien compliqué" mais il y a quand même des pièges, c'est pour ça que c'est important de voir ce que la "concurrence" fait. |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Mer 21 Avr 2021 - 19:04 | |
| Ça dépend déjà de ce qu'on appelle "la concurrence" ? Si ce sont tous les auteurs, ça en fait un paquet. Si ce sont les auteurs dans le même registre, dans mon cas, ça se réduit à zéro. On n'a jamais su si mon roman est un thriller ou une romance. Ça a varié selon les chroniques. (Et ça sera pire pour mes romans suivants.) |
| | | Invité / Invité Mer 21 Avr 2021 - 19:08 | |
| Non, pas tous les auteurs, puisqu'on ne vend pas une enquête policière comme un feel good Donc davantage les auteurs dans le même registre ! Et si les registres se mélangent, eh bien on peut parfaitement en jouer ! |
| | Nombre de messages : 4078 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 22 Avr 2021 - 10:41 | |
| - MaddyForeigner a écrit:
- Promouvoir un livre numérique n'est pas compliqué : réseaux sociaux, organisation de concours. Je pense que ça n'est pas spécialement compliqué.
Ce qui est compliqué, c'est que plus le livre est lu, plus il est chroniqué, d'une part, et il faut supporter les critiques, et plus, d'autre part, surtout en auto-edition on s'embourbe dans la promotion au lieu de privilégier l'écriture. Bref. Ouais alors, euh... Moi j'ai un concours sur mon insta, 3 exemplaires à gagner, et j'ai 6 participations. Alors non, c'est pas si simple en fait, hein... j'adorerais que mon livre soit lu et chroniqué, mais j'ai 3 avis sur amazon (contre 49 pour un autre livre sorti dans la même ME à la même date). Donc : y'a qqchose de pourri dans ma technique. Je serais ravie d'être très déçue parce que 10% de chroniques sont tièdes. |
| | | Invité / Invité Jeu 22 Avr 2021 - 11:23 | |
| En fait, les concours ça marche bien quand t'as déjà une forte communauté qui va beaucoup participer. Et comme les conditions de concours disent "vous devez me suivre sur tel réseau, retweeter, partager, etc." ta base d'abonnés qui participe répand déjà ta pub, en fait. Que si tu as une petite communauté (ou vraiment pas beaucoup d'engagement) eh bien il y a peu de participants, et du coup ta pub n'est pas répandue très vite. Ça, c'est pour le côté purement technique. Après, t'as encore toute la question des éléments de langage, de comment tu parles, de la cible à laquelle tu t'adresses, etc. Un concours faut aussi souvent relancer ("rappelez-vous, plus qu'une semaine pour participer !" (surtout pas "encore une semaine", hein, c'est le même genre de trucs que "déjà/seulement" : "encore" ça fait "on a large le temps, aucune raison de te presser" alors qu'on veut de l'engagement tout de suite !)) Après, sur les avis Amazon, faut voir aussi si le livre a été chroniqué par des personnes qui l'ont reçu gratuitement justement pour le chroniquer. Généralement, c'est écrit dans le commentaire, au début ou à la fin ("je remercie l'auteur/la ME pour m'avoir fait confiance et m'avoir envoyé ce livre"). Ça peut expliquer l'importance du nombre de chroniques ! |
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