Bonjour !

Je viens vous parler de diffusion... ou plutôt, vous demander de l'aide et des conseils à ce propos !
Je ne sais pas si je vais m'exprimer très clairement, alors n'hésitez pas à me demander des précisions ou me poser des questions

Quel(s) diffuseur(s) connaissez-vous ?
Avec quel diffuseur aimeriez-vous que votre éditeur travaille (je ne parle pas des énormes diffuseurs dont tout le monde rêve parce que tout le monde va ma réponde la même chose !) ?
Avec quel(s) diffuseur(s) vos éditeurs travaillent-ils déjà ? Sont-ils satisfaits ?

Voilà, ça serait très très gentil que vous répondiez dans la mesure du possible
Merci

(je ne sais pas si le post est bien placé, si ce n'est pas le cas, désolée )

Le seul qui me vient à l'esprit est Volumen. Les éditions Rue Fromentin sont affiliées à ce diffuseur, alors qu'il s'agit d'une petite structure. 
Sinon ce qui revient souvent chez les petites ME c'est Daudin.

Ton topic me fait penser à un article de Stoni sur lequel j'étais tombée il y a un moment.
À l'époque, ça m'avait fait comprendre que la diffusion était hyper importante dans la vie du livre : je l'ai vérifié dans mes aventures éditoriales.
Sans diffuseur, il est très difficile de vendre, et tu n'as quasi pas de présence en librairie (à part en racolant celles de ta ville, ou si ton éditeur a copiné avec certains libraires, mais ça reste confidentiel et galère).
Avec mon futur éditeur en revanche (diffusé par Flammarion), il y aura 3 000 exemplaires mis en place en librairie, à la sortie du bouquin. Ça ne veut pas dire qu'ils vont être vendus, ni que le succès est assuré (on n'est pas à l'abri d'une pluie de retours), mais c'est déjà carrément plus efficace.

Attention à ne pas confondre distributeur et diffuseur.
Le distributeur, c'est celui qui va livrer les livres qu'on lui commande.
Le diffuseur, c'est celui qui va faire la pub auprès des libraires pour qu'il commande les livres.
Autrement dit: tu peux avoir un gros distributeur (type Hachette ou Gallimard) mais si tu n'as pas de diffuseur associé, ton bouquin sera rarement en librairie.

Deuxième point: pour un petit éditeur, avoir un diffuseur/distributeur, ce n'est pas forcément une bonne idée. Notamment en raison de la politique des retours: un livre en librairie, ce n'est pas forcément un livre vendu. Or, le petit éditeur va payer pour que son livre soit sur les rayons, et puis payer une deuxième fois quand il va revenir (parfois même sans avoir quitté son carton, parce que les rayons ne sont pas extensibles). Au final ça coûte très cher au petit éditeur et j'en connais un certain nombre qui ont coulé comme ça.

Daudin n'est pas un diffuseur, c'est un distributeur. Il a les livres en stock, mais il ne les distribue que sur demande. C'est le distributeur de mon premier éditeur, Marivole.

Les diffuseurs/distributeurs de l'Aube sont Harmonia Mundi en France et en Belgique, Zoé en Suisse, Dimedia au Québec.

Et pour compléter les propos d'Ombelle et Wanna, en France, les libraires ont 12 mois pour renvoyer les invendus. C'est pourquoi les chiffres des ventes réelles des livres sont souvent disponibles qu'au bout d'un an.

Roh bah voilà, je ne sais même pas la différence entre un distributeur et un diffuseur. Je me suis laissée influencée par le site de Rebelle éditions qui dit "nous sommes diffusés et distribués par Daudin" donc... voilà...

Ahava-brumes a écrit:

Roh bah voilà, je ne sais même pas la différence entre un distributeur et un diffuseur. Je me suis laissée influencée par le site de Rebelle éditions qui dit "nous sommes diffusés et distribués par Daudin" donc... voilà...

Ce qui explique que les auteurs de Rebelle, sauf exception du genre Sophie Jomain, ne soient que très peu présents en librairie...

Merci pour vos réponses !

Du coup Coline, tu es satisfaite de la diffusion d'Harmonia Mundi ?

[oui, je pose bien la question pour les diffuseurs, pas les distributeurs ]

Daudin et Harmonia Mundi n'ont pas très bonne réputation, à ce que j'en ai entendu.

Comme auteur, je n'ai rien à reprocher à l'activité de distribution de Daudin. Les livres étaient présents en salons et librairies lorsqu'ils ont été commandés.

Harmonia Mundi a très bien diffusé mon roman, il était présent dans beaucoup de librairies au départ, l'est encore dans un certain nombre. Plus généralement, il me semble que les livres de l'Aube sont bien diffusés en librairie.

Ce n'est que mon avis d'auteur qui ne voit qu'un aspect des choses, évidemment. Mais pour l'un comme pour l'autre, je n'ai pas de reproches à formuler.

En voyant dans mon fil d'actualité Facebook le book trailer du livre Le Sénéchal, je me suis aperçue que Mnémos aussi était diffusée par Harmonia Mundi.

Je ne connais pas Harmonia Mundi, sauf que Stoni en parle sur son blog, mais mes albums jeunesse édités par La Palissade étaient distribués (diffusés ?) par Daudin.
Au bout de deux ans, deux des trois ont été soldés (malgré 1100 et 1300 exemplaires vendus) à cause des retours, trop coûteux (surtout qu'ils étaient associés à Halloween et à Pâques donc ne se vendaient qu'à ces périodes de l'année). La Palissade a récemment changé de diffuseur.
À mon échelle d'auteur, j'avais surtout remarqué que la grande librairie indépendante de ma ville n'était même pas au courant de l'existence de mes albums avant que je m'y présente. Ils étaient par contre dans toutes les FNAC et tous les Cultura à leur sortie, ce qui me fait penser que Daudin diffuse aux grandes enseignes en faisant l'impasse sur les librairies indépendantes. Mais ça serait à confirmer.

Merci beaucoup pour vos réponses

Oui, Harmonia Mundi diffuse les indés de l'imaginaire ! Dont, Mnémos donc.

Par contre, j'ai aussi entendu du mal de Daudin en tant que diffuseur... intéressant de savoir qu'ils se concentrent sur les grandes chaînes plutôt que les librairies donc !

Daudin est avant tout un distributeur. Je pense que c'est plus simple de diffuser dans les chaînes que d'aller voir les libraires les uns après les autres pour les convaincre de prendre ses livres.

L'inconvénient des grandes chaînes, à ce qu'on m'en a dit (et le témoignage de Maddy semble aller dans le même sens) c'est qu'ils font beaucoup de retours, donc c'est très coûteux pour un petit éditeur.