J'ai l'impression qu'il faudrait chercher sur la Fiction Historique, des maisons acceptant que ça penche vers le Fantastique

Je ne peux pas dire si ça a des chances en Littérature Blanche sans avoir lu un morceau du texte lui-même, mais cette accroche ne me donne pas l'impression que ça y entre. Ceci étant, comme la Blanche est à mon avis plutôt question de style et/ou d'originalité, c'est dur à évaluer.

Séléné.C a écrit:

J'ai l'impression qu'il faudrait chercher sur la Fiction Historique, des maisons acceptant que ça penche vers le Fantastique

Je ne peux pas dire si ça a des chances en Littérature Blanche sans avoir lu un morceau du texte lui-même, mais cette accroche ne me donne pas l'impression que ça y entre. Ceci étant, comme la Blanche est à mon avis plutôt question de style et/ou d'originalité, c'est dur à évaluer.

Je mets un bout de texte alors. Je ne sais pas si c'est représentatif car le bouquin est vaste et les sujets abordés sont nombreux mais bon...

EXTRAIT :
Les deux trésors se laissèrent mettre au lit sans rechigner, exténuées par cette journée épuisante, entre école, entraînement et corvées. Katerina tapa sur les oreillers pour leur donner de la rondeur et une fois bordées, les cheveux de Poupée et d’Amberlie s’emmêlèrent et leurs jambes s’enlacèrent, un geste machinal qu’elles faisaient depuis toutes petites et qu’elles ne contrôlaient pas. Les nuits étaient si fraîches la plupart du temps.
Une fois fait, Katerina s’assit sur le bord du lit tandis que sa fille Amberlie la regardait les yeux grands ouverts avec l’expression ingénue d’un enfant qui s’étonne. Elle, si sage, si douce, dont le caractère angélique contrastait avec celui du diablotin blotti dans ses bras. Ne disait-on pas que les opposés s’attiraient ?
Elle repensa à Noeline, la mère de Poupée qu’elle avait ramassée douze ans plus tôt dans les environs de Léningrad. C’était l’hiver 1975, lors d’une soirée glacée, vous savez, une de celles où tout paraît figé, lorsque soudain, elle était apparue de nulle part, dans la neige et le froid, luttant avec toute l’énergie du désespoir, moitié marchant, moitié trébuchant, pour finalement s’effondrer dans ses bras. Après avoir pris la mesure des évènements et constaté qu’elle était frigorifiée et très affaiblie, en plus d’être enceinte, le ventre tendu et gonflé, elle l’avait fait entrer dans sa roulotte et avait fait mander le docteur. Plus tard dans la nuit, Noeline était morte d’épuisement durant l’accouchement. Le docteur lui avait dit que ses poumons étaient gelés et remplis de sang à cause de l’air glacial qu’elle avait respiré quand elle courait. Elle se souvint à quel point elle avait trouvé étrange le fait que le visage de Noeline rayonnait avant de mourir. Elle était morte le sourire aux lèvres, comme si elle était en paix avec… tout. Et à ce moment précis, une bombe avait explosé dans son cœur, générant un immense dégagement de chaleur. Elle se souviendrait de ce moment toute sa vie.
Katerina avait immédiatement su qu’elle devait s’occuper de ce bébé comme de son propre enfant. Une voix angélique s’était immiscée en elle et l’avait gravé dans son cœur, au burin. Depuis ce jour, Poupée était devenue son enfant, au même titre qu’Amberlie, née un mois plus tôt et elle ne faisait aucune distinction entre les deux filles.
Elle s’était toujours demandé quelle histoire sombre se cachait derrière la mère de Poupée, mais à quoi bon raviver les mauvais souvenirs, elle était morte. Tout en ressassant ces anciens souvenirs, elle caressait tendrement la joue des deux fillettes de ses mains douces et adroites. Elle eut l’impression que son chagrin redoublait et elle fut obligée de regarder ailleurs, n’importe où…

Séléné.C a écrit:

J'ai l'impression qu'il faudrait chercher sur la Fiction Historique, des maisons acceptant que ça penche vers le Fantastique

Je ne peux pas dire si ça a des chances en Littérature Blanche sans avoir lu un morceau du texte lui-même, mais cette accroche ne me donne pas l'impression que ça y entre. Ceci étant, comme la Blanche est à mon avis plutôt question de style et/ou d'originalité, c'est dur à évaluer.

Et un autre extrait :
Quelque part dans une dimension vibratoire

Tout à coup et sans trop qu’elle sache pourquoi, le décor perdit de sa réalité et tout vacilla. La scène s’effaça comme un mirage, comme un coup de tampon sur un tableau noir où serait dessiné à la craie un paysage virtuel et fit place à la véritable réalité, plus vraie que la réalité elle-même qui lui parut soudain bien fade et terne. Elle eut l’impression, à ce moment-là, d’être envahie par le néant et de perdre la notion des choses. Elle se sentit voguer à la dérive, aspirée par une force magnétique dans une sorte de tunnel encerclé d’un noir total, d’un vide sans fin. Ce fut comme si elle était devenue aveugle ou bien avait été enterrée vivante dans un cercueil sans paroi, sans limite. L’immensité du calme lui fit peur et Poupée eut alors un sentiment de solitude extrême, bien pire que la sensation d’être abandonnée de tous, car cet espace était dénué de tout repère, sans notion de temps ou de distance. Un peu comme si vous étiez plongé, à la manière d’un astronaute, dans le vide immense qui séparait deux galaxies et que toutes les étoiles de l’Univers s’étaient éteintes. Avec l’impression d’être dans une ultra-réalité où la perception des choses était plus accrue, mais pas qu’un petit peu, où les sens, enfin privés de leurs récepteurs corporels réducteurs étaient décuplés.
C’est alors qu’au loin apparut de nulle part une lueur très petite mais très forte qui fit office de bouée de sauvetage dans cette densité noire. Poupée continua son long périple sans se préoccuper des turpitudes humaines du monde terrestre. Elle se retrouva happée, comme téléguidée par cette source de lumière très blanche et très lumineuse, de forme ovoïde et sans détails qu’elle assimila à un être de lumière, ou à un ange. La lumière était plus forte que le Soleil mais à contrario n’éblouissait pas. Ayant perdu tout repère, toute temporalité habituelle, Poupée ne sut pas vraiment si elle se dirigeait vers cette lumière ou si au contraire la lumière se dirigeait vers elle. Mais alors que toutes les deux se rapprochaient à une vitesse inimaginable et que la lumière grandissait pour devenir une immense brume dorée, Poupée fut envahie d’un panel d’émotions démultipliées à l’infini par rapport aux émotions qu’on pourrait ressentir sur Terre. Elle se demanda avec quels yeux elle voyait, puisqu’elle ne possédait plus son corps. Pourtant elle voyait sans être éblouie et sa fascination dura longtemps.
La lumière se fit plus dense et pleine de mouvements. Peu après, elle finit par l’envelopper de son grand manteau cotonneux et dedans, Poupée sentit qu’elle était en face d’un immense sourire bienveillant. Elle pensa que, pour la première fois de sa vie, elle était chez elle, comme si elle était revenue là où elle avait inconsciemment toujours été, sa maison : une source de bien-être absolu mêlé à un amour inconditionnel ; un endroit où, enfin, elle avait la certitude que plus rien de méchant ne pourrait jamais lui arriver ; un endroit où le mal n’existait pas. Plongée dans ce cocon ouaté, très blanchâtre, d’où émergeait une force tranquille, Poupée fut remplie d’allégresse. Ce fut comme si toutes les émotions de tous les êtres de l’Univers étaient concentrées dans cette boule de lumière, dans cet espace de grande douceur, de chaleur, de paix, de bienveillance et d’un amour si infini que l’écrivain en intellectuel sceptique ne saurait décrire. Et comme Poupée, débarrassée de son fardeau corporel, ne pouvait plus retenir aucune émotion, tout son être explosa, de joie, de pleurs, de bonheur, de confiance, de réconfort, à un tel point qu’elle crut atteindre l’absolu, l’éternité, l’universalité.

Là, dans ce bain d’amour et de lumière, un peu velouté, un peu diaphane, résidait la conscience de notre petite Poupée. Elle s’était transformée en un petit être de lumière et un halo doré l’enveloppait. Elle était devenue un petit ange, une conscience pure.

En revanche, j'ai essayé de contacter la ME La Volte.
Sur leur page contact, il y a des formulaires pour tout, avec un CAPTCHA de sécurité dont l'image ne s'affiche pas... en tout cas chez moi sur Chrome et Opera comme navigateur.

Du coup impossible de voir l'image du CAPTCHA et donc de les contacter.

"Ça craint" comme on dit.

Ou peut être que le problème vient de mon PC...

Le CAPTCHA s'affiche chez vous ?

Essaye Argyll, je pense que ça peut coller

Comme dit au dessus, j'avais aussi pensé à La Volte
Pour le captcha, j'avais aussi eu ce problème mais une fois la page actualisée, ça apparaissait correctement

Ca me semble effectivement relever du Fantastique Historique
Essaye donc les maisons qui font ce type de chose : de toute façon, beaucoup d'entre elles pratiquent le manuscrit numérique (pour lequel les envois ne coûte pas cher)

hodobema a écrit:

Essaye Argyll, je pense que ça peut coller

Comme dit au dessus, j'avais aussi pensé à La Volte
Pour le captcha, j'avais aussi eu ce problème mais une fois la page actualisée, ça apparaissait correctement

Ah ok, le CAPTCHA apparait enfin ! Après moultes rafraichissements...

Je vais leur envoyer le manuscrit à tout hasard.

Merci

Loumina, merci d'éviter les doubles-post (et d'autant plus les triples) qui sont proscrits sur le forum !

Molly a écrit:

Loumina, merci d'éviter les doubles-post (et d'autant plus les triples) qui sont proscrits sur le forum !

Mille pardons. Merci de m'avertir, cela ne se reproduira plus.