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 Quand c'est ni oui ni non....

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marie-do
   
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marie-do  /  Pippin le Bref


Bonjour à tous,

Une question qui raisonnera peut-être chez ceux qui ont déjà une expérience avec des maisons d'édition et des éditeurs.

J'ai adressé fin Novembre un récit-témoignage à quelques maisons d'édition. 1 semaine après mon envoi, j'ai reçu un coup de fil d'une éditrice qui m'affirmait avoir apprécié mon manuscrit, avoir été touchée par mon histoire, qu'il y avait une belle écriture mais il péchait sur la seconde partie. Elle m'a aidée lors d'un long entretien téléphonique à visualiser ce qui n'allait pas et ce que je devais retravailler et s'est dit très intéressée par le fait d'en recevoir une nouvelle version.  Entre temps, j'ai reçu un refus d'une autre maison d'édition, mais personnalisé, et dont les remarques allaient cependant dans le même sens. Cela m'a aidé à mieux cerner mon travail de ré-écriture.
1 mois plus tard, j'ai renvoyé une nouvelle version du manuscrit après avoir ré-écrit toute la seconde partie. L'éditrice m'a recontactée après 3 semaines en me disant que j'avais fait ce qu'il fallait. Il a été lu par au moins 4 autres éditeurs de la maison d'édition. Ils ont aimé visiblement mais elle m'a dit qu'ils sentaient que le texte allait demander un nouveau travail, notamment dans la reprise de la structure narrative. Elle m'a dit un truc du genre "la balle est dans votre camp, si vous êtes prête à retravailler, on est là pour vous aider".  Je dois ici préciser que je suis complétement débutante dans le monde de l'écriture, du moins dans celle pouvant aboutir à une éventuelle édition. J'ai toujours aimé écrire mais sans aucun code ni règles. Je ne connaissais même pas la fameuse règle du "show, don't tell" , c'est dire :woowoo: Razz
Je suppose que mon texte n'est pas nul non plus sinon ils ne s'y seraient pas arrêtés mais il y a pas mal de choses qui ne vont pas ou à améliorer.

Elle m'a renvoyé mon manuscrit annoté sur les 30 premières pages. En me disant: si cela vous convient nous pourrons continuer comme ça. J'ai renvoyé à mon tour de nouvelles corrections, je reste en attente mais en contact . Bref, je suis en train de faire un travail éditorial je suppose, mais sans aucune signature de contrat. On en a pas vraiment parlé ou entre les lignes, "ne vous inquiétez pas, quand le texte sera prometteur pour l'édition", la directrice de la maison vous contactera....Mais si le texte n'est pas prometteur, pourquoi donc perdent-ils du temps avec moi ? C'est un peu la question sans réponse que je me pose.

Est-ce normal de fonctionner comme ça ? Si ils sont vraiment intéressés comme cela semble être le cas, cela peut durer encore longtemps ? Avez-vous déjà eu ce type d'expérience ?
D'un côté, je suis contente et je prends cela comme une réelle chance de progresser car les corrections qu'elles me suggèrent améliorent et enrichissent le texte de mon propre point de vue, je me dis aussi que si finalement ils n'en veulent plus, ce sera toujours ça de gagné pour un autre envoi. De l'autre, je me pose des questions ! Faire tout ce travail sans réelle perspective de conclusion, c'est aussi assez frustrant.

Merci de vos réponses/conseils/ remarques et éventuelles expériences similaires ?
 
wannakillromeo
   
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wannakillromeo  /  Blanchisseur de campagnes


Hello Marie-Do !
J'ai eu la même chose à mes débuts en litté ado. Le texte avait tapé dans l'œil de l'éditeur, mais il n'était pas publiable en l'état. On en a discuté au téléphone, puis j'ai bossé de mon côté. Ensuite seulement on a signé et entamé les corrections.
Là je l'ai revécu en 2020 pour mes débuts en litté adulte. Texte bon, repéré, mais appel téléphonique et des améliorations à apporter, en autonomie d'abord. Finalement au mois de mars on a signé.
À mon sens, ils font ça pour limiter les "risques" avec un nouvel auteur.
Le roman a plu, c'est 50% du deal, reste à jauger le fonctionnement de la personne au bout du clavier, les 50% restants. Ils veulent voir comment tu travailles, rapidement ou non, en profondeur ou pas, comment tu avances, ta motivation, les concessions que tu es prête à fournir etc.  
Dans ton cas, (comme ça l'était pour moi en adulte), j'ai l'impression que ton interlocutrice a vraiment aimé, mais que ce n'est pas elle qui décide : elle doit avoir quelqu'un au-dessus. Donc elle veut bosser au maximum en amont, pour pouvoir présenter le texte à la hiérarchie, et après te signer.
Le danger pour nous, c'est que la signature n'arrive jamais. Qu'on ait travaillé "pour rien", "sans filet". Selon moi on ne travaille jamais pour rien puisqu'on en ressort avec un meilleur roman, déjà revu par des pros, et ayant donc plus de chances d'être publié ailleurs.
Bref, je pense que tout ça est très bon signe pour ton projet king
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Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


J'ai eu cette démarche chez Bayard Presse : 18 mois de corrections et de réécritures, sans contrat...
Au final, mon livre est sorti, avec un contrat.

Donc je ne sais pas si c'est mal ou angoissant, mais en tous cas comme dit Wannakillroméo ci-dessus, contrat ou pas, au final t'auras un roman amélioré. A priori tu n'as rien à perdre ?
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
marie-do
   
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marie-do  /  Pippin le Bref


Merci beaucoup à toutes les deux pour vos réponses ! Cela me rassure de voir des expériences similaires et que celles-ci se terminent parfois bien ! Félicitations Wink

C'est aussi ce que je me dis, qu'ils veulent limiter "les risques" avec un débutant. Ils veulent me "tester" sur ma capacité à retravailler, à remodeler le texte, à tenir compte de leurs remarques. Dans mon cas, la directrice de la maison a déjà mis le nez dans mon manuscrit et l'a aussi annoté en plus des annotations de mon éditrice.
18 mois Shocked , eh bien tu as eu beaucoup de courage de t'accrocher ! La preuve qu'il faut être patient et persévérant Razz
Je prends cela plutôt bien à vrai dire. Je n'ai pas trop confiance en moi et cela me rassure d'avoir des pros à côté qui m'aident à améliorer le texte et ce sera toujours un plus pour l'envoyer ailleurs si ça ne marche pas avec eux. Après c'est vrai que le risque c'est parfois de se sentir un peu bloqué, d'être sous pression, de moins se lâcher dans la réécriture pour "coller" aux attentes de l'éditeur. Mais globalement, vous avez raison, c'est du bonus !
 
wannakillromeo
   
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wannakillromeo  /  Blanchisseur de campagnes


marie-do a écrit:
Après c'est vrai que le risque c'est parfois de se sentir un peu bloqué, d'être sous pression, de moins se lâcher dans la réécriture pour "coller" aux attentes de l'éditeur.

En effet !
C'est toute la difficulté des corrections éditoriales je trouve. Savoir différencier ce qui relève du subjectif, d'un côté comme de l'autre, ne pas aller contre soi, mais ne pas s'entêter non plus, être capable d'écouter l'interlocuteur tout en restant fidèle à nos convictions etc... Ça s'apprend. Surtout ça se discute avec l'éditeur. D'où l'importance de bosser avec des gens sérieux, qu'on respecte et qui nous plaisent - autant professionnellement que d'un point de vue plus humain.
Et oui, comme tu dis : perseverance, travail, un peu de chance, le tiercé gagnant.
Courage à toi  I love you
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BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Guère épais


Comme dit Wanna', soit... tu bosses très dur, la hiérarchie accepte le manuscrit et tu as le bonheur de signer un premier contrat, soit ça n'aboutit pas.

Les copines plus haut ont eu la chance de voir leurs projets se concrétiser, pour ma part, j'ai eu deux expériences "négatives" dans le même genre. La première fois, c'était un appel à projets... j'ai retravaillé le synopsis de mon projet près de huit ou neuf fois avec l'éditrice et, au final, on m'a dit "nope" avec une invitation à resoumettre une autre fois... inutile de dire que j'ai été très découragée. La seconde fois, mon manuscrit avait plu, mais certains détails ne collaient pas avec la ligne éditoriale, l'éditrice (qui était seule aux commandes) a annoté tout mon manuscrit, j'ai fait des corrections éditoriales, j'ai renvoyé le tout... elle a dit qu'elle allait me revenir sous deux semaines, après l'avoir relancé, j'ai eu une réponse trois mois plus tard : désolée, je ne peux pas publier le manuscrit dans ma ME.

Donc voilà, pour ma part... je reste désormais prudente quand un éditeur me demande des modifications et du travail éditorial sans me faire signer une promesse de contrat. Ça peut marcher dans certains cas et, alors, c'est extrêmement chouette, mais c'est important de savoir que ce n'est pas toujours un conte de fée...

Mais, effectivement, dans tous les cas, même si ça n'aboutie pas, tu te retrouves avec un manuscrit travaillé et revu avec des pros, donc ça multiplie ses chances d'être pris ailleurs ensuite !

Je te souhaite que ça aboutisse, vraiment !
 
marie-do
   
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marie-do  /  Pippin le Bref


Merci pour ta réponse. J'ai bien conscience que ça ne se termine pas toujours en conte de fée et qu'elle peut me dire non à n'importe quel moment...J'essaie de m'y préparer aussi... C'est bien toute la difficulté, malgré tout, de travailler dans cette incertitude alors qu'on a un éditeur sous la main qui s'intéresse au travail que l'on fait... Rien ne prouve que l'occasion se reproduira deux fois et ce même avec un texte amélioré et revu...
J'avais d'ailleurs lu, sur le blog de stoni je crois, une affirmation selon laquelle si l'éditeur ne signe pas tout de suite, il y a de grandes chances pour qu'il ne signe jamais. Apparemment c'est faux mais il doit quand même y avoir du vrai...
Je comprends combien tu as dû être déçue... Je le serai aussi si on me lâche en rase campagne...On est d'autant plus déçu qu'on y a cru, qu'on s'est investi, intellectuellement, parfois un peu "affectivement" si on a un bon contact avec l'éditeur, qu'ils ont pris du temps avec toi, que tu étais fière des corrections apportées.
 
Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Je ne connais rien au monde de l’édition, mais je suppose que les ME d’édition ont pour objectif de vendre et de faire du profit, comme toute entreprise, ce qui paraît assez normal.

Pour ce faire, elles doivent plaire à leur clientèle, clientèle habituée à un certain style de leur ligne éditoriale.
J’ai la sensation, en vous lisant que les ME ne font rien pour les beaux yeux d’un auteur.
Si elles investissent, c’est pour que ça rapporte derrière.

En conséquence de quoi, je ne crois pas que toutes ces corrections demandées tiennent à la qualité de l’écriture, mais que ça tient surtout à ce que les ME veulent vendre à leur clientèle.

Et que, donc, il ne faut pas prendre “pour soi” ces remarques. Ça n’est pas des “améliorations” que les ME demandent, mais une “transformation” du produit pour coller à leur ligne marketing.

Je dis ça, car quand je lis les ouvrages édités en vente en librairie, le style est souvent bien moins “bon” que certains écrits postés ici sur JE par beaucoup d’entre vous. Nombre des romans postés ici sont même meilleurs que ce qui est déjà en vente.

On est alors en droit de se poser la question de ce qu’ils jugent “bon” et “bien écrit” surtout quand on relève des fautes d’orthographe et d’accord dans les livres vendus ! Et ce, de plus en plus.

Ceci, juste pour dire que ce qui me semble positif, quand on désire être édité, c’est déjà d’être “repéré” et que l’on vous dise que vos écrits “sont intéressants” au point de vous demander de les “transformer”. La ME n’investirait certainement pas du temps, donc, de l’argent sur un texte qui n’aurait pas “du potentiel” selon elle. Et là, je trouve que c’est déjà un beau signe de reconnaissance non ?


Dernière édition par Profsamedi le Dim 21 Mar 2021 - 11:28, édité 1 fois
 
wannakillromeo
   
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wannakillromeo  /  Blanchisseur de campagnes


On a le droit de considérer que la collaboration avec l'éditeur est une certaine "altération" du texte (même si selon moi, ce concept "corriger = trahir son manuscrit et en faire du commercial" s'avère souvent faux) mais dans ce cas-là, pourquoi envisager l'édition ?
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Profsamedi
   
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wannakillromeo a écrit:
On a le droit de considérer que la collaboration avec l'éditeur est une certaine "altération" du texte (même si selon moi, ce concept "corriger = trahir son manuscrit et en faire du commercial" s'avère souvent faux) mais dans ce cas-là, pourquoi envisager l'édition ?

(sourire)
Honnêtement, si on veut bien regarder les choses en face, il y a beaucoup de recherche de “la reconnaissance par les autres” dans la démarche de l’édition.
C’est extrêmement valorisant d’être reconnu, apprécié, voire parfois aimé.
Tout le monde a besoin de ces “signes de reconnaissance”.
Être édité en fait partie.
Sinon, pour quelle raison autre, les écrivains voudraient-ils être édités ?
La notoriété, la célébrité, fait partie de ce qui est le plus recherché par chacun.
Nous sommes ainsi faits. Des sociétés les plus “primitives” jusqu’aux plus “modernes”, les “rites sociaux” sont là pour nous apporter ces signes de reconnaissance. Ça n’est ni bien ni mal, c’est ainsi. C’est la nature humaine.
Que serions-nous sans eux ?
Qui n’a pas envie de “briller” ?

Je n’ai pas cherché, mais peut-être existe-t-il un Topic où l’on dit, individuellement, “Pourquoi veut-on être édité ?”
Sachant que, chercher à vivre des revenus de ses écrits est possible, mais tellement rare que ça ne peut représenter la seule raison valable.

Pour ma part, si je cherchais à être édité, ce ne serait que pour être reconnu par les autres.

D’ailleurs, tiens… si le Topic n’existe pas, je vais l’ouvrir.
Il suffit que je trouve la bonne section pour ça. Là, ça n’est pas évident…

En toute amitié Philippe.
 
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Je pense que la correction d'un manuscrit peut à la fois être vue comme une altération commerciale mais aussi comme une amélioration. J'ai reçu une partie de mes retours de bêta-lecteurs ces derniers jours et ça m'a permis de savoir si j'avais "réussi mon coup" ou pas (est-ce que les indices que j'ai posé sont assez clairs ? est-ce que le rythme fonctionne ?) et de confirmer des doutes que j'avais (je pense que mon roman a un "ventre mou" et ça s'est plutôt révélé exact). Après, bien sûr, une correction par BL et une correction d'éditeurs sont différentes (le BL est là pour rendre service ; l'éditeur pour vendre) mais je ne crois pas que l'on puisse séparer les deux de manière manichéenne.

Sur les raisons je dirais qu'il y a aussi le plaisir de partager ses histoires, quand même Smile On a plus de chances d'avoir un public en passant par une maison, qu'en publiant en amateur (donc je ne parle pas de l'auto-édition) sur une plate-forme au fin-fond d'internet.

Et pour revenir au sujet je dirais que : on sait que parfois les corrections sans contrat se terminent bien, et parfois non, donc je pense qu'il n'y a pas de règles : ça dépend de chaque auteur : est-on prêts à engager du temps et du travail sans assurance de signer ? Peut-on trouver une autre motivation que la carotte (alias signature d'un contrat) (comme : apprendre sur son style pour l'améliorer, etc.) ? Je pense que ça dépend de notre caractère, de nos objectifs, et du point où on en est dans le monde éditorial...
 
Florence_C
   
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wannakillromeo a écrit:
selon moi, ce concept "corriger = trahir son manuscrit et en faire du commercial" s'avère souvent faux

Je suis d'accord.
Le résultat après correction éditoriale s'est toujours révélé beaucoup plus abouti que mon texte de départ.
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
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PROFSAMEDI a écrit:
C’est extrêmement valorisant d’être reconnu, apprécié, voire parfois aimé.
Tout le monde a besoin de ces “signes de reconnaissance”.
Être édité en fait partie.
Sinon, pour quelle raison autre, les écrivains voudraient-ils être édités ?

Pour le texte : pour partager ce qu'on a écrit, avoir le retour des lecteurs (plus difficile quand ça ne passe pas par une plate-forme... ), parce qu'on a un message à faire passer. Wink

Ah, ben... voilà, je cite :
ENIF a écrit:
Sur les raisons je dirais qu'il y a aussi le plaisir de partager ses histoires, quand même Smile On a plus de chances d'avoir un public en passant par une maison,
 
marie-do
   
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Evidemment, le but d'une maison d'édition reste au bout du compte de vendre. Ceci étant, tout dépend du type de corrections demandées et comment cela est fait. Personnellement, je ne serais pas prête à me vendre pour un plat de lentilles comme on dit. Autrement dit, si on est pas persuadé que les remaniements apportés apportent un plus au texte et enrichissent l'histoire, si on doit s'écraser ou se renier, il vaut mieux laisser tomber. De mon point de vue, quand on débute, il y a souvent des lacunes, ce qui est normal. Avoir un regard neuf, extérieur et de professionnels sur son texte reste de toute façon enrichissant. C'est une bonne manière de se remettre en question et de progresser.
Ensuite pourquoi vouloir être édité ? Je dirais qu'on écrit pas toujours pour être édité au départ....On peut écrire d'abord pour soi-même...Cela peut avoir une vertu thérapeutique, un besoin de poser par écrit son histoire ou ses ressentis. Cela arrive aussi que ce soit des personnes extérieures qui tout bêtement suggèrent l'idée...en vous disant ce que tu as écris, cela pourrait en aider d'autres (je parle pour le cas d'un témoignage par exemple). Pour partager à plus de monde, pour échanger avec des lecteurs, pour apporter éventuellement quelque chose de plus sur le sujet. Il y a plein de raisons possibles qui ne résident pas dans la recherche de la célébrité...La plupart des auteurs publiés resteront d'ailleurs de parfaits anonymes !
 
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Profsamedi a écrit:

Sinon, pour quelle raison autre, les écrivains voudraient-ils être édités ?

Je trouve ça un peu réducteur d'associer l'édition à la célébrité. Si tu veux devenir auteur, le but de base est quand même de se concentrer sur son manuscrit et c'est tout. Ce n'est pas parce que y a une compétition immense que c'est normal qu'un auteur doive faire le travail de l'éditeur (notamment dans l'auto-édition). Donc je pense que les auteurs veulent se faire publier par un éditeur parce qu'ils aiment écrire mais ne veulent pas se charger de tout le travail de l'éditeur.

Ensuite, pour ce qui est de travailler pour "rien" en réécrivant son manuscrit sans obtenir un contrat, je comprends la frustration, mais imagine la situation inverse, tu sais qu'un roman a du potentiel mais malgré plusieurs réécritures, ça ne te convient pas complètement vas-tu prendre le risque de le publier tout de même ? En sachant que lorsque l'éditeur accepte un manuscrit (même pour une réécriture), il ne connait pas l'auteur donc il ne sait pas s'il sera capable d'aboutir à ce que l'éditeur veut.
En plus, on sait à quel point le timing compte beaucoup dans le monde de l'édition... Combien d'auteurs se sont vus leur chef d'oeuvre refusé juste parce qu'ils ne sont pas dans le bon timing...

Comme dit précédemment, on ne travaille jamais pour rien, ça permet de cibler tes lacunes, de produire un meilleur roman etc. Rien n'empêche de garder cette nouvelle version de ton manuscrit et l'envoyer aux maisons d'édition qui t'ont déjà répondu par un refus.
 

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