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| | Nombre de messages : 30 Âge : 38 Localisation : Boulogne-Billancourt (92) Pensée du jour : {trouver concours manuscrit} activé Date d'inscription : 05/01/2023 | t'Cheers / Petit chose Ven 6 Jan 2023 - 19:37 | |
| C'est bien vrai c'est pour cette raison que parfois j'ajoute la contrainte d'écrire pour un éditeur. |
| | | Invité / Invité Ven 6 Jan 2023 - 20:28 | |
| - Citation :
- J'ai vraiment du mal à entrevoir pourquoi coller à leur ligne éditoriale (qui est en général plus indicative que restrictive : le but n'est pas de te faire entrer dans un moule mais de savoir si ça entre dans ce qu'ils souhaitent défendre). C'est essentiel (tant par respect pour l'éditeur que par efficacité d'un point de vue de tes envois) de cibler les lignes éditoriales.
Aucun éditeur ne publie de romans français ressemblant de près ou de loin au mien. Est-ce que ça signifie que les auteurs français ne leur en proposent pas ou qu'ils ne souhaitent pas en publier ? Répondre à cette question serait primordial dans mon cas, et j'espère pouvoir le faire dans les mois qui viennent. En attendant et par la force des choses, mon roman ne rentre dans aucune ligne éditoriale, définie uniquement pour le domaine français. Tous les éditeurs publiant des traductions présentent un catalogue de romans étrangers riche et varié, mais côté français j'ai l'impression d'avoir toujours affaire au même bouquin. Le titre et le nom de l'auteur changent, mais le style d'écriture, le profil de l'auteur et le genre d'histoire sont toujours les mêmes. Bien sûr, je ne parle là que pour la littérature générale. |
| | Nombre de messages : 1247 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Ven 6 Jan 2023 - 20:39 | |
| - Winger a écrit:
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- Citation :
- J'ai vraiment du mal à entrevoir pourquoi coller à leur ligne éditoriale (qui est en général plus indicative que restrictive : le but n'est pas de te faire entrer dans un moule mais de savoir si ça entre dans ce qu'ils souhaitent défendre). C'est essentiel (tant par respect pour l'éditeur que par efficacité d'un point de vue de tes envois) de cibler les lignes éditoriales.
Aucun éditeur ne publie de romans français ressemblant de près ou de loin au mien. Est-ce que ça signifie que les auteurs français ne leur en proposent pas ou qu'ils ne souhaitent pas en publier ? Répondre à cette question serait primordial dans mon cas, et j'espère pouvoir le faire dans les mois qui viennent. En attendant et par la force des choses, mon roman ne rentre dans aucune ligne éditoriale, définie uniquement pour le domaine français. Tous les éditeurs publiant des traductions présentent un catalogue de romans étrangers riche et varié, mais côté français j'ai l'impression d'avoir toujours affaire au même bouquin. Le titre et le nom de l'auteur changent, mais le style d'écriture, le profil de l'auteur et le genre d'histoire sont toujours les mêmes.
Bien sûr, je ne parle là que pour la littérature générale.
Je suis curieuse d'en savoir un peu plus ! Le paysage francophone d'un point de vue littérature est tellement vaste qu'on retrouve de tout, dans tous les genres, tant en termes de fond que de forme (pour le meilleur et pour le pire). A moins que ton roman ne flirte avec des thématiques franchement glauques et moralement condamnables (encore que, si je m'autorisais une pique cynique, je glisserais le nom de Bastien Vivès comme exemple qu'on peut publier une sacrée fange à ce niveau :p )... Je ne pense pas qu'il existe de bon texte qui soit impubliable par sa nature ou son concept. Il y a des éditeurs qui apprécient les pépites atypiques, qui versent dans l'ésotérisme ou le politiquement incorrect, dans les formes classiques ou le lipogramme, dans l'absurde ou dans la fresque épique... A mon sens, (et je dis ça sans porter le moindre jugement sur ton texte que je n'ai pas lu) il y a énormément d'auteurs prompts à accuser le monde éditorial de conventionnalisme et d'insipidité. Bien sûr, les oeuvres "risquées" d'un point de vue marketing, marginales dans leur enjeu ou leur narration... ne tiendront peut-être pas en tête de gondole, mais il existe pour chaque genre de texte une maison qui saura les bichonner. L'important étant bien sûr de comprendre ce qui fait que ton texte a une chance dans telle ou telle maison. |
| | Nombre de messages : 318 Âge : 33 Localisation : Allemagne Date d'inscription : 22/12/2022 | Alacala / Tapage au bout de la nuit Ven 6 Jan 2023 - 20:45 | |
| - WINGER a écrit:
- Aucun éditeur ne publie de romans français ressemblant de près ou de loin au mien. Est-ce que ça signifie que les auteurs français ne leur en proposent pas ou qu'ils ne souhaitent pas en publier ?
Il existe plusieurs histoires de livres innovants qui ont été publiés parce qu'un lecteur ou une lectrice même l'éditeur ou éditrice en personne à été convaincu. Cependant ces histoires ne sont pas des envois de manuscrits par la poste mais des "c'était à l'hôtel juste avant que je prenne le train, l'auteur m'a proposé l'oeuvre et j'ai repoussé mon départ parce que WOW". Ensuite clairement : il y a du mouvement dans ce qui est écrit. Et je pense que ce ne sont pas que des éditeurs novices qui se disent qu'ils vont ouvrir une ME pour un nouveau genre. Je pense que ce sont aussi des auteurs qui innovent au dépens de la ligne éditoriale de base. En résumé : peut-être qu'il vaut mieux pour toi d'aller à des salons, de trouver quelqu'un qui te recommande, ou de téléphoner avec le service manuscrit. Peut-être que la réponse sera alors un franc : it's good, but I don't see any money in it. Parce que Azaby a toutà fait raison sur ce point, l'enjeu financier est important. |
| | Nombre de messages : 318 Âge : 33 Localisation : Allemagne Date d'inscription : 22/12/2022 | Alacala / Tapage au bout de la nuit Ven 6 Jan 2023 - 21:09 | |
| Encore une petite note: je spame aussi parce que je suis persuadée que mon roman est tellement bon qu'il convaincra quelqu'un dès la première page et que la personne parviendra à la faire rentrer dans le programme éditorial. je finirai par avoir mon oui |
| | | Invité / Invité Ven 6 Jan 2023 - 21:09 | |
| - Citation :
- A mon sens, (et je dis ça sans porter le moindre jugement sur ton texte que je n'ai pas lu) il y a énormément d'auteurs prompts à accuser le monde éditorial de conventionnalisme et d'insipidité
Les éditeurs n'ont pas encore refusé mon manuscrit. En fait, c'est d'abord un désarroi de lecteur. À chaque fois que j'ouvre un livre, je me retrouve face à un style fabriqué de toutes pièces : il y a notamment le saccadé, le pseudo-poétique, le poético-comique... Ça, c'est pour la fiction, qui représente peut-être un tiers de la production, voire moins. Ensuite il y a l'auto-fiction, pour laquelle je n'éprouve aucun intérêt, même si l'un de mes auteurs préférés y excellait. Enfin il y a le roman historique, inspiré le plus souvent d'une anecdote (la fameuse petite histoire dans la grande) ou d'un personnage ayant réellement existé. Pour cette dernière catégorie, on peut parler d'épidémie. Là, je viens de résumer 99% des publications des petites et moyennes ME et peut-être 70 ou 80% des grandes. Mon roman n'entre dans aucune de ces catégories, voilà pourquoi je disais que je ne pouvais pas cibler une ligne éditoriale. - Citation :
- En résumé : peut-être qu'il vaut mieux pour toi d'aller à des salons, de trouver quelqu'un qui te recommande, ou de téléphoner avec le service manuscrit.
Je ne sais pas trop si j'ai envie d'aller jusque-là. Je ne sais même pas si mon roman est bon, ou suffisamment bon. |
| | Nombre de messages : 56 Âge : 102 Date d'inscription : 16/05/2022 | Joanna / Clochard céleste Sam 7 Jan 2023 - 10:00 | |
| Je me souviens très bien de mon premier non. Je savais que la recherche d'un éditeur allait être très difficile, mais c'est ce premier non qui a rendu cela concret. Mais il y a toutes sortes de non. J'ai reçu hier mon dernier non pour la première version de mon texte, mais c'était un non personnalisé ( le deuxième) et tellement encourageant que je l'ai pris comme une bonne nouvelle, surtout après tous les refus types ou par non-réponse |
| | Nombre de messages : 388 Âge : 30 Date d'inscription : 06/03/2023 | Roselune / Tapage au bout de la nuit Mer 8 Mar 2023 - 18:27 | |
| J'ai commencé à envoyer en septembre, j'ai reçu mon premier non en janvier. C'était un refus-type, de la part de Gallimard Jeunesse, un mois après la soumission de mon manuscrit. J'ai été un peu surprise de la rapidité de réponse, mais sur le coup je n'ai pas été tellement impactée. J'ai même eu un petit élan de mépris tordu parce que "pfff, je voulais pas être publiée à côté d'Harry Potter de toute façon" Gallimard c'est un gros éditeur, auquel j'avais envoyé par principe, sans réellement attendre quelque chose. Je savais qu'il y aurait des non, et autant éliminer les impossibles en premier. Sauf qu'après quelques jours j'ai commencé à me remettre en question et à douter de moi, de mon histoire, de ma légitimité. C'était assez sournois comme sentiment, et je ne sais pas s'il était directement lié à ce refus ou si c'était juste une période de doute qui aurait de toute manière existé. Dans tous les cas je l'ai surmontée et je suis à nouveau parée pour encaisser des refus. Je sais que c'est inévitable et j'essaye de les considérer comme des étapes obligatoires avant d'obtenir un oui. Chaque non n'est pas un échec, mais une avancée vers le oui. (dit celle qui n'en a reçu qu'un jusqu'à présent et qui va revenir en pleurant quand elle sera refusée par une ME qui lui tient à cœur) |
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