Non non t'inquiète, c'est normal de ne pas se souvenir de tous les pseudos ! J'en ai juste profité pour apporter une précision ^^

Et non, ce refus ne m'a pas découragé (j'ai fait 34 envois depuis l'an dernier, je commence à avoir un peu de bouteille !), d'autant plus qu'il était assorti d'un avis plutôt élogieux. J'ai continué à envoyer, comme toi ! Vers quelles maisons il t'a dirigé ?

Tant mieux, alors ^_^

Vers Chat Noir et Malpertuis.

Malpertuis ? Connais pas. Tu vas leur envoyer du coup ?

pour ma part c'était un refus type, sans aucune explication. J'en ai reçu pas mal ensuite identiques ce qui m'a fait comprendre que j'avais mal ciblé les ME. Au départ, comme tout le monde sans doute, j'ai tenté les grosses ME/ME réputées. Je dois reconnaitre que j'ai très mal vécu ces premiers refus mais ensuite, j'ai appris à prendre du recul, à me remettre en question et à bosser encore et encore mes textes.

Mon premier "non" c'est Albin Michel, et je m'y attendais, donc ça m'a rien fait, mais le monsieur est très sympa, c'est moins froid et désincarné que les formulations froides d'un refus-type quand c'est une vraie personne qui répond donc j'en garde un bon souvenir !

Je m'en souviens très bien.

En fait je fouille dans mes mails en ce moment à la recherche de courriel de personnes que nous n'avons pas encore informé de la mort de ma mère et je l'ai revu et me suis dit, certainement qu'il y un fil de discussion à ce sujet.

Le refus est arrivé très rapidement 27h plus tard (oui je sais j'aurais pu écrire le lendemain). C'était d'un éditeur suisse que je ne sentais pas tout à fait, mais très ouvert dans ses critères, alors attempto!

Maison d'édition a écrit:

Hélas ,nous renonÇons à e projet. Mille regrets-Salutations pacifique. MM

Sublime ! Clairement écrit à la va-vite entre une chose et une autre, mais il voulait envoyé un refus, pas de on réponse . Mon cœur fondait, je me sentais grande. Mon tout premier refus ! Il ne m'a pas fait mal celui-là ! Même si j'ai peut-être juste eu une réponse par pitié pour la petite jeunette inexpérimentée.

Et franchement, j'ai le sentiment que c'est le seul éditeur qui ait jeté un coup d’œil à mon manus sans le recaler juste sur le mail de présentation. (Je leur avais conseillé trois passages représentatifs). Ou en tout cas qui ait lu le mail jusqu'au bout.
Je précise encore que mon livre est engagé-pacifiste.

C'est en envoyant une nouvelle à une revue littéraire il y a une dizaine d'années que j'ai reçu mon premier "non". Je me souviens que ça m'avait blessé, même si je m'en étais rapidement remis.

En ce qui concerne les éditeurs, ça remonte à seulement deux ans. Trois refus-type pour un roman qui ne méritait pas d'être publié. Aucun souci, donc.

Bonjour à tous, mon premier « non » on va dire a coïncidé avec un passage en comité de lecture de la série noire de gallimard, j’y croyais, ils avaient juste dit que le manuscrit passait en comité de lecture et que si pas de réponse sous 3 mois c’est que c’était non. Je ne crois pas me souvenir que ça m’ait démotivé ou rien, ça m’a juste levé une grande interrogation face à ce silence, « pourquoi ? » qui a continué avec tous les refus silencieux suivants

MAJ:

ça c’était mon premier « non » pour un roman, par contre le vrai « non » qui m’avait affecté c’était peut être en 97, j’avais gagné un concours de nouvelles de SF en catégorie mineur en 96 je crois, et en 97 fort de cet élan j’envoie une nouvelle de SF à un appel à texte pour une anthologie. L’anthologiste me séléctionne et me demande de retravailler le texte, sans m’expliquer quoi retravailler ? J’étais en Nouvelle Calédonie et l’anthologiste en France et à l’époque les gens s’écrivaient par lettres postales qui mettaient 3 semaines, voir 1 mois à arriver en NC. Bref je retravaille mon texte, le lui envoie, il me répond par lettre que j’ai enlevé des choses qui lui plaisaient du texte mais sans m’expliquer quoi, et il me dit du coup qu’il n’y a plus assez de temps et que donc je suis exclu de l’anthologie.

Ça m’a assez traumatisé pendant de nombreuses années

Je pense que je suis bientôt à 20 "non", pour 1 "oui" (pour 2 livres jeunesse). C'est le jeu pour "presque" tout le monde. Perso, j'envoie mes manuscrits à quatre maisons d'éditions à la fois. Je commence par les grosses et moyennes maisons et je finis par les toutes petites (vous savez, celles qui n'ont pas de distributeurs...).

Surtout qu'une réponse positive ne veut pas dire que le livre sera édité.
En outre, une fois que le livre est édité, il a plus de chance de ne pas du tout marcher que de fonctionner ne serait-ce qu'un peu (et ça ne veut rien dire sur sa qualité).

J'en profite pour poser une question : comment faites-vous pour identifier les maisons d'éditions qui sont susceptibles d'aimer votre manuscrit ? J'ai beau regarder le catalogue, ce n'est pas toujours facile.

Citation :

J'en profite pour poser une question : comment faites-vous pour identifier les maisons d'éditions qui sont susceptibles d'aimer votre manuscrit ? J'ai beau regarder le catalogue, ce n'est pas toujours facile.

Pour ma part je spame tout le monde dont les critères ne me refusent pas explicitement XD
Cependant quand j'ai l'impression de rentrer dedans, je lèche les bottes au débuts de l'email. Cela est souvent suite à une phrase dans le descriptif de l'éditeur.

Alacala a écrit:

Pour ma part je spame tout le monde dont les critères ne me refusent pas explicitement XD

Mais tu dois envoyer ton manuscrit à environ 100 éditeurs ?
J'aime beaucoup cette façon de faire mais y a-t-il des risques de se faire blacklister ?

Je n'exagère pas à ce point, mais oui je pense que j'arriverai à 50 au final.
Pour l'instant je ne suis pas blaclistée, d'après ma mère (qui ne connaissait que l'édition de langue allemande), pas de risque de blacklistage tant qu'on n'envoit qu'un seul manus, pas un tout les trois mois.
Sinon, elle disait, le seul vrai moyen de trouver un éditeur : connaître le nom de quelqu'un qui travaille dans une ME, lui téléphoner et pitcher son livre, ensuite si intérêt l'envoyer comme manuscrit sollicité.

Citation :

J'en profite pour poser une question : comment faites-vous pour identifier les maisons d'éditions qui sont susceptibles d'aimer votre manuscrit ? J'ai beau regarder le catalogue, ce n'est pas toujours facile

Vaut mieux ne pas trop se prendre la tête avec ça, parce qu'on rentre dans l'épineuse question de la ligne éditoriale, c'est-à-dire l'identité littéraire de la maison, un délire que j'ai dû mal à comprendre parce qu'il est en grande partie responsable d'une production de faible qualité où tous les romans se ressemblent. C'est d'ailleurs une bonne définition de la ligne éditoriale : publier, au nom de la cohérence, des bouquins qui se ressemblent tous. C'est aberrant, mais ça fonctionne ainsi.

Pour ma part je me contente de proposer mon roman à des ME qui publient des auteurs que j'apprécie (souvent étrangers, la littérature étrangère étant curieusement moins concernée par le phénomène décrit au paragraphe précédent). Parce que vouloir coller à leur ligne éditoriale m'obligerait à abandonner ma propre identité littéraire, ce que je ne suis pas prêt à faire.

Winger a écrit:

Citation :

J'en profite pour poser une question : comment faites-vous pour identifier les maisons d'éditions qui sont susceptibles d'aimer votre manuscrit ? J'ai beau regarder le catalogue, ce n'est pas toujours facile

Vaut mieux ne pas trop se prendre la tête avec ça, parce qu'on rentre dans l'épineuse question de la ligne éditoriale, c'est-à-dire l'identité littéraire de la maison, un délire que j'ai dû mal à comprendre parce qu'il est en grande partie responsable d'une production de faible qualité où tous les romans se ressemblent. C'est d'ailleurs une bonne définition de la ligne éditoriale : publier, au nom de la cohérence, des bouquins qui se ressemblent tous. C'est aberrant, mais ça fonctionne ainsi.

Pour ma part je me contente de proposer mon roman à des ME qui publient des auteurs que j'apprécie (souvent étrangers, la littérature étrangère étant curieusement moins concernée par le phénomène décrit au paragraphe précédent). Parce que vouloir coller à leur ligne éditoriale m'obligerait à abandonner ma propre identité littéraire, ce que je ne suis pas prêt à faire.

J'ai vraiment du mal à entrevoir pourquoi coller à leur ligne éditoriale (qui est en général plus indicative que restrictive : le but n'est pas de te faire entrer dans un moule mais de savoir si ça entre dans ce qu'ils souhaitent défendre). C'est essentiel (tant par respect pour l'éditeur que par efficacité d'un point de vue de tes envois) de cibler les lignes éditoriales.

Citation :

(tant par respect pour l'éditeur

C'est bien pour cela que je n'abuse pas non plus du "ils n'ont pas explicitement dit non".
Mais parfois la ligne éditoriale, n'est pas facile à cerner et plutôt que de diviner, je prends le risque.