|
|
| Exploration de l'Oasis de la Zone Ouest - rapports, notices, compte-rendus | |
| | Nombre de messages : 61 Âge : 74 Date d'inscription : 12/02/2021 | Babel / Clochard céleste Ven 5 Mar 2021 - 15:14 | |
| Dimanche dernier, les bibliothécaires de la Section Lisible ont étudié l'Oasis de la Zone Ouest. Les nombreuses découvertes de l'expédition sont consignées dans les rapports qui suivent.
|
| | Nombre de messages : 61 Âge : 74 Date d'inscription : 12/02/2021 | Babel / Clochard céleste Ven 5 Mar 2021 - 15:14 | |
| Pasiphae, botaniste :- Spoiler:
Les berges du lac sont enduites d'une vase étrange, qu'on dirait mêlée d'algue ; cette algue, transparente, est rigide au toucher, et chaude. On la dirait palpitante d'une vie ambiguë, d'une respiration profonde, mi animale, mi végétale. Ma consœur zoologue, Aquae, tranchera peut-être – voici ce qu'elle me dit : "quand on les cisaille dans le sens de la longueur, elles perdent leur transparence : elles prennent une couleur blanchâtre. Il y a tout un réseau de petites veines violettes qui apparaît" ; ces veines se prolongent jusque dans le lac, comme des racines qui iraient lui prendre leur nourriture.
Ensuite, viennent des herbes hautes, griffues, qui évoquent un mélange d'ortie et de cresson ; n'étaient les minces fleurs blanches qui se balancent au bout de leurs tiges, et se referment quand on fait mine de les toucher. Les feuilles velues de ces herbes brûlent, d'une brûlure, cependant, acide et rapide, presque agréable ; un pincement au cœur.
Les grosses masses formées par ces herbes sont mêlées de quelques fleurs, aux couleurs diaphanes : de grosses fleurs bleu pâle, de grosses fleurs rose pâle, de grosses fleurs jaune pâle. Leurs cinq gros pétales tombent, avalés par la gravité, et n'exhalent aucune odeur.
En remontant encore un peu, des arbustes chétifs forment quelques maigres fourrés : leurs feuilles sont uniformément jaunes, sèches, prêtes à tomber. En les observant de près, je me demande si, tout simplement, ces arbustes ne sont pas morts, brûlés par le soleil et séchés sur place. Quelques espèces parasites semblent toutefois en faire leur affaire, notamment une herbe rampante qui forme des arabesques sur l'écorce des arbustes, habillée de quelques fruits ronds, violets et, peut-être, comestibles.
De gros arbres, sur un promontoire, dominent l'oasis. Ils sont étranges : deux troncs se séparent depuis le sol, font quelques volutes sans se toucher, puis se croisent à nouveau à dix ou quinze mètre de hauteur. Le long de ces troncs, à même l'écorce, des milliers de petites fleurs jaunes, très lumineuses, éclosent. Leur odeur est entêtante, mielleuse. Au toucher, elles se désagrègent et forment rapidement une bouillie qui a l'apparence, justement, du miel.
Continuons ; on trouve aussi de petits carrés, pas tout à fait harmonieux mais tout de même, de plantes qui semblent donner des fruits : petits buissons de gros fruits violets, qui éclatent sous le doigt et dont la pulpe rappelle l'odeur du citron. Plants de légumes qui évoquent des carottes, violettes elles aussi. Ces fruits et légumes sont nacrés, répartis dans les carrés, bousculés seulement par quelques touffes de l'ortie-cresson identifiée plus tôt. En creusant la terre, on trouve par amas de gros bulbes, violets eux aussi, qui ressemblent à des navets, mais des navets de la taille d'une courge.
À l'extrémité du lac, là où s'ouvre l'abîme, on trouve trois occurrences d'une plante absente ailleurs. On dirait un tuyau bleu et veiné, qui sort du sol et s'évase en hauteur ; le tuyau est creux, mais si l'on plonge le bras dedans, tout au fond, on sent une substance gélatineuse, violette et à l'odeur de citron. Les veinules qui ornent les flancs du tuyau évoquent un alphabet, mais un alphabet dont aucun caractère ne serait commun avec les 24 de Babel.
Toutes les plantes ont de longues et fines racines qui, toutes, se dirigent sous le lac.
|
| | Nombre de messages : 61 Âge : 74 Date d'inscription : 12/02/2021 | Babel / Clochard céleste Ven 5 Mar 2021 - 15:15 | |
| Noise, astrologue :- Spoiler:
Je me suis allongé, mes bras et mes jambes pleinement étendus à la surface du sable, mes doigts à peine plongés dans le désert, et j’ai attendu. J’ai attendu la nuit, et les étoiles — attendu, un livre ouvert sur la poitrine — attendu, la fraicheur de la terre qui sourdait à mon visage, tout au plus un picotement qui me maintenait à fleur de pensée. Puis la nuit est tombée : elle est tombée du ciel, et d’un coup sec, ouverte d’un horizon à l’autre ; elle est tombée comme un voile de soie, couvrant l’union de ma poitrine et du livre.
Et elle était rouge. Ce n’était ni un rouge sang ni un rouge de théâtre ; ce n’était pas non plus ce rouge qu’ont les joues en hiver ; c’était juste rouge, sans être tout à fait rouge, une interférence du rouge, une bande que le spectrogramme aurait vu courir d’un bout à l’autre des quarante-deux nanomètres qui unissent le rouge et l’œil. Puis, quand mes yeux se sont habitués à ce tremblement de rouge, il y a eu les étoiles. Elles sont apparues, comme la nuit était elle-même apparue, et cela m’a semblé une évidence — ça ne pouvait en être autrement. Elles sont apparues / puis elles ont disparu.
Elles clignotaient. Oui, elles clignotaient, d’une lumière saturée et grenée, puissante et unique, sur mon œil comme sur un argentique : un point vif et auréolé de couleur. J’ai pris peur, peut-être, d’avoir regardé de trop près ces étoiles, et le spectrogramme lui aussi a retenu son souffle, affolé, strié de centaines de bandes qui scintillaient d’un bout à l’autre de l’écran. Alors j’ai compris, que je ne devais pas avoir peur. C’était simplement ainsi, qu’étaient les étoiles d’ici. Elles clignotaient.
J’ai noté, en appuyant sur la mine : ici, la nuit est une interférence du rouge, et les étoiles chantent.
Alors je n’ai pas cherché de constellations. Il n’y avait, dans ce ciel de Babel, aucune constellation, aucun dessin, aucun signe sous lequel nous aurions pu naître — il n’y avait que le langage des étoiles, et nous n’avions pas à en être — tout au plus pouvions nous le ressentir, avec ce léger sourire qui revient parfois de l’enfance.
|
| | Nombre de messages : 61 Âge : 74 Date d'inscription : 12/02/2021 | Babel / Clochard céleste Ven 5 Mar 2021 - 15:16 | |
| Aquae, zoologue :- Spoiler:
Il est difficile de recenser les espèces animales de l’oasis car beaucoup semblent n’être que passagères : de nombreuses traces sont présentes aux abords du lac, mais aucun de leurs auteurs n’a pu être directement observé, soit qu’ils se cachent, soit que la zone n’ait pas été visitée au moment opportun. Peut-être se réfugient-ils dans les multiples trous du sol (on en a dénombré une centaine), qui ressemblent à des entrées de tanières et s’effondrent sur eux-mêmes lorsqu’on passe trop près. Tous sont tapissés de coquillages vides, principalement des nautilus macromphalus et des collisella antillarum ; ainsi que des fragments d’oursins. C’est sur le sable humide que les traces sont le plus simple à examiner, s’enfonçant plus profondément et plus nettement dans le sol que sur le sable sec. La plupart se superposent et se confondent, complexifiant la tâche d’identification. Certaines sont grandes comme la paume d’une main, d’autres mesurent moins d’un centimètre ; d’autres encore sont invisibles à l’œil nu et requièrent l’utilisation d’une loupe. Hormis une empreinte de zèbre, aucune ne ressemble à ce que l’on connaît. Parmi les plus intéressantes : - des empreintes triangulaires prolongées, à chaque angle, de longs doigts de sept phalanges ; - des empreintes de pattes à deux doigts (mesurant 5 millimètres chacun), très espacées les unes des autres – ce sont majoritairement elles qui conduisent aux trous susmentionnés ; - une longue trace unique qui évoque une enfilade de grains de riz. Des excréments contenant des poils similaires à ceux présents sur la peau du lac ont également été prélevés lors des premiers repérages. Sur les berges du lac se trouve l’un des spécimens les plus intéressants, dont on ne sait pas encore à quel règne il appartient ; les analyses sont en cours. [se reporter à la notice botanique pour plus de précisions] Les populations sous-marines, non encore étudiées, sont sans doute plus stables que les terrestres, si elles existent, mais c’est peu probable ; il apparaît que le lac lui-même serait vivant, et contiendrait, en fait de poissons, des pages aussi souples que des nageoires. L’étude la plus précise à ce jour concerne la peau du lac qui, comme plusieurs autres espèces de la zone, semble tout à la fois végétale et animale. À certains endroits, elle est lustrée par un fluide de même composition que la salive ; ailleurs, cela rappelle davantage la sève du chanvre. La peau est directement cousue au sable grâce à une liane qui ne laisse qu’une seule ouverture (pratiquée par notre spécialiste des lacs), et se trouve recouverte de poils qui se rétractent quand on y passe la main. Aucun insecte n’a encore été observé.
|
| | Nombre de messages : 61 Âge : 74 Date d'inscription : 12/02/2021 | Babel / Clochard céleste Ven 5 Mar 2021 - 15:17 | |
| Red-Scarf, spécialiste des lacs :- Spoiler:
Rapport d’exploration. Aujourd’hui, on explore encore. On explore le Grand Ouest. Apparemment, il y a une zone sans livres, où se trouve… un bout de monde, une oasis : du désert, et des palmiers bien verts, qui couronnent un grand lac de peau. Je me demande ce qu’est cette chose, cette manifestation — sa nature ? Est-ce une réalité qui s’est incrustée ici, ou est-ce… un livre, une histoire qui, lassée d’être des mots, a gonflé jusqu’à donner cet endroit ? On nous avait parlé de chutes de sable, qui se déverse dans un abysse, comme justement, un récit inachevé. D’ailleurs, je n’y croyais pas — car ça ressemblait à ça : une histoire. Un délire de fièvre et de fatigue. Mais maintenant, je le vois, l’endroit, je le vis : l’Oasis est vraie. J’ai lu des Oasis, j’ai lu beaucoup d’endroits, de choses, de sciences dans mes Livres Hantés, dans mes Livres de Vies. Je me souviens de tout, et quand je foule le sable ici, j’ai l’impression d’être déjà venue. Tout est neuf et familier. Je regarde tout sans surprise : juste l’excitation de retrouver cette vue. Je vois le lac de loin, c’est une grande tache sombre dans mon horizon. Et je sais une chose : je connais les lacs. J’aime les lacs. Il n’est pas loin ; il n’est pas si grand non plus, au final : d’une dizaine de mètres de diamètre. D’ailleurs, il est très rond, bien rond, trop rond. Rien de naturel et pourtant… Je m’agenouille. Le lac est noir, cuir-noir, comme on me l’avait dit. Et un soleil qui est perché quelque part tape dessus (il doit être brûlant). Le lac ne bouge pas, il n’y a ni remous, ni oscillations visibles. Les rainures sont, à cette proximité, très profondes, remarquables, énormes, même. Ça ne vient pas d’un animal, mais peut-être d’une feuille ? D’une très grosse feuille sombre. Ce cuir, ce rond est d’une seule pièce. J’y mets une main, sur la surface. Mes doigts rebondissent comme sur de l’eau recouverte. C’est tiède, bien moins chaud qu’on pourrait penser. Ce ne peut pas être l’eau du lac, mais bien une couverture, une couche. Comme une algue sur un étang ou du pétrole. Je me demande s’il y a… un livre là-dessous. Un gros livre ouvert, couché sur le ventre, qui se baigne. J’observe le bord du lac, il y a… des coutures, des points dans le sable, qui tiennent le cuir en place. Mais le fil est fragile, vieux, et je trouve une fente, du jeu dans lequel je peux faufiler quelques doigts… puis tout un bras, jusqu’au coude. J’y trouve quelque chose de doux, d’abord, un relief épais et fin à la fois sous mes doigts : des pages, d’énormes pages. Mais, à mesure que je les tâte, que je les sépare, elles sont comme des lames sur ma peau, acérées. Elles me griffent chaudement. J’extirpe mon bras — rien, pourtant. Mes doigts s’égouttent d’eau douce et d’encre : des mots entiers, illisibles. À étudier.
|
| | Nombre de messages : 61 Âge : 74 Date d'inscription : 12/02/2021 | Babel / Clochard céleste Ven 5 Mar 2021 - 15:18 | |
| Liseth, météorologue :- Spoiler:
Le campement scientifique avait été installé sur une des rives du lac. Chacun avait son rôle dans cette expédition et le mien s’imposait de toute évidence : l’étude du climat !
« Pardon ? Le climat ? Mais euh… j’y connais rien moi à tout ça... »
Tout le monde semblait occupé autour de moi, à préparer ses petites affaires pour sa propre mission.
« Et merde… »
Je me donnais malgré tout une chance de faire mes preuves dans un domaine qui m’était inconnu. J’ai sorti une chaise longue et j’ai regardé le ciel…
Il y avait un petit nuage, là. Oh ! Et là-bas ! Ils avaient tous les deux une forme de haricot. Je vais les appeler « haricomulus ». Je crois que tous les nuages ont des noms en -us.
Donc je regardais tranquillement mes deux haricomulus, une heure, deux heures, et j’ai remarqué que tout doucement ils se rapprochaient l’un de l’autre, juste au-dessus du lac et puis, de plus en plus, vite, jusqu’au moment où, en un instant, ils s’enroulèrent l’un et l’autre dans une spirale qui se condensa, d’une seconde à l’autre, en une toute petite goute. De pluie ? Qui tomba dans le lac. « Ploc ».
Je me suis levée et j’ai crié :
« Vous avez vu ? Vous avez vu ? La… pluie »
Tout ceux qui m’avaient entendu m’ont probablement pris pour une folle.
« Si je vous jure… »
Et puis, c’est là que j’ai remarqué… Le vent, il se levait autour de l’oasis. Je ne l’avais jamais ressenti ici jusqu’à présent, ni aujourd’hui, ni lors de la première expédition. Il formait lui aussi comme une spirale sur les bords de la zone humide et végétalisée.
Ce qui arriva ensuite, tout le monde le remarqua, à l’horizon le sable formait une vague, un tsunami porté par le vent. Tout le monde courra dans tous les sens, mais cela se passa si vite, la tempête s’est abattue sur nous tous et nous pensions être condamné à une mort certaine. La vague se transforma alors en une gigantesque tornade de sable, dont l’o était le centre. Nous protégeait-il ? Nous étions au centre d’un cyclone, dans son œil et tout semblait calme. Soudain la spirale éclata vers l’extérieure de notre sanctuaire, projetant une quantité astronomique de sable partout autour. Puis doucement le vent se calma et le silence du désert reprit. Nous n’avons pu constater ce phénomène qu’une seule fois durant notre séjour.
Les jours qui suivirent furent un peu monotones, il y avait un rythme c’est certain, ce couple de nuages tourbillonnants et se transformant en goute, apparaissait une fois par jour et une fois par nuit. Ce qui était étrange puisque le vent ne soufflait jamais ! Vraiment jamais, sur l’oasis. Les nuages semblaient donc attirés par une force autre qu’un courant aérien.
|
| | Nombre de messages : 61 Âge : 74 Date d'inscription : 12/02/2021 | Babel / Clochard céleste Ven 5 Mar 2021 - 15:19 | |
| Aomphalos, géologue :- Spoiler:
Dans Géologie des Biblio-territoires d’Edgar Faulin, on peut lire que : « certaines zones périphériques de la Bibliothèque sont soumises à une inspiration si forte que les livres se sont dégradés peu à peu pour devenir cristaux, sables et alluvions ». Il apparaît clairement que l’Oasis de la Zone Ouest de la Section Lisible appartient à ces « zones périphériques » que décrit Edgar Faulin. Le caractère « périphérique » de la zone est problématique, du fait du caractère « universel » de la Bibliothèque – il n’y a ni centre ni périphérie au sens strict. Au microscope à main, le sable de l’Oasis se relève être constitué des fragments d’un livre unique. En effet, chaque grain renvoi, explicitement, à des éléments inscrits sur les grains voisins. Le mouvement perpétuel du sable sous les pieds des explorateurs n’est donc pas le fait d’un hasard pur, mais bien d’une réorganisation constante des éléments géologique, produisant ce qu’on est en droit d’appeler : une tectonique géologologique des entités signifiantes. Bref, le sol de l’Oasis est un support entièrement signifiant. Il est trop tôt pour identifier précisément ce dont ce livre-sable parle, mais nos premières observations nous poussent à croire qu’il s’agit, peut-être, de ce fameux « catalogue-des-catalogues » dont plusieurs mouvements religieux de la Bibliothèque parlent. L’archéologue de la mission réalise en ce moment des tentatives de datation du livre-sable. Les trois explorateurs initiaux de l’Oasis décrivaient ainsi les chutes de sable qui se trouvent au-delà de l’Oasis : « Les chutes de sable leur font l'effet d'une fin de livre abrupte. » La cristallographie du sable de ces chutes nous permet de faire une hypothèse sur la nature du lieu : les sables qui tombent dans le vide portent la marque d’entrée de catalogue visiblement obsolètes – les titres écrit sur les cristaux sont rayés, barrés, raturés sans ménagement. L’une de ces pierres laisse apparaître une inscription que je ne peux pas lire, mais qui appartient, je crois, à une langue très ancienne et ante-consonante : Yoouoyeeyiuyooyoooooooyoooy uy u L’exploration du fond du lac révèle l’existence, je cite Red-Scarf : « de pages énormes qui tailladent les bras ». Les pages sont, en l’état, illisibles et impossibles à analyse géologiquement. La topographie générale de l’Oasis est problématique puisqu’elle est relativement accidentée : la partie est de l’Oasis est plus haute de 5 mètres environ par rapport à la partie ouest et il se trouve, au nord, une petite falaise constituée de quatre strates de pierres plus solides, organisées dans cet ordre, du moins profond au plus profond : - Strate anecdotique constituée d’un conglomérat de pierres gravées d’historiettes et de blagues. - Strate historique constituée d’évènements, de dates, de récits de bataille, de couronnement et d’envahissement de terrain. - Strate philo-socio-théologique constituée de considérations métaphysiques difficiles à décrypter et d’analyses statistiques extrêmement documentés visant la compréhension de phénomène collectif propre à la Bibliothèque (et les anticipant visiblement). - Strate mythologique constitué d’une unique formule, écrit en majuscule : BELBA DEUS BELBA DEUS.
|
| | Nombre de messages : 61 Âge : 74 Date d'inscription : 12/02/2021 | Babel / Clochard céleste Ven 5 Mar 2021 - 15:22 | |
| Les rapports de Fedora la paléographe et de Mahendra l'archélogue font encore défaut, mais devraient vite venir compléter cette "encyclopédie de l'Oasis".
Si des bibliothécaires ont des précisions à apporter ou veulent contester les rapports - dans le cadre d'une discussion scientifique saine, il est possible de le faire. |
| | Nombre de messages : 423 Âge : 33 Date d'inscription : 24/07/2019 | Fedora / Pour qui sonne Lestat Ven 5 Mar 2021 - 20:53 | |
| Babel, je suis très occupée à faire du rangement dans ma bibliothèque, mais vous apporte aussi vite que possible mon compte rendu ! |
| |
|
|