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| | Nombre de messages : 473 Âge : 36 Localisation : Marbella Pensée du jour : Ode à la bière Date d'inscription : 01/06/2020 | L'autre / Pour qui sonne Lestat Jeu 25 Fév 2021 - 15:50 | |
| Bonjour tout le monde,
J'ai un soucis de phrase longue. N'hésitez pas à me donner vos suggestions.
Les frères Gim tournèrent à la première jonction, puis marchèrent dans la rue principale, celle qui donnait sur la plage. Depuis des mois enfermé, Jaejoon avait l’impression de fouler ces pavés pour la première fois. Il avait beau jeter des regards dans tous les sens pour tenter de s’accrocher à quelque chose de familier, plus rien ne ressemblait à ses souvenirs. Cette rue qui autrefois accueillait un marché à ciel ouvert où braillaient les vendeuses de galettes et chahutaient les garçons et les filles de tout âge entre les charrettes des artisans, qui tantôt puait la fiente de volaille, tantôt sentait bon les beignets, cette même rue, où à l’époque, Jaejoon pouvait apercevoir en été, les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenaient le soleil depuis sa fenêtre, était maintenant déserte. Et la fenêtre du poissonnier, fermée. Seules quelques masses, recroquevillées à même le sol, jonchaient les pavés, autrefois blancs, de la rue principale de Wonsan. |
| | Nombre de messages : 1526 Âge : 41 Pensée du jour : lo esencial es invisible a los ojos Date d'inscription : 26/07/2020 | Chamanii / Déesse de l'Amor (hein ?) Jeu 25 Fév 2021 - 16:07 | |
| Je me permet de faire une proposition en coupant un peu. Je ne sais pas ce que tu souhaite vraiment faire ni si j'ai bien interprété le texte mais je tente quand même d'apporter ma contribution.
Cette rue qui autrefois accueillait un marché à ciel ouvert où braillaient les vendeuses de galettes, chahutaient les garçons et les filles de tout âge entre les charrettes des artisans, qui tantôt puait la fiente de volaille, tantôt sentait bon les beignets, cette (même) rue était maintenant déserte. A l’époque, Jaejoon pouvait apercevoir en été, les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenaient le soleil depuis sa fenêtre, désormais fermée. Seules quelques masses, recroquevillées à même le sol, jonchaient les pavés, autrefois blancs, de la rue principale de Wonsan.
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| | Nombre de messages : 2858 Âge : 40 Localisation : Antichambre de Louis XIV Pensée du jour : CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même Date d'inscription : 21/04/2017 | Tengaar / (de Dunkerque) Jeu 25 Fév 2021 - 16:11 | |
| Ma proposition ^^
Cette rue, autrefois, accueillait un marché à ciel ouvert où braillaient les vendeuses de galettes et chahutaient les garçons et filles de tout âge, se faufilant entre les charrettes des artisans, qui tantôt puait la fiente de volaille, tantôt sentait bon les beignets. A l’époque, Jaejoon pouvait apercevoir en été, les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenaient le soleil depuis sa fenêtre. Cette même rue était maintenant déserte. |
| | Nombre de messages : 473 Âge : 36 Localisation : Marbella Pensée du jour : Ode à la bière Date d'inscription : 01/06/2020 | L'autre / Pour qui sonne Lestat Jeu 25 Fév 2021 - 16:14 | |
| Hey Chamanii,
Donc tu proposerais de la couper juste avant d'introduire l'info sur la fille du poissonnier. Dans ce cas là, je pourrais complètement retirer "cette même rue" et juste mettre " était maintenant déserte" non? Si je retire la partie sur la fille du poissonnier, j'ai peur qu'on perde l'effet que j'essayais (maladroitement) d'introduire. Ou je vire cette phrase et je reprend directement sur "seules, quelques masses" |
| | Nombre de messages : 473 Âge : 36 Localisation : Marbella Pensée du jour : Ode à la bière Date d'inscription : 01/06/2020 | L'autre / Pour qui sonne Lestat Jeu 25 Fév 2021 - 16:18 | |
| Hello Tengaar,
Tu as fait la chasse aux "qui" à ce que je vois. J'aime beaucoup cette proposition. je pourrais même mettre "et la fenêtre du poissonnier, fermée" en fin de "était maintenant déserte." |
| | Nombre de messages : 1526 Âge : 41 Pensée du jour : lo esencial es invisible a los ojos Date d'inscription : 26/07/2020 | Chamanii / Déesse de l'Amor (hein ?) Jeu 25 Fév 2021 - 16:19 | |
| Moi j'aime bien l'image de la fille du poissonnier, je connais pas ton personnage, ni même l'histoire, mais ça donnait l'impression d'être un minimum important. Mais tout dépend de ce que tu veux montrer de lui et son caractère.
A propos de "cette même rue", tu peux tout virer mais je pense que c'est plus beau avec la répétition pour la "cadence" de la phrase j'ai envie de dire. |
| | Nombre de messages : 795 Âge : 29 Localisation : Tours Date d'inscription : 27/07/2020 | Leah-B / Blanchisseur de campagnes Jeu 25 Fév 2021 - 16:57 | |
| Hello,
Oui effectivement on s'y perd. Si tu veux la garder longue, repense la construction pour que chaque proposition s'identifie clairement par rapport aux autres, en gardant la plus court en première, puis les plus longues... Car là, ta fin de phrase arrive un peu en mode cheveu sur la soupe.
Je te la refais à ma sauce, tu prends ce qui t'intéresse,
La rue était déserte. Celle-là même qui accueillait autrefois un marché fréquenté par tant de garnements que de vendeuses braillardes, cette rue d'où suintait tantôt les fientes des volailles et tantôt les parfums de beignets, cette rue dans laquelle J. avait tant apprécié mirer les jambes nues de la fille du poissonnier... Il se retourna une fois, puis une autre et observa un moment la blancheur des pavés. Non, il n'y avait plus âme qui vive. |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Jeu 25 Fév 2021 - 17:24 | |
| Voici une proposition sans prétention où j'ai essayé de conserver l'ambiance et les détails que tu voulais y mettre. La répétition de "rue" me gêne un peu, mais je n'ai pas trouvé mieux. Entre toutes les suggestions qui te sont faites, peut-être en les mixant, trouveras-tu ton bonheur.
"Autrefois, la rue accueillait un marché à ciel ouvert où les vendeuses de galettes braillaient pour attirer le chaland. Des garçons et des filles de tous âges chahutaient entre les charrettes des artisans qui, tantôt empestaient la fiente de volaille, tantôt sentaient bon les beignets. À l'époque, Jeajoon pouvait y apercevoir, en été, les jambes nues de la fille du poissonnier prenant le soleil à sa fenêtre. Cette même rue, maintenant, était déserte."
En toute amitié, Philippe. |
| | Nombre de messages : 2409 Pensée du jour : L'art de l'écrivain consiste surtout à nous faire oublier qu'il emploie des mots (Bergson) Date d'inscription : 21/08/2012 | Marybat / Guère épais Jeu 25 Fév 2021 - 18:11 | |
| oh, j'ai bien envie d'essayer moi aussi ! c'est amusant ce genre d'exercice :-)
Autrefois cette rue accueillait un marché à ciel ouvert où braillaient les vendeuses de galettes et où chahutaient garçons et filles de tout âge entre les charrettes des artisans. Tantôt cela puait la fiente de volaille, tantôt ça sentait bon les beignets. A l'époque, de cette rue, Jaejoon pouvait même apercevoir, l'été, les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenait le soleil depuis sa fenêtre. Aujourd'hui tout était désert, la fenêtre du poissonnier, fermée. |
| | Nombre de messages : 123 Âge : 32 Date d'inscription : 11/08/2018 | Nyumé / Barge de Radetzky Jeu 25 Fév 2021 - 18:15 | |
| Je tente aussi !
Cette rue, autrefois, accueillait un marché à ciel ouvert où braillaient les vendeuses de galettes et chahutaient les garçons et les filles de tout âge entre les charrettes des artisans ; tantôt elle puait la fiente de volaille, tantôt elle sentait bon les beignets. Cette même rue où, à l’époque, Jaejoon pouvait apercevoir en été les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenait le soleil depuis sa fenêtre, était maintenant déserte.
Ou, en plus court :
Cette rue qui, autrefois, accueillait un marché à ciel ouvert animé et bruyant, tantôt puait la fiente de volaille, tantôt sentait bon les beignets. Cette rue où, à l’époque, Jaejoon pouvait apercevoir en été les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenait le soleil depuis sa fenêtre. Cette même rue était maintenant déserte.
(J'ai répété rue pour insister sur l'endroit, mais il y a la possibilité de retirer une rue pour mettre "endroit" ou un autre terme).
J'espère que tu trouveras ton bonheur, c'était amusant comme exercice ! |
| | | Invité / Invité Jeu 25 Fév 2021 - 19:28 | |
| Moi (je triche au jeu), je te propose de rien couper, rien enlever, et de mettre de points nulle part. (J'avoue, j'aime les phrases longues, j'ai un biais évident à te répondre comme ça.) Je pense que ça peut se régler avec une bonne ponctuation, dont le merveilleux point-virgule.
"Cette rue qui autrefois accueillait un marché à ciel ouvert où braillaient les vendeuses de galettes et chahutaient les garçons et les filles de tout âge entre les charrettes des artisans ; qui tantôt puait la fiente de volaille, tantôt sentait bon les beignets ; cette même rue, où à l’époque, Jaejoon pouvait apercevoir en été les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenaient le soleil depuis sa fenêtre ; était maintenant déserte."
Je l'allongerais même encore, pour garder la cohérence dans la construction de tes propositions (je pense pas que ça soit très français ce que je dis mais j'ai pas mieux) : "Cette rue qui autrefois accueillait un marché à ciel ouvert où braillaient les vendeuses de galettes et chahutaient les garçons et les filles de tout âge entre les charrettes des artisans ; qui tantôt puait la fiente de volaille, tantôt sentait bon les beignets ; cette même rue, où à l’époque, Jaejoon pouvait apercevoir en été les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenaient le soleil depuis sa fenêtre ; était maintenant déserte ; et la fenêtre du poissonnier, fermée."
Surtout que je trouve que le fait que cette phrase soit longue s'intègre bien dans le rythme du paragraphe (et j'aime beaucoup ton rythme, d'ailleurs) donc pas de raison de couper ! Tu pourrais même t'amuser à allonger encore : "[...] à ses souvenirs : cette rue [...]". (Non, je n'abuse pas xD (J'ai dit que j'aimais les phrases longues :'P)) Mais là, ce serait sans doute un peu trop dans le rythme de ton paragraphe, donc c'est plus pour s'amuser avec les limites !
Dernière édition par Enirtourenef le Ven 26 Fév 2021 - 8:36, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 473 Âge : 36 Localisation : Marbella Pensée du jour : Ode à la bière Date d'inscription : 01/06/2020 | L'autre / Pour qui sonne Lestat Ven 26 Fév 2021 - 8:24 | |
| Bonjour, Il y a beaucoup de propositions, merci beaucoup ! LEAH-B, il y en effet des choix de mots qui peuvent être pertinents. J'aimais bien la répétition de "cette rue", "cette même rue" mais je vois que pas mal on échangés avec "A cette époque". Voilà pourquoi je me sens plus en accord avec les propositions de ENIRTOURENEF et NYUMÉ. - ENIRTOURENEF a écrit:
- Je ne savais pas que l'on pouvait mettre autant de point-virgule. Je lis récemment beaucoup de parenthèses et de tiret.
En tout cas, un grand merci à vous ! |
| | | Invité / Invité Ven 26 Fév 2021 - 8:32 | |
| J'aime aussi ta répétition "cette rue" ! En fait, les tirets et les parenthèses n'ont pas la même fonction que le point-virgule. Et le point-virgule, c'est génial. Je reprends l'exemple de l'Académie française dans son article de défense du point-virgule. Ils citent Balzac : « En province, les femmes dont peut s’éprendre un homme sont rares : une belle jeune fille riche, il ne l’obtiendrait pas dans un pays où tout est calcul ; une belle fille pauvre, il lui est interdit de l’aimer ; ce serait comme disent les provinciaux, marier la faim et la soif ; enfin une solitude monacale est dangereuse au jeune âge. » En fait, la parenthèse et le tiret servent plutôt à faire un aparté, alors que le point-virgule lie entre elles les propositions. Et le point-virgule, comme les deux points, peuvent être superposés à l'infini (oui, j'avais aussi été surprise, en Seconde, quand ma prof de français nous avait dit ça !). Malheureusement, le point-virgule a tendance à disparaître, parce que beaucoup ne savent pas l'utiliser et enchaînent les virgules, ce qui crée un rythme tout plat. Alors qu'un point-virgule bien placé gère tout à fait le rythme de la phrase ! (et son sens !) - Citation :
- En tout cas, un grand merci à vous !
De rien
Dernière édition par Enirtourenef le Ven 26 Fév 2021 - 9:21, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Ven 26 Fév 2021 - 9:09 | |
| Tant qu'à faire, et pour parfaire la proposition d'Enirtourenef, que je remercie au passage pour la précieuse leçon sur le point virgule, autant éliminer les erreurs de frappe : ".../...les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenaient le soleil depuis sa fenêtre .../..." |
| | Nombre de messages : 473 Âge : 36 Localisation : Marbella Pensée du jour : Ode à la bière Date d'inscription : 01/06/2020 | L'autre / Pour qui sonne Lestat Ven 26 Fév 2021 - 9:18 | |
| Cette proposition me plait bien, car je mets déjà des points-virgules dans mon texte. Je ne l'ai juste jamais fait à répétition. (ça pourrait faire étrange, dans un roman avec zéro point-virgule, d’avoir une phrase qui en comporte toute une batterie) J'ai une phrase de ce genre dans un autre chapitre. Je vais la modifier pour appliquer cette règle. - Profsamedi a écrit:
- ".../...les jambes nues de la fille du poissonnier quand elle prenaient le soleil depuis sa fenêtre .../...
Ohhhh ! merci. |
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