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 Ressources babéliennes

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Babel
   
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Babel  /  Clochard céleste


Ressources babéliennes.

Ressources babéliennes Captur11

Pour mieux découvrir ce monde, il existe de nombreuses ressources – picturales, scientifiques, littéraires et, parfois, algorithmiques.

Partageons-les ici !

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Noise in 1953
   
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Noise in 1953  /  Autostoppeur galactique


https://libraryofbabel.info/

Quelqu'un qui s'est amusé à recréer une version virtuelle de la bibliothèque. Cette bibliothèque est bien évidemment si grande qu'elle n'est ni physiquement ni virtuellement stockable, cependant le créateur du site à trouvé une petite astuce bien connue dans le monde des mathématiques, et qui est aussi une base des algorithmes de carte bleues.
Avec de très grands nombres premiers on peut créer une bijection d'un espace vers un autre espace qui semble beaucoup plus grand (mais les deux ont la même dimension). L'idée est ici de trouver cette bijection entre l'espace de l'indexation babélienne, et les livres en eux-mêmes, c'est-à-dire qu'un livre soit toujours à la même place. Pour cela on utilise de très grands nombres premiers et des opérations mathématiques de base. En conséquence le code ne tient qu'en quelques lignes.
Cela permet de ne plus stocker tous les livres mais simplement une fonction, quelques lignes de code et chaque indexation renvoie un livre.

Ce que je trouve très intéressant c'est qu'un livre n'existe que dès qu'on l'ouvre. Avant, il n'existe pas, n'a jamais été stocké. Mais dès qu'on l'ouvre il existe, physiquement, sur la mémoire de l'ordinateur, ses caractères affichés à l'écran. Et chaque livre est toujours au même emplacement. Ce qui fait que l'on peut se partager les livres simplement en se donnant leur place dans la bibliothèque.

Le code est d'ailleurs librement accessible : GitHub et on peut voir comme le code python est bref, à peine 280 lignes pour le corps du code.
 
Mahendra Singh Dhoni
   
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Mahendra Singh Dhoni  /  Slumdog pas encore Millionaire


Google, très plein de commisération, pensant que je tentais de déchiffrer la page me proposa d'en interpréter la langue originaire : du polonais selon lui. Pour ne pas l'embarrasser je n'ai pas cliqué sur l'onglet traduction. Comme on dit à commisération commisération et demie. 

Ressources babéliennes Captur66
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Stéphane Vanderhaeghe, dans le Sujet digital, "Éloge de l'oubli (notes sur la littérature en temps de crise", pense les rapports des nouveaux médias aux anciens, de la littérature à internet ; la manière dont il propose la vision de la littérature comme une "base de données" dans laquelle circuler m'a rappelé notre travail de Bibliothécaires hébergés au sein d'une arborescence numérique...

Citation :
Telle est, du moins, la façon dont Manovich lit, non sans une certaine ambiguïté au demeurant, les conséquences culturelles de l'essor et de l'hégémonie de plus en plus affirmée de l'une des formes privilégiées du numérique – la base de données – "On peut percevoir cette forme calquée sur le principe de la base de données comme un "complexe" qui lui est lié, en tant que telle, un désir irrationnel de tout préserver et archiver."
Irrationnel ou pas, ce désir fait aujourd'hui de l'hypermnésie une réalité et transforme en profondeur le rapport du sujet à la création. Car là où auparavant – et pour le dire vite – le sujet aurait visé l'"originalité", celle-ci devient à l'heure du numérique l'art de choisir parmi des bibliothèques remplies de données une combinaison d'éléments, une trajectoire, une version aussi customisées puissent-elles paraître, parmi d'autres qui préexistent et demeurent toujours possibles. Il ne s'agit pas ici, bien entendu, de faire encore retentir l'éternel couplet romantique, bien connu à force d'avoir été répété à l'envi, sur la mort de l'originalité et tout ce qui s'ensuit. La question est ailleurs et, en ce qui concerne la littérature et la négociation de son passage, de son transit, vers le numérique, la formulation de la question passe sans doute par une reconnaissance préalable : la littérature est en soi, constitue à elle seule, une base de données, et ce, qu'on aille la chercher du côté des rayonnages de bibliothèques ou dans l'archivage de fichiers numériques. En ce sens, quels que soient par ailleurs le mérite qu'on lui attribue et le crédit qu'on lui accorde, le postmodernisme qu'on a souvent associé à ce "chant du cygne" d'une littérature originale et authentique, aura, entre autres, rendu explicite ce qui pouvait ne pas l'être avant lui, à savoir que la littérature s'inscrit, et l'a probablement toujours fait, au sein de ce qu'on ne nommait alors pas encore une "base de données" à activer, qu'elles soient narratives, axiologiques, esthétiques, génériques, etc. ; à ce titre, la nouveauté en la matière, ou l'"originalité", n'est souvent que le résultat d'une combinatoire autre et audacieuse, un changement d'échelle, un renversement de perspective. À cet égard, évidemment, l'intertextualité ou, pour reprendre le mot de Montaigne, l'"entreglose", en constitue le plus sûr révélateur : la littérature, pour autant qu'elle soit tout entière définie par l'écriture qui lui donne corps, n'oublie rien – car l'écriture, Derrida le rappelle dans son retour sur Platon et le Phèdre, "l'écriture ne peut que (se) répéter".
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Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Julia Peslier écrit beaucoup sur les hétéronymes, écrivain·es fantômes etc.

Cet extrait d'un article intitulé "Escrever de não escrever. L'héritage Pessoa. Hétéronymies, altérités littéraires et œuvres fantômes dans la littérature contemporaine" m'a fait sourire !

Citation :
Écrire et ne pas écrire, voire écrire de ne pas écrire : telle est l'étonnante reformulation hamlettienne des écrivains hétéronymes et de leurs œuvres fantômes, zone irradiée d'inexistence et de théorie spectrale de la bibliothèque mondiale. Ce sont des spectres, des apparitions imaginées et sans corps. Or ce sont aussi des écrivains-en-livres, des corp(u)s épais, du papier noirci d'encre : visibles (car lisibles) aux yeux du lecteur qui veut saisir la teneur du dispositif poétique auquel ils participent. On pourrait les compter en poids de pages.

D'aucuns se font poids plume : ils sont connus par leurs aphorismes, leurs vers cités, par les fragments de leurs œuvres, par des notices bibliographiques (qui vont parfois jusqu'à mentionner des textes inachevés ou perdus), par les commentaires enfin que d'autres écrivent sur leurs textes. Le principe est celui d'une construction anthologique fondée sur l'aperçu, le désir et l'appareillage critique. Le lecteur s'immisce dans un espace interstitiel, rhapsodique, d'où seule une partie émerge à sa connaissance. Il est projeté dans la discontinuité et l'illimitation de la bibliothèque, dans un vertige construit littérairement : le peu donné à lire génère l'idée de la potentialité et de l'infinitude (plutôt que de la totalité et de la monumentalité), par le jeu fantasmatique du laissé hors-champ et du bris textuel fabriqué.
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Scezelivo
   
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Scezelivo
   
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Scezelivo  /  Crime et boniment




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