Bonjour à tous et spécialement à Boisée noire si elle me lit car elle est toujours d'excellent conseil et je sollicite son avis une fois de plus.
La ME Feuillage m'a enfin répondu, mais le contrat proposé sème des doutes
la durée du contrat couvre 70 ans après mon décès et 'elle contient aussi une cession de tous mes droits, y compris audiovisuels à l'éditeur. L'éditeur me dit que c'est conforme à la législation en vigueur.
Je crois aussi comprendre que les frais de correction sont à ma charge, à partir d'un seuil de 10%. Ces 10 % s'appliquent dans le cas où le texte donné comme définitif par l'auteur et mis en page par l'éditeur venait à connaître plus de 10 % de repentirs de la part de l 'auteur.
Voici de plus ce que m'écrit l'éditeur : "À partir du 351exemplaire vendu le versement des droits d'auteur s'applique dès le premier exemplaire, c'est à dire sur les 350 premiers. Je pense que vous imaginez vendre plus de 350 exemplaires"
Pas de mention de tirage papier : "Les deux équipes de commerciaux visitent les librairies durant trois mois pour collecter des notés qui s'ajoutent au nombre d'exemplaires de l'office. Nous connaissons les besoins à ce moment-là seulement. Et puis, compte-tenu qu'il faut 5 jours ouvrables pour réassortir en cas de rupture, inutile de faire du stock."
La marge prévue est de 7%
Il ya de plus obligation pour moi d'achat d'un certain nombre d'exemplaires dont le nombre est à définir. Voici ce que dit l'éditeur : "Nous tenons à ce partenariat avec nos auteurs. Ce qui n'a jamais posé de problème à aucun d'entre eux car différence entre les éditeurs à compte d'auteur ou comme l'Harmattan c'est que nous avons une diffusion-distribution sur deux niveaux de librairies (réseaux religieux et réseaux généralistes en France, Belgique et Suisse) Que nous assurons un vrai service de presse. Que les ouvrages sont toujours au catalogue 10 ans après leur publication. Que nous les relançons régulièrement en direction de nos 4500 abonnés à nos communiqués.
Et beaucoup de nos auteurs nous en redemandent.

Et que dans votre cas, nous prendrions en charge le travail nécessaire avant publication.
S'il fallait le facturer cela équivaudrait à l'acquisition proposée de 150 exemplaires

Voila merci pour vos conseils futurs, je vais montrer aussi le contrat à un avocat
Belle soirée
Philippe

Donc, tu ne touches rien du tout si tu ne vends pas 351 exemplaires ?

Heu... non. Juste non.

Et la mention des 150 exemplaires se réfère à ? Ca sent le compte "participatif".

Pour les "frais de corrections", il faudrait la clause exacte. Car si c'est après validation du BàT, c'est assez normal.

Je viens de lire, et rien que le début, je te dirais : mieux vaut trouver une ME qui paye tout normalement, parce que vendre plus de 350 exemplaires, ce n'est pas gagné...

Evite aussi au maximum la cession définitive de tes droits d'auteur.

Enfin, les corrections sont à la charge de l'éditeur, et une ME sérieuse n'exige pas que l'auteure achète ses propres livres. Pourquoi d'ailleurs, si la ME est, ainsi qu'elle le prétend, si sûre que ça de vendre ?

Citation :

Voici de plus ce que m'écrit l'éditeur : "À partir du 351exemplaire vendu le versement des droits d'auteur s'applique dès le premier exemplaire, c'est à dire sur les 350 premiers. Je pense que vous imaginez vendre plus de 350 exemplaires"

Pour moi ce genre de discours s'apparente à de la manipulation. On pourrait imaginer que l'éditeur aussi imagine vendre plus que 350 ex. Mais dans ce cas, à quoi sert cette clause ? Elle n'est là que parce que l'éditeur envisage très sérieusement ne pas dépasser ce chiffre.

Ensuite, d'après moi, un éditeur qui te force à acheter des exemplaires pour te publier est à fuir - surtout ici ou ça n'a pas l'air d'être un petit nombre.

Le paragraphe qui explique pourquoi il ne mentionne pas le tirage est complètement flou.
Et vu qu'il ne te paie pas avant 350 ex, il faudrait a minima qu'il tire au-dessus de 350.

7% de DA c'est pas ouf du tout.

Par contre oui, des éditeurs sérieux peuvent en effet mentionner qu'ils facturent des frais de correction si l'auteur veut tout reprendre au moment du BàT : la correction est prise en charge par l'éditeur, mais l'auteur ne peut exiger de recommencer tout le travail alors que la maquette est terminée.