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 Faut-il savoir s'imposer pour décrocher un contrat d'édition ?

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Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Bonsoir tout le monde !

Voilà, j'ouvre ce sujet avec une question : faut-il savoir s'imposer pour décrocher un contrat d'édition ?

J'ai longtemps cru qu'il s'agissait surtout de "se trouver au bon endroit au bon moment", avec le bon manuscrit, il va de soi ; et qu'ensuite, les choses allaient de soi ("d'elles-mêmes", devrait-on dire...).

Or, le monde de l'édition a bien changé ces dernières années, sans détailler, mais je constate une chose : il y a des auteurs qui se font une place, et d'autres comme moi, qui restent dans l'ombre, passent à côté, vont de déception en déception au sujet des ME.
Rolling Eyes
DONC : actuellement, je me pose vraiment cette question, à savoir s'il faut avoir un certain tempérament pour décrocher un bon contrat en ME.



PAR EXEMPLE : quand on voit le parcours de Marie Vareille, on se dit que c'est ça : une jeune femme qui a décidé qu'écrire était le travail qu'elle voulait faire, et qui a construit, pierre après pierre, sa "maison d'auteure" si je puis dire... sans se décourager et SANS AUCUN PISTON !!!

Donc : faut-il avoir ce type de tempérament pour y arriver ? Et les personnes un peu "pas trop sûre d'elles" sont-elles destinées à toujours passer à côté, et ce, quelles que soient les qualités de leur plume ?

PS : en plus, quand on regarde bien le monde de l'édition, déjà bien pourri par pas mal de choses (putage et piston, publication de pédophilie par le passé...  Twisted Evil  Twisted Evil  Twisted Evil  ), on s'aperçoit que, en-dehors de la romance, du feel good (des choses un peu "gentilles", quoi... ) les femmes n'ont que très peu leur place dans le monde littéraire.

PS 2 : c'est bête, mais je me souviens d'un livre qui m'avait marquée à l'époque, attribué à Dan Franck pour "La séparation", et quelle déception ce livre, qui racontait en long, en large et en travers, et sans grande qualité littéraire, comment un couple se délitait. Rien de plus. Et un prix pour ça, quoi... (le Renaudot) ; ce n'est pas dit méchamment, mais vraiment, je me demande...
Parfois, presque par hasard, émerge un vrai talent parmi ces prix littéraires. Mais rarement...

PS 3 : merde, je fais quoi, maintenant ? Si je veux "réussir", le parcours est le suivant : romance  :nsortedefleur:  Faut-il savoir s'imposer pour décrocher un contrat d'édition ? 770102  :flower:  à peu près bien fichue, publiée chez "Harlequin" ; de là, on tente "City" qui prendra parce que "ok, d'abord publiée chez HLQ, donc ça va" ; puis "Charleston", un peu mieux, etc... et après, si on fait des ventes importantes, la "grosse ME".
Mais merde, encore une fois : c'est ça, s'imposer ??? !!!   affraid


PS 4 : ma dystopie (anticipation sociale) est vraiment bien foutue  :mrgreen: , et pose une foule de questions  scratch  tout en conservant un bon rythme, du suspense, des personnages plutôt attachants. C'est un peu mieux foutu et mieux écrit que "Soumission", quand même, hein... Même la fin est réussie, et il y a des subtilités et tout et tout... MAIS ELLE N'A AUCUNE CHANCE !!!! pale Sad

DERNIER PS, APRES C'EST FINI, PROMIS : pour ne rien arranger, si j'avais un gros contrat, je serais mortifiée rien qu'à l'idée de devoir passer à la télé, par exemple, ou qu'on puisse me photographier dans un salon littéraire, pire me filmer, etc... : on demande à l'auteur, actuellement, autre chose que son manuscrit : on lui demande son image, sa présence, une forme de sociabilité, des signatures évidemment, du putage si nécessaire, du "savoir-être" et surtout, du "savoir-communiquer". Ce que je ne sais pas faire. Et je ne me trouve pas assez photogénique pour pouvoir être filmée, déjà, la moindre vidéo est un cauchemar, il faut que je la fasse 100 fois, même la voix ne va pas...
Voilà, j'ai fini....  totoro
 
Oryctérope
   
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Oryctérope  /  Autostoppeur galactique


Hé bé, tout plein de questions très variées en un seul post Razz

Citation :
DONC : actuellement, je me pose vraiment cette question, à savoir s'il faut avoir un certain tempérament pour décrocher un bon contrat en ME.
Je ne pense pas. pour décrocher un contrat, je pense que la chance du "au bon endroit au bon moment" prime (dès lors qu'on exclut le piston, qui existe aussi). En revanche, je pense qu'avoir un tempérament bien précis (en l'occurrence, exister, occuper l'espace) aide à se faire une bonne place dans sa ME, être surexposé, écouté, pris en compte... comme dans tous les domaines professionnels, en fait. c'est celui qui l'ouvre le plus qui est le plus écouté. Rolling Eyes

Citation :
les femmes n'ont que très peu leur place dans le monde littéraire.
Hé oui ma bonne dame... Mais c'est à chaque autrice de se démener pour que ça change. C'est d'ailleurs en train de changer: il y a de plus en plus d'éditrices et de directrices de collection, et une tendance à la valorisation des autrices est perceptible, depuis quelques temps, je trouve.
n'empêche qu'on reste dans un système éditorial trèèèèèèès patriarcal, en effet. Je sévis dans le polar, genre ô combien masculin, donc je sais de quoi je parle. :rain:

Citation :
merde, je fais quoi, maintenant ? Si je veux "réussir", le parcours est le suivant : romance :nsortedefleur: Faut-il savoir s'imposer pour décrocher un contrat d'édition ? 770102 :flower: à peu près bien fichue, publiée chez "Harlequin" ; de là, on tente "City" qui prendra parce que "ok, d'abord publiée chez HLQ, donc ça va" ; puis "Charleston", un peu mieux, etc... et après, si on fait des ventes importantes, la "grosse ME".
Mais merde, encore une fois : c'est ça, s'imposer ??? !!! affraid

Chaque parcours est différent. On s'en fiche, de s'imposer (ça veut dire quoi, concrètement?), suis ta route, sois authentique. D'innombrables auteurs ont commencé comme toi, à sauter d'une ME à une autre au fil des romans, jusqu'à trouver celle qui le portera correctement. Si, en parlant de chercher à s'imposer, tu fais allusion à cette poignée de chanceux qui ont explosé avec leur premier roman dans une grosse ME... comment dire, y a un petit biais Laughing

Citation :
ma dystopie (anticipation sociale) est vraiment bien foutue :mrgreen: , et pose une foule de questions scratch tout en conservant un bon rythme, du suspense, des personnages plutôt attachants. C'est un peu mieux foutu et mieux écrit que "Soumission", quand même, hein... Même la fin est réussie, et il y a des subtilités et tout et tout... MAIS ELLE N'A AUCUNE CHANCE !!!! pale Sad
pourquoi donc?

Citation :
pour ne rien arranger, si j'avais un gros contrat, je serais mortifiée rien qu'à l'idée de devoir passer à la télé, par exemple, ou qu'on puisse me photographier dans un salon littéraire, pire me filmer, etc... : on demande à l'auteur, actuellement, autre chose que son manuscrit : on lui demande son image, sa présence, une forme de sociabilité, des signatures évidemment, du putage si nécessaire, du "savoir-être" et surtout, du "savoir-communiquer". Ce que je ne sais pas faire. Et je ne me trouve pas assez photogénique pour pouvoir être filmée, déjà, la moindre vidéo est un cauchemar, il faut que je la fasse 100 fois, même la voix ne va pas...
Là pour le coup, tu mets carrément la charrue avant les boeufs... tu te pollues l'esprit avec des considérations totalement hors de propos à ce stade.
Et par ailleurs, tout s'apprend, même devenir un bon communiquant et devenir télégénique Cool
 
Melodie3
   
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Plumerose a écrit:

PAR EXEMPLE : quand on voit le parcours de Marie Vareille, on se dit que c'est ça : une jeune femme qui a décidé qu'écrire était le travail qu'elle voulait faire, et qui a construit, pierre après pierre, sa "maison d'auteure" si je puis dire... sans se décourager et SANS AUCUN PISTON !!! [/b]

Si ça peut te rassurer, je pense que ton exemple est plutôt faussé. I love you
Si tu regardes, Marie Vareille a des parents qui sont aisés et qui ont une fondation qui agit dans la culture (c'est pas moi qui le dis, c'est Wikipédia). Qu'est-ce que ça veut dire ? Que même si elle n'a pas reçu un piston direct (mais, encore une fois, son nom est connu dans certains milieux, donc elle ne le sait tout simplement peut-être pas, qu'elle en a bénéficié), elle a bénéficié de moyens que d'autres n'auront pas forcément pour se lancer dans cette aventure.
Moi, mes parents ne sont pas listés dans Wikipédia, et je ne viens pas d'un milieu aisé. Alors, en effet, il a toujours été hors de question de me lancer à 100 % dans un métier artistique, parce que je n'avais personne pour assurer derrière. Et dans le métier d'écrivain, rien n'est acquis !

(Et puis, tu parles de "putage", mais Marie Vareille, pour rester sur ton exemple, elle poste des photos de ses enfants sur ses réseaux sociaux...)

Edit : Je n'ai rien contre Marie Vareille, hein. Je ne l'ai pas lue, et je ne la connais pas. Je rebondissais juste sur le post original avec l'exemple donné.
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Je ne sais pas très bien quoi te répondre, mais puisque je lis ta gueulante au soir d'une journée où un des premiers trucs que j'ai lus sur internet était une autre gueulante, également à propos de l'univers éditorial...
https://actualitte.com/article/tribunes/editeur-un-vrai-metier
J'en relaye le lien...
Elle est féroce

Ensuite... inutile de présenter ta dystopie chez Harlequin, c'est clair !

Pour ce qui est des femmes dans l'univers éditorial : c'est possible.
Je ne connais pas assez de chiffres pour avoir un véritable avis là-dessus.

Concernant le fait de s'imposer : ça dépend ce qu'on veut dire par là.
S'imposer, pour moi, c'est un terme très fort, et dans l'univers éditorial classique, une auteure ne peut pas vraiment "s'imposer" en ceci qu'elle passe forcément par un éditeur qu'il faut conquérir.
Mais avoir de la ténacité afin de poursuivre son chemin coûte que coûte, ça oui.

Ensuite : les auteurs de romance ou feel-good surfent sur des genres à la mode et qui se lisent vite.
Mais si le public se lasse du feel-good, les éditeurs le feront aussi. De même que si la dark romance tombe soudain dans un fossé, ses auteur.es n'auront plus qu'à se reconvertir.

Concernant tes personnages attachants : tu as raison d'avoir confiance en ton texte, en ceci que si tu n'y crois pas, personne ne pourra y croire à ta place. Mais n'oublie pas de mettre toutes les chances de ton côté en prenant des avis pour améliorer le bébé autant que possible. Tôt ou tard, il arrivera un moment où tu sentiras ne plus pouvoir faire mieux, mais ne poses pas la plume à côté de l'encrier par simple impatience de voir le livre sur la table.

Plumerose a écrit:
J'ai longtemps cru qu'il s'agissait surtout de "se trouver au bon endroit au bon moment", avec le bon manuscrit, il va de soi ; et qu'ensuite, les choses allaient de soi ("d'elles-mêmes", devrait-on dire...).
Par exemple, pour moi, Wink ce serait de croiser Eddy Mitchell ou Patrick Brion en faisant mes courses et qu'ils aient du temps pour parler western et que je glisse un mot de mon roman...
Ou que je me cogne à Clint Esatwood en courant dans la rue
Oui, ça doit arriver, les "au bon endroit", mais le hasard n'en est sûrement pas toujours le moteur.
Peut-être qu'il faut aussi savoir le chercher, ce bon endroit... et savoir repérer aussi le bon moment... avec en poche une bonne lettre et un bon manuscrit.

Plumerose a écrit:
DONC : actuellement, je me pose vraiment cette question, à savoir s'il faut avoir un certain tempérament pour décrocher un bon contrat en ME.
Concernant le "bon" : assurément !
Parce que si tu trouves une porte ouverte pour te faire bouffer une fois à l'intérieur... Rolling Eyes
Bref... une fois l'éditeur trouvé, rien n'est écrit (si j'ose dire)
L'éditeur peut être un partenaire aimable mais aussi un partenaire commercial rigide.
Il peut être habile et attentif au livre, ou bien négligent
A cette étape-là aussi, il faudra de la force
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Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


MESSAGE POUR Oryctérope :




"[b]c'est celui qui l'ouvre le plus qui est le plus écouté. [/b]" : c'est tellement vrai !!!

" Je sévis dans le polar, genre ô combien masculin, donc je sais de quoi je parle"[/b]. :rain: : Oui, parce que c'est ça, le souci : en romance, on n'a pas de problèmes, c'est dès qu'on va là où les hommes ont toujours eu leur terrain réservé que ça coince....

"D'innombrables auteurs ont commencé comme toi, à sauter d'une ME à une autre au fil des romans, jusqu'à trouver celle qui le portera correctement. [/b
]" : oui, j'ai bien l'impression qu'on n'y coupe pas vraiment, donc patience et continuer à foncer, à écrire et à proposer ici et là...  Wink

Sinon : ma dystopie n'a aucune chance parce qu'elle soulève de vraies questions, et qu'on n'attend pas ça d'une femme, comme toujours... Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil  

[b]"tout s'apprend, même devenir un bon communiquant et devenir télégénique
Cool" : heu... il me faudrait des heures et des heures d'apprentissage, et encore... à moins de pouvoir garder le masque sur le visage, pour une fois que ça servirait !!!  :mrgreen:  :mrgreen:  :mrgreen:

PS 1 : merci pour tes réponses, et j'ai cité en gras, j'arrive pas bien autrement...  Embarassed

PS 2 : la notoriété peut arriver vite, et tomber sur des gens qui n'aiment pas ça (je pense à une copine d'écriture qui, d'un coup, est passée sur une grosse chaîne TV à une heure de grosse audience  affraid  affraid  affraid , moi, je n'aurais pas pu ; le truc va très vite, vraiment  Evil or Very Mad !!)

Merci, Oryctérope
totoro
[/b]
Zut, ça m'a tout mis en gras....  Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil scratch




MESSAGE POUR MELODIE :



Marie Vareille s'est "faite toute seule" dans le sens où son père est un industriel, certes, mais ce n'est pas lui qui a fait le boulot à sa place (contrairement au cas Alexandre Jardin, par exemple, qui a l'honnêteté de l'avoir dit Wink ) !

Mais en effet, il lui a sans doute transmis une forme de confiance en soi, l'idée qu'on peut réussir (l'esprit "winner", quoi !) :mrgreen:

Alors que bon, effectivement, mon père a le même problème que moi + ce foutu syndrome de l'imposteur, on devrait aller voir tous un psy... (enfin, j'ai déjà fait, mais ça ne sert à rien pour le manque de confiance en soi, juste A RIEN Evil or Very Mad !!!)


MESSAGE POUR SELENE :


J'ai pas encore tout lu, je réponds au fur et à mesure MAIS : mon message n'est pas "une gueulante", plutôt un moment de grand découragement avec des questions en vrac... :mrgreen:

PS : j'ai du mal, pour les titres... c'est soit : en gros, soit en couleurs, ça ne prend pas les deux !!! Evil or Very Mad


MERCI POUR TES REPONSES, JE CITE CE QUI ME PARLE LE PLUS :

"avoir de la ténacité afin de poursuivre son chemin coûte que coûte, ça oui."
: oui, oui !!! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

"Oui, ça doit arriver, les "au bon endroit", mais le hasard n'en est sûrement pas toujours le moteur.
Peut-être qu'il faut aussi savoir le chercher, ce bon endroit... et savoir repérer aussi le bon moment... avec en poche une bonne lettre et un bon manuscrit"
: c'est tellement ça, quoi !! Donc, je vais être tenace et provoquer un peu ces chances-là... Wink

"Concernant le "bon" : assurément !
Parce que si tu trouves une porte ouverte pour te faire bouffer une fois à l'intérieur... Rolling Eyes
Bref... une fois l'éditeur trouvé, rien n'est écrit (si j'ose dire)"
: oui, et c'est sûrement pour cette raison que les auteurs changent souvent de ME... (enfin, la plupart... )

CONCERNANT MON TEXTE : oui, c'est pour moi (enfin !!) la voie me permettant de prendre confiance en moi, car la romance me gêne par son côté "cucul" trop souvent, et pareil pour le "feel good", pas assez littéraire ; mais mes nouvelles, par exemple, sont trop littéraires et engagées, ou alors, c'est du fantastique et tout le monde n'aime pas.

Bref, le thriller et l'anticipation sociale, ça ratisse large et je m'y sens bien, donc j'assume mieux, donc... j'ai plus confiance en moi, du coup, pour le proposer. Pour en parler. Pour oser dire, et c'est une première : mon texte est bien !!! Surprised :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: (à travailler encore, mais il est bien) :write: :woowoo:
 
Oryctérope
   
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Citation :
" Je sévis dans le polar, genre ô combien masculin, donc je sais de quoi je parle"[/b]. :rain: : Oui, parce que c'est ça, le souci : en romance, on n'a pas de problèmes, c'est dès qu'on va là où les hommes ont toujours eu leur terrain réservé que ça coince....

Bah au final, pour moi, je n'ai pas l'impression que ça ait coincé pour décrocher un bon contrat dans une bonne ME... Et pourtant je ne viens de nulle part, je n'ai aucun piston ni un CV brillant.
Par contre, la question subsidiaire est "aurais-je eu un meilleur contrat/une meilleure exposition si j'avais été un mec?". Et je n'ai pas la réponse. Je suis juste très perturbée par le fait qu'il y ait aussi peu de femmes en littérature noire. Mais j'ai l'impression que ces dernières années, elles sont plus présentes, plus exposées aussi, et moins cantonnées à des sous-genres ingrats (elles sortent du cosy mystery et du thriller pour aller vers le roman noir social, nettement plus valorisé, et qui me semblait être la prérogative des hommes jusqu'à il y a peu. mais peut-être que je me trompe!). Que ça continue I love you

Citation :
Sinon : ma dystopie n'a aucune chance parce qu'elle soulève de vraies questions, et qu'on n'attend pas ça d'une femme, comme toujours... Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
Ne brandissons pas ces fausses vérités générales, ça donne envie de se cacher derrière Wink autant je suis convaincue qu'on a du boulot pour se tailler une place dans le paysage littéraire, autant je sais que les éditeurs publient chaque année des textes forts, engagés, partiaux, peu importe par qui ils sont écrits. Deux exemples pris au pif dans mes lectures de cette année: La Deuxième Femme, de Louise Mey (texte féministe sur les violences conjugales), et Richesse Oblige, d'Hannelore Cayre (sur les racines du capitalisme et et des dynasties bourgeoises)

Deux romans noirs d'une grande qualité littéraire, publiés par de grosses ME, et qui ont été d'énormes succès.

Ne pars pas battue d'avance: si ta dystopie est bonne, si elle est mûre, approfondie, passionnante, qu'elle soulève de vraies questions, alors elle trouvera preneur, car les éditeurs aiment les bons romans I love you
 
Plumerose
   
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@ORYCTÉROPE

Oui, il y a quelques femmes qui émergent, mais tu vois, souvent, c'est lié à des "questions de femmes", comme "La Deuxième Femme", par exemple...

Or, je trouve que soulever des questions de société, avec un regard et une sensibilité forcément plus féminines, c'est ça, le top, à mon sens, hein. Wink  

Ceci dit, j'adore Annie Ernaux, sa plume et justement, les questions qu'elle soulève et qui sont la condition de la femme, entre autres (dans "La femme gelée")... et elle n'a pas eu de "piston", c'est donc possible, mais plus dur...  Wink

"Richesse Oblige", ça ne me dit rien du tout (vu le sujet, j'aurais dit : "Tiens, mais c'est typiquement ce qu'on trouve chez L'Harmattan" ! Alors que dans ce cas, non... Rolling Eyes

Et... bravo pour tes polars, c'est génial que tu te sois fait une belle place, et ça donne de l'espoir !!!  :write:  study  :mrgreen:


"Ne pars pas battue d'avance: si ta dystopie est bonne, si elle est mûre, approfondie, passionnante, qu'elle soulève de vraies questions, alors elle trouvera preneur, car les éditeurs aiment les bons romans I love you"
: heu... ça, par contre... bof, non, non... Les grosses ME n'aiment que ce qui se vend beaucoup, pas le reste Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad . Les ME (grosses) se contrefoutent du contenu, à 99% environ, allez, j'accentue à peine le trait !  scratch pale Sad

Mais dans une petite ME, oui, je pense que ça peut le faire ! :flower: Enfin, c'est à tenter...
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Plumerose a écrit:
PS : j'ai du mal, pour les titres... c'est soit : en gros, soit en couleurs, ça ne prend pas les deux !!! Evil or Very Mad

Test  Test  Test
Test  Test  Test
Test Test Test

Code:
[color=#ff66cc][b]Test[/b][/color]

Plumerose a écrit:
CONCERNANT MON TEXTE : oui, c'est pour moi (enfin !!) la voie me permettant de prendre confiance en moi, car la romance me gêne par son côté "cucul" trop souvent, et pareil pour le "feel good", pas assez littéraire ; mais mes nouvelles, par exemple, sont trop littéraires et engagées, ou alors, c'est du fantastique et tout le monde n'aime pas.
Bref, le thriller et l'anticipation sociale, ça ratisse large et je m'y sens bien, donc j'assume mieux, donc... j'ai plus confiance en moi, du coup, pour le proposer. Pour en parler. Pour oser dire, et c'est une première : mon texte est bien !!! Surprised :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:  (à travailler encore, mais il est bien) :write: :woowoo:
Pourquoi te focaliser sur la romance et le feel-good ?
Ce n'est pas la totalité du marché !
Et dis-toi que ( 1 ) dans ces genres hyper à la mode, il y a sûrement aussi beaucoup de manuscrits refusés ( 2 ) parmi ceux qui sont publiés, il y en a énormément qui ne l'auraient pas été sans l'effet de mode.
Le polar-thriller et la dystopie ont leur place... et ils font même partie des genres à la mode eux aussi

Plumerose a écrit:
Pour en parler. Pour oser dire, et c'est une première : mon texte est bien !!! Surprised :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:  (à travailler encore, mais il est bien) :write: :woowoo:
Suggestion = http://jeunesecrivains.superforum.fr/f6-romans


.
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Séléné.C a écrit:
Plumerose a écrit:
e"]CONCERNANT MON TEXTE : oui, c'est pour moi (enfin !!) la voie me permettant de prendre confiance en moi, car la romance me gêne par son côté "cucul" trop souvent, et pareil pour le "feel good", pas assez littéraire ; mais mes nouvelles, par exemple, sont trop littéraires et engagées, ou alors, c'est du fantastique et tout le monde n'aime pas.
Bref, le thriller et l'anticipation sociale, ça ratisse large et je m'y sens bien, donc j'assume mieux, donc... j'ai plus confiance en moi, du coup, pour le proposer. Pour en parler. Pour oser dire, et c'est une première : mon texte est bien !!! Surprised :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:  (à travailler encore, mais il est bien) :write: :woowoo:
Pourquoi te focaliser sur la romance et le feel-good ?
Ce n'est pas la totalité du marché !
Et dis-toi que ( 1 ) dans ces genres hyper à la mode, il y a sûrement aussi beaucoup de manuscrits refusés ( 2 ) parmi ceux qui sont publiés, il y en a énormément qui ne l'auraient pas été sans l'effet de mode.
Le polar-thriller et la dystopie ont leur place... et ils font même partie des genres à la mode eux aussi

.

Oui, en fait, c'est plus compliqué car j'écris du feel good depuis longtemps, mais que je n'assume pas trop... mais j'adore l'écrire, ce n'est pas que du "QQ" :nsortedefleur:  enfin, pas chez moi ! Wink

Mais oui, ce sera plus facile pour le thriller et la dystopie, avec sa dimension thriller aussi...

Disons que je l'assume mieux, car si qqu'un aime le thriller, c'est gagné, et l'écriture peut être, par endroits, plutôt littéraire, ce qui est presque impossible avec le feel good et la romance...  Rolling Eyes

Merci pour les liens !!!
: bon, c'est le grossissement de caractères EN PLUS qui annule le tout, enfin, chez moi... :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
 
Séléné.C
   
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Je regarde le code de ton message de tout à l'heure...
Code:
[quote="Plumerose"][color=#ff3366]MESSAGE POUR Oryctérope :[/color]

[b]"[[u]b]c'est celui qui l'ouvre le plus qui est le plus écouté.[/u][/b] [/b]" : c'est tellement vrai !!!

[u][b]" Je sévis dans le polar, genre ô combien masculin, donc je sais de quoi je parle"[/b[/b][/u][b]]. :rain: : Oui, parce que c'est ça, le souci : en romance, on n'a pas de problèmes, c'est dès qu'on va là où les hommes ont toujours eu leur terrain réservé que ça coince....
[u]
[b]"D'innombrables auteurs ont commencé comme toi, à sauter d'une ME à une autre au fil des romans, jusqu'à trouver celle qui le portera correctement. [/b[/b][/u][b]]" : oui, j'ai bien l'impression qu'on n'y coupe pas vraiment, donc patience et continuer à foncer, à écrire et à proposer ici et là...  ;)

Sinon : ma dystopie n'a aucune chance parce qu'elle soulève de vraies questions, et qu'on n'attend pas ça d'une femme, comme toujours... :twisted: :twisted: :twisted: 
affraid
Y'a comme quelques balises mal fermées ici et là, qui se déversent sur le quai de la gare foutent la merde.
Et au début du post, deux balises qui se mélangent entre elles, ce qui invalide une des deux
Code:
[b]"[[u]b]c'est celui qui l'ouvre le plus qui est le plus écouté.[/u][/b] [/b]" : c'est tellement vrai !!!
Code:
[b]"[[u]b]c'est celui 
Je n'ai pas envie d'éplucher tout ton code parce que ( 1 ) ça ne servirait pas à grand-chose ( 2 ) il est l'heure d'aller dormir.
Mais >>> fais attention en les plaçant et ça ira mieux Wink

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Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Bonne nuit, Séléné, et désolée, mais je fais au mieux, pas à l'aise encore du tout avec les balises !! (je ne sais pas comment font les autres, mais même avec les explications, je n'y arrive pas très bien... ) Sad

Faut-il savoir s'imposer pour décrocher un contrat d'édition ? Nuit_110

Bon, là, je tente d'envoyer une image, pas sûre que ça ait marché !!! Wink

Ah si, ça a marché !!! Faut-il savoir s'imposer pour décrocher un contrat d'édition ? 770102 :mrgreen:
 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


Juste pour rebondir sur Marie Vareille, je suis en train de lire ses chaussettes orphelines... Et franchement, elle a du talent la petite. Son bouquin n'est pas devenu un best seller pour rien.

Je suis en train de voir une vidéo intéressante d'elle où elle explique son parcours. Son premier manuscrit envoyé à 24 éditeurs = 24 lettres de refus. =) Elle n'est donc pas surhumaine. Après son premier échec, elle s'est intéressée à la dramaturgie, elle a participé à des ateliers d'écriture, elle a pris une année de mise à dispo à son travail pour se laisser une chance pour parvenir à éditer un roman. (Mais en même temps elle bossait un peu quand même pour avoir de quoi vivre). Son premier bouquin édité durant cette année sabbatique lui a rapporté une avance de 2 000 €, pas de quoi sauter non plus au plafond.
Il lui a fallu deux ans et demi de galères pour parvenir à se dégager grâce à l'écriture un salaire équivalent au Smic (tout en travaillant à côté pour s'en sortir) et seulement maintenant, après trois années à tenter de se professionnaliser, elle arrive à avoir un salaire équivalent à son ancien de quand elle travaillait en marketing.

Je crois qu'on peut dire qu'elle ne s'est pas "imposée" vis à vis des éditeurs. (Elle ne leur a pas mis de couteau sous la gorge.) C'est juste une bosseuse et elle s'est donné les moyens de réussir en surmontant obstacles et échecs. A côté de cela, elle a fait des études de commerce, elle sait se mettre en valeur, elle a un blog, une chaîne youtube qui a l'air d'être très fréquentée... Ça aide aussi tout ça.  

On dit que la différence entre un écrivain publié et un écrivain non publié, c'est la persévérance. C'est peut-être vrai. Ce qui expliquerait pourquoi les gens qui n'ont pas confiance en eux sont moins souvent publiés que ceux qui s'accrochent.

En tout cas, je n'aime pas l'excuse du "si je ne trouve pas d'éditeur, c'est parce que je suis une femme." T'as qu'à prendre un pseudo d'homme lorsque tu envoies tes manuscrits et tu verras si cela fait une différence.
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Mokkimy a écrit:
En tout cas, je n'aime pas l'excuse du "si je ne trouve pas d'éditeur, c'est parce que je suis une femme." T'as qu'à prendre un pseudo d'homme lorsque tu envoies tes manuscrits et tu verras si cela fait une différence.
En romance et même en feel good, je pense que ce sont plutôt les hommes qui pourraient prendre des pseudo féminins, puisque ces genres ont réputation de trucs de femmes
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Ceci étant : même si je ne crois pas non plus qu'il faille se laisser impressionner par cette idée très répandue (fut-elle exacte), je ne pense pas qu'au niveau des envois de manuscrits cela change grand-chose >> le texte est accompagné du pseudonyme de l'auteur.e ET de son vrai nom
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Je suis assez d'accord avec Mokkimy. Tu peux tjs envoyer sous un nom liste style Alex, Dominique ou Claude, tu verras bien.

En soi, je trouve ce sujet très intéressant, et comprends ton coup de gueule, Plumerose. Mais ma seule conclusion est celle ci : si en tant qu'autrice non pistonnée, on galère deux fois plus qu'un mec au 'om connu pour dénicher un contrat et bien la seule solution est de travailler deux fois plus et de persévérer deux fois plus longtemps.

Je suis partisane de ''Pour réussir, il faut de la chance, du talent, du travail... Mais seuls deux suffisent.'' et de ''la fortune sourit aux audacieux.'' ''le travail paye'' et autres maximes du genre. Sans doute naïf, je t e l'accorde mais elles me fondent pour m'accrocher.

Parce qu'à part persévérer (et râler), je ne vois pas trop ce qu'on peut y faire de toute façon. Alors, j'écris et ensuite, je m'accroche avec l'espoir naïf de l'enfant.
 
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Séléné.C a écrit:
Mokkimy a écrit:
En tout cas, je n'aime pas l'excuse du "si je ne trouve pas d'éditeur, c'est parce que je suis une femme." T'as qu'à prendre un pseudo d'homme lorsque tu envoies tes manuscrits et tu verras si cela fait une différence.
En romance et même en feel good, je pense que ce sont plutôt les hommes qui pourraient prendre des pseudo féminins, puisque ces genres ont réputation de trucs de femmes
Laughing
Ceci étant : même si je ne crois pas non plus qu'il faille se laisser impressionner par cette idée très répandue (fut-elle exacte), je ne pense pas qu'au niveau des envois de manuscrits cela change grand-chose >> le texte est accompagné du pseudonyme de l'auteur.e ET de son vrai nom


A titre personnel, je ne révèle mon vrai nom aux éditeurs qu'au moment de signer un contrat :p


Et je ne pense pas qu'être une femme soit pénalisant au moment de l'envoi des manuscrits. Il y a des travers au monde de l'édition, notamment du sexisme et des histoires de harcèlement sexuel,, mais je ne pense pas que ce soit au moment de l'envoi des manuscrits que tu risques de t'en prendre plein la gueule.

Je te dis ça en tant qu'autrice qui a commencé (très :p ) jeune et sans piston. Essuyer des refus, c'est normal. Ton sexe n'est sûrement pas en cause. Ce qui pèche, vraisemblablement, c'est le texte en lui-même. Car quand on débute, nos textes ne sont pas toujours publiables. Ce n'est pas un mal, loin de là : mais ça explique pourquoi la majorité des primo-romanciers ne trouvent pas preneurs.

Y a que deux maîtres-mots : le travail et la remise en question.

Il n'y a pas à s'imposer pour trouver un contrat, il y a en revanche à s'affirmer pour en négocier les clauses une fois que tu l'as.
 

 Faut-il savoir s'imposer pour décrocher un contrat d'édition ?

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