Nombre de messages : 4 Âge : 36 Date d'inscription : 03/11/2020 | Zeofire / Début de partie Mar 3 Nov 2020 - 22:47 | |
| Bonsoir je me permets de poster ici car j'ai besoins d'informations. Je souhaite débuter mon roman avec une ambiance oppressante et lourd pour un univers post apocalyptique avec un personnage qui ce réveil sans savoir qui il est. Si vous pouvez m'aider je vous remercie. |
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Nombre de messages : 745 Âge : 35 Localisation : Gard Date d'inscription : 25/11/2010 | Matrix / Blanchisseur de campagnes Mar 3 Nov 2020 - 23:17 | |
| on doit écrire à ta place donc? XD
prend des champs lexicaux qui corresponde à l'ambiance voulut et fait découvrir au lecteur comme au personnage l'environnement étrangé, c'est le plus simple le cas de l'amnésie quand meme... |
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Nombre de messages : 4 Âge : 36 Date d'inscription : 03/11/2020 | Zeofire / Début de partie Mar 3 Nov 2020 - 23:29 | |
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Nombre de messages : 5643 Âge : 124 Pensée du jour : Déifier des prunes. Date d'inscription : 12/12/2006 | Mokkimy / Maîtrise en tropes Mer 4 Nov 2020 - 6:54 | |
| Il n'y a jamais de questions stupides, dans l'absolu. Par contre, une ambiance oppressante sans histoire/sans personnage n'est qu'une coquille de noix vide.
Si tu veux créer un début de roman oppressant réussi, concentre-toi sur les éléments clefs du récit : - les personnages - l'univers - l'intrigue
Et évidemment après, la manière dont ton narrateur va raconter l'histoire. Le champ lexical a son importance, mais pas autant que l'on pourrait le penser. Si on insiste trop, tout de suite on devient moins subtil et on arrive plus ou moins involontairement dans la parodie. |
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| Invité / Invité Mer 4 Nov 2020 - 9:57 | |
| Je suis d'accord avec Mokkimy, une ambiance oppressante pour faire oppressant si l'histoire ne suit pas, ça ne sert à rien (et dessert même plutôt le bouquin, à mon avis).
L'ambiance, c'est très particulier. Déjà, tous les lecteurs ne vont pas forcément la ressentir de la même manière. Mais certains genres ont des ambiances très particulières. Je pense notamment à la dark fantasy. J'en lis assez peu parce que je suis une éponge et que ça finit par me filer le bourdon. Mais j'ai quand même remarqué que l'ambiance en sorte de fatalité molle, un peu gluante, ne vient pas que du fait du champ lexical ou des trucs hyper glauques qui se passent. Ça tient aussi aux thèmes abordés et à cette manière désespérante des personnages à se laisser glisser vers ce que le lecteur sait être "la prophétie". Par exemple, dans Le Charognard, de K.-J. Parker, on suit Poldarn, qui a perdu la mémoire et d'ailleurs Poldarn est le nom qu'on lui donne parce qu'on ne sait pas qui il est. Il rencontre sans cesse des gens qui savent qui il est, lui disent qu'il est horrible, monstrueux, etc. ou alors les évènements s'enchaînent et ils meurent avant d'avoir pu lui dire son nom. Et à la fin, finalement, Poldarn demande à ce qu'on ne lui dise pas. Or, il se trouve que Poldarn ne doit pas savoir qui il est du point de vue de la prophétie puisqu'il est apparemment une sorte de dieu qui doit apporter la fin du monde mais qui ne peut le faire qu'à la condition de ne pas savoir qui il est et qu'il est un dieu. Le fait que Poldarn renonce lui-même, courbe sous la fatalité et, plus que ça, au fait qu'on lui a tellement dit qu'il est horrible que finalement il ne veut pas savoir. Tout ça, et la manière dont s'est amené.
En fait, il n'y a pas de réponse toute faite à ta question. Il faut que tu lises pour voir comment les autres font, il faut que tu écrives, que tu tentes des trucs, et que tu développes tes techniques.
Et aussi il faudrait que tu passes te présenter à l'Accueil avant qu'un Modo ne t'attrape ! |
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Nombre de messages : 4 Âge : 36 Date d'inscription : 03/11/2020 | Zeofire / Début de partie Mer 4 Nov 2020 - 11:51 | |
| Ok merci pour les infos je ferais sa dès que possible. |
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Nombre de messages : 45 Âge : 51 Date d'inscription : 27/10/2020 | Ligérien / Petit chose Mer 4 Nov 2020 - 12:47 | |
| Une ambiance oppressante peut également être une ambiance tout ce qu'il y a de plus normal, sauf que par exemple, à la dernière ligne, LE détail débile, oppressant, angoissant, LE truc qui n'a rien à faire là vient chambouler. A voir également s'il s'agit d'un début "classique" de roman ou d'un genre de mise en condition(s) du lecteur, de la pose en quelque sorte de l'atmosphère du roman. |
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| Invité / Invité Mer 4 Nov 2020 - 14:29 | |
| Le détail qui tombe à la fin pourquoi pas mais ça doit être amené, c'est toujours pareil. Par exemple, on ne sent pas trop l'ambiance dark fantasy dans Le Charognard, jusqu'aux derniers chapitres. Mais ça fonctionne parce que c'est bien amené, il y a des indices un peu partout dans le roman, des mentions de ceci ou de cela, des façons de dire... Un détail balancé là sans avoir été préparé, c'est un cheveux sur la soupe. |
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Nombre de messages : 4 Âge : 36 Date d'inscription : 03/11/2020 | Zeofire / Début de partie Mer 4 Nov 2020 - 18:38 | |
| Ok car j'ai le perso j'ais l'univer mais j'ai du mal a gérer le début du roman, car je veux d'écrire l'endroit où se trouve le personnage car même le perso ne sais pas ce qu'il fait là. |
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Nombre de messages : 503 Âge : 39 Date d'inscription : 03/07/2014 | Sème-Lys / Sanskrit boi Mer 4 Nov 2020 - 18:56 | |
| On attend toujours ta présentation à l'Accueil par contre. Le problème de l'ambiance oppressante c'est qu'elle doit s'installer sur la durée. Et quel type d'oppression, de "pression" ? Plutôt psychologique ? S'il s'agit de désorientation comme cela semble l'être ici, il est par exemple possible de mettre l'accent sur l'altérité de l'environnement. Démesuré, chaotique, troublant pour les sens ; adapter la narration à ce trouble - d'autant plus aisé si c'est une narration à la première personne. Trouver un rythme qui fasse passer l'émotion voulue : haché en phrases courtes, ou au contraire dérouler de longues phrases pour une sensation d'essoufflement... En fin de compte, pas de recette miracle. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que TOUT est important. Autant la narration, que l'angle d'attaque du texte, que son thème, que le vocabulaire employé. Une ambiance, c'est toujours un tout. |
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Nombre de messages : 51 Âge : 38 Date d'inscription : 26/10/2020 | Projet 222 / Clochard céleste Jeu 5 Nov 2020 - 10:07 | |
| Zeofire le début de ton histoire est un grand classique du genre (attention lorsqu'on joue avec les clichés). Essaye de lire 3 ou 4 débuts de livre qui ont le même début et/ou regarde film série qui commence pareil (Walking dead, resident evil,...). Ne lis/regarde pas comme tu as pu le faire jusqu'à présent mais décortique les éléments mis en avant et comment ils sont mis en avant. Tu peux aussi te documenter sur l'amnésie, et comment les "vrais" amnésiques redécouvrent le monde. |
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| Invité / Invité Jeu 5 Nov 2020 - 10:23 | |
| Ce conseil de documentation est fondamental dans la mesure où il y a plusieurs types de mémoires (eeeeeh oui j'ai moi aussi un projet avec un incipit centré sur un amnésique (grand classique, on disait ?) et du coup j'ai mené mes petites recherches). Et du coup c'est intéressant parce qu'avec la manière dont la mémoire fonctionne, il y a largement moyen de s'en servir pour planter une ambiance un peu spaice. |
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Nombre de messages : 37 Âge : 30 Date d'inscription : 03/09/2019 | Insect / Petit chose Sam 7 Nov 2020 - 0:32 | |
| - Zeofire a écrit:
- Bonsoir je me permets de poster ici car j'ai besoins d'informations. Je souhaite débuter mon roman avec une ambiance oppressante et lourd pour un univers post apocalyptique avec un personnage qui ce réveil sans savoir qui il est. Si vous pouvez m'aider je vous remercie.
Je suis du genre oppressé dès que je soumet un écrit. (J'ai lu en diagonale les réponses des autres membres) Personnellement, si c'est bien amené, je n'y vois pas d'inconvénient. D'ailleurs, je trouve ça très intéressant de commencer comme ça (encore une fois, si tu dirige bien la chose), ça change d"il était une fois". Donc (c'est encore une fois personnel), si tu commence sur un ton oppressant, que l'ambiance et le rythme suivent, et bien je continue la lecture. |
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