|
|
| [Les Livres-Voyageurs] Œuvres JE à découvrir | |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Jeu 12 Juin 2014 - 0:49 | |
|
LES LIVRES VOYAGEURS Fonctionnement : Un auteur propose son livre sur ce fil (visuel de couverture, résumé, nbre de pages, etc.) Les candidats à la lecture se signalent sur le topic d'inscriptions, en précisant quel livre les intéresse. Se forme ensuite une "chaîne" pour chacun des livres en circulation : l'auteur envoie son exemplaire par la poste au premier candidat sur la liste (qui lui donne son adresse en MP). Une fois lu, le livre est envoyé par le lecteur au candidat suivant, etc. (Pour les livres numériques, ça pourrait être sympa de faire pareil, mais ils sont en général très bon marché, et puis je ne vois pas trop comment adapter le système... si quelqu'un a une idée...) Enfin, l'auteur n'oubliera pas de créer un topic pour que ses lecteurs y laissent des avis, sur le modèle Titre [Maison d'édition] (voir le MODE D'EMPLOI de la section). Précision de taille : le lecteur s'engage à donner son avis, soit sous forme de chronique sur son blog, soit dans cette section sur le topic de l'oeuvre, soit encore sur les sites de critiques (Babelio, Libfly, Senscritique...), ou sur les sites de vente sur lesquels le livre est disponible : FNAC, Amazon, etc., soit partout à la fois (si l'avis est très favorable ^^). Bon, si l'avis est vraiment désastreux, ça peut passer par un MP... mais il faut impérativement qu'il y ait un retour. Dernier point : chaque auteur se charge d'ajouter sur le topic des inscriptions ses futurs lecteurs au fur et à mesure qu'ils s'inscrivent. Topic des inscriptions ICI
Dernière édition par Molly le Jeu 12 Juin 2014 - 1:03, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Jeu 12 Juin 2014 - 0:52 | |
| Bon, j'ouvre les hostilités avec le T1 de mon roman, Nalki, sorti le 3 juin 2014 aux éditions du Lamantin. 4ème de couverture : "Nous sommes en Serdane, pays écrasé sous le joug d'une dictature brutale et corrompue. En rentrant un soir de leur cours de musique, Nalki, 15 ans, et sa sœur Perle, 13 ans, sont accueillis par des policiers venus les arrêter. Les deux adolescents sont séparés de leurs parents et déportés dans un camp de redressement. Soumis au travail forcé, ils vivent des heures particulièrement difficiles et rêvent de trouver un moyen pour regagner leur liberté" Public : ados/jeunes adultes. Nombre de pages : 300 MAJ du 09/09/2015 : Je mets également le T2 à disposition Inscrits : 1 -Elisabeth (lu) 2 - lemineche (lu) 3- Valaire (lu) 4- Kylie Ravera (lu) 5- Coline (lu) 6 - Elenita (lu) 7 - Florence_C (lu) 8 - Evorli (lu) 9 - Laura Atréides (lu) 10 - Applecokes
Dernière édition par Molly le Mer 9 Sep 2015 - 19:35, édité 8 fois |
| | | Invité / Invité Jeu 12 Juin 2014 - 1:06 | |
| résumé : En 1887, la duchesse Albine Auteuil de Plassiras, figure du Paris décadent, raconte ses derniers jours minés par la maladie dans un journal intime où alternent prose et poésie. Malgré sa mort imminente, elle compte bien profiter de la vie jusqu'au bout... nombre de pages : 180 éditeur : Les Roses bleues genre/public : journal fictif/ historique ; public adulte. Inscrits : 1-Coline (lu) 2-Hel 3-Valaire
Dernière édition par lemineche le Sam 5 Juil 2014 - 3:36, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 746 Âge : 45 Localisation : Indonésie Pensée du jour : Tout bien considéré, il n'y a que deux sortes d'hommes dans ce monde, ceux qui restent chez eux et les autres. (R. Kipling) Date d'inscription : 18/04/2012 | Elenita / Blanchisseur de campagnes Jeu 12 Juin 2014 - 4:11 | |
| Donc, voici : Quatrième de couverture : La fin d’une relation est une petite mort, pourtant si banale. Lisa, trentenaire parisienne, en termine avec Grégory, les non-dits, l’ennui. Ni sa famille, ni son travail, ni ses amis n’arrivent à lui rendre le sourire. Elle s’offre des vacances à l'autre bout du monde, pour récupérer, pour affronter ses interrogations et ses doutes, pour entrevoir les promesses de l’avenir. Se profile alors une rupture avec le passé et le quotidien, de celles qui se décident lorsque l’on a l’audace de croire qu’une autre vie, faite d’ailleurs et d’absolu, est possible. C’est une histoire d’amour avec une île tropicale, puis avec un homme, alcoolique, lunatique, qui n’a rien du prince charmant. C’est l’histoire d’une passion pour la plongée sous-marine, les raies mantas et les poissons-perroquets. C’est une histoire d’addiction, de rédemption, de poissons et de chansons. « Les histoires d’amour finissent mal, en général » - Rita Mitsouko INSCRITS à ce jour : Molly (lu) Coline (lu) Delf (lu) Elisabeth Gwenouille (epub)
Dernière édition par Elenita le Dim 5 Oct 2014 - 14:04, édité 4 fois |
| | Nombre de messages : 414 Âge : 58 Date d'inscription : 21/11/2011 | valaire / Pour qui sonne Lestat Dim 22 Juin 2014 - 4:58 | |
| Bon je me lance dans l'aventure. Je vous propose Esquisses d'elles Genre : recueil de nouvelles Nombre de pages : 120 Public : jeunes, adultes Présentation Éditions Hélène Jacob
Découvrez aujourd’hui un recueil de nouvelles tout particulièrement féminin. Esquisses d’elles, de Valérie Hervy, est une très belle ode aux femmes de tous âges et horizons. Ce recueil de nouvelles à multiples facettes est un kaléidoscope qui, par petites touches, esquisse des portraits de femmes. C’est l’histoire de Léa, Anna, Julia… Les prénoms se confondent comme une légère signature en bas d’un tableau. Au fil des pages, on rencontre Sara et son camion de toilettage canin pour les SDF, l’ombre inquiétante en face de l’appartement de Sacha ou l’infini du désert de Leïla… Chacune cherche son identité ou fuit pour mieux se retrouver. La rencontre avec un objet, une autre personne va bouleverser leur vie et leur apporter une certaine rédemption. Dans une langue précise, sensible et juste, l’auteur aborde des thèmes actuels dans un monde en perpétuelle évolution. À travers ces quinze nouvelles, se dessinent des destins, des instants de vie.
|
| | Nombre de messages : 684 Âge : 48 Localisation : Il est vilaine... Date d'inscription : 29/06/2012 | Kylie Ravera / Hé ! Makarénine Lun 23 Juin 2014 - 5:41 | |
| Rhaaa, j'ai failli rater cette initiative Genre: Roman mathématico-humoristico-policier avec des poils de chats dedans Nombre de pages: 282 (police Bookman Old Style taille 9, ce qui n'est pas bien gros) Public: lecteurs aimant les histoires capillotractées, les sagas en 7+1+1 tomes, les phrases longues et les adverbes en -ment. 4ème de couverture: Peter Agor en est persuadé, élève en classe préparatoire aux Grandes Ecoles scientifiques est, à la base, une activité à plein temps. Surtout dans un lycée prestigieux de la capitale qui a pour but avoué de former les élites de la nation. Surtout quand le prof de maths, qui a sur ses élèves un droit de vie ou de mort, a décidé qu'il avait une dent contre vous. Surtout quand on a l'impression d'avoir à la place du cerveau un marshmallow moisi. Alors, quand l'occasion se présente, est-ce bien raisonnable de se lancer dans une enquête policière aux côtés d'une jeune détective privée pour le moins atypique mais néanmoins charmante? Avec le risque de découvrir, à la fin de l'histoire, bien plus que la simple solution de l'énigme... (Je m'inscris en mode auteur pour l'instant, passage en mode lectrice une fois le tome 8 bouclé) [Edit] 02/09/2014: en route vers chez Molly [Edit] 27/09/2014: la chronique de Molly --> disponible pour le suivant! [Edit] 07/10/2014: en route vers chez Coline [Edit] 08/08/2015: après un passage chez Cygfa et Plume d'elle, le tome I est de nouveau disponible
Dernière édition par Kylie Ravera le Dim 9 Aoû 2015 - 6:33, édité 4 fois |
| | Nombre de messages : 258 Âge : 35 Date d'inscription : 04/01/2013 | Horscharte / Autostoppeur galactique Mar 24 Juin 2014 - 5:42 | |
| Bonjour ! En attendant de proposer Néagè en lecture physique (je n'ai pas encore reçu mes exemplaires auteur), je propose Tarentula, le 1er tome d'une série un brin déjantée en parution chez Walrus. Attention, c'est au format numérique uniquement (roman court type feuilleton), je précise car les allergiques de la lecture dématérialisée sont légion Éditeur : Walrus books Quatrième de couv : Proxénètes, tueurs de chiens, délateurs, tremblez ! Tarentula vient pour vous. Votre tête, rentrez-la dans vos épaules : elle, son sabre et sa folie vous poursuivront jusqu’aux confins de l’espace et du temps. À moins que l’inspecteur Godillot et l’agent Ralph Spieler, respectivement incompétent notoire et espion de renom, ne l’arrêtent avant la fin. À moins que toute cette histoire ne se termine mal, comme c’est souvent le cas lorsqu’une bande de détraqués aussi loufoques qu’imprévisibles se prend les pieds dans le tapis du temps. Tarentula, premier épisode de la série Time-Trotters, place le lecteur sur les traces de Dorothée, ancienne actrice X reconvertie dans le catch féminin, entraînée dans une folle course temporelle... une course à la vengeance et au sang, pour un mariage savoureux entre Kill Bill, Xéna la Guerrière et Terry Pratchett ! Genre / public : Il s'agit d'un roman court, premier épisode d'une série de trois. Je le définis comme Light SF, ou SF humoristique. C'est un peu violent, assez vulgaire, donc à ne pas mettre entre les mains innocentes de nos chers bambins L'ebook est un ePub sans DRM, donc je peux l'envoyer sans problème aux intéressés. |
| | Nombre de messages : 136 Âge : 41 Localisation : Marseille Pensée du jour : Préfère vivre 1 jour comme un lion que 100 comme un mouton ! Date d'inscription : 16/08/2013 | mafiacalabrese / Barge de Radetzky Jeu 26 Juin 2014 - 21:42 | |
| Bonjour !! Je m'inscris pour mon roman "sur le ring". Je préfère faire les envois par mail en format pdf (plus simple) sauf s'il y a vraiment un puriste qui veut le livre. Couverture :Titre : Sur le ring - Le sang appelle le sang ! Auteur : Ange Marando Type : Roman inspiré de faits réels Genre : Réaliste Public : Tous publics Editeur : IS Edition - (Dans la collection "Graines d'écrivains") - Décembre 2013 Nombre de pages : 180 pages Dimensions : Format 152 x 228, Noir & blanc Disponibilité : Fnac, Librairie locales, Cultura, Leclerc, AmazonCarrefour, librairies nationales (en commande), site de IS Edition, izzybook, nolimstore, ebook store, play store, Samsung apps, Ibooks, ITunes store, etc. (Version papier, numérique, ou les deux). Libre-Voyageur : Oui, j'y participe en envoyant la version ebook ou pdf (plus simple) sauf cas particulier ou le livre papier pourra être envoyé. Site de l'éditeur : http://www.is-edition.com/actualites Page du livre chez IS Edition : http://www.is-ebooks.com/produit/77/9782368450567/Sur%20le%20ring Site de l'auteur : http://marando-sur-le-ring.com/ Présentation : Présentation Angelo, jeune Calabrais dont la famille s'est exilée à Marseille, se découvre une passion pour la boxe durant sa jeunesse. Doué pour ce sport, un ami de la famille lui propose d'aller exercer son art en professionnel aux Etats-Unis. De l'autre côté de l'Atlantique, grâce un excellent entraîneur, il gagne ses combats et gravit tous les échelons qui le mènent alors jusqu'au championnat du monde. Seul problème et de taille, la mafia locale va se mêler à la compétition pour le titre suprême... Pourtant, malgré les dramatiques menaces qui pèsent sur lui et sa famille, Angelo ne pourra se résoudre à abandonner ses ambitions et avant toute autre chose, son honneur... Basée sur une histoire fortement inspirée de faits réels – la vie d'un boxeur et celle d'un chef d'une organisation mafieuse –, la trame de "Sur le ring" suit une route à sens unique, mais si réaliste qu'elle renoue avec le genre...Quatrième de couverture :Extrait du 1er Chapitre :- Round I - Adaptation
Marseille, le 17 septembre 1956.
Comme chaque année en cette période, les journées commencent à diminuer, malgré le soleil brillant encore à pleine puissance à cette heure-ci. Dehors, je suis encore en train de jouer devant la maison de l’espoir. Tous nos voisins et amis lui ont donné cette appellation. Pourquoi ?
Eh bien, peut-être parce que nous, les Portino, sommes une famille Italienne originaire de Calabre qui était venue à Marseille dans l’espoir d’y travailler. Il faut dire que Marseille était parfois une halte, un petit entracte à l’histoire des familles italiennes venues du Sud de l’Italie et rêvant d’Amérique. Peppe Portino, mon père, disait souvent à ce propos : « Ma ! Comment la France a-t-elle accueilli les ‘immigranti italiani’ ? »
Bien sûr, beaucoup moins bien qu’on ne le pense, ou qu’on s’en souvienne généralement. Les mauvaises relations diplomatiques entre les capitales des deux pays ainsi que la composition de cette immigration, jeune, célibataire, peu qualifiée, encourageait une très vive italophobie. Si l’on peut la nommer ainsi. En 1881, à Marseille, un incident banal donne lieu à des chasses à l’homme pendant plusieurs jours. En 1893, dans les Salines d’Aigues-Mortes, une vingtaine d’Italiens sont tués à coups de pierres et de pelles. L’année suivante, à Lyon, l’assassinat du Président Sadi Carnot par l’anarchiste Caserio provoque de véritables émeutes raciales.
Sans compter le discours xénophobe qui imprègne la presse. On désigne l’italien, les italiens, nous, comme primitif, barbare. On parle de nuées de sauterelles. Une invasion ! Vous rendez-vous bien compte ? La France a bien changée !
Mais tout cela n’est qu’une sombre et brève parenthèse. Je me nomme Portino Angelo et âgé de 5 ans, je pouvais me vanter d’avoir, en plus de mes parents dans cette vieille maison à Marseille, mes oncles, des amis de la famille, et quelques cousins. Tous donnaient un peu d’eux-mêmes dans la restructuration de cette bâtisse en bien piètre état, en plus de leur rude labeur dans les champs.
À part Marseille, ma famille ne connaissait que la Calabre, une région de montagnes anciennes, faite de roches granitiques, aux pentes adoucies, qui descendent en gradins vers la mer. Mer dont tous se souvenaient très bien puisque Rizziconi, le petit village d’origine de mon père y est tout proche, comme plus encore Gioia Tauro, la ville natale de ma mère.
En 1955, ma famille avait fait le voyage jusqu’en France, pour s’installer à Marseille. Le manque de travail était une des raisons pour lesquelles nous sommes partis de Calabre. Une cause bien plus sombre et sordide forçait certaines personnes à quitter le pays, bien évidemment !
Nous sommes dans le sud de l’Italie, ne l’oublions pas. Mon père, Portino Peppe, pour reprendre son exemple, avait tué toutes les vaches de son voisin pour se venger d’un manque de respect à son égard.
Celui-ci alla le dénoncer à la police. Mon père décida alors, dans un excès de colère, d’aller le menacer de mort. Ledit voisin eut la bonne idée de se cacher sous son lit à l’instant même où il aperçut mon père rentrer chez lui. Ses jambes qui dépassaient de ce lit miteux reçurent trois balles chacune.
Une fois cet intrus et rival sorti de l’hôpital, il alla une fois de plus insulter mon père qui, dans un trop plein d’ardeur lui lança sans réfléchir : « Devant cette gare, il y a des témoins donc je ne te tue pas. Mais si tu ne meurs pas ce soir, ce sera demain ! »
Le lendemain, cet homme reçu 87 balles ! Surprise, aucune n’était mortelle, et l’homme eut le temps de crier une fois à l’hôpital que c’était Peppe Portino le commanditaire. Il mourut quelques heures plus tard d’une hémorragie interne. La police interrogea mon père qui avait une quarantaine de témoins l’ayant vu ailleurs ce soir là ! On ne retrouva jamais le tueur ! L’affaire fut classée.
Suite à cette péripétie, son frère cadet Carmelo lui conseilla vivement de partir à l’étranger. Même s’il fallait que ‘jeunesse se passe’, il valût mieux pour nous tous que ce soit en France par peur de représailles. Ces ‘petits soucis’ mis à part, nous pouvions dire que Portino Peppe, était un excellent horticulteur et il en fît son métier.
C’était un homme quelque peu aigri par son départ vers la France, mais aimant ses proches sans limite. Il portait souvent les mêmes vêtements usés par le temps, parfois même déchirés. Oui, il arrivait tout juste, avec son salaire, à subvenir aux besoins de notre famille. Il était assez grand, les cheveux grisonnants, un visage sévère marqué par des rides qui en disaient long sur son passé. Il était marié à Maria Colli, ma mère. Elle avait les cheveux d’un blond de blé. Ses yeux étaient bleus, et un châle autour de ses épaules la recouvrait quelle que soit la saison. C’était une femme qui vouait une entière adoration à ses enfants. Elle ne vivait que pour nous, candide, droite, sincère, aimant son mari. Après moi, de cette union naquirent deux garçons et quatre filles : Carmelino (mort d’une rage de dent à l’âge de deux ans), Sylvana, Nadina, Maria Francia, et Gisella, et un garçon : Salvatore. Dans une famille nombreuse, les liens sont parfois étranges. Il y a toujours plus ou moins d’affinités entre frères et sœurs. Mais bien entendu, cela ne remet pas en cause l’amour que chacun porte à l’autre. Vers 5 ou 6 ans, mon père Peppe m’inscrivit à l’école pour que je puisse apprendre à lire et écrire.
J’avais les cheveux de couleur châtains bouclés que ma famille assimilait souvent (un peu pour me narguer aussi), à de la laine de brebis. Mes yeux étaient bleu gris. D’un bleu océan parfois, et d’un gris nuageux à d’autres moments. J’étais un enfant très sage, malgré une énergie débordante qui me causait parfois du tort.
- Aaaah ! Piccolo disgraziato ! Tou t’es encoré enfouit dé l’école è ?
- Mais Papa…, tu sais très bien que je n’aime pas aller à l’école, tous les enfants se moquent de moi car nous sommes Italiens. En plus le maître m’a encore puni.
- Se lo maîtré t’a pouni, c’est qué t’ou as fais una cazzata, no ?
- Non papa ! Aucune bêtise, je me suis juste défendu car des enfants m’ont dit qu’on était de sales macaronis ! Je les ai donc attrapés pour les frapper, et le maître n’a pas voulu croire à mon histoire. Il a dit que c’était moi qui les avais provoqués, et m’a puni.
- E va bene ! J’ai compris ! Jé vais té faire travailler dans les campagnes avec moi comme ça tou n’auras plous d’ennuis.
Et c’est ainsi, suite à de nombreuses convocations chez le directeur de mon école et d’inlassables disputes similaires entre père et fils, que je commençai, à l’âge de dix ans, à travailler dans les champs avec mon père en tant qu’horticulteur paysagiste. Le métier était dur. Très dur.
A mes débuts, je me contentais de trier les différentes plantes et fleurs qui nous étaient fournies. Lorsque j’acquis plus d’expérience, je labourais la terre pour la rendre plus fertile. Et pour finir je plantais les divers assortiments de bouquets composés. C’est aux alentours de ces années que le hasard me fit retrouver Antonino, fils aîné de la famille Dintarello, avec lequel j’avais sympathisé lors de notre départ commun de la Calabre pour Marseille. Pendant le voyage Antonino et moi-même jouâmes beaucoup ensemble et devînmes finalement de véritables amis.
Puis arrivés à Marseille, il y eut une courte séparation due aux différents chemins pris par nos parents. Mais lorsque nous nous retrouvâmes, nous commençâmes à nous amuser à nouveau ensemble. Notre jeu était toutefois différent des autres garçons de notre âge : nous boxions !
Nous boxions ensemble tout le temps. De vieux torchons déposés au fond du cabanon de nos parents faisaient office de gants. Nous entourions ces vieilleries autour de nos poings et nous nous battions sans feindre de nous toucher. Notre rêve était de devenir de grands champions de boxe, tout comme notre idole, Rocky Marciano. Les parents d’Antonino étaient d’une droiture et d’une rigidité déconcertante.
- Laissez lo pétit vénir manger chez moua, commé ça, il jouera un po avec mon fils ! leur disait souvent ma mère. Commé ça, il pourra respirer un po cé gossé, chuchotait-elle ensuite à mon père.
Antonino, lui, était tout ce qu’il y a de plus têtu. Il n’en faisait qu’à sa tête n’écoutant personne, même malgré les coups de son paternel. Il faut préciser qu’à l’époque, la seule méthode existante était les coups portés comme il se doit, c’est-à-dire sur le postérieur des enfants, ou quelques fois à d’autres endroits moins probables. Pas encore de thérapies capricieuses comme le conseillaient les psychologues et qui ne fonctionnaient qu’une fois sur deux. Parfois, l’amour des parents apportait un peu de piment sur le corps des enfants. |
| | Nombre de messages : 1971 Âge : 50 Localisation : Suisse Date d'inscription : 21/11/2012 | Delf / Journal du posteur Jeu 24 Juil 2014 - 18:17 | |
| Je lance également un exemplaire de 'Nohea' sur la route: Genre : réaliste Nombre de pages : 170 Public : jeunes, ados Editions Terriciaë " /> Partir à Hawaii, quand on a seize ans, c'est le rêve! Mais pas pour Nina. Si elle se retrouve si loin de sa Suisse natale, c'est parce que sa mère et sa grand-mère sont décédées brusquement. Et qu'il lui a bien fallu y suivre son père, grand reporter, un homme qu'elle connaît à peine. Perdue au milieu du Pacifique, l'adolescente est dévastée… jusqu'au jour où elle rencontre Kanu. L'amour qui naît entre eux semble venir du fond des âges et s'enraciner dans l'histoire de ces îles. Le jeune Hawaiien lui fait découvrir sa culture, notamment la plage de Makua, un lieu sacré pour les anciens. Mais ce site sauvage est convoité par un promoteur qui rêve d'y construire un complexe hôtelier. Pressentant que son destin et celui de cette baie sont liés, Nina décide de tout faire pour la protéger. Il existe bien une pierre ancestrale ornée de gravures qui pourrait être la clé de sa sauvegarde, mais celle-ci a mystérieusement disparu... Ballottée entre espoirs et déceptions, Nina trouvera-t-elle le moyen de sauver cette terre qui l'a adoptée? Pourra-t-elle changer la destinée de Makua? |
| | Nombre de messages : 169 Âge : 34 Localisation : Paris Pensée du jour : Les lauriers sont coupés. Date d'inscription : 22/07/2014 | anaisromane / Tycho l'homoncule Mar 29 Juil 2014 - 22:03 | |
| Titre : Fuseaux Horaires
Genre : Nouvelles réalistes
Public : tout
Nombre de pages : 76
Quatrième de couverture :
« Il faut entrer dans un hall, qui est plutôt un couloir en réalité, un long couloir plein d’hôtesses aux uniformes de toutes les couleurs, de familles poussant poussettes et chariots à bagages, d’hommes d’affaires avec une mallette en cuir fin, de touristes en tongs. Il faut longer les stands des compagnies aériennes, Air France, Air Maroc, American Airlines. Il faut s’empêcher de dépenser plus en café et croissants offerts par une boulangerie au prénom masculin. Il faut garder à l’esprit le but de la venue : le tableau d’affichage. »
Fuseaux Horaires part à la rencontre de personnages aussi éloignés que pittoresques, rapprochés, le temps d’un voyage, dans cette escale littéraire.
Inscrits : elisabeth |
| | | Invité / Invité Mer 3 Sep 2014 - 4:11 | |
| J'inscris mon roman : Titre : Les fruits de l'arrière-saisonÉditeur : Marivole Genre : Réaliste Public : Adulte Nombre de pages : 288 Quatrième de couverture :Lorsqu'une nuit de septembre 1935, Martin se noie dans la Grosne, à Cluny, tout le monde croit à une mort accidentelle. Seule Marie, sa femme, sait qu'il s'est suicidé. Afin de comprendre les raisons de ce geste désespéré, elle choisit de briser le silence qui entoure la folie de Martin et de jeter un regard lucide sur leur vie de couple. Surtout, la jeune femme doit gérer le quotidien à la ferme et bâtir son avenir et celui de sa fille, entre utopie et réalisme, détermination et renoncement. Elle est secondée dans cette reconstruction par sa famille, notamment par sa sœur Emma, aux fortes convictions féministes, et par son frère Pierre, tout juste marié, qui accepte de bouleverser sa vie pour venir en aide à son aînée. Inscrits :1. monilet (en cours) 2. Molly
Dernière édition par Coline le Dim 14 Sep 2014 - 2:13, édité 3 fois |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 30/06/2011 | monilet / Fiancée roide Sam 13 Sep 2014 - 21:44 | |
| Livre retiré de cette section.
Dernière édition par monilet le Jeu 14 Jan 2016 - 1:52, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 275 Âge : 41 Pensée du jour : Pour que l'événement le plus banal devienne une aventure, il faut et il suffit qu'on se mette à le raconter. - Jean Paul Sartre Date d'inscription : 17/06/2013 | amnao / Autostoppeur galactique Lun 22 Sep 2014 - 4:23 | |
| Hello JE, J'ai deux secondes alors je viens inscrire La Quête d'Amy au voyage. Pour ceux et celles que l'aventure tenterait, ça se passe ici ! Merci Molly pour l'initiative ! |
| | | Invité / Invité Dim 28 Sep 2014 - 0:51 | |
| Résumé : C'est l'histoire d'une séquestration. Deux hommes, un château, une femme fantomatique, qui existe à peine. Et Violette. Une histoire de sang, de poignards, d'amour, de mort. Extrait : Je suis morte et vois-tu, j'y pense sans douleur. J' ai aimé la terre et l' ai quittée sans peine. Longtemps j' ai cherché, longtemps j'ai couru à la poursuite de l'insaisissable. Simplement la paix. Le bonheur. Je les cherche toujours. D'abord j' ai songé, mais que va-t-on dire de cela ? Ma réputation, mon histoire étaient en jeu. Maintenant, ça ne me fait plus rien, d' être morte. Tous ceux de mon temps ont dû me rejoindre. Je ne les ai pas retrouvés, et tout ce que vous racontez sur moi, deux cent ans après, au fond ça n' a guère d'importance, car vous aussi vous êtes des morts qui vous ignorez, surtout quand vous courrez dans le vent ou main dans la main, heureux, forts et invincibles. Un jour on se verra. Peut-être. Chassez tous les papillons du monde. Riez tant que vous voudrez. Aimez-vous. Ce que vous retiendrez de votre existence, quand vous aurez trépassé, n'est pas ce que vous pensez; je croyais adorer à jamais le père de mon fils, mon fils. Je croyais rester pour toujours la reine des salons, adulée et redoutée. Mais non. La seule chose dont je me souvienne, c' est un pendule qui se balance lentement dans le noir, au grenier. Format : entre la novella et le roman. Public : adulte. Disponible au format numérique. |
| | Nombre de messages : 505 Âge : 27 Date d'inscription : 12/08/2014 | Julianne / Gloire de son pair Mar 3 Fév 2015 - 7:22 | |
| Coucou, je viens proposer ma nouvelle aux livres voyageurs, afin de la faire connaître. Titre : La nuit d'une vie Éditeur : Autopublication sur Amazon Genre : Fantastique Public : Adolescents et jeunes adultes Nombre de pages : 39 pages Disponible en eBook seulement : je peux envoyer la version publiée sur une boite mail, avec la couverture, afin de vous éviter d'avoir à payer pour l'obtenir et la lire. (Sinon, elle est disponible sur le site d'amazon, même si je pense que le but est de faire partager le livre) Quatrième de couverture :Il est étrange qu'une vie cesse, pour qu'une autre puisse commencer. Ange est un mot qui fait rêver. Il représente le pire cauchemar d'Altéa... Serez-vous assez large d'esprit ? |
| |
|
|