Les arbres en hiver sont toujours des arbres, même sans leurs feuilles.
Ils ont même une certaine poésie à se mettre en pause en attendant les beaux jours.
Comme Fleur-de-Lyss, je pense qu’il faut savoir se détacher de certains passages, même si on les aime très fort : ils ne fonctionnent parfois tout simplement pas dans le roman. Et vouloir les utiliser à tout prix ne rend que le reste pire autour. C’est une des choses les plus difficiles à faire, de devoir se rendre compte et accepter qu’on doit biffer, raturer, effacer ce ou ces passages qu’on chérit tant pour servir le propos global.