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 Auto-édition et best-seller : mythe ou réalité ?

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Guanaco
   
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Guanaco  /  Pour qui sonne Lestat


Bonjour,
Le sujet est longuement commenté mais je viens ajouter ma pincée de sel puisque je suis en auto-édition (AE) depuis un an maintenant. J’ai lu quelques inexactitudes et des vérités.
1. J’ai lu l’interview de A.D. Martel. Certes sans contexte, elle vend mieux que moi. Mais elle a déjà un lectorat et surtout cette interview se veut publicitaire. Elle émane d’un site qui veut vendre des formations pour les auteurs en AE. Et puis, le TOP 100 est très relatif, tout dépend de la catégorie (je suis dans le TOP 100 pour certaines catégories)
Mais bon, je suis d’accord pour dire qu’elle a bien vendu.

2. La communication sur Facebook et Instagram ne fait pas tout. Pour ma part, elle est assez chronophage pour peu de résultats. J’ai d’ailleurs découvert que le nombre d’auteurs est plus que considérable. On y voit le pire comme le meilleur On y trouve des auteurs AE mais aussi ceux qui sont en maisons d’éditions inconnues (et les ME sont aussi très nombreuses).
Croire que parce que tu as signé avec une ME, tu n’as rien à faire en communication est faux. Je pense même que beaucoup d’auteurs en ME ont moins de ventes que moi.
Au-delà de la communication, je m’amuse aussi parfois sur les groupes, à faire des petits jeux d’écriture, et j’ai lié quelques « amitiés » virtuelles.

3. Succès en AE et découverte par un éditeur : je pense qu’il ne faut pas trop rêver. Une de mes amies AE vient de publier chez France Loisirs. Est-ce le succès que vous attendez tous ?

4. Les genres qui marchent, difficile à dire. La romance (avec beaux gosses sur la couverture) passe souvent sur FB mais ce n’est pas forcément un signe de réussite. J’estime que mes romans s’apparentent plus à des romans contemporains qu’à de la romance pure (même si l’amour est présent) et du coup, je peine à trouver un lectorat. Tiens BOISEENOIRE, tu es aussi sur le même groupe d’auteurs que moi !

5. Pour les salons du livre, en France, la situation est plus facile qu’au Québec. Beaucoup de salons acceptent les AE (mais certains sont très fermés) et pour le coût, l’inscription varie de 10 à 30 € en général, donc pas trop cher. Je vends peu mais suffisamment pour couvrir mes frais car grâce à l’AE, je touche environ 60 % du prix de mes livres en vente directe (donc je gagne plus que si une ME payait mon inscription aux salons). Certes, il faut se démener pour trouver les dates.

6. Etre en ME n’est pas forcément un gage de qualité non plus. Certains textes de ME font peur à voir (fautes d’orthographe ou de français…) Une ME vient de se créer, il y a quelques semaines, j’ai rencontré la personne lors d’un salon du livre, je n’irai pas lui donner mes textes. Le mythe du prestige de la ME perdure malgré tout et un logo de ME (même inconnue) sur un livre attire aussi les lecteurs.
J’ai été longue, je ne crois pas qu’une grande ME me découvrira et me rendra riche et célèbre. J’espère juste être lue et vendre quelques livres. J’ai été approchée par 2 petites ME, mais je n’ai pas signé car j’ai estimé que je n’aurais pas plus de visibilité et financièrement, j’étais largement perdante. Même si écrire n’est pas qu’une question d’argent, je ne veux pas que mon loisir me coûte plus qu’il ne me rapporte.
http://marie-meyel.fr/
 
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Invité  /  Invité


Guanaco a écrit:
2. La communication sur Facebook et Instagram ne fait pas tout. Pour ma part, elle est assez chronophage pour peu de résultats
C'est toute l'ambivalence d'une bonne communication. Une bonne communication (avec le bon ton par rapport à la cible, le bon contenu, des publications faites aux bonnes heures, qui incitent à l'engagement (commentaires, partages, etc.) prend du temps mais peut, proportionnellement aux résultats, ne pas en prendre tant que ça. C'est pour ça que l'on parlait des codes des RS (ici ou sur un autre sujet, je ne sais plus) : tu peux passer 35h/semaine sur ta com' numérique, si elle n'est pas juste tu n'auras pas les résultats que tu es en droit d'attendre.
 
Guanaco
   
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Guanaco  /  Pour qui sonne Lestat


Certes, je n'y passe pas 35 h par semaine et il y a tellement d'auteurs.
Après j'ai lu des tonnes de conseils (les gratuits, pas les payants souvent exorbitants) et je me contente de peu de visibilité.
http://marie-meyel.fr/
 
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Oui, il y a énormément d'auteurs, de blog écrits par des auteurs, etc. c'est pas facile de se faire voir !
 
BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Guère épais


Guanaco... on parle de 79 exemplaire papier ou 79 exemplaire papier et e-book confondus ? Car je trouve cela bien peu (surtout si c'est confondu)... Avec une toute petite ME, pour un premier roman, au beau milieu du confinement, j'ai vendu 400 e-books et 72 brochés pour les trois premiers mois (je reçois mes redevances aux trois mois), ce que je trouve être un score tout à fait acceptable vue les circonstances, pas incroyable, juste... correct. Or, 79 sur un an... c'est vraiment très, très peu je trouve.

Sinon, quand on parle de ME vs AE, je pense qu'il faut nuancer. Dans mon post, quand je mentionne ME, je pense à "bonnes ME" Hahah ! Car Guanaco a tout à fait raison quand elle parle de petites ME qui n'ont aucune force de frappe et où vous devrez vous débrouiller seuls pour la pub... Quand ta ME a moins d'abonnés Instagram que toi (en tant qu'auteur), je trouve ça inquiétant. Il ne faut pas signer n'importe où juste pour être édité, car l'auto-édition vaudra parfois mieux que certains contrats avec une ME pas ouf.

Mais effectivement, le logo de la ME ajoute du prestige et ouvre certaines portes. Dans le topic de création des éditions Crins de Chimère, la fondatrice racontait que lorsqu'elle était en auto, elle s'est souvent faite regarder de haut et refuser l'accès à ce qu'elle nommait "le carré VIP des éditeurs" en salon. Et les AE ont une réputation nulle qui leur colle à la peau : "tu t'es auto-édité parce qu'aucune ME ne voulait de toi, ton texte doit pas être ouf" C'est loin d'être toujours vrai, mais ça a la peau dure comme préjugé. Et, dans certains cas, c'est vrai.

Pour un salon du livre au Québec, c'est plusieurs centaines de dollars pou avoir un kiosque. On parle facilement de 250$, 300$... parfois, c'est même un tarif journalier. Bref, très cher et uniquement ouvert aux éditeurs membres de l'Union National des Éditeurs.
 
Guanaco
   
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Guanaco  /  Pour qui sonne Lestat


Oui, c'est bien 79 confondus, papier et ebook. Et d'après ce que j'en déduis, je ne suis pas dans les pires. Sur les réseaux, on se regorge de nos ventes, mais derrière le vernis, je suis persuadée qu'il y a bien peu de ventes pour de nombreux auteurs.
Et les premiers mois, je n'ai pas du tout était active et je suis partie de zéro, sans communauté derrière.
Je préfère toutefois que mon livre soit en vente que de le laisser dormir dans un tiroir. Peut-être aussi est-ce une question d'âge (j'ai passé la cinquantaine) et de parcours de vie. C'est un choix très personnel.
C'est sûr que je préfèrerais vendre 500 ou 1000 livres que 79 mais je ne rêve pas et je suis heureuse aussi de pouvoir échanger et parler virtuellement avec d'autres auteurs.

Concernant les petites ME, je suis effarée par le nombre et j'aimerais vraiment savoir combien de livres vendent les auteurs de ces ME, et combien ils sont payés par la ME. Alors, tant pis pour l'étiquette que certains peuvent me coller, je préfère ma liberté que d'être enfermé dans une mauvaise ME.

Les prix des salons sont énormes au Québec !!! En France, on a la chance d'avoir beaucoup de petits salons locaux, on ne fait pas des ventes mirobolantes évidemment, mais je rentre toujours dans mes frais. C'est sûr que je n'irai jamais au Salon de Paris ! ou même à certains salons prestigieux.

En résumé, je suis ravie d'être en AE car mes livres ne dorment pas dans mes tiroirs mais évidemment, j'aimerais avoir plus de lecteurs.
http://marie-meyel.fr/
 
BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Guère épais


Alors oui... c'est vraiment très, très, très peu comme ventes... J'ai été éditée dans une petite ME (tu peux voir dans mon parcours éditorial dont le lien est dans ma bio) qui a été fondée... quoi... 2018 ? 2019 ? Je sais plus. Mais une structure assez récente. Et j'ai fait bien plus de ventes. C'est vraiment pas une compétition et l'important c'est que tu sois heureuse de tes choix, mais pour le coup, ça ne vend pas le rêve de l'AE. Même dans une petite ME, on vend plus que ça si ce n'est pas une arnaque du style compte d'auteur ou une ME pas sérieuse comme le scandale Lollipop. Et pour la rémunération, c'est sûr, dans les petites ME, y'a pas d'à-valoir, mais normalement, on touche entre 10% et 15% (si ça peut te donner une idée de combien on touche et de combien on vend en petites ME). Je suis aussi dans une ME que je considérerais de taille moyenne et mon pourcentage est... très élevé, environ trois fois ce que je viens d'énoncer.

Je l'ai déjà dit, l'important, c'est que tu sois heureuse ! Et c'est quand même sympa de savoir que presque 80 de ses bébés ont quand même trouvé preneurs ! Smile

Et pour les salons au Québec, les prix sont élevés parce que, justement, y'a que les grosses structures qui peuvent y aller, donc ils ont les moyens et beaucoup de livres à vendre, donc ils rentrent dans leurs frais.
 
Yaëlle M.
   
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Yaëlle M.  /  Bile au trésor


30% de droits d'auteur ? O.o c'est énorme, Boiséenoire ! En étant en ME jeunesse, les pourcentages sont plus faible, mais je toucherai 5x moins (chez une ''grosse'' ME)... Comme quoi.

Je crois qu'on en revient à une phrase prononcée au début ''La ME t'apporte d'être connu, et l'AE, les sous Wink
 
BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Guère épais


Je sais, j'ai hallucinée quand j'ai signé ce contrat d'édition-là ! Hahah !
En jeunesse, oui, c'est normal que ce soit plus bas... souvent, les droits sont séparés entre l'auteur et l'illustrateur. Et faut dire que, en jeunesse, ce ne sont pas beaucoup de pages non plus. Je suis chanceuse parce que, au Québec, que ce soit jeunesse ou adulte, la réglementation est fixée à 10%.
Et dans les grosses ME, les pourcentages sont toujours plus faibles : 6%-8%

L'AE t'apporte les sous à condition d'en vendre par contre. Car tu fais plus de sous en ME même avec un faible pourcentage qu'en AE si tu vends seulement 80 brochés et ebooks confondus en une année...
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


VivianW a écrit:
L'issue la plus ambitieuse est, via le lectorat créée, attirer l'attention d'une ME et devenir un(e) auteur(e) reconnu(e).



L'envoi par La Poste devient de plus en plus une légende (entretenu par les éditeurs qui se gargarisent de "dénicher" l'auteur prodige. Alors que la réalité est bien plus... comptable.

[

Alors, je me permets de rebondir sur ce que tu dis : c'est vrai pour beaucoup d'auteurs, mais pas tous : en tous cas, pour ma part, j'estimerais, en cas de gros succès, que puisque j'ai fait tout le boulot de lancement et de recherche de clientèle EN PLUS d'avoir écrit le livre, une grosse ME n'aurait sûrement pas à venir à ce moment-là, puisque le boulot qu'elle aurait dû faire aurait déjà été fait !! DONC : pourquoi vouloir l'engraisser puisqu'elle (la grosse ME) n'aura pas fait le boulot de départ ?

Pour le second point : le manuscrit "envoyé par La Poste" : c'est effectivement un mythe, de plus en plus, que les grosses ME demandent aux auteurs d'entretenir, surtout quand ils sont passés par d'autres voies (style Librinova... ) ; et cela, je l'ai vu (ou plutôt entendu) de mes propres yeux (et oreilles !!)

VOilà, voilà... je vais finir de lire le topic... Wink

Guanaco a écrit:


Concernant les petites ME, je suis effarée par le nombre et j'aimerais vraiment savoir combien de livres vendent les auteurs de ces ME, et combien ils sont payés par la ME. Alors, tant pis pour l'étiquette que certains peuvent me coller, je préfère ma liberté que d'être enfermé dans une mauvaise ME.



En résumé, je suis ravie d'être en AE car mes livres ne dorment pas dans mes tiroirs mais évidemment, j'aimerais avoir plus de lecteurs.

Et franchement, tu as bien raison !! Pour ma part, c'est le choix que je vais faire (j'ai déjà signé pour une petite ME, mais j'arrête, après ça ! Avant, j'avais L'Harmattan, les contrats ne sont pas à l'avantage de l'auteur mais je pensais m'en sortir, sauf que non. Même si oui, des auteurs y arrivent, mais pas la majorité. :flower:

Edit de la modération : double post fusionné

 
BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Guère épais


Si je peux me permettre, Plumerose, l'Harmattan n'est pas une véritable maison d'édition... c'est du compte d'auteur (tu trouveras plusieurs topics qui en parlent sur le forum), un prestataire de services. Ton expérience n'est donc pas du tout représentative de ce qu'est vraiment être publiée par une bonne maison d'édition. Certaines sont véritablement au taquet en ce qui concerne la promotion, le lancement et tout ce qui entoure la distribution et diffusion du livre !

Quant à la grosse ME, elle a le pouvoir de la distribution, ce qui n'est pas négligeable.

Je te souhaite néanmoins la meilleure des chances en AE !

Là-dessus, fais attention : les double-posts ne sont pas permis sur le forum ! Édite plutôt tes messages Wink
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Comment ça, les "double-posts" ? Tu veux dire, le fait de poster deux messages d'affilée ?

Concernant L'Harmattan, j'ai déjà répondu à ce sujet... il ne faut pas confondre "contrat médiocre" (bon, allez, soyons honnête : contrat pourri  affraid  !! ) avec n'importe quel contenu publié !!! Jamais L'Harmattan ne s'abaisserait à publier les indigences qu'on trouve dans certaines grosses ME ! Et encore une  fois, L'Harmattan possède tout de même ses libraires...

Mais passons. Oui, les grosses ME ont le pouvoir de l'argent, et donc, se fichent bien de la qualité littéraire... du coup, tout est dit, et leurs % ne sont même pas bons pour les auteurs, un comble !!!

DONC : pour ma part, je n'en veux pas. Je voudrais surtout garder mes droits, ne plus engraisser les rapaces qui tournent autour des auteurs et être lue. Mais pas en vivre, non.

Après, je vois que tu es très jeune, et tu peux avoir d'autres souhaits, et y arriver de belle façon !

Pour ma part, c'est non. J'ai fait aussi des concours, du type Nouveaux Auteurs, Librinova, etc... : beaucoup d'espoir et d'énergie, et puis rien, quoi. Ma production n'était pas ce qui était recherché, mais ça m'a cassé le moral sur le coup.

Maintenant, j'accepte surtout de vouloir écrire, de savoir le faire, et je n'ai pas grande ambition si ce n'est, encore une fois, ne plus "me faire avoir" ; car franchement, la plupart des petites ME ne sont pas très claires, même si elles ne le disent pas. Alors, ça ne fera pas le même bazar que pour L'Harmattan, systématiquement descendu, sans doute à cause des procès qui ont été faits par les auteurs...

Mais ils ne sont pas les seuls, et la plupart sont des ME plus ou moins bancales, du genre : on paye les corrections (et beaucoup d'auteurs en ont besoin... ) mais si on vend plus de cent livres, elles seront remboursées ; ou/et : 2% pour l'auteur sur les 100 premiers livres vendus (franchement, à peine mieux que L'Harmattan !)

Alors oui, je me dis qu'un bon PDF et voilà, quoi !! Wink
 
BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Guère épais


Oui, écrire deux messages à la suite n'est pas permis sur le forum, c'est considéré comme du double post.

Une maison d'édition qui force l'auteur à acheter 50 de leurs exemplaires est du compte d'auteur, définitivement. Une véritable maison d'édition ne fera jamais cela. On ne débourse rien pour se faire éditer, c'est plutôt l'inverse. Je ne pense pas que l'Harmattan soit très représentatif de ce que peut apporter une véritable bonne maison d'édition. Car il en existe beaucoup qui ne sont pas des rapaces.

Ensuite, la plupart des auteurs qui parviennent à vivre de leur plume en ME (suite à un sondage sur le groupe Facebook Entr'auteurs) en vivent grâce aux grosses ME. La plupart cumulent les parutions et les ME, mais ce sont surtout les grosses qui disposent d'une belle distribution en librairies qui les font vivre. 6-8% de DA dans une grosse ME, c'est standard, au-dessus de 10%, c'est à valider (la norme de la société des auteurs étant fixé à ce nombre). Dans une petite ME, tu peux facilement toucher du 15-20% que ce soit sur le papier ou le numérique. Oui, la grosse ME aura des DA moins élevés, mais tu dois te dire que, en règle générale, si la maison fait correctement ta promo, tu devrais vendre davantage que dans une petite ME. La distribution en librairie change beaucoup de choses. Au final, tu toucheras donc plus même avec des DA moins élevées. Ensuite, les DA, c'est quelque chose qui se négocie si les ventes du précédent bouquin ont été bonnes, par exemple, tout comme l'à-valoir.

Librinova, Harmattan, Nouveaux Auteurs... ce sont tous des concepts qui n'ont pas très belle réputation sur le forum...

Ton souhait de passer par l'AE est tout à fait légitime, mais avant de cracher sur l'industrie des ME, peut-être devrais-tu tenter ta chance auprès de structures éditoriales qui ont déjà fait leurs preuves et disposent d'une réputation positive. Je ne sais pas dans quel genre tu écris ? Mais il existe des tas de maisons d'édition de toutes les tailles qui ne sont pas des arnaques et dans lesquelles les conditions de travail sont bonnes et les DA correctes. Je suis très satisfaite du travail que je réalise avec les miennes en romance (voir mon parcours éditorial dont le lien est dans ma bio). Tu trouveras, sur le forum, diverses listes recensant des ME dans un peu tous les genres. N'hésite pas à visiter ces topics, puis à demander des avis concernant des ME précises Smile

Je dirais que la "qualité littéraire" est un point fort subjectif et discutable. Pénétrer dans une grosse ME est quelque chose de difficile... correspondre à la ligne éditoriale, correspondre à ce qu'ils cherchent en ce moment, qu'il n'y ait rien de similaire dans le catalogue, que l'histoire soit suffisamment bonne, que ce soit vendeur... Il y a beaucoup de critères, mais je ne suis vraiment pas prête à dire que toutes les grosses ME font l'impasse sur la "qualité littéraire". Ce sont des entreprises, donc... oui, l'aspect "est-ce que ce sera vendeur ?" occupe une part importante, mais ça ne veut pas dire que les textes choisis n'auront pas une certaine qualité, car pour être vendeur... il faut être un minimum bon.

Pour ce qui est de l'AE, la plupart des auto-édités s'auto-éditent via Amazon Kindle, mais tu peux aussi passer par Bookelis, Lulu, BOD ou faire une campagne de financement sur Ulule. Les possibilités sont infinies. Personnellement, je pense que si je décidais de me lancer en AE, j'irais pour Amazon.

Je te souhaite du succès dans tes démarches d'auteur auto-édités dans tous les cas et je suis persuadée que tu trouveras tout plein de conseils sur le forum !
 
Manfred
   
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Plumerose a écrit:
Comment ça, les "double-posts" ? Tu veux dire, le fait de poster deux messages d'affilée
Oui.

J’ai fusionné les deux posts, mais il possible de le faire soi-même avec le bouton « Éditer ».
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


@Manfref : Oh, merci, Manfred ! Bon, je ne connaissais pas ce bouton "fusionner", je vais le tester à l'occasion Very Happy !

@BoiséeNoire : Oui, alors en effet, étant multiplumes, j'ai déjà signé pour un premier feel good dans une ME assez petite où je ne paye rien, en effet, mais il y a des dysfonctionnements, et je pense m'en passer pour les deux tomes suivants (m'autoéditer, donc... ) ; car les DA sont minables (vraiment !) et il n'y aura pas de mise en place physique dans les librairies, donc voilà : je me suis dit, céder ses droits pour ça, plus jamais !!!

Sinon, effectivement, je viens de repérer sur le forum un ME (Taurnado) qui n'est plus trop récente, à présent, mais nouvelle quand même : et je viens de relancer le sujet et aussi, de leur demander des renseignements via le formulaire de contact de leur site.

Car j'écris aussi des thrillers addictifs (rien n'est encore publié, au niveau des thrillers... ) et de l'anticipation.

Donc, sait-on jamais... ?

J'ai eu également une promesse orale faite par une ME (je ne peux pas citer le nom mais le forum en a parlé) : toute récente, mais vraiment très bien.
Sauf que : depuis le confinement, la ME a bien lancé ses auteurs (moi, pour mon thriller, ils me prévoient pour 2021 seulement... ). Mais je ne sais pas du tout où elle en est, sachant que cette ME met en place physiquement dans les librairies et assure une vraie promo. des livres.

On s'est rencontrés "en vrai", juste avant le confinement d'ailleurs, et la ME devait m'envoyer un exemplaire du contrat pour le premier thriller, et puis rien.
J'ai fait un mail pour prendre des nouvelles, sans insister sur le contrat, et pas de réponse.

Sachant que j'avais déjà pété une pile à cause de cela avant qu'on se rencontre et que cette ME ne me propose le contrat... j'ai évité de m'énerver, mais pour moi, pas de réponse = c'est mort.

Et c'est encore ce qui m'a fait me décider pour l'autoédition, car ça devient décourageant, tout ça...  

Voilà, voilà... sans vouloir saouler, mais  dans le détail, c'est ça : deux mauvais contrats (L'Harmattan) ; le reste, sur Shortédition, au moins, j'ai gagné un concours (sélection du jury) et eu mes cent euros + texte lu de nombreuses fois. Pour le feel good : à nouveau un mauvais contrat où même si je ne paye rien, le reste n'est pas très bon. Et enfin, donc, pour les thrillers : une promesse de contrat dans une bonne petite ME, mais depuis le confinement, rien : aucune nouvelle et pas de contrat.

Donc, je continue à écrire, et voilà... Wink

Et au fait : BRAVO à toi pour ton parcours, BoiséeNoire !!! :write: :flower:
 

 Auto-édition et best-seller : mythe ou réalité ?

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